| Sujet: Maelenn du Noroît (la femme piège) Sam 1 Oct 2016 - 4:41 | |
| Maître de mon destin Les Compagnes
️️️️ Shiya |
Maelenn
du Noroît
ft. Rebecca Ferguson
« Ressemble à l’innocente fleur, mais sois le serpent qu’elle cache. »
Si Gavriel se cachait dans les replis de ses vêtements lorsqu’elle l’a rencontré, peu désireux d’attirer les cris d’orfraie des personnes ridiculement effrayées par les serpents, il n’est déjà plus dissimulé. Porté autour de son cou, noir collier tranchant sur sa peau d’albâtre, ou entouré autour de son bras, son Familier ne la quitte jamais et s’affiche avec arrogance. |
En bref
️️️️ Cranberry |
Âge : 27 ans. Date et lieu de naissance : Le 13 mai 976, au Noroît (Outrevent). Statut/profession : Compagne en Lagrance, mage de l’Automne (subjugation), spécialisation harpe. Allégeance : À la Guilde des Compagnes, au duc Denys du Lierre-Réal, à sa soeur Faustine. Dieux tutélaires : À sa naissance, c’est à Levor qu’elle a été confiée ; c'est pour Aïda que sa harpe chante ; elle est devenue fille de Mirta, sans pourtant oublier ce dieu tutélaire duquel elle se croit bien indigne.
|
QUALITÉS Résiliente • Raffinée • Ferme • Charismatique • Sereine • Rationnelle • Juste • Intelligente • Studieuse • Mélomane
DÉFAUTS Arrogante • Dédaigneuse • Ambitieuse • Fouineuse • Rancunière • Hautaine • Intransigeante • Cachottière • Envieuse • Médisante
| Caractère
️️️️ fanpop |
Derrière l'écran Dans la vie, je m'appelle Fred et j'ai 27 ans. Sur le Net, on m'appelle plutôt deadpool. J'ai découvert le forum via DV et 3 autres gueux déjà et voici ce que j'en pense : je suis perdue sur ce forum, halp . Pour les inventés : Je ne vous autorise pas à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé. Histoire Elles étaient deux, dit l’histoire. Deux filles, eurent les tenants du Noroît, deux beautés brunes pétries d’honneur et de musique, leurs instruments et leurs rires résonnant tout autant sur les plaines rocailleuses d’Outrevent. C’est de la cadette, Maelenn, dont on parle, en ce jour. Cadette déjà dotée de cette grâce qui ferait plus tard tourner les têtes et de ce caractère ferme que l’on reconnaît certainement aux Outreventoises, cadette gâtée et couvée par une aînée tant aimée, élevée au son de sa harpe et de son chant. Il y a des histoires, pourtant, qui ne sont pas faites pour être heureuses, et celle des sœurs du Noroît est tristement d’une de celles-là. Sa sœur chérie, sa sœur perdue. Sa sœur qui, au début de sa puberté, découvrit sa magie. Quelle magie, par Aura. Une magie interdite, prohibée, qui rendit ses prunelles d’un rouge écarlate, alors que ce n’est aucune Saison qui la réclamait, mais bien le Sang. Leurs parents la répudièrent, l’exilèrent de chaque parcelle de leur vie, sans porter aucune oreille à ses supplications, ni à celles de leur cadette éplorée. La magie du Sang est tabou, en tout Arven, et à ce moment, cela ne faisait pas loin de mille ans que celle-ci était interdite de pratique et que tous ses mages connus avaient été exilés. Le seul châtiment pour ceux qui naissaient était la mort. Était-ce de la peur, qui ainsi pris possession des tenants du Noroît ? Quoi qu’il en soit, Maidhenn fut chassée de la demeure familiale et de ses terres, sans aucune possibilité de revenir. D’une fille exilée, pourtant, ils en perdirent deux. Nom et tradition retombèrent tous deux sur Maelenn, dont la tristesse ne pouvait égaler que la froide colère et la rancœur. Faë, on lui avait toujours enseigné le mal de ces magies sauvages, jadis libres et désormais enchaînées, mais quel cœur peut rester de marbre lorsqu’il est question d’une sœur ? Alors impassible, le sourire impeccable et pourtant l’âme en peine, elle accepta tout, se faisant pourtant une terrible promesse : elle emporterait son nom dans la tombe, la même à laquelle ils avaient condamné Maidhenn. À ses 13 ans, à son premier sang, vint la découverte