Histoire
L’histoire commence au cœur de l’Archipel, le soir du quatorzième jour d’août, en l’an du Destin 964. Aux dernières lueurs du crépuscule, les vagues rejetèrent sur l’une des plages de l’île Fauve une figure de proue arrachée à son navire, un homme accroché désespérément à ses membres de bois. Un capitaine naufragé, d’une vivenef détruite par le courroux de Messaïon : tel était Basile de Bellancre, fils cadet du puissant marquis du même nom, capitaine de la Perle Noire. Les habitants du rivage, accueillants comme le sont les Îliens, prirent soin du rescapé et de sa compagne de bois. L’île Fauve était loin de tout, et au fil des mois l’homme se résigna : le secours ne viendrait pas. Il était jeune encore, se lia aux femmes de la région ; l’une d’elles était plus accorte que les autres, et il se bâtit une nouvelle existence à ses côtés, au foyer où elle vivait en compagnie de sa soeur et de plusieurs de leurs conjoints. Elle s’appelait Maura, elle était sculpteuse, dans le bois et dans l’os, et c’est elle qui porta son enfant.
Pennia naquit le 12 mai 968, blonde comme ces Ansemariennes mêlées de sang cibellan, enfant rieuse et intelligente, toujours curieuse. Son père ne profita guère de son enfant, toutefois : deux mois après sa naissance, il quittait les rivages de l’île Fauve sur les planches d’un bâtiment pirate jeté là par la tempête, sans un regard en arrière pour Maura et leur bébé blond. Il se fit déposer à Lorgol, et de là regagna Bellancre dont il avait disparu depuis quatre ans. Son père l’accueillit à bras ouverts et l’y maria en mars 969 à Bertine de Forceflot qui se fit un devoir de lui donner un héritier.
Cinq en tout : un par an quasiment, cinq beaux garçons ; mais tout bascula en juin 976. Une épidémie fulgurante balaya Ansemer et une partie de Faërie, fauchant une grande partie de la population – Bellancre compta parmi les domaines les plus touchés, et Basile ne revint de traversée que pour trouver son père accablé de chagrin, soutenu par sa belle-sœur… seuls survivants du mal qui avait emporté son frère, Bertine, et toute la jeune génération. Rapidement, la veuve éplorée suivit son époux dans la tombe, et Basile contracta le mal à son tour – il fut sauvé, mais les mages guérisseurs l’informèrent qu’il n’aurait jamais plus d’enfant. Ce fut le coup de trop pour le vieux marquis qui s’en alla rejoindre les autres auprès de Sithis…
Resté seul, Basile prit une décision délicate… et le chemin des îles, au gouvernail de la vivenef achetée avec la fortune familiale. Mages et soldats en couvraient le pont, et Maura n’eut d’autre choix que de livrer la fillette pour laquelle son ancien amant était venu ; et de retour sur le continent en novembre 976, Basile fit attester de leur lien filial, établissant la sauvageonne des îles comme sa fille naturelle et seule héritière. Elle avait huit ans, la petite Pennia qui rêvait de devenir bergère de dragons des mers ; et allait passer quatre années difficiles.
En effet, déterminé à faire de la barbare de l’Archipel une parfaite fille à marier, Basile la cloîtra fermement à Bellancre, et entreprit de faire entrer dans son esprit épris de liberté tout ce qu’une demoiselle de bonne famille devrait savoir. D’un naturel complaisant, souhaitant lui faire plaisir, la petite s’y plia de bonne grâce, apprenant à lire, écrire et se tenir. Jamais assez bien au goût de l’exigeant marquis, mais elle y mit tout son cœur – et lorsque sa magie de l’Automne s’éveilla au printemps de l’année 980, elle obtint facilement permission de tenter l’entrée à l’Académie. Elle avait fini par souffrir de ce monde étriqué dans lequel son père la tenait recluse ; et l’idée de s’en aller goûter la liberté à Lorgol la séduisait. Elle plaida sa cause avec pertinence, évoqua l’ambition de réussir aussi bien que son père, de le rendre fier… avec un zeste d’hypocrisie et d’opportunisme qu’elle avait appris en même temps que tout le reste.
