| | Sighilde - la voltige dans la peau | |
| |
Auteur | Message |
---|
| Sujet: Sighilde - la voltige dans la peau Mar 18 Juil 2017 - 18:06 | |
| [Mistyque] présente Sighilde Vol-Libre née (Ianssen) Maisie Williams «L'avenir n'a de sens que lorsque l'on croit en son destin» Curieuse - Travailleuse - Ambitieuse - Déterminée - Manque de confiance en elle - Rancunière - Volontaire - Fière - Franche - Prudente - Discrète - Droite .
|
© Alaska |
Quel moment que ce premier vol ; un instant où encore j'ai douté et où j'ai perdu pied ; chutant alors qu'Angélite s'envolait ; ce n'était pas bien haut, je me suis guère fait mal mais ma fierté en a pris un coup d'autant que les rires ont fusé... j'aurais pu abandonner, partir mais je suis remontée, sous les regards des enseignants, des élèves et je suis repartie
© Aslaug | Âge : 22 ans Date et lieu de naissance : 10 mars 980 Lorgol ville basse Statut/profession : Voltigeuse du Vol de Valkyrion de la griffonne Ebene, Angélite Allégeance : Au Duc de Valkyrion Hjalden d'Evalkyr et à son capitaine de vol Hjalmar d'Evalkyr Dieux tutélaires :Vouée à Rya par son père, placée sous Osir par sa tante, aspire à Valda Groupe principal : La voix des armes Groupes secondaires : Peuple / Voltigeurs
|
INTRODUCTION
Conter mon histoire c'est relativement complexe pour moi, jedois avouer. Je suis la seule née d'un homme qui, ensuite, m'a confiée à sa soeur. Pourquoi ? Il venait tout simplement de perdre sa tendre épouse alors qu'elle venait de me mettre au monde. Propriétaire d'une Auberge dans la Ville Basse de Lorgol, l'homme s'en est trouvé envahi par le chagrin. Ma tante me l'a dit, il m'aimait, c'est bien pour cette raison qu'il a préféré me placer sous sa protection alors que l'alcool devenait sa drogue salvatrice.
Ma tante venait d'accoucher elle aussi d'un jeune garçon, Hilding. Je suis ainsi devenue la soeur de lait de mon cousin, sans le savoir, j'étais bien trop petite encore pour identifier cette nuance. En parlant de ma tante, elle tenait une petite boutique d'herboristerie qu'elle a laissée quelques années après la faute au Destin une fois de plus.
Que s'est il passé par la suite ? L'homme, mon père, s'est laissé envahir par la drogue qu'est l'alcool ; elle l'a conduit à son décès quelques mois après bien avant qu'il ne tente de se retrouver une épouse pour tenter d'obtenir un fils. Voilà c'est le début de mon histoire telle que ma tante aime me la conter.
J'essuie les verres, je nettoie les tables une fois le soir venu ; je ne suis pas la fille de cette femme douce et droite, Hilding n'est pas mon frère mais c'est ainsi. Ma tante tient désormais l'Auberge, et Hilding et moi y servons.
Je sais que vous voulez en savoir plus sur ma vie en elle-même, mon enfance ; je m'applique à me souvenir de chaque anecdote, chaque moment passé qui fait de moi ce que je suis aujourd'hui, une voltigeuse en Svaljärd ; peut-être que certaines seront moins plaisantes à entendre, mais l'humain se forge son avenir sur des épreuves toutes aussi douloureuses les unes que les autres.
