Il est vieux, couvert de poussière, et sans doute es-tu passé devant des dizaines de fois, sans jamais le remarquer. Parmi d’autres livres de ta bibliothèque, sous une latte de plancher, ou abandonné sous ton lit... Un vieux grimoire à la couverture rouge, passée et décolorée par les années. Il ne tient qu’à toi de l’ouvrir, et la curiosité se fait rapidement très forte.
Le parchemin est effrité, l’encre est à moitié effacée, mais tu peux en déchiffrer l’essentiel. Il s’agit d’un livre d’énigmes, énigmes qu’il te faudra résoudre pour prouver ton intelligence et ta supériorité. Un mécanisme ingénieux t'empêche d’accéder à la totalité des pages, et tu demeures bloqué sur la première énigme. Sûrement te faut-il la résoudre pour accéder au reste.
Une roue cranté, ainsi que plusieurs pièces à déplacer, se trouvent au bas de chaque page pour te permettre d'indiquer ta réponse au livre.
Qu’en dis-tu ? Prêt à relever le défi ?
Les énigmes
Consignes
IRP : le 30 juin
• Ce topic concerne uniquement Aaron de Sombreval.
• Le format étant particulier, tu n’as pas de temps défini pour résoudre les énigmes. La Fatalité modulera leur nombre pour que la quête se termine deux semaines avant la prochaine MAJ. Dans la mesure du possible, elle passera deux fois par semaine relever tes réponses, les valider et ajouter une nouvelle énigme... ou te donner un indice si tu en éprouves la nécessité !
• Pas besoin de faire de longues réponses : quelques mots suffisent à indiquer comment tu as résolu l’énigme. Le seul RP obligatoire sera celui de fin, qui te permettra de valider le tout.
• Afin de ne pas renseigner tes petits camarades quant à tes questions et tes découvertes, il te faudra impérativement poster chaque message sous balises hide.
Placez les chiffres 1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6 – 7 – 8 – 9 dans la grille de manière à ce que la somme des chiffres de chaque ligne, chaque colonne, et chaque diagonale soit égale à 15.
Ces fantômes familiers de la Cour des Miracles sont enfermés dans un râteau planté dans le sol. Comment les faire sortir en ne bougeant que deux bâtons sur les quatre, sans dénaturer la forme de leur prison ?
Albert, Baptiste, Charles, David et Thomas, pirates sur l’Audacia, jouent aux cartes. A la fin de la partie, il n'y a que des gagnants ou des perdants. Albert et Charles sont soit tous les deux gagnants, soit tous les deux perdants. Si Baptiste est perdant, alors Thomas est gagnant. Si David est gagnant, alors Albert est perdant. Parmi David et Charles, un seul est gagnant. Si Thomas est gagnant, Albert est perdant et réciproquement. Baptiste et David sont tous les deux en même temps gagnants ou perdants.
Un petit cliquètement, discret, et le livre se ferme soudain, tout seul. Attention les doigts ! La quatrième de couverture dévoile une petite trappe : un parchemin roulé y repose, porteur d'autres énigmes, pour s'y pencher un peu plus longuement. Une poignée de sable aux couleurs de l'arc-en-ciel décore également le fond de la boîte, à vous de l'utiliser à votre convenance.
Les énigmes
Consignes de fin
• Ce topic concerne uniquement Aaron de Sombreval.
• Ton RP de fin, résumant cette quête, servira de validation. Il peut être long ou court, détaillé ou non, à ta convenance ! Il est à poster avant le 20 août inclus.
A ton clavier !
Danette
Dragonnet du Chapitre • Version 4.3
Aaron de Sombreval
Messages : 937 J'ai : 34 ans Je suis : mage de l'Automne et chevaucheur ; fils du comte de Sombreval.