Grand prestige que d’avoir une fille mage, n’est-ce pas ? Basile consentit. En juin, elle passa et réussit son entretien d’entrée à l’Académie, qu’elle intégra en septembre dans le domaine du rêve. Fort des relations familiales et de la réputation élogieuse de Bellancre, se délestant au passage d’une confortable donation au bénéfice de l’Académie, Basile fit installer sa fille dans une chambre personnelle, qui ne tarda pas à ressembler aux plages de l’île Fauve au fil des mois. C’est là qu’elle trouva, un matin, un magnifique ara aux plumes bouffantes, qui répondait au nom d’Elsir, et se caractérisait par un franc-parler aux limites de la grossièreté quand il daignait s’adresser au commun des mortels. Trois années avaient passé – l’adolescente gauche de douze ans était petit à petit devenue plus délicate, plus féminine, et les mœurs îliennes de tolérance extrême et de cordialité l’avaient rendue populaire.
Elle n’avait pas prévu, toutefois, de tomber enceinte dans sa quinzième année. Décembre s’en était venu, en l’an 983 – et dans les frimas de l’hiver rigoureux des Terres du Nord, Pennia s’égara parfois entre les draps d’un Kyréen sérieux et droit, qui lui avait fait la cour la plus discrète jamais vue – ou inaperçue – de mémoire d’archiviste. Advint ce qu’il devait advenir entre un fils de Valkyrion robuste et bien portant, et une fille de l’Archipel solide et fertile : le ventre de Pennia commença à s’arrondir en avril, et Basile reprit chez lui sa fille pour cacher sa honte, la prétextant malade. Il avait des plans pour elle, l’orgueilleux Ansemarien - aussi ne fit-il pas mystère du funeste destin que connaîtrait le petit bâtard dès sa venue au monde. Il n’allait pas laisser ses projets de mariage prestigieux s’envoler en fumée juste parce son Îlienne de fille se révélait aussi libre de mœurs que sa mère…
Pennia comprit rapidement les noires intentions de son père, et prit contact avec celle qui fut sa protectrice à l’Académie : Sélène, jeune Ansemarienne de quelques années son aînée, tatoueuse émérite. Elle qui avait étudié l’anesthésie pour employer sa magie guérisseuse au service de l’activité familiale de tatouage s’était reconvertie en accoucheuse après son tout récent mariage. En effet, son époux astronome Léandre l’emmenait avec lui s’installer en Outrevent, et le tatouage n’étant pas particulièrement prisé chez les nobles gens, Sélène prit sur elle et abdiqua sa passion. Avec l’aide des quelques servantes de la maison familiale, Pennia fit savoir à son amie le grand péril qui la guettait ; puis, à la mi-août, profita d’une absence de son père pour affaires et rejoignit l’antenne de la Guilde des Mages de Port-Liberté, usant de son statut d’élève de l’Académie pour bénéficier gratuitement d’un transport à Souffleciel.
Elle accoucha là, non pas d’un bébé mais de deux : deux filles, si délicates et fragiles. La première, Astrée, vint au monde au plus noir de la nuit, en ce moment de paix suprême où les étoiles brillent au firmament et où l’univers entier est silencieux ; Aurore la suivit au point du jour, en cet instant d’allégresse où le monde se réjouit de revoir le soleil et où la nature toute entière chante son euphorie de vivre encore. La naissance fut pénible pour Pennia, jeune encore même si ses seize ans étaient matures, et c’est rapidement qu’elle conclut de confier ses bébés à qui saurait les élever convenablement. Elle laissa ses deux filles aux bons soins de Léandre et Sélène quand septembre arriva, et reprit la route de l’Académie la tête haute. Elle informa Basile que personne ne saurait jamais pour sa grossesse ; et se replongea assidûment dans les études. Son Kyréen n’était plus là : son cursus terminé, il s’en était retourné dans ses landes gelées, et jamais plus elle ne devait recevoir de ses nouvelles. Il emportait avec lui une plume d’Elsir, et le bon souvenir d’une fille de l’Archipel qui le porterait toujours en elle, dans un recoin clandestin de sa psyché.
