Flood scénario Tybalt

À vingt ans, chargé de livraison pour son maître, il fit la rencontre de Richard le Harnois en plein chaos (Intrigue : Le Carnaval des Miracles – mars 1001) qui se présenta plus tard à lui (juin 1001) comme étant son oncle (Tybalt est en réalité son fils, mais Richard ne souhaite guère le reconnaître davantage tant qu'il n'aura pas fait ses preuves et l'aura jugé digne de lui). Il visita de temps en temps l'empire d'Ibélène en suivant Richard dans ses déplacements. Il était ainsi présent à ses côtés dans les gradins au tournoi des Trois Opales (Intrigue : Le Tournoi des Trois Opales – août, septembre 1001).

Lorsque la guerre éclata (début d'année 1002) entre Faërie et Ibélène, son oncle insista assez pour qu'il y prenne part et change, si pas de métier, de lieu en se rendant à Val-Griffon pour y poursuivre son apprentissage à la forge, mais Tybalt refusa. Il l'a bien remarqué, Richard, le jeune est aussi doué que lui à son âge, la différence réside cependant dans le maître et la forge, car celui de Tybalt n'est pas prêt à lui donner davantage de responsabilités ou à lui céder sa place un jour. Quant à la forge, elle n'est pas des plus réputées.

Livre II : Suite aux événements de Svaljärd et à la demande sans appel de Richard, Tybalt est reparti pour Lorgol. Bien marqué par l'enfer qu'il a vu et vécu, mais chanceux de ne pas avoir été blessé, le jeune homme a décidé de se prendre en main en commençant par changer de maître et donc de forge. Il ne sait comment, il ne sait pourquoi (et il n'a pas cherché à poser des questions), mais les dieux lui ont été plus que favorables car c'est le Commandant de la Guilde des Guerriers en personne, Alrik de Sovnheim à ce moment là, qui l'a remarqué, approuvé et aidé à se fixer. À présent, Tybalt poursuit et finalise son apprentissage dans une forge réputée, rattachée à la Guilde, située dans la Ville Haute. Il acquiert doucement et enfin une réputation bien méritée. Au sujet de la dissolution de la Rose, il se montre inquiet, car à ses yeux elle maintenait la paix, là où l'Ordre sème le chaos et le sèmera davantage à présent.

Livre III : Il a été invité par son oncle au couronnement d'Octave d'Ibélène. Un cadeau des dieux, encore une fois, qu'il n'a pas refusé. Lui peu ambitieux de base, mais décidé à évoluer, y a vu des opportunités dont celles de tisser des liens et des contacts. Mais ce que les dieux donnent a un prix. Ils ont reprit. Trop. Il a vu la mort de ses propres yeux (celle de l'Empereur), il a vu la chute de son oncle et comment un corps qu'il aimait pouvait se tordre de laideur. Il a vu sa propre faiblesse à ne pas intervenir jusqu'à ce qu'une voix ne lui ordonne de bouger et de se rendre utile. Il a entendu son oncle l'appeler fils. Il a vu la Chasse arrivée et la résurrection d'Octave - il s'est d'ailleurs évanouit. Enfin revenu à lui, il a constaté le retour de la princesse, mais surtout la disparition de Richard, devenu l'Innocent, mettant à néant ses faibles projets (et son courage soudain) de découvrir la vérité sur leur parenté.
Il est retourné plus tard à Lorgol, étonnement depuis la serre d'un griffon d'escorte convaincu peut-être (il ne sait trop comment) par Adamante (qui volait à ses côtés également), la fière griffonne de Richard, dont il ne saurait plus vraiment expliquer par quel miracle cela s'est passé. Si c'en est un. Décidé à se rendre davantage utile et à pouvoir réagir la prochaine fois qu'une attaque aura lieu (même s'il préférerait ne pas avoir à le faire et ne plus revivre ça) il a demandé à l'ancien Commandant de lui apprendre quelques mouvements de base à l'épée sur son temps libre. Après tout il les forge et les soupèse, ce serait un comble de ne pas savoir les utiliser au moins un minimum.

Depuis leur rencontre, le quinquagénaire  s'est mit à partager avec Tybalt les us et coutumes de son duché natal (Bellifère). En outre de partager ses connaissances, il a commencé à lui apprendre l'écriture et la lecture depuis septembre 1001. Si le plus âgé ne fait pas preuve de tendresse à son égard, Tybalt est pourtant loin de lui tourner le dos, il s'y accroche, à Richard, après tout il est la seule personne de son sang à lui avoir jamais accordé un tant soit peu d'importance – outre sa mère. De son côté, Richard espère bien faire du jeune, un homme digne, fort, cultivé, respecté et indépendant.

Livre II : Avec la guerre et ses obligations en tant que Maréchal, l'apprentissage des lettres a été suspendu un temps, mais Tybalt continue d'apprendre en autodidacte. Richard a néanmoins trouvé l'opportunité d'amener le jeune à Svaljärd pour lui faire découvrir des festivités connues, festivités qui ont mal tourné.