Aaron n’était de retour à Sombreval que pour quelques jours, juste assez pour que sa mère cesse de lui rappeler sans arrêt qu’elle ne le voyait plus aussi souvent qu’avant, alors même qu’il résidait désormais en Outrevent. A dire vrai, il évitait volontairement de rentrer chez lui. Non pas qu’il n’aimât pas ses parents ou la demeure familiale, mais c’était les confrontations avec son père qu’il redoutait. Il ne lui avait pas encore annoncé qu’il ne prendrait pas sa succession, or la tension était déjà palpable dès lors qu’ils abordaient le sujet, Aaron préférait donc limiter les entrevues avec son géniteur en attendant que les choses se décantent. Ce jour-là, donc, il avait accepté d’accompagner son père qui rendait visite à l’un des proches nobles du comté au service de Sombreval. Un gentilhomme tout à fait honnête et poli qu’Aaron ne connaissait pas très bien, mais dont le nom revenait souvent dans la bouche de son père. Et tandis que les deux hommes étaient partis s’enfermer dans une pièce pour discuter – fait étonnant puisque le père d’Aaron lui demandait souvent d’assister aux entrevues dans le but de l’habituer à ce genre de choses – le chevaucheur patientait dans la bibliothèque adjacente. Il y avait là des dizaines de livres aux reliures aussi différentes que les sujets eux-mêmes. Il y avait des ouvrages sur l’art de la guerre, des récits historiques, des traités de politiques et autres choses du genre. Rien qui n’intéressât réellement Aaron, outre peut-être les ouvrages historiques. Il y avait peu d’ouvrages abordant la magie, et ces derniers étaient de grands classiques que le jeune homme avait déjà lus maintes fois. Un livre à la couverture rouge grenat attira soudain le regard d’Aaron, qui sorti l’ouvrage de l’étagère pour l’examiner plus en détails. La couverture était usée au point que les écritures étaient devenues illisibles, et il était recouvert de poussière. Après avoir soufflé dessus, le jeune mage ne put résister à la tentation, et ouvrit le livre.
Les pages étaient usées elles aussi, et l’encre s’effaçait peu à peu tandis que le papier était si vieux qu’il paraissait pouvoir s’effriter au moindre courant d’air. Malgré tout, la première page restait lisible, et Aaron finit par comprendre que c’était un livre contenant des énigmes. Plutôt rationnel, il n’avait guère l’habitude de passer son temps à tenter de résoudre des choses qui ne lui posaient problèmes que parce qu’il le souhaitait, néanmoins son père ne reviendrait sans doute pas avant un moment. Aaron décida donc de chercher à résoudre la première énigme, au moins pour pouvoir accéder à la suite. Peut-être cet ouvrage contenait-il des choses intéressantes, qui savait ? Et les mécanismes évolués se trouvant en bas de chaque page laissaient à penser que le jeu devait en valoir la chandelle, puisqu’il était impossible d’accéder à l’énigme suivante sans résoudre la précédente. Ingénieux. La première énigme ne fut guère difficile à résoudre. Le mage n’avait pas de difficultés avec les chiffres puisque son père l’avait entraîné dès son plus jeune âge à manipuler les chiffres pour être en mesure de gérer les finances et les armées du comté plus tard. La deuxième énigme posa déjà plus de difficultés à Aaron, qui se frotta le menton tout en cherchant la solution. Elle semblait un peu trop abstraite pour lui, qui – dans la réalité – aurait tout simplement retiré le râteau pour libérer les familier, plutôt que de chercher à bouger un quelconque axe. L’énigme n’était pas concrète, et il passa un long moment à la résoudre, proposant plusieurs solutions sans suite, jusqu’à ce que le mécanisme produise un petit déclic, et qu’il puisse accéder à la page suivante. De même, les deux énigmes suivantes – si elles lui posèrent un peu moins de difficultés – lui demandèrent tout de même du temps, et il dû réfléchir à deux fois avant de trouver la solution. Il ne faisait plus gère attention à l’heure qu’il était, trop occupé à trouver les réponses. Il n’avançait pas vite, mais il n’en avait cure. L’ouvrage l’intriguait. Et, alors qu’il tournait le mécanisme pour pouvoir vérifier la réponse de l’énigme suivante, le livre se ferma brusquement, sans plus d’indications. Surpris, Aaron se redressa en fronçant les sourcils. Sur la quatrième de couverture se dessinait l’ouverture d’une petite trappe. Le chevaucheur l’ouvrit avec prudence, pour y découvrir un parchemin, ainsi qu’une petite bourse contenant du sable de différentes couleurs. Que cela signifiait-il ? Le parchemin contenait encore d’autres énigmes à résoudre, comme pour pousser plus loin à la réflexion. Aaron, qui n’était pas si demandeur en tant normal, n’aimait pas laisser les choses inachevées. Cependant, alors qu’il s’apprêtait à lire le parchemin, il entendit le déclic d’une clé dans une porte. Rapidement, il saisit le parchemin et la petite bourse, et les fourra dans sa poche. Les deux hommes plus âgés sortirent alors de la petite pièce où ils se trouvaient en plaisantant, tandis qu’Aaron se trouvait toujours debout devant la bibliothèque, le livre usé entre les mains. Il le rangea à sa place, puis rejoignit son père, le parchemin et la bourse dans sa poche. Avec un peu de chance, personne n’avait jamais remarqué la petite trappe, et il lui suffirait de trouver une excuse pour revenir le reposer à sa place dans quelques temps.