ENFANCEQue dire d’une enfant adoptée par sa tante qui a grandi dans une Auberge ? Je jouais avec Hilding entre les tables ; régulièrement, ma tante souriante venait nous récupérer alors que nous étions cachés sous l'une d'entre elles. La curiosité nous habite l’un et l’autre, le goût de l’aventure aussi. Quant à mes premiers pas, je les ai faits en me tenant au comptoir en compagnie de mon cousin ; nous avons toujours tout fait ensemble ; certes cousins, mais au final bien plus que cela par la force des choses. C'est peut-être en raison de notre innocence et de la relative bonne entente entre nous deux qu'un inconnu, qui venait régulièrement à l'Auberge nous a pris sous son aile. En sa compagnie, nous dessinions, avant qu'il ne nous montre des livres. Après quelques semaines, il tente l'impossible et nous met des plumes dans les mains pour nous enseigner l'écriture. Dire que j'attendais son arrivée tous les deux jours avec une impatience non feinte, est un bas mot et les instants passés en sa compagnie me satisfaisaient grandement. Ma tante derrière le comptoir, regardait les scènes se dérouler avec une fierté non feinte. En grandissant, celle que je surnomme "tantine" m'a appris quelque chose sur mon histoire ; Valkyrion; Je suis liée à ce duché par un de mes aïeuls, voltigeur de son état. Je la questionne afin d'en savoir plus. Je deviens de plus en plus curieuse avec la volonté farouche d'assouvir ma soif de connaissance de mes origines. C'est d'ailleurs, lors de ses échanges avec elle, qu'elle m'avoue mon adoption ; souriante je lui rétorque " tu seras toujours ma maman, mais je peux t'appeler tantine si tu veux ; tu es celle qui m'a éduquée même si tu m'as adoptée" ; je n'ai que faire de l'homme qu'était mon père, aujourd'hui j'ai envie d'avancer dans mon histoire. Je grandis dans le calme, vais accompagnée d'Hilding dans les rues de Lorgol chercher les courses au marché. C'est lors d'une de nos promenades que l'on rencontre Tybalt. Rapidement, nous sommes devenus amis nous trois. A chaque sortie dans les rues de Lorgol nous nous retrouvions ensemble. Jamais l'un sans l'autre, jamais séparés, une profonde amitié se noue. AN 996 - 16 ANS NOUVELLE VIEL’eau a coulé sous les ponts depuis mon plus jeune âge ; je suis toujours aussi fine, petite mais mon caractère s’affirme de plus en plus. Hilding projette de se présenter à la caserne de la Serre. Il veut devenir voltigeur, comme notre aïeul. Longtemps hésitante, un soir, alors que je suis avec Tybalt et Hilding, je leur confie ce que je n'avais osé exprimer jusqu'alors : « Hilding je veux devenir voltigeuse également, c'est la seule chose qui pourrait me rapprocher de Valkyrion, nos racines ; ta maman m'en a tellement parlé de ce duché ; nous avons été éduqués strictement et rigoureusement et j'ai envie de renouer avec notre essence ». Je ne m'attendais pas du tout à la réaction qui suivit, un rire franc d'Hilding qui me scie « tu n'est pas faite pour cela Sig » puis « sérieusement, tu es bien trop petite » me désignant du menton avant d'enchaîner « non mais, tu vas jamais y arriver ». Mon regard pour la première fois devient froid sans expression avant qu'une voix sourde sorte de ma gorge « tu verras je te donnerai tort ». Je ne pensais pas que lui me mettrait un obstacle sur mon chemin et je suis profondément blessée. Ses paroles restent imprégnées dans ma tête et revancharde déterminé je me promets que j’y arriverai. Malgré les bâtons dans les roues, je ne m'avouerai pas vaincue. Quelques jours plus tard, c'est accompagnée de ma tante et d'Hilding, que je me dirige vers la caserne de voltigeurs. Je suis petite, je n’ai nullement le physique de l’emploi mais la volonté farouche de rejoindre un vol qui me mènera vers mes origines. Je suis brune en plus, mon physique ne correspond pas du tout aux Kyréennes. J’ai cette force de caractère correspondant à ce qu’il est nécessaire de posséder pour nourrir ses projets ; une seule chose est sûre je veux vivre ma vie. Je m'attendais à un simple entretien, mais l'épreuve d'entrée s'avère bien plus douloureuse que je ne pensais. J'enchaîne les examens physiques où je finis essoufflée mais avec cette farouche détermination de réussir. Je jette un coup d'oeil à Hilding qui lui est couché par terre semblant à la limite de la conscience, un sourire en coin se fait percevoir... est ce que je serais capable de réussir là où il pourrait échouer ? La suite, c'est un examen médical qui ne révèle rien d'anormal. Puis l'attente, la patience... un instant avant que l'on vienne nous chercher. Je regarde autour de moi et je ne vois pas Hilding. Je