Livre III : Profitant de la trêve, Richard l'a invité au Couronnement et Tybalt lui en a été extrêmement reconnaissant, toujours aussi ravi de compter sur un membre de sa famille. Seulement voilà, dans tout le chaos qui s'est formé autour d'Octave, Richard l'a appelé 'fils' et a disparu ensuite à la tête de la Chasse avant même qu'il n'ai eu le courage de lui demander la vérité.

Plus qu'une rumeur, c'est un fait. Octave a rejoint la Chasse et son 'oncle' en serait sorti. Tybalt n'a qu'une idée en tête, le revoir et découvrir le fin mot de cette histoire de famille.

Ils se sont rencontrés dans la Ville Basse en de mauvaises circonstances en compagnie de son oncle. Suivant les quelques conseils de Richard, il lui proposa fleurons contre une union, la prenant pour une fille de joie. La rencontre se termina assez mal, car Aubrée écopa d'un coup de poing dans le ventre de la part de Richard sans que Tybalt n'ait eu le temps de réagir. Elle prit la fuite ensuite, des hommes à ses trousses, et il partit à sa poursuite espérant l'aider... en vain, car il ne la retrouva pas ce jour là. C'est à Svaljärd qu'il la recroisa par la suite. Fort honteux de son comportement envers elle, il fut soulagé qu'elle ne lui en tienne pas rigueur et partagea même une danse avec elle !

De retour à Lorgol et après avoir appris son nom, Tybalt s'est mis à lui envoyer quelques lettres sans jamais penser à les signer. Il espère ainsi pouvoir la revoir et compte bien un tout petit peu l’impressionner avec sa nouvelle place d'apprenti (c'est qu'il prend doucement de l'assurance le bougre).

Livre III : Il l'a revu au Couronnement ! Il n'a pas osé l'importuner à ce moment là. Et finalement c'est elle qui est venue à lui plus tard - en l'aidant à reprendre connaissance après qu'il se soit évanoui misérablement. La cacophonie des événements a empêché toute conversation, mais il a néanmoins réussi à la remercier avant son départ. Il s'est promis d'être plus franc et de signer ses prochaines lettres à l'avenir

Jamais rencontré avant, il est resté muet devant sa ressemblance avec la belle Aubrée lors du Couronnement. Il s'est excusé bien sûr, bredouillant une explication bien polie et courtoise. Agathe a directement vu en lui comme dans un livre ouvert et lui a posé quelques douces questions innocentes. Il lui a ainsi avoué avoir quelques précieux sentiments pour sa sœur et qu'il envoyait de temps en temps des lettres anonymes. Elle lui a insufflé l'espoir et le courage de les signer. Il espère pouvoir la revoir avec des progrès la prochaine fois. Il espère également qu'à l'avenir et si elle a besoin des mains d'un forgeron, qu'elle viendra le voir lui. Il vaut mieux bien s'entendre avec la famille de la personne qu'on aime ! Et Agathe est une personne pleine de bons conseils pour lui, pourtant plus vieux qu'elle.

L’intrigante Lidjä, non, l'admirable Lidjä. C'est qu'une femme qui porte les armes et qui appartient à un ordre reconnu ça pousse forcément au respect. Surtout quand une autre personne que l'on respecte (ici Richard) ne peut s’empêcher de grogner discrètement dessus soit disant parce-que c'est tout simplement 'ridicule'. C'est la curiosité d'une part mais surtout le respect pour ces femmes et pour l'armure portée ce jour là qui a donné lieu à cette rencontre des plus hasardeuse. Fort de compliment à son égard et passionné de son presque-métier, l'apprenti forgeron qui l'est s'est vu donner la chance de vendre et son talent et ses futurs créations à celle que l'on appelle aujourd'hui l'Ombre Bienveillante. Une future cliente qu'il compte bien satisfaire et qu'il a déjà fort hâte de revoir pour lui signifier ses progrès.

Comment ils se connaissent ? Oh vous savez la recette de la rencontre est banale au fond. Un adolescent de 16 ans apprenti forgeron de la Ville Basse qui livre l’ouvrage de son maître (l’ancien), une ruelle encombrée et un petit gars de 8 ans si pas moins qui semble hésiter entre droite et gauche comme direction à prendre… quoique regarder les bas toits ça aide pas non plus à trouver son chemin. Et c’était certainement pas la décoration qui attirait le tout jeune Adonis dans le coin ce jour-là. Bref, le pourquoi du comment reste un mystère pour Tybalt mais c’est grâce à son aide que l’enfant à retrouver la maison de ce qui semblait être sa grande sœur – en rogne s’il vous plait bien. Tybalt a tout naturellement été remercié et convié à table. Et, comme une phrase en amène une autre, il s’est avéré que le monsieur de la dame était guerrier, qu’il trouvait Tybalt fort prometteur et qu’Adonis devrait prendre exemple sur ce travailleur 'accompli'. Depuis ce léger contact établi, un lien d’affection étrange a pris racine dans la poitrine de l’apprenti forgeron à l’égard de cette famille. Une pointe de jalousie de n’avoir eu la même et une pointe d’envie d’y faire partie à sa manière. Alors, certes, Tybalt ne se dit pas ‘le grand frère’ du jeune Adonis ou de sa sœur Ortie (aujourd’hui décédée) mais, attentionné, il n’hésite pas à prêter oreille et à offrir son épaule voir conseil si besoin est depuis.