C’est juste avant le début de l’année scolaire qu’elle eut l’immense surprise d’être sollicitée par ses professeurs, en juin, pour servir d’interprète au cours de l’entretien d’entrée d’un jeune Îlien qui baragouinait le parler courant avec un accent épouvantable… et qui s’avéra être Rackham, son cousin, l’un des nombreux rejetons de la tante qui logeait au même foyer que sa mère, lorsque Pennia était enfant. C’est avec grande joie qu’elle traduisit l’échange dans les deux sens, étoffant les réponses souvent brutes de son illettré parent pour les formuler avec un peu plus de… raffinement. Cet été-là, elle le passa entièrement avec lui, à faire entrer dans sa caboche têtue une quantité de vocabulaire et de tournures communes qui lui seraient utiles pour la rentrée. Joie dans son coeur d’avoir près d’elle un sien cousin, presque petit frère ! Elle avait hâte de lui partager ce qu’elle avait appris, même s’il avait choisi une autre Saison qu’elle. Elle ne lui souffla jamais mot de son lourd secret…
Les années passèrent - en juin 985, Pennia empocha son diplôme de premier cycle. En septembre, elle entama un cursus de spécialisation en tissage ; et apprit comment fabriquer des rêves en bouteille. Elle excellait dans cette discipline : imaginative et rigoureuse, elle ne laissait rien au hasard et savait ciseler le moindre détail, qu’il s’agisse d’agréables rêveries légères à savourer tout éveillé, ou de cauchemars intenses réservés aux pires ennemis des acheteurs. En décembre 986, une importante nouvelle arriva de Bellancre : Basile avait expiré à la suite d’une mauvaise bronchite qui avait mal tourné, Pennia était désormais marquise. Cela ne lui tourna pas la tête : elle continua sa spécialisation avec détermination, et empocha son diplôme en juin 987.
Pennia avait dix-neuf ans, et se sauva vers l’Archipel dès qu’elle le put, revoir sa mère et ses cousines et tous ceux qui vivaient à son foyer de naissance, sur son île regrettée. Elle y passa trois ans de quiétude, emplit sa mémoire des paysages sublimes de l’Archipel, et de la poésie sauvage de l’île Fauve. Puis elle reprit le chemin d’Ansemer, s’installa à Bellancre, et s’attela sérieusement à faire fructifier son domaine. Elle intégra les Épines pour mettre à disposition de la Rose ses considérables ressources financières et aider autant que possible au maintien de la paix sur le continent. Elle apprit avec ravissement la nouvelle de l’entrée de Rackham parmi les cadets des Chevaucheurs en juin 991, et sachant bien qu’il était inutile de lui écrire, engagea les services d’une Outreparleuse pour l’inviter à venir séjourner à Bellancre autant qu’il lui plairait. En parallèle, elle se fit une petite réputation à l’échelle du duché, distillant des rêves en bouteille d’une qualité exemplaire ; et en 996, lorsque Rackham quitta les Terres du Nord pour rejoindre son affectation en Ansemer, elle prit le chemin inverse et retourna à Lorgol où l’Académie la sollicitait pour la formation d’un élève spécialisé dans le même domaine qu’elle. Elle avait vingt-huit ans, et effectuait alors ses premiers pas dans le monde de l’enseignement.
Elle eut le choc de découvrir, parmi les élèves de première année, la frimousse blonde de l’une de ses filles. Sélène l’avait bien prévenue de l’éveil de l’Hiver chez Aurore, dans cette frénésie épistolaire ininterrompue depuis presque dix ans entre la mère de naissance et la mère adoptive, mais Pennia n’était pas vraiment prête à la voir arpenter les couloirs de l’Académie. Elle se tint en retrait, la très digne Pénélope de Bellancre, observant de loin et avec grande curiosité cette brindille outreventoise qu’elle aimait sans la connaître autrement que par les lettres de son amie. L’année suivante, ce fut au tour d’Astrée de faire son entrée parmi les étudiants du Savoir, et Pennia put dès lors s’amuser à chercher les différences entre ses deux filles. Même si Aurore avait sa légère préférence, elle n’en aima pas moins Astrée de tout son coeur, dans le secret de son âme.