suis inquiète, malgré la rancoeur que j'ai à son égard depuis qu'il a mis en doute mes capacités mais mes pensées son interrompues lorsque je me rapproche des griffons. Je ne les voyais pas si grands mais ils sont sublimes. Mon cœur s'agite, frappe un peu plus fort dans ma poitrine alors que j'arrive face à eux. Toutefois, j'ai cette sensation étrange de ne pas être à ma place devant les regards surpris que l’on me lance. Je pourrais penser que je suis au zoo, suis-je une bête curieuse ? Je ne manque de sourire à leurs regards appuyés et je déglutis avec peine, rongeant mon frein. Mon cousin n'est pas là, j'ai compris qu'il a échoué et c'est pourquoi je ne manque pas de douter. Je recule, je vais pour faire demi-tour lorsqu'un flash se fait puissant dans ma pensée. Je me sens troublée alors que je relève les yeux et que l'une des créatures entièrement noire se rapproche de moi, des plumes sombres mais un regard bleuté, un bec reflet de la couleur de ses plumes . Je perçois une image, un survol, les cieux, la couleur bleue prédominante alors que mon regard se fond dans celui de la griffonne. Un murmure dans mon dos me confirme une chose que je pensais irréelle « elle vous a choisie » ; les pleurs qui sortent de mes yeux ce sont des larmes de fierté et d’angoisse. Oui j’aspire à devenir voltigeuse mais je le sais, je vais devoir me battre seule… seule ? Mais quelle idée j'ai eu ce jour là ! Car certes, c’est ce que j’aurais pu craindre mais, rapidement, j’ai assimilé le fait qu’elle serait toujours là pour moi… ma griffonne. Les larmes se tarissent alors qu'un sourire témoin de ma fierté et de ma volonté naît sur mes lèvres. Plus rien n'existe autour de nous, il y a moi et elle, simplement nous. Un souffle chaud sur ma nuque se fait ressentir de nouveau ; tout comme moi elle a revécu cet instant, cette rencontre. Des bribes d'images s'emparent de mes souvenirs, un instant marqué dans notre vie à jamais. Nous sommes unies nous le savons pour toujours depuis cet instant qui n'appartient qu'à nous. 996 - 1001 : 16-21 ANS – APPRENTISSAGEDire que j'ai galéré un peu plus que les autres est un bien grand mot mais peut-être est-il simplement révélateur de cet apprentissage. Il est certain que je suis empreinte d'une détermination et d'une volonté sans faille mais je suis passée par ces moments de doute où les regards à mon égard m'ont quelques peu blessée les premières années. Je suis petite, certes, mais ce n'est pas pour autant que je ne réussirai pas comme les autres. Si Angélite m'a choisie ce n'est pas pour rien après tout. C'est d'ailleurs en sa compagnie que je m'accroche. Les images de soutien qu'elle me transmet sont autant d'espoir dans cet entraînement que je parfais jour après jour. Je fais ma place, un peu réservée je m'efforce de rejoindre le groupe, me faire des ami(e)s. A force d'implication, les camarades suspicieux se font plus cordiaux. Une victoire en soi qui me remplit de fierté. Cette force de caractère m'est donnée par les encouragements manifestes d'Hilding, de Tybalt et de ma tante. Je veux rejoindre Valkyrion, renouer avec mes racines, je l'espère. Peut-être qu'en m'y rendant je saurai un peu plus qui je suis et d'où je viens. A la fin de ma formation, lorsque que l'on m'annonce mon lieu d'affectation, Valkyrion ; un sourire discret se fait percevoir sur mes lèvres et j'approuve d'un hochement de tête. Je ne saute pas de joie, ce serait totalement anti conformisme mais j'intériorise. Mais une crainte se fait percevoir, ma famille est à Lorgol, ils sont tous là ; vais-je m'en sortir toute seule à des kilomètres ? Ce duché je veux le rejoindre depuis que l'on ma raconté mon histoire et mes origines mais après tout je n'en connais rien d'autre que ce que j'ai lu dans les livres et ce que l'on a pu m'en raconter... j'ai peur mais, épaulée d'Angélite, je vais y arriver, il ne peut en être autrement. DECEMBRE 1001 – ARRIVEE AU VOL DE VALKYRION - LA GUERRE – LE CHAOS - SVALJÄRDComme lors de mon arrivée à la Caserne de la Serre j'ai eu quelques regards surpris ; mais je n'étais pas la seule à faire mes premiers pas sur le sol de Svaljärd, un capitaine de vol Mayeul de Vifesprit venait tout juste d'être nommé. J'ai suivi avec les nouvelles recrues, l'homme, non sans un regard empreint de curiosité et de rêves à chaque présentation de lieux. J'enregistre chaque information, lieu, organisation. L'accueil est froid et j'allais être mise à l'épreuve une fois de plus, j'en avais pleine conscience. C'est pourquoi, j'ai décidé de poursuivre dans la démonstration de ma volonté. Depuis ma sortie de la caserne de la Serre j'ai