de la magie qui coulait dans ses veines autant que dans celles de sa mère et de sa sœur. Mage de l’Automne, elle fit son entrée à l’Académie lors de la même année. Elle y étudie la subjugation, sans jamais révéler les desseins qui peuvent couver sous un tel choix si souvent associé à l’hypocrisie et au mensonge dans le duché de l’honneur. Élève studieuse et appréciée, petite mage douée, elle achève son cursus à ses 19 ans, couronnée d’excellence. Elle s’engage par la suite dans une spécialité qui lui donne le titre d’ensorceleuse et d’intrigante. Mélomane, elle décide d’apprendre à subjuguer par la musique, jouant de la harpe en souvenir de sa sœur reniée, espérant ainsi jouer dans le même écho que celui de ses pas et de sa musique. À peine diplômée, à l’âge où ses parents déjà leur cherchent un mari digne de ce nom et où le poids des responsabilités retombent sur ses frêles épaules, c’est vers un tout autre Destin que Maelenn se tourne. Ce sont les jupons de Mirta qu’elle embrasse en entrant en apprentissage comme Compagne. Puisqu’elle a décidé de ne jamais transmettre son nom, elle désire alors que celui-ci soit chanté et admiré, qu’on la louange et qu’on la désire, que la subjugation soit même dépourvue de magie et qu’elle s’appartienne à elle seule, maîtresse de son destin. La commotion est totale, au Noroît, la disgrâce déjà suit la famille – une fille mystérieusement perdue, l’autre Compagne, que reste-t-il cette famille qui enfin comprend leur erreur passée ? Sa noble naissance, ainsi que son éducation, font de Maelenn une Compagne qui a certes beaucoup à apprendre des doux plaisirs de la chair, mais dont le raffinement est déjà assuré. Trois années durant, elle perfectionne ce futur art, plongée dans un apprentissage qui enfin la couronne de ce nouveau titre qui sonne si joliment à ses oreilles. Malheureusement, les Compagnes n’ont pas bon nom, en Outrevent, le sien encore moins, et suite à l’infâme tentative (réussie) d’usurpation du trône, les charmeuses et envoûteuses ont une réputation des moins glorieuses. C’est donc sans se retourner que la Compagne part en Lagrance, traversant les duchés pour enfin atterrir à celui des Jardins, où l’art et la beauté savent s’accorder à son esprit fin. C’est à son arrivée, il y a un an à peine, qu’elle y rencontra Gavriel, comme un signe de son appartenance véritable. Elles étaient deux et encore aujourd’hui, si on tend l’oreille, on peut les entendre jouer de la harpe en harmonie. • Pendant le livre I : Elle a retrouvé sa soeur, au coeur même du palais ducal. Maidhenn, Faustine. Sa place en Lagrance est assurée, sous le regard ami d'un duc qu’elle honore, et ses objectifs sont atteints. Sa famille est déshonorée – quoique celle-ci n’a apparemment pas besoin d’elle pour ce faire. Un demi-frère, ou une demi-sœur, bâtarde ? La chose semble impossible à Maelenn, mais il lui faut avoir le cœur net. • Pendant le livre II : Maelenn a une vie agréable, en Lagrance, et sa réputation se fait de plus en plus sûre auprès de ses clients. Témoin de l'attaque de Bohémont, elle protège ses ami.e.s, en dépit de sa magie non offensive. Sans aucun souvenir de la trame alternée, elle se réjouit bien simplement du printemps et ne comprend donc pas ce qui justifie sa convocation à Souffleciel, au début de juin. Tentée d'en savoir plus sur les secrets du duc Liam, elle use de sa magie sur lui et apprend qu'il est fiancé à la princesse Chimène. Enchaînée par sa trahison, elle passe les prochains mois à la cour d'Outrevent, prétendument comme Compagne engagée par le duc lui-même. Sa popularité montera en flèche, suite à ces rumeurs. Atteinte par l'épidémie magique, coincée loin de ceux qui importent à ses yeux, elle s'enfuit du palais dès qu'elle est remise. Les symptômes de la maladie s'éternisant, la Compagne craint qu'elle soit enceinte du duc Liam - hypothèse confirmée par sa soeur aînée. Désemparée, incapable de choisir entre interrompre cette grossesse, ou la poursuivre, Faustine et Maelenn établissent un plan risqué, mettant en scène la magie du Sang. Sa soeur aînée portera donc l'enfant à terme. ▬ TRAME ALTERNÉE (Intrigue 2.3 La Roue Brisée) → Éprise d'un Chevaucheur, Aaron de Sombreval, tous deux décident de s'enfuir, envers et contre tous, pour se marier. En réprimande, sa soeur Maidhenn -nouvelle duchesse d'Outrevent, subjugatrice dont elle n'approuve pas les actes- jette sur elle le déshonneur, tandis que son mari perd son emploi et ses vivres. Celui-ci se repose entièrement sur elle et elle doit vendre ses charmes avec la Caravane des Plaisirs. → Maelenn ne s'est jamais éveillée. En avril et en mai, elle a eu nombre de clients, qui ont eu vent de ses actes de bravoure à Bohémont. • Pendant le livre III : Balian naît le 27 avril 1003, avant sa date prévue, parfaitement en santé, autant que Faustine. La marraine de l'enfant est Maelenn. Lionel de Rivepierre épouse Faustine et accepte d'élever Balian, dans le secret de sa réelle filiation, soulageant Maelenn d'une grande angoisse. Les deux soeurs font appel à la Confrérie Noire afin d'exécuter leurs parents, qui trépassent le 9 juin 1003. Lors d'une visite avec Rhapsodie au mystérieux Théâtre des Ombres, elle assiste à la scène affreuse de massacre qui y a pris place, il y a un millénaire, lorsque la Trêve a été instaurée. Chronologie 3 novembre 971 : Naissance de Lazare Gabelle, fils bâtard de Ioann du Noroît. 23 septembre 973 : Mariage de Ioann du Noroît et Mairead, jeune mage, lors de la fête de l'Engagement. 12 septembre 974 : Naissance de Maidhenn, première fille. 13 mai 976 : Naissance de Maelenn, deuxième fille. 22 février 982 : Naissance de Saga Trèflemiel, fille bâtarde de Ioann. 988 : Apparition de la magie de Maidhenn ; contre toutes attentes, le Sang la réclame. Pendant de nombreux mois, elle sera punie, jusqu'à être chassée du Noroît. Novembre 988 : Apparition de la magie de Maelenn. Celle-ci se découvre mage de l'Automne, à son grand soulagement. 1er septembre 989 : Entrée à l'Académie de Magie et du Savoir. La jeune femme s'engage dans un cursus de subjugation. Juin 995 : Dûment diplômée en subjugation, Maelenn passe l'entretien afin de se spécialiser dans ce domaine, étendant ses pouvoirs jusqu'à la maîtrise de la harpe. Elle y est acceptée. Juillet 997 : Au lieu de sagement chercher emploi comme mage, en Outrevent ou ailleurs, Maelenn passe la porte de la Guilde des Compagnes. Septembre 1000 : Devenue officiellement Compagne, celle-ci décide de partir d'Outrevent, tout juste après les concours de Mabon. Elle déménage en Lagrance, à Edenia. 1er novembre 1001 : Retrouvailles entre les deux soeurs du Noroît. 3 juin 1002 : Début de sa captivité à Souffleciel. 2 novembre 1002 : Capucine, mage du Sang, effectue le rituel de transfert de vie avec Maelenn et Faustine. Celui-ci est un succès : désormais, Faustine est celle qui est enceinte de l'enfant de sa soeur et du duc d'Outrevent. 27 avril 1003 : Naissance de Balian, fils de Maelenn et de Liam d'Outrevent. Porté par sa soeur, grâce à la magie du Sang. 9 juin 1003 : Trépas de Ioann et Mairead du Noroît, commandité par les deux soeurs auprès de la Confrérie Noire. Questions - Questions du Livre I:
L'Ordre du Jugement sème le chaos sur le continent, en réclamant le retour des magies scellés et des savoirs perdus, sacrifiés pour entériner la trêve il y a mille ans. Qu'en penses-tu ? • Que penser de ces meurtriers, de ces extrémistes, qui pourtant se battent pour que sa sœur chérie ait simple droit de vie ? Que penser que ces hommes et ces femmes qui risquent leur vie pour en libérer tant d’autres ? Maelenn leur est favorable, sans aucun doute, leur entreprise lui semble noble, mais leurs moyens ne sont certainement pas à son goût. Cet Ordre du Jugement manque certainement de finesse.
Envisages-tu de prendre part au conflit si une guerre entre Ibélène et Faërie devait se déclarer ? Quel parti prendrais-tu, et pourquoi ? Comment participerais-tu à la lutte ? • Elle est une Compagne, Mirta la protège des tourments de la guerre, elle qui est faite pour l’amour et le charme ! Cela dit, si besoin est, elle mettrait certainement ses talents à profit des mages du Sang, si l’issue d’une telle guerre devait être la libération de cette magie enchaînée depuis un millénaire. Pour le moment, en l’attente d’un parti qui lui semble favorable, elle se tient néanmoins en retrait.
Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • Elle y a vécu, fascinée par cette ville où se côtoient splendeur et misère, magie et savoir, étudiante de l’Académie et petite danseuse des tavernes huppées où elle aimait à jouer de son instrument pour un instant s’amuser et oublier la sévérité du Noroît. La liberté en scelle chaque pavé et chaque tour, et c’est toujours un plaisir pour Maelenn d’y revenir.
- Questions du Livre II:
L'Ordre du Jugement sème le chaos sur le continent, en réclamant le retour des magies scellées et des savoirs perdus, sacrifiés pour entériner la trêve il y a mille ans. La guerre est à présent déclarée. Qu'en penses-tu ? • Meurtriers, extrémistes, traîtres, hypocrites. L’Ordre du Jugement a de sombres méthodes, bien peu subtiles, bien meurtrières, et elles ne plaisent pas à Maelenn. Pourtant, cet Ordre se bat pour que sa sœur ait droit de vivre, pour que d’autres l’aient également, et elle ne peut pas désavouer entièrement ce qu’il fait. La guerre est-elle nécessaire, cela dit ?
La Rose Écarlate tente de sauver les vestiges de la Trêve pour ramener la paix sur le continent. Trouves-tu leur combat pertinent ? Que penses-tu de ces douze agents ? • La Rose Écarlate a un but bien noble, mais trop peu de moyens. Comment faire, alors qu’il n’y a que douze Pièces, contre tous ces agents de l’Ordre du Jugement ? Peut-être la Rose doit-elle revoir ses objectifs, ou se rallier à ceux qui semblent être… les plus forts.
- Questions du Livre III:
La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ? • Cette Chasse ne lui dit absolument rien qui vaille, la compte au nombre des horreurs qui ne cessent pas de se déverser sur le continent. Pourtant, elle comprend que son existence est nécessaire pour que Magies et Savoirs bannis, perdus, reprennent leurs droits en Arven.
Une trêve hivernale a été déclarée entre Ibélène et Faërie. Comment ton personnage voit-il la guerre entre les deux empires ? • Maelenn est soulagée de voir qu'une trêve a été signée et que Faërie panse ses blessures, au cours d'un deuil difficile pour tout l'empire voisin. Elle se demande ce que les Savants concocteront, pendant ces mois de repos, et se méfie de la reprise du conflit armé.
Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • Elle y a vécu, fascinée par cette ville où se côtoient splendeur et misère, magie et savoir, étudiante de l’Académie et petite danseuse des tavernes huppées où elle aimait à jouer de son instrument pour un instant s’amuser et oublier la sévérité du Noroît. La liberté en scelle chaque pavé et chaque tour, et c’est toujours un plaisir pour Maelenn d’y revenir. Les dieux majeurs ont visiblement déserté le Panthéon. Es-tu croyant ? Qu'est-ce que cette disparition implique pour toi ?• Éduquée dans un duché notoirement pieux, Maelenn a tout de même su s'émanciper de la destinée qu'on désirait pour elle et a pris en main son destin, alors qu'elle était encore bien jeune. Aucun dieu ne l'en a empêchée, après tout. Si elle destine quelques prières aux déesses qui guident ses notes, sa magie et ses jupons, elle sait toutefois qu'elle est la seule responsable de ses actes et de leurs conséquences. La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ?• Les horreurs de la Chasse Sauvage l'effraient et si elle craint pour elle-même, elle craint encore plus pour Balian, qui grandira avec cette entité au-dessus de lui. Elle comprend toutefois que son existence est nécessaire pour que Magies et Savoirs bannis, perdus, reprennent leurs droits en Arven. Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • Elle y a vécu, fascinée par cette ville où se côtoient splendeur et misère, magie et savoir, étudiante de l’Académie et petite danseuse des tavernes huppées où elle aimait à jouer de son instrument pour un instant s’amuser et oublier la sévérité du Noroît. La liberté en scelle chaque pavé et chaque tour, et c’est toujours un plaisir pour Maelenn d’y revenir. Elle apaise les maux et calme les esprits Denys du Lierre-Réal & Maelenn du Noroît 3 octobre 1001 Elle est surprise, inutile de mentir, de trouver le duc de Lagrance si épuisé. Elle est fine, Maelenn, capable de soumettre les esprits à sa magie et à ses attentions, sensible aux humeurs et aux émotions, et dans ce visage charmeur, souriant, se lisent fatigue et tracas. Sur ses propres traits, elle conserve uniquement cette expression ravie et même flattée. Flattée d’être invitée dans la suite personnelle du duc de Lagrance, pratiquement en urgence, ravie d’être en compagnie de cet homme que, depuis un an, elle apprend à connaître petit à petit. De corps, parfois, mais surtout d’esprit. « Chère Maelenn. Comme votre présence m’emplie de joie, si vous saviez. Votre musique et votre voix me manquaient tant. Sans parler de votre si agréable compagnie. Comment vous portez-vous ? Elle s’incline profondément, la Compagne, devant le duc qui l’a accueilli dans son duché et à sa cour, celui dont le baisemain fait relever un peu plus son sourire et dont les compliments la flattent. Je me porte bien, Votre Grâce. La cour manquait certainement de votre lumière, en votre absence. » Elle-même a préféré ne pas quitter Edenia, le temps de ce Tournoi des Trois Opales, de ce… festival de la bataille et du coq trop fier. Le meilleur endroit où se faire enlever subrepticement par un Belliférien inspiré et surtout imbibé. Très peu pour elle, merci, tant pis pour les affaires et les fleurons, et force est de constater que Maelenn a pris la bonne décision. Les nouvelles en provenance du duché de la Guerre ont été peu heureuses et le retour de la délégation lagrane sous de bien tristes augures. La championne aurait été gravement blessée, a-t-on chuchoté entre Compagnes, et la ville encore se drape de mystères. Peut-être aura-t-elle quelques réponses, aujourd’hui ? Sous son bras, sa harpe outreventoise joliment ornementée, bien plus légère et maniable que celles des cours et des orchestres. Son instrument, ultime. Elle s’installe, à son aise, dans un fauteuil, et ses doigts caressent les cordes doucement, en tirant quelques premières notes. De son poignet, Gavriel remonte jusqu’à son cou, laissant ses bras libres de tout mouvement. « Ah mais où ai-je la tête, je ne vous ai même pas demandé s’il vous plairait de prendre quelques rafraichissement. Dans sa réponse, une pointe de malice, alors que ses yeux pâles se portent sur le duc au regard fatigué et au sourire amer. Uniquement si vous m’accompagnez. Il n’y a pas de mal, vraiment. Avez-vous une demande particulière, mon duc ? »
Dernière édition par Maelenn du Noroît le Lun 17 Déc 2018 - 19:19, édité 14 fois |
|