| Sujet: Melbren de Séverac Sam 29 Avr 2017 - 17:26 | |
| Andréa présente Melbren de Séverac ft. Nicholas Hoult « Si j'apprends à fabriquer les choses, peut-être saurai-je, un jour, comment réparer les gens. » Melbren est inventif, et c'est peut-être la plus grande de ses qualités. A chaque problème, son invention. Passionné par les machineries, il cherchera toujours à comprendre, et curieux de nature, il questionne sans arrêt, sur tout et n'importe quoi, à n'importe qui. Et par-dessus le marché, il est tenace. Il ne lâchera l'affaire qu'après avoir eu une réponse digne de ce nom, usant de tous les moyens possibles pour parvenir à ses fins. Usant, en particulier, de son charme naturel. En effet, Melbren peut se montrer tout à fait ravissant ; et le pire, c'est qu'il le sait. Il n'hésite jamais à charmer, séduire, homme ou femme selon le besoin. Mais n'allez pas imaginer qu'il est un coureur de jupons, ou autre briseur de cœur ; il n'a pas le sien assez solide pour cela. A la moindre déception, il risque la dépression, et il n'est pas rare de le voir pleurer. Sensible, oui, à l'extrême. Mais également capricieux, et avec cela, immature et boudeur. Enfant gâté, il a toujours été habitué à recevoir tout ce qu'il voulait, et personne n'a encore entrepris de le déshabituer. Il peut se montrer taquin (très, trop parfois), mais est lui-même très facilement piqué dans son orgueil, qui pèse presque aussi lourd que son cœur. Il ne se prend pas pour n'importe qui, et cela se voit. Cependant, il n'est pas rancunier, et préférera généralement pardonner ; l'idée de vengeance ne lui est pas particulièrement chère. Sauf si on touche à un membre de sa famille, évidemment. |
Lemon Tart |
Un jour de mauvais temps, alors que Castiel et Melbren s'occupaient à pousser les secondes les unes derrière les autres en trafiquant quelque machinerie, le jeune Séverac s'ouvrit une plaie au milieu de la main, d'un geste maladroit. Regardant, dans un premier temps, et avec une certaine fascination horrifiée, le sang s'écouler de la blessure, ils se retrouvèrent finalement, sans trop savoir d'où ni de qui venait l'idée, à taillader avec précautions la main de Castiel, au même endroit précisément. Et, avec cette excitation purement enfantine due à la certitude d'être en train de faire quelque chose de pas tout à fait autorisé, ils serrèrent l'une contre l'autre leurs paumes scarifiées. Scellant ainsi par le sang leur amitié profonde.
Lemon Tart | Âge : 24 ans Date et lieu de naissance : 18 juin 977, à Séverac, en Sombreciel Statut/profession : Baron de Vivessence, mage de l'Été (destruction), inventeur Allégeance : Castiel, duc de Sombreciel ; Augustus, empereur d’Ibélène Dieux tutélaires : Mirta, l’Ardente, Alder, le Savant. Groupe principal : Les pourparlers Groupes secondaires : Noblesse / Savants.
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Une enfance heureuse dans une famille aimée et aimante ; voilà comment l'on pourrait résumer, en quelques mots, les jeunes années de Melbren. Entouré de ses parents, Ismalia Kamar d'Erebor et Maximilien de Séverac, souverain du Comté, épaulé par ses deux grandes sœurs, les belles Mélisende et Mélusine, et son grand frère, Melsant, et soutenu par son Meilleur Ami, celui qui mérite les majuscules qu'il lui accorde, Castiel de Sombreflamme, le jeune Melbren bénéficie très vite de tous les atouts pour prendre son envol de la plus majestueuse des façons. C'est un garçon éveillé, attentif et ouvert qui grandit au sein de cette famille, un garçon à qui l'on enseigne simultanément l'amour et les sciences, l'humain et la machine. Très tôt, il se découvre un grand amour pour le bricolage, d'abord à l'aide de bouts de bois dans les jardins de la demeure des Séverac, où il construit successivement une cabane pour aller cacher ses chagrins, une tour attenante pour y guetter la Princesse Charmante, un pont pour franchir le terrible fleuve qui traverse le jardin – et qui se transforme en agréable petit ruisseau lorsqu'il décide de s'y baigner – et une grande palissade qui n'a aucune autre fonction que de le cacher de la nourrice qui appelle après le voleur de confiture ; et puis, plus tard, lorsque le jeu devient passion, avec des outils un peu plus évolués. Du prototype d'ailes mécaniques aux chaussures qui marchent toutes seules, de succès en échec, il tente tout ce qui lui passe par la tête, et dès que l'occasion se présente. En réalité, Melbren cherche dans l'invention les clés d'un monde qu'il découvre avec émerveillement, mais appréhension. L'Humain le fascine, et lui fait peur. Il aimerait comprendre cet homme aux yeux sombres, le visage marqué de rides sévères, les mâchoires serrées, et qui pourtant lui tend la main pour le relever lorsqu'il glisse maladroitement sur le sol mouillé, et cet autre aux lèvres rieuses et aux belles paroles, dont on lui dit de se méfier. Il aimerait comprendre cette femme au regard si triste, et qui parle toujours de lui en disant « mon pauvre enfant, mon pauvre enfant », comme s'il venait de perdre sa mère, ou sa famille entière, et ce garçon qui rit tout le temps, même lorsqu'il n'y a rien de drôle, pour ne pas avoir le temps de pleurer. Il aimerait comprendre ses sœurs aux mille secrets cachés derrière les portes de leurs chambres, qui ne laissent passer aucun son même lorsqu'il y colle très fort son oreille, son frère qu'il admire et qui semble à jamais inégalable, qu'il regarde avec des étoiles plein les yeux et un inévitable torticolis, son père et sa mère qui étaient là bien avant sa naissance, qui se sont aimés pour le créer, qui sont ses inventeurs et qui continuent de l'inventer bien après sa venue au monde. Il aimerait comprendre les chagrins de Castiel, lorsque parfois, il le retrouve assis dans un coin, le nez sale et les joues mouillées, pour pouvoir l'aider à les effacer. Il aimerait comprendre ses propres tristesses, ses joies, ses colères, tous ces sentiments qui l'inondent et qui, chaque fois, le prennent de cours, l'étreignent, l'enveloppent ou l'étouffent sans qu'il puisse rien y faire. Son plus grand projet est de parvenir enfin à construire La Machine, la seule qui lui serait réellement utile : celle qui pourrait décoder le cœur des gens. Et réguler le sien. Mais son plus grand projet est également son plus grand secret ; il ne l'a jamais partagé qu'avec lui-même devant le miroir, après s'être assuré que personne ne pouvait l'entendre. Les yeux dans ses yeux, il imagine cette Machine et ses rouages parfaits, il cherche désespérément le moyen de la créer, les matériaux dont elle serait composée, et ramasse dès qu'il peut chaque objet qui semble porter en lui le poids d'une émotion ; un mouchoir plein de larmes, une arme vibrante de colère, un joli caillou empreint du souvenir joyeux de sa découverte, une lettre d'amour volée, et tout ceci constitue son Trésor, qu'il garde précieusement caché dans une boîte qui ne le quitte jamais. Au-delà de ce rêve, Melbren se consacre donc dès son plus jeune âge à la mécanique en général, et tout ce qui en découle. La passion menant à des prodiges, il devient très vite un mécanicien reconnu, surtout par Castiel qui l'accompagne fidèlement dans chacune de ses entreprises, aussi farfelues soient-elles. Il ne compte plus les heures qu'ils ont passés enfermés dans la pièce de la maison qu'on avait réservée pour les expériences du petit dernier, loin du soleil et des bruits du dehors, silencieux, infiniment concentrés sur un rouage qui coince, une pièce mal taillée, n'importe quoi qui empêcherait l'aboutissement parfait de leur projet, et réessayant dix, vingt, cent fois, jusqu'à ce qu'enfin, cela fonctionne comme ils le voulaient. Il ne compte plus le nombre de déceptions face à l'une de leurs « créatures », encore plus têtue qu'eux, et qui malgré tous leurs efforts, se borne à échouer dans sa tâche, ni le nombre de joies, chaque fois incommensurables, lorsque, enfin, la machine se lance, et exécute parfaitement ce pour quoi ils l'avaient inventée. C'est pourquoi, lorsque sa magie se révéla, dans sa treizième année, et qu'il décida d’aller apprendre à contrôler ce don à l’Académie, c’est un Castiel au cœur déchiré qu’il laissa derrière lui. Et cette image sembla le hanter ; arrivé dans ce nouveau lieu, loin de sa famille et de l’endroit où il avait toujours vécu, il se retrouva comme nu, perdu. De longs mois durant, il remit en question sa présence à l’Académie, ne trouvant pas de réponses à ses questions existentielles dans l’apprentissage de la magie. Il ne trouvait rien de beau, ou d’assez satisfaisant dans les explosions lors des cours de Destruction, s’épuisait à la concentration de quelque chose d’abstrait, sans rien avoir de réel sous les yeux jusqu’à ce que, comme par miracle, ça marche. Il préférait mille fois observer depuis la vitre les cours d’à-côté, les futurs Savants et leurs constructions, s’emplissait plutôt la tête de leurs formules que des siennes, et finalement, changea de cursus au milieu. En réalité, cela n’avait pas été aussi simple que cela ; le Conseil avait débattu pendant deux semaines sur son cas, avant d’accepter le transfert, devant l’obstination et les compétences en mécanique du jeune homme. Les effets s'en firent presque immédiatement ressentir ; le garçon reprit des couleurs et du poil de la bête, et se laissa tout entier aller à sa passion. Il ressortit de l'Académie dix ans après y être entré. Son visage avait perdu les rondeurs de l'enfance, se sculptant de façon harmonieuse et délicate. Ne restèrent de sa figure d'antan que ses fossettes rieuses, se creusant à souhait, et ses yeux bleus, brillants de curiosité. Les épaules s'étaient affirmées, le menton affiné, le pas assuré. Assuré devant l'entrée de l'Académie, assuré durant tout le voyage, assuré lorsqu'il arriva aux portes de la demeure de son enfance. Castiel avait été prévenu de son retour, et Melbren n'attendait plus qu'une chose : retrouver enfin son ami, son frère, son autre, son ombre et son reflet. Se retrouver lui-même. Et de préférence, dans ses bras.
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Décris ta vie alternative dans la trame temporelle alternée de ce chapitre, 2.3 La Roue Brisée. • TA REPONSE ICI
Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • TA REPONSE ICI
Dans la vie, je m'appelle Andréa et j'ai 17 ans. J'ai découvert le forum via Lorilis et voici ce que j'en pense : l'univers est extrêmement stylé, mais je sens que je vais ramer pour me souvenir de tout comme il faut (malgré les efforts tout à fait louables de ma mentor ).
Dernière édition par Melbren de Séverac le Lun 15 Mai 2017 - 22:26, édité 1 fois |
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