L’enseignement était véritablement la voie de Pennia. Bellancre se gérait aisément depuis l’Académie et les Outremarcheurs permettaient un gain de temps considérable, aussi put-elle se consacrer pleinement à ses élèves, toujours déconcertés de voir une femme aussi bien éduquée dotée d’un Familier aussi tapageur et grossier. Quel contraste en effet, entre l’apparence soignée de la mage et le plumage aux couleurs criardes de son Familier, constamment ébouriffé, entre le langage châtié de la marquise et les baragouinages du volatile soupe au lait ! Les racines îliennes de Pennia n’étaient jamais tapies très loin sous la surface toutefois, et les frondeurs apprirent à filer droit, les volées de reproches proférées en îlien, d’un calme proverbial mais d’une froideur cinglantes, furent bientôt craintes dans toute l’Académie.
Les années passèrent encore. A la rentrée de l’an 1000, le professeur qui avait formé Pennia prit sa retraite - et c’est à elle que l’on offrit sa succession, au poste d’Enchanteresse de l’Automne. Les responsabilités étaient bien plus lourdes, mais la trentaine entamée portait une profonde sérénité et la mage se plia à une organisation rigoureuse qui lui permit d’être aussi efficace dans sa gestion des cours de l’Automne que dans celle de Bellancre.
L’année suivante vit le départ d’Aurore pour la Caserne de Flamme - Pénélope était là, dans l’assemblée des observateurs, lorsqu’une jeune dragonne un peu fofolle vint la réclamer. Sucre était de l’Améthyste, cela conviendrait sûrement très bien à Aurore ; aussi Pennia ne se fit-elle pas de souci outre-mesure pour sa Chevaucheuse de fille. Ce qui la préoccupa, bien plus que tout le reste, ce furent les événements tragique de l’année 1001 : même si elle avait bien commencé avec la nomination de Rackham en tant que Capitaine du Vol d’Ansemer, la funeste suite perturba la sérénité de Pennia. Ces mages du Sang, d’abord jetèrent un vent de suspicion sur l’Académie quand l’Ordre du Jugement prit de l’ascendant sur le continent ; puis ce fut l’accession de Gustave au trône faë qui précipita Arven dans la guerre au début de l’année 1002.
Bellancre est protégée, mais Pennia s’inquiète : pour Astrée encore élève, pour Aurore susceptible d’être mobilisée sur le front, pour Rackham constamment en danger. Pour tous ses élèves, que l’Ordre cherche insidieusement à recruter parmi ses rangs. Elle regrette, parfois, de n’avoir pas connu la vie simple à laquelle sa naissance sur l’île Fauve la destinait ; mais elle ne renie pas les exploits accomplis, le chemin parcouru, ni les choix qu’elle a pu faire au fil des années. Son seul regret est de n’avoir point d’héritier pour Bellancre, vouant le domaine à la déshérence ; mais qui sait ? Un jour, peut-être...
•
Pendant le Livre II :
▬
TRAME ALTERNÉE (Intrigue 2.3 La Roue Brisée)
→ Pénélope s'est éveillée le 2 avril dans la trame alternée, marquise de Bellancre mais plus professeur. Des serviteurs lui ont parlé de son mari et de ses filles, vivant dans l'Archipel ; et elle a aussitôt envoyé l'une de ses vivenefs les chercher.
Elle s'est rendue à Lorgol pour les retrouver, mais est morte une fois sur place, dévorée dans les canaux de la Ville Basse par un crocodile affamé.
Elle a choisi d'
oublier ce qui s'était passé, et a donc un blanc de deux mois dans sa mémoire une fois de retour dans la vie réelle.
Elle a eu la joie d'assister cet été au mariage de Rackham avec l'une de ses Chevaucheuses, et a fait don au jeune couple de l'île des Deux-Ancres, florissant port contrebandier au large d'Ansemer.
Elle a été malade pendant l'épidémie magique et s'est péniblement remise sur pied, pour avoir le plaisir de retrouver Matvei parmi les professeurs de l'Académie et renouer contact avec lui.
Elle était présente lorsque la Chasse Sauvage s'est libérée et que la Rose s'est dissoute. Très inquiète, blessée par un chien lors de la bataille, elle panse ses blessures et reprend les cours rapidement après le Jour des Anciens, pour continuer d'assurer un cadre stable à ses élèves. La trêve va sûrement lui donner l'opportunité de participer à la réorganisation des Épines.