appris à adapter ma petite taille aux combats, je suis volontaire lors des exercices et ne reste point à l'écart. Je n'ai après tout pas le choix, mon physique ne joue pas en ma faveur c'est à moi de leur démontrer mes capacités physiques aidée par un mental d'acier et ce malgré les railleries quotidiennes. Comme tout voltigeur, j'ai une alliée,voltigeuse expérimentée, de plusieurs années mon aînée à mes côtés ; j'ai appris à lui faire confiance, cette femme d'origine Kyréenne. Il nous a fallu du temps pour nous faire confiance mais je la reconnais à sa juste valeur. Nous collaborons dans les différentes missions qui nous sont confiées ; nullement amies juste collègue ; le stade de l'amitié est pour moi un stade bien plus complexe où la confiance se mérite. Parallèlement, il y a toujours ces petites piques visant à me déstabiliser mais je n'ai pas la langue dans ma poche, intelligente je ne me laisse point démonter, même si je n'oublie pas chaque brimade ou remarque mal placée. Ma franchise n'est pas innocente non plus à ce fait ; loresque j'ai quelque chose à dire, je m'exprime, peut-être que cela me jouera des tours à l'avenir, je n'en ai aucune idée. La guerre se déclenche moins d'un mois après ma prise de fonctions. je suis remplie de craintes et je me questionne : serai-je à la hauteur ? Après tout, c'est le moment de le savoir et je veux leur montrer que, moi aussi, je suis capable de défendre nos terres. J'ai compris que cette guerre a éclaté en raison de la prise de pouvoir de Gustave de Faërie. Malgré ma jeunesse, la seule chose à laquelle je crois et pour laquelle je vis c'est la protection des habitants du duché et parvenir à me faire cette place qui est la mienne. Mais plus le temps avance, plus la guerre fait des ravages, décimant des familles, mon duché. Je me crispe ; maintenant que j'ai retrouvé mes racines, je les sens m'être arrachées. L'arme à la main, juchée sur Angélite, je suis les ordres et exerce ce à quoi je commence à devenir douée, la défense des terres. Tout cela se fait dans une ambiance qui reste froide ; mais le temps passera, évoluera. Je ne peux leur ôter leurs impressions ni leurs interprétations, je peux juste leur monter ce que je vaux simplement. ELUDE REALITE ALTERNEE : La maman de Sighilde n’est pas morte. Ils sont tous de Lorgol et tiennent l’entreprise familiale qui est florissante. Sighilde a un frère et une sœur tous plus petits qu’elle. Elle rentre à l’Académie pour suivre des études d’herboristerie. Sighilde est la prunelle des yeux de sa mère. A son réveil, début juin 1002, Sighilde ne se souvient de rien c'est comme si rien ne s'était passé. INTRIGUE SVALJÄRD ET APRES ?J’assure la sécurité, comme la plupart des voltigeurs. Je sais que Tybalt a accompagné son oncle puisqu'il m'a envoyé une lettre griffonnée me disant qu'il participait à la fête. Je fais partie du vol depuis bientôt 7 mois et ma volonté et détermination ont été remarquées. Je suis rapide et discrète. Observatrice, j'interviens dans l'incendie de la caserne pour faire sortir les survivants. Ma griffonne, tout comme les autres transmet les informations sur l'arrivée des sentinelles. Nous sommes dans le grand bain, un peu brutalement certes. Je n'ai pas le temps de réaliser ce qu'il se passe, j'obéis aux ordres et je m'en prends à une sentinelle alors que des pièces de la Rose écarlate nous prêtent main forte. Si jeune et je suis déjà dans l'horreur. Au diable, ces mécréants ; maintenant que j'ai trouvé bonheur dans cette ville, il faut encore que je souffre. D'ailleurs je manque de défaillir en apprenant ce qu’il s’est passé pour Richard le Harnois et l’annonce de la mort de l’Impératrice me remplit de haine. Ma patrie, ma caserne est détruite. J’ai peur, je veux retrouver Tybalt maintenant que tout le monde panse ses plaies. Il faudrait que j'envoie un courrier également à Hilding pour le rassurer. La guerre fait rage en Valkyrion, tout deux sont inquiets et cela fait longtemps que je n'ai pas pu leur donner même un soupçon de nouvelles. Mes pensées volent à nouveau vers Tybalt, s’il lui est arrivé quoi que ce soit je ne me pardonnerai jamais. Et, une fois que je l’aurai retrouvé, je continuerai la mission qui est la mienne. Je suis petite femme, jeune recrue, les cheveux volant au vent, le regard fier, déterminée à affronter l’ennemi sans visage… l’Ordre en compagnie d’Angélite. Les yeux bleus de la griffonne se mêlent aux miens pour un seul avenir, le notre. Penses-tu que la Rose Écarlate a eu raison de dissoudre la trêve, ou le prends-tu comme une trahison ? • Nulle trahison quand il est nécessaire d'avancer, ces combattants masqués ont leur raison que le Destin n'ignore certainement pas ; eux-aussi suivent un but tout comme nous. Depuis que je les ai côtoyés à Svaljärd aux prises avec des sentinelles, je sens que le leur est bien similaire au mien, alors pourquoi s'opposer à cette décision... c'est probablement ce qu'il y a de plus juste pour chacun d'entre nous
Le savoir du Temps t’inspire-t-il de la curiosité, ou aurais-tu préféré qu’il demeure banni ? • On peut dire que je suis curieuse ; depuis toute petite, je n'ai eu de cesse de poser des questions, me renseigner ; si je suis présente en Svaljärd aujourd'hui c'est parce que je l'ai voulu. Ce savoir bien trop longtemps dissimulé provoque convoitise et envie, j'en suis empreinte ; sera-t-il notre salut à nous tous peuple d'Arven pour parvenir à ce que chacun réalise simplement ses rêves ? Peut-être... l'avenir n'est rien si l'on ne renoue pas avec son passé, il en est de même pour tous les habitants sur cette Terre vous ne croyez pas ? Le savoir est quelque chose de précieux ; bien trop longtemps enfoui il peut être la solution à cette guerre qui fait rage sur Arven ; chaque être humain semble être voué à se promettre une guerre sans limite ; le savoir sera-t-il la clé d'une éclaircie en ces temps sombres ? Je l'espère, ça ne peut pas être pire... quoique ? Récemment il y a eu cette réalité alternée ; je ne m'en souviens pas mais les autres m'en ont parlé. J'ai presque un regret profond de ne pas me souvenir. Peut-être qu'en manipulant le temps, en réparant certaines choses je pourrais en comprendre un peu plus sur ma famille ; peut-être oui, malgré le fait que j'aime ma tante, mon cousin, si demain on me redonnait mon père, ma mère je n'aurais rien contre. C'est la raison pour laquelle je défends ceux qui manipule les savoirs.
Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • C'est mes racines, là où j'ai vécu jusqu'à mon arrivée à Svaljärd ; je m'y suis faite des amis, ma famille y réside. La diversité du peuple qui habite ses ruelles est aussi riche que la diversité qui habite Arven. La Rose, la Cour des Miracles, les Pirates, juxtaposition de Guildes ; je ne manque de penser que Lorgol est Arven en miniature où tout le monde cohabite en silence... qui peut se faire bruit quelques fois
Dans la vie, je m'appelle Blandine encore et j'ai toujours 37 ans bon 38 en octobre mais chuuut J'ai découvert le forum via moi-même... et voici ce que j'en pense : je vous aime. Pour les inventés : Je vous autorise à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé.
Dernière édition par Sighilde Vol-Libre le Mer 26 Juil 2017 - 23:10, édité 60 fois |
| | | | Sujet: Re: Sighilde - la voltige dans la peau Mar 18 Juil 2017 - 18:07 | |
| Sighild Vol-Libre et Mayeul de Vifesprit Un simple échange pour une prise de confiance 10 juillet 1002 Cela fait quelques mois que j'ai pris mes quartiers en Svaljärd. Je commence à prendre mes marques, à asseoir ma position. Quelques rappels à l'ordre, des remarques bien placées tant du major que de mes camarades. Ca c'est sûr ce n'est pas facile tous les jours mais je suis là où j'aspirais à être durant mes années d'apprentissage de la voltige et cela fait quelques semaines que notre major nous prépare aux événements qui vont se dérouler ici-même dans quelques jours.
Je me sens missionnée mais cette peur profonde de ne pas réussir s'empare de moi depuis quelques jours. Toujours en raison de cette évidence : rien d'une voltigeuse et encore moins d'une kyréenne... quotidiennement je me mets cette pression supplémentaire pour réussir. Oui je crois bien qu'ils ont réussi à me faire douter de mes capacités à force de railleries. Malgré les images rassurantes d'Angélite, ces moments où je m'entraîne un peu plus non je me retrouve à faire les 100 pas et à me questionner.
Pour l'instant je suis vraiment restée en retrait, obéissant aux ordres, je n'ai même pas osé aborder Mayeul de Vifesprit ; pourtant il n'est point comme le Maréchal de Serre ; il semble enclin à nous former, nous accueillir, nous encadrer...
Je me claque intérieurement alors que j'entends mes camarades s'entraîner dans la salle dédiée un peu plus loin. Je sors de ma chambre regarde à l'extérieur hésitant à aller faire un tour avant finalement d'opter vers la salle d'entraînement. Les lames s'entrechoquent ; me trouvant sur le palier je les regarde se démener ; me mordant la lèvre inférieure je m'empare de mon arme me positionnant contre un mur non loin de là. Un peu plus au fond je vois Mayeul au prise avec une des recrues ; il a pris sa mission à cœur, le voir ainsi m'arrache un petit sourire.
Puis soupirant, la lame en main je me rapproche du major. Oui prendre la peur et lui tordre le cou en osant s'adresser à celui qui nous impressionne depuis que l'on a pris ses aises à Svaljard. Toussottant, arrivée à son côté je murmure, sans être même certaine qu'il ait entendu mes paroles « Monsieur le Major, puis je vous voir quelques minutes je vous prie »... je n'ai pas envie de combattre ; j'ai juste besoin d'être rassurée, être sûre que malgré les regards perçants, les paroles assassines j'ai bien ma place ici.
Il est de toute manière bien trop tôt pour que je confie telle chose à mon major de vol, je ne sais même pas si un seul de mes supérieur connaîtra mes secrets les plus noirs... au fond de moi je me l'avoue, il serait peut être mieux pour tout le monde qu'ils n'en sachent jamais rien finalement non ?
Je m'écarte d'un pas et attends que le major m'écoute «excusez moi Major encore une fois de vous déranger dans votre supervision mais » hésitante regardant autour de moi « je ne vais pas vous mentir, cela fait tout juste six mois que je suis sur le terrain et j'aimerais être certaine d'agir comme il le faut lors des prochaines festivités ».
Je n'arrive vraiment pas à le regarder en face ; je me sens terriblement mal à l'aise d'avoir osé l'interrompre, pour sûr je vais me retrouver mise à pied de tels agissements.... c'est malin cela Sig... déjà que l'on regarde d'un mauvais œil ton attitude ne va aider en rien « désolée, je suis un peu angoissée, Major, cela va sans dire, je crois que vous avez compris au final... c'est ma première grosse mission et j'aimerais être certaine d'être prête ».
La main sur l'arme, je perçois les images d'Angélite qui calme l'ardeur qui s'est emparée de moi, le trouble profond... oui je me concentre, merci Angélite, le bleu, l'air, respires... de toute manière maintenant face à Mayeul je ne vais pas fuir... moquerie ? Probablement on verra bien....
Dernière édition par Sighilde Vol-Libre le Mer 26 Juil 2017 - 21:09, édité 4 fois |
| | | Le Pavillon Noir • Modo Géralt d'Orsang Messages : 10987 J'ai : 28 ans Je suis : chirurgien à bord de l'Audacia et baron d'Orsang Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Philippe Jedidiah, ma familleMes autres visages: Melbren de Séverac | | | | | | | | | Sujet: Re: Sighilde - la voltige dans la peau Mar 18 Juil 2017 - 18:41 | |
| Re Bienvenue Voltig...euse Vous avez de la chance la gueuse, on manque de chair fraiche depuis la guerre... et on a perdu deux voltigeurs de plus à Svaljärd. Il faut renflouer le tout ! Courage pour ta fiche ! J'aime le pseudo et alors Maisie |
| | | | | | | | | | | Les Chevaucheurs Tristan d'Amar Messages : 4809 J'ai : 33 ans Je suis : Capitaine de Vol de l'Escadron de Chevaucheurs de Lagrance
Marquis d'Amar Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Fluctuante. S'il était fidèle à l'impératrice, il l'est nettement moins à l'empereur, bien qu'il se soit éloigné de Chimène de son vivant, par son attitude envers les mages du Sang. Il est malgré tout toujours fidèle à son duc, à son duché, et à Faërie.Mes autres visages: Grâce de Sombregemme | | | | La Cour des Miracles Agathe de Vigdir Messages : 3857 J'ai : 19 ans Je suis : morte. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la cour des Miracles et Mélusine de Sylvamir.Mes autres visages: Astarté des Sables • Gabrielle de la Volte • Sifaï Sinhaj • Tancélie le Sustain | | | | | | | | | | | | Les Voltigeurs Mayeul de Vifesprit Messages : 3250 J'ai : 32 ans Je suis : Voltigeur de Nuage, Major du Vol de Valkyrion, division de Svaljärd
Héritier de Vifesprit, petite barronie à l'Ouest de Sombreciel Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : IbélèneMes autres visages: Arsène Albe - Maximilien de Séverac | | | | La Confrérie Noire Aubrée de Sombregemme Messages : 2266 J'ai : 21 ans Je suis : Apprentie Assassin de la Lame Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Grâce de Séverac et à la Confrérie NoireMes autres visages: Rhapsodie & Octave | | | | | | | | La Noblesse Séverine de Bellifère Messages : 2138 J'ai : 27 ans Je suis : duchesse de Bellifère, autrefois astronome à l'Observatoire de Val-du-Ciel, mon observatoire. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Martial de BellifèreMes autres visages: Marjolaine du Lierre-Réal & Lancelot l'Adroit & Liry Mac Lir & Anwar Sinhaj & Antonin de Faërie | | | | | Sujet: Re: Sighilde - la voltige dans la peau Mer 19 Juil 2017 - 9:04 | |
| Merci à tous pour vos encouragements et votre accueil pour ma petite inventée je bosse tout doucement sur la fiche :) - Richard le Harnois a écrit:
- Re Bienvenue Voltig...euse Vous avez de la chance la gueuse, on manque de chair fraiche depuis la guerre... et on a perdu deux voltigeurs de plus à Svaljärd. Il faut renflouer le tout !
Courage pour ta fiche ! J'aime le pseudo et alors Maisie
bah oui faut bien redorer le blason de ces voltigeurs avec de la chair fraiche ne vous en déplaise d'avoir choisi une jeune femme Maréchal ; je vous aime quand même Monsieur !! sort avant de se faire frapper.... |
| | | Les Voltigeurs Grâce de Séverac Messages : 5649 J'ai : 39 ans Je suis : Voltigeuse, major de la division d'Est d'Erebor, sigisbée de la cour d'Erebor, dame de Sombregemme, marquise d'Automnal Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Anthim, duc d'EreborMes autres visages: Astrée Aubétoile, Tristan d'Amar | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | Les Voltigeurs Grâce de Séverac Messages : 5649 J'ai : 39 ans Je suis : Voltigeuse, major de la division d'Est d'Erebor, sigisbée de la cour d'Erebor, dame de Sombregemme, marquise d'Automnal Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Anthim, duc d'EreborMes autres visages: Astrée Aubétoile, Tristan d'Amar | Sujet: Re: Sighilde - la voltige dans la peau Ven 21 Juil 2017 - 12:28 | |
| Coucou miss, c’est moi qui vais m’occuper de toi ! Je sais que mon commentaire va paraître conséquent, mais c’est pour bien caler les différents aspects de la vie de Sighilde, et en faire un ensemble cohérent. Ton personnage promet des RP très sympas, en plus ! En premier lieu, je vais te demander de te relire, il y a plusieurs fautes d’accord (des verbes/adjectifs au masculin quand ils doivent être au féminin, et inversement), et des maladresses dans des phrases, mais rien qu’une petite relecture ne puisse éradiquer ! Et juste jeter un oeil aussi, aux majuscules (duché, sans majuscule, par exemple), et aux termes employés avant les lieux géographiques : en Arven, à Svaljärd, en Valkyrion, à Ibelin, etc. Aussi, pour le nom et le prénom, ce serait « Ianssen », avec deux s, et « Sighilde » avec un E ! Caractère : je peine à la voir douce, au milieu de tout le reste. Tu peux développer un peu ? Expliquer un peu plus son caractère, de manière générale ? :) Anecdote : Il faudrait que tu trouves quelque chose de réellement anecdotique. C’est une promesse de vie, dont tu parles là – quelque chose d’important, dans la vie de Sighilde. A la rigueur, centre plutôt ça sur le médaillon ? Le fait qu’elle le récupère ? Là, ça passe complètement à la trappe, en opposition à la promesse faite à son père. Histoire : Je vais revenir sur plusieurs points, qui sont délicats. Ton personnage, en l’état, manque de cohérence. Son père, et son attitude envers elle, posent principalement problème. Un alcoolique serait incapable de tenir un commerce, et d’élever sa fille. S’il était réellement alcoolique, il n’aurait pas un tel métier, et serait à cuver dans une ruelle, voire finirait par y mourir. Il n’aurait ni employés, ni lieu pour exercer son métier. Tu peux préciser, en revanche, qu’il a tendance à en abuser une fois la journée terminée, et à être violent dans ce cas-là. Ça serait plus cohérent avec le fait que, par moment, il soit sobre (tout est relatif, l’alcool est beaucoup consommé de manière générale au moyen-âge, accompagnant tous les repas, etc.), et que parfois, il se soucie de lui conter des choses (violent, constamment trop alcoolisé et haïssant sa fille, ce genre de choses n’arriverait jamais). Ses réserves quant à Valkyrion aussi – Sighilde n’aurait pas un nom kyréen, s’il ne voulait plus en entendre parler, et surtout, il ne lui aurait rien dit du tout à ce sujet. Il ne lui aurait absolument pas parlé de ça. Il va falloir justifier ce prénom. Et justifier cette obsession pour Valkyrion, alors que son père répugne à lui en parler. Mais j’y reviens un peu après. Les premières années de Sighilde : si son père l’exécrait tant que ça, qui s’en est occupée ? Comment se sont passées ses premières années, sa mère étant morte en couche ? Il devait être trop pris par son établissement, pour gérer une nouvelle-née. Qui plus est en sachant qu’il fallait la nourrir, etc. Il devait d’ailleurs ne pas avoir assez de ressources pour payer une nourrice. Qui, du coup, s’est occupée de la petite ? Je doute réellement que son père prenne la peine de traire du lait d’anesse/de chèvre pour elle, et de lui donner. Sans personne pour s’occuper d’elle, et avec un tel père, elle serait morte. Entre ça, et la taverne/l’auberge à tenir, il est improbable que son père ne se soit pas remarié. Il n’aurait absolument pas pu gérer le commerce seul, et bassois, il n’aurait pas les miens d’avoir des employés. Le plus simple serait qu’il se soit remarié par obligation, et en blâme Sighilde, de lui avoir enlevé sa femme. Ca expliquerait son attitude envers elle, parce qu’elle lui aurait ravi sa femme et l’aurait obligé à en trouver une autre. Aussi amoureux qu’il ait pu être de sa femme, ce serait logique, même par intérêt, qu’il se remarie. Ne serait-ce que pour avoir cet héritier qu’il veut tant. Chérir le souvenir de sa femme, haïr sa fille qui lui a enlevée, OK, exécrer ne pas avoir d’héritier masculin et ne pas se remarier, ça manque de cohérence. Et il peut pas tenir une auberge sans personne. Alors OK il exploite sa fille, mais c’est pas suffisant. Du coup, s’il se remariait, sa femme pourrait refuser de l’entendre parler de son ancienne vie, et ça expliquerait qu’il n’évoque jamais Valkyrion en présence de Sighilde, ou très rarement. Ca suffirait pour attiser la curiosité de la petite. Ça serait plus logique. Pour revenir sur les premières années de Sighilde, ce qui pourrait être pas mal, et collerait pour inclure le cuisinier dans l’entourage familial (je reviens sur ça après), ce serait qu’une tante de Sighilde l’ait nourrie, en même temps qu’un enfant à elle (son frère de lait). Ca, ou du lait animal, pour elle. Mais je doute réellement que son père prenne la peine de traire le lait, et de lui donner. Sans personne pour s’occuper d’elle, et avec un tel père, elle serait morte (je pense que si belle-mère elle avait, elle la porterait pas dans son cœur, vu que son père non plus). La vie quotidienne de Sighilde : « C'est pourquoi, pendant toute ma jeunesse il m'a éduqué tel un garçon, brutalité et ses coups tout aussi puissants les uns après les autres alors que je n'aspirais à qu'à une seule chose en apprendre un peu plus sur ce monde. Mais je n'avais pas le droit. » Je ne comprends pas où tu veux en venir. Il l’a considérée comme un garçon, et a agi comme si c’était son fils ? La brutalité et les coups ne sont pas forcément liés à ça, ce sont des notions différentes. Que veux-tu réellement dire ? Et s’il la battait tant que ça, elle n’aurait pas survécu. Je pense que tu devrais dire qu’il la rudoyait, était brutal verbalement avec elle et quelque peu physiquement, mais pas plus. De toute façon, je te renvoie à ce que j’ai dit plus haut sur le père, c’est susceptible de changer. Et il aurait pu prendre n’importe qui en apprenti, s’il estimait que Sighilde ne faisait pas correctement le travail, et n’était pas sa digne héritière. Ça n’a rien de rare, au moyen-âge. Ce serait même plutôt logique, en fait. Sighilde serait laissée de côté, comme une malpropre, ignorée. Au mieux, il l’exploiterait pour de basses besognes – la gestion du foyer, le ménage, le nettoyage, faire les courses, récurer les plats et les assiettes, etc. Pas pour l’aider dans son métier (ou juste pour les basses besognes, mais il est fort peu probable qu’elle s’occupe de la cuisine), qu’il doit penser noble. Son père est tenancier d’une taverne sans chambres pour les clients, ou d’une auberge ? Parce qu’elle pourrait aussi, dans le second cas, préparer les chambres, vider les pots de chambre, nettoyer… S’occuper des écuries, des bêtes des clients, aussi. La vie professionnelle du père : par rapport à l’employé, etc. Un employé ne laisserait pas l’homme le frapper. Le malmener un peu, lui parler de manière désagréable, admettons, mais le frapper, je ne crois pas. A la rigueur, un apprenti, pourquoi pas… On en revient à ce que je disais plus haut : pourrait-ce être son neveu, né avant Sighilde, frère aîné du frère de lait de Sighilde, qui serait entré en apprentissage entre ses douze et quatorze ans ? Par « bonté d’ame », parce que sa sœur avait trop de gosses pour tous les gérer ? Du coup, les traