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 On a tous des secrets - Melinda

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Les Voltigeurs
Les Voltigeurs
Mayeul de Vifesprit
Mayeul de Vifesprit

Messages : 3250
J'ai : 32 ans
Je suis : Voltigeur de Nuage, Major du Vol de Valkyrion, division de Svaljärd
Héritier de Vifesprit, petite barronie à l'Ouest de Sombreciel

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J'ai fait allégeance à : Ibélène
Mes autres visages: Arsène Albe - Maximilien de Séverac
Message Sujet: Re: On a tous des secrets - Melinda   On a tous des secrets - Melinda - Page 2 EmptyMar 29 Aoû 2017 - 21:10

Le changement dans ses mots n'a pas échappé à la jeune femme mais elle se montre enthousiaste, arguant pourtant que Nuage ne la verra que s'il le désire. Mayeul sourit plus largement à la jeune femme, avant de lui souffler sur un ton de conspirateur. " Ne t'inquiète pas pour ça : Nuage et moi avons un accord. Il m'aide à asseoir mon prestige auprès des filles, et je lui trouve un tas d'admiratrices qui se pâment à sa vue. Puisque tu seras les deux, il n'y aura aucun souci." Ajoute le Voltigeur avec un air malicieux. Amusement. Certes, ce n'est pas exactement comme ça que ça fonctionne, mais Melinda n'est pas Voltigeuse, et il serait difficile de lui expliquer la relation qui lit Mayeul et son griffon. Elle est complexe et mêlée de tant de souvenirs communs qu'eux-mêmes ont parfois du mal à la démêler.

Melinda le taquine, et Mayeul lui réponds du bout des lèvres, la mine boudeuse mais pas réellement fâché. La nouvelle pique de la jeune femme lui fait lever les yeux au ciel, pourtant. "Les Outreventois et leur vérité !" Cela pourrait presque être une insulte, mais Mayeul sait que Melinda ne prendra pas sa remarque de cette façon. Et de toute façon, Mayeul ne connaît pas assez d'Outreventois pour réellement généraliser, mais la jeune femme l'ignore, ça. "C'est bien de mentir parfois. Ça aide les gens à se sentir mieux." Venant de quelqu'un possédant autant de tact que le Voltigeur, c'est risible, mais peut être que Melinda ne relèvera pas. "Je suis sur qu'en fait, tu ne sais pas mentir." Le ton du Voltigeur est plein de défi, un défi bien stupide. "Tu as peur de faire quelque chose pour laquelle tu n'es pas douée, alors tu préfères te cacher derrière de grands principes." Ce n'est sans doute pas vrai, mais l'air suffisant de Mayeul ne trahit pas que lui-même doute de ses paroles.

La conversation dévie sur le miel et l'argent que le Voltigeur devra débourser, jusqu'à la proposition surprenante de Melinda. Elle semble sincèrement ravie de se voir offrir la plume du Voltigeur, et le sourire doux qu'elle affiche parle pour la jeune femme. Il n'a aucun doute qu'elle en prendra soin, et qu'elle lui rendra lors de son passage à Svaljärd. Encore une obligation supplémentaire pour elle de s'y rendre, n'est-ce-pas ? Elle prend les devants pourtant, en affirmant qu'elle ne l'embrassera pas pour le réchauffer davantage. Le Voltigeur hausse les épaules, nullement déconfit par le refus de son amie. Il a d'autres atouts dans son jeu, qu'elle ne s'inquiète pas. "Aurais-je au moins le droit à un câlin de bonne chance, assorti d'un baiser d'adieu ? Je n'ai que ta promesse de venir bientôt, et j'ignore si ce bientôt sera réellement d'ici peu." Le Voltigeur n'a pas de honte à jouer sur la corde sensible, malicieux et souriant. Mais sa phrase suivante est pleine de sincérité. "Tu vas me manquer Melinda. Un dernier baiser, pour me souvenir de toi quand tu me manquera de trop. Suis-je si détestable que tu aurais le coeur à me le refuser ?" Son sourire pourtant dément bien la détresse de ses paroles. Que Melinda l'embrasse ou non, son souvenir lui tiendra compagnie.
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Message Sujet: Re: On a tous des secrets - Melinda   On a tous des secrets - Melinda - Page 2 EmptyJeu 28 Sep 2017 - 14:40

Je voulais rencontrer Nuage, évidemment, le voir de mes propres yeux et, si c’était possible, admirer les prouesses de Mayeul sur le dos du griffon. Néanmoins, je ne voulais pas que ce soit une obligation, ni pour l’un, ni pour l’autre. J’eus un demi-sourire en songeant avec amusement qu’il n’était probablement pas possible d’obliger le voltigeur ou son compagnon de vol à quoi que ce soit – s’ils se ressemblaient un tant soit peu. Il n’en avait pas l’air, comme ça, mais il savait se défendre, mon ami – ami, comme il était étrange de penser à lui sous cette appellation – et ses mots pouvaient faire changer autrui d’avis tout aussi facilement que les miens. Pourtant, je laissai mon demi-sourire s’effacer sur une expression faussement déçue.

— Oh, je vais devoir refuser, alors, j’imagine, murmurai-je en baissant la tête, mimant un air faussement triste. C’est que, je ne voudrais pas que Nuage se sente coupable envers toi pour ne pas avoir rempli sa part du marché, tu sais. Je ne pense pas qu’il soit possible que tu asseyes quelque prestige que ce soit auprès de moi, Mayeul. A la rigueur, tu pourras peut-être renforcer notre amitié. Mais en ce qui concerne ton prestige, crois-moi, je saurais faire la différence entre les exploits de Nuage et les tiens. Je serais une bien piètre amie si mes sentiments ne reposaient que sur ta qualité de voltigeur. Dommage. Je suppose que je vais devoir me résigner à rester loin de ton griffon.

Un demi-sourire étira mes lèvres.

— A moins, bien entendu, que tu te contentes d’accepter que je sois une admiratrice seulement pour Nuage et non pour toi. Mais je peux concevoir qu’il s’agit là d’un difficile sacrifice. J’ai remarqué que tu as parfois du mal à le supporter, quand l’attention n’est pas toute entière tournée vers toi.

Il trouvait alors des moyens divers et variés pour que les regards reviennent à lui. Enlever sa chemise, tenir des propos choquants comme si c’était la chose la plus normale du monde, ou encore se comporter comme il en avait l’habitude, avec un humour douteux et une assurance inexpliquée : telles étaient ses techniques favorites pour se faire remarquer. Du moins, d’après ce que j’avais pu constater. Peut-être avais-je manqué des détails. Le voltigeur, après tout, était du genre à se montrer surprenant, cela, je ne l’avais pas oublié.

En tous cas, pour l’instant, il se montrait plutôt prévisible. A ma pique sur le fait que je disais toujours la vérité, et que donc, par voie de conséquence, il était ridicule, il se contenta de rétorquer une remarque sans aucun poids sur le fait que nous autres outreventois étions partisans de la vérité. Le voltigeur ne voulait sans doute pas le dire comme un compliment, mais ce fut pourtant ainsi que je le reçus. Je haussai les yeux au ciel quand Mayeul prétendit que mentir était une bonne chose. Oh, cela pouvait aider, peut-être, sur le moment. Mais j’étais persuadée que ce n’était que passager, et que la vérité finissait toujours par gagner, tôt ou tard. Et plus tard elle gagnait, plus douloureuse elle devenait. Non, la vérité était toujours mieux quand elle était dite sans aucune hésitation et sans aucun report.

Le voltigeur, toutefois, porta un argument de poids quand il prétendit que je n’étais pas capable de mentir. Bien sûr que si, j’étais capable de mentir ! La vérité n’était pas un chemin facile, et pourtant, je l’empruntais avec courage et détermination ! Mentir, ça, n’importe qui pouvait y arriver ! Probablement. Sans doute. En tous cas, j’étais persuadée que je pourrais le faire. L’honnêteté n’était pas juste un grand principe que je brandissais à cause de mes origines et de la façon dont j’avais été éduquée. C’était un véritable chemin de vie, que j’avais choisi, et que je continuais à choisir chaque jour. Le voltigeur pensait que je n’en étais pas capable ? Très bien, il me suffisait de lui faire penser autrement. Mais je n’étais pas obligée de mentir vraiment pour y parvenir. Après tout, moi, je savais ce que je pouvais faire. Je n’avais pas besoin de me prouver quoi que ce soit à ce propos.

— Tu essayes de me pousser à te mentir pour que je te prouve que j’en suis capable ? questionnai-je avec un haussement de sourcil incrédule. Il me suffit de te dire que je te trouve absolument parfait pour y parvenir, mais je pense que tu risquerais de prendre ça comme une vérité, et non un mensonge. Je suppose que je vais devoir trouver autre chose.

Autant en profiter pour le taquiner, non ? Après tout, c’était lui qui m’avait lancé ce défi aussi ridicule que lui. Et puis, ça me laissait le temps de dénicher une vérité qu’il pourrait croire.

— Très bien. Tu veux un mensonge ? Je déteste Serenus. Je ne parviens jamais à le croiser sans avoir envie de lui crier dessus ou de fuir en courant.

C’était une vérité. Une part de moi haïssait vraiment le guerrier. Mais puisque Mayeul me voyait aux côtés de Serenus, comme… comme son… amante… il devait probablement supposer qu’il s’agissait là d’un pieu mensonge que je brandissais pour me protéger de toute avance éventuelle du guerrier. Pour faire bonne mesure, j’esquissai une grimace.

— S’il-te-plait, ne raconte pas à Serenus que je t’ai dit ça. Je ne voudrais pas qu’il pense que je ne le déteste pas.

Malgré tout ce que je lui avais fait, il continuait à rester à mes côtés, le guerrier, et je ne voulais pas l’encourager à des comportements surprotecteurs. Et puis, j’avouais que Mayeul avait soulevé une question délicate, lorsque nous nous étions réunis dans cette taverne, avec Serenus. Il avait émis l’hypothèse que le guerrier pourrait être amoureux de moi, et même si cela me paraissait tout à fait extravagant, une part de moi me demandait quelle vérité il pouvait bien y avoir derrière cette affirmation. Dans tous les cas, c’était une vérité que je n’avais nulle envie d’attiser.

— Tu es content ? Profite-en bien, parce qu’à l’avenir je ne te mentirais pas. Je voulais juste te prouver que je choisis la vérité par choix et non pas par dépit.

C’était un exercice difficile de faire croire aux gens des choses fausses en s’armant uniquement de vérité, mais j’avais l’impression de m’en sortir plutôt bien. Peut-être n’était-ce qu’une impression, toutefois. Mayeul était quelqu’un d’intelligent et d’imprévisible. Il pourrait très bien percer à jour mon comportement. Mais j’espérais sincèrement que ce ne soit pas le cas. Je n’avais pas envie de vraiment mentir. Ça me paraissait… déplacé. Peut-être un peu mal. Même pour quelque chose de minime, le mensonge avait à mes yeux quelque chose d’un tabou infranchissable, une zone ténébreuse qui m’avalerait si j’osais la tâtonner. Ce n’était pas de la peur, pas vraiment, juste… du dégoût. Je trouverais ça dégoûtant de mentir juste comme ça. Et encore plus de mentir pour quelque chose d’important.

La conversation se poursuivit vers un terrain auquel je commençais à être accoutumée : Mayeul marchandant pour obtenir des baisers, moi refusant obstinément. Peut-être que je devrais m’inquiéter de commencer à m’habituer à cette routine, mais je devais avouer qu’elle m’amusait un peu, désormais. Je savais qu’il n’aurait pas ce baiser et sans doute le savait-il aussi. C’était juste un jeu, dont je sortais gagnante avant même d’avoir commencé. Peut-être le voltigeur acceptait-il de perdre. Ou peut-être voyait-il d’autres buts à ce jeu. A moins qu’il ne soit vraiment naïf et qu’il ne s’imagine que j’allais accepter un jour, mais sincèrement, je doutais de cette dernière option. J’avais plus d’estime que cela pour l’intelligence du voltigeur.

— Peut-être serait-il plus détestable encore de te donner un aperçu de mes baisers maintenant, sachant que tu ne pourras même plus m’en demander avant un temps, rétorquai-je avec un sourire moqueur, avant de le laisser s’adoucir en une expression plus sincère. D’ailleurs, je ne suis pas sûre qu’un baiser ait le moindre effet. Tu vas me manquer aussi, Mayeul, mais ce n’est pas de tes baisers dont je vais me languir, c’est plutôt de ta conversation. Je ne crois pas que le souvenir d’un simple baiser pourra vraiment y faire quoi que ce soit. Alors… sincèrement, je ne vois pas à quoi pourra servir ce baiser. Je n’aurais même pas l’impression de rendre service à un ami.

Non pas que je le ferais pour un ami, cela dit.

— Mais tu as raison sur un point, avouai-je avec un large sourire.

Je me levai, comblai la distance entre nous, et l’enlaçai, lui donnant juste ce câlin de bonne chance dont il avait eu l’air d’avoir tant envie.

— Le câlin, tu le mérites bien, au nom de notre amitié, déclarai-je avant de le lâcher.
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Message Sujet: Re: On a tous des secrets - Melinda   On a tous des secrets - Melinda - Page 2 EmptyMer 11 Oct 2017 - 21:11

Elle ne l'a jamais vu voltiger Melinda, c'est certain, sinon elle ne serait pas aussi catégorique dans ses mots. Un défaut que Mayeul compte bien réparer lorsqu'elle lui rendra visite à Svaljärd ! "Nuage a trop d'admiratrices pour son propre bien." Bougonne Mayeul à mi-voix mais l'amusement teinté de tendresse du griffon dans son esprit indique bien que son compagnon ne lui tient pas rigueur de cette jalousie pas vraiment réelle. Il en est même fier Mayeul, de cette fierté stupide qu'on les grands frères envers leur petit frère, la même qu'il ressentait quand Mathilde attirait l'attention sur elle. "Mais si cela me permet de te revoir, je suis prêt à n'importe quel sacrifice." Annonce Mayeul, reprenant son rôle de charmeur impénitent. "Parce que je suis tout à fait capable d'accepter que l'on ne s'occupe pas de moi." L'acclamation outrée dans son esprit retentit en même temps que l'indignation de Nuage, et Mayeul éprouve le besoin de se justifier face au regard qu'il le sait, Melinda ne manquera pas de lui lancer. "C'est vrai !" Il n'a pas tout le temps besoin que l'attention soit centrée sur lui, non ?

En tout cas, s'il ne supportait pas qu'on ne se préoccupe pas de lui, Melinda elle, semblait bien incapable de résister au défi lancé. Qu'elle ne se fatigue pas, Mayeul sait pertinemment qu'elle ne sait pas mentir. Et bien sur, qu'il est parfait ! Comment cette affirmation reconnue pourrait-elle être considérée comme un mensonge ? Le sourire espiègle du Voltigeur ne quitte pas ses lèvres, un air de défi peint sur le visage. Mais quand elle lui sort un mensonge sans doute aussi gros que Nuage - Indignation. Dragon. Amusement. - il reste sceptique le Voltigeur. Il sait que Melinda ne déteste pas Serenus, du moins, qu'elle ne le détestait pas la dernière fois qu'ils se sont croisés. C'est peut-être vrai maintenant. Il n'a pas réellement assez d'éléments pour croire que c'est la vérité... mais les dernières paroles de Melinda semblent l'indiquer. Il réfléchit Mayeul Maurel et opte pour une réponse amusée : tout plutôt que d'avouer qu'il est d'accord et qu'elle a menti ! "Il est donc si mauvais amant que ça, pour que tu choisisse de le conserver en ami seulement ?" Ou peut-être que Mayeul embrasse mieux que lui. Oui, c'est sûrement ça. Ignorant l'équivalent d'un roulement d'yeux vers le ciel de Nuage, Mayeul souffle à Melinda. "Je ne lui dirais pas. Je suis prêt à mentir pour toi, s'il le faut." Sur l'échelle de valeurs de la jeune femme, cela ne rapporte sûrement pas beaucoup de points, mais Mayeul n'a jamais su résister au plaisir de la provocation.

Mais l'heure du départ donne déjà, et le Voltigeur joue et quémander, sachant pertinemment qu'il lui faudra plus que son bagout habituel pour obtenir quoi que ce soit. Le discours de Melinda le lui indique bien, jusqu'à ce qu'elle fasse un pas en avant et l'enserre de ses bras. "Il me portera chance, j'en suis sur." Approuve Mayeul en la serrant brièvement contre lui avant qu'elle ne se dégage. "C'est déjà un cadeau précieux." La rassure le Voltigeur en observant la jeune femme, un air sérieux dans les yeux. "Tu vas me manquer Melinda. Prends soin de toi. Et de Serenus." Ajoute-t-il, taquin, avant de finalement tourner les talons. Il le sait, du temps va s'écouler avant qu'il ne puisse croiser la jeune femme à nouveau.
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