•
Pendant le livre III : L'année 1003 a été compliquée pour Pénélope, dont les charges d'Enchanteresse de l'Automne impliquent une participation active à la gestion de l'Académie. Elle tente de trouver des informations sur la Chasse à transmettre aux Épines et renoue doucement son amitié de naguère avec Matvei de Hvergelmir, à qui elle finit par avouer l'existence de leurs filles quelques mois après qu'il en ait épousé une autre. Il n'a guère le temps de s'apesantir sur cette révélation : l'Académie est encore le théâtre d'un désastre, et c'est finalement à elle qu'échoit le poste d'Archimage. Elle aura fort à faire pour rétablir la bonne réputation de l'école...
Chronologie
14 août 964 : La Perle Noire échoue sur l'île Fauve. Son capitaine, Basile de Bellancre, est recueilli par les autochtones.
965 : Basile s'installe au foyer Lir, où réside notamment Maura.
12 mai 968 : Naissance de Pennia, fille de Basile et Maura.
Juillet 968 : Basile retourne sur le continent.
16 mars 969 : Mariage de Basile à Bertine de Forceflot.
Juin 976 : Bellancre est ravagé par l'épidémie qui décime le continent. Bertine, le frère de Basile et l'intégralité des enfants meurent. Basile, malade, en réchappe mais reste stérile.
Août 976 : Le vieux marquis de Bellancre décède. Basile devient marquis en titre.
Novembre 976 : Basile enlève Pennia sur l'île Fauve et la ramène à Bellancre. Pendant 3 ans, il l'éduque strictement.
26 février 979 : Naissance de Liry, seconde fille de Maura, sur l'île Fauve.
Octobre 979 : Éveil de la magie de l'Automne.
Septembre 980 : Entrée à l'Académie, domaine du Rêve. Penny a 12 ans.
Décembre 983 : Matvei de Hvergelmir lui fait la cour la plus discrète qui se soit jamais vue. La nature suit son cours, et Pénélope tombe enceinte.
Avril 984 : La grossesse de Penny commence à se deviner, Basile la reprend chez lui en prétendant qu'elle est malade.
15 août 984 : Pénélope s'échappe de Bellancre et va rejoindre son amie Sélène en Outrevent.
20 et 21 août 984 : Elle y met des jumelles au monde, Astrée et Aurore, et les confie à Sélène pour qu'elle les élève comme siennes.
Septembre 984 : Son cousin Rackham arrive de l'Archipel pour intégrer l'Académie et lui donne des nouvelles de Maura - elle apprend l'existence de Liry.
Juin 985 : Diplôme de premier cycle dans le domaine du Rêve.
Septembre 985 : Début d'un second cycle en tissage de rêve.
Décembre 986 : Mort de Basile. Pénélope devient marquise de Bellancre.
Juin 987 : Diplôme de second cycle.
Septembre 987 : Pennia retourne dans l'Archipel, rencontre sa soeur et y séjourne pendant trois ans.
Mai 988 : Elle rencontre Elsir, son Familier, un perroquet des îles affreusement malpoli.
Juin 990 : Retour à Bellancre. Liry intègre l'Académie. Penny s'engage auprès des Épines.
Juin 991 : Rackham entre à la Caserne de Serre.
Septembre 996 : Penny est appelée à l'Académie pour devenir professeur du Rêve.
999 : Penny nomme Liry cartographe du Borée.
Septembre 1000 : Pénélope est nommée Enchanteresse de l'Automne.
4 juin 1002 : Matvei se fiance... avec la princesse de Valkyrion. Penny en est un peu chagrine.
Eté 1002 : Mariage de Rackham.
27 novembre 1002 Intrigue 2.6 La Chasse Sauvage : Penny est présente pendant la libération de la Chasse Sauvage.
3 juin 1003 : Mariage de Matvei à Ljöta d'Evalkyr.
9 septembre 1003 : Pénélope avoue l'existence des jumelles à Matvei.
29 octobre au 2 novembre 1003 Intrigue 3.6 Puisse le sort vous être favorable : L'Académie est encore le théâtre d'une horreur. L'Archimage et le Recteur sont portés disparus.
15 décembre 1003 : Le Conseil de l'Académie élit Pénélope au poste d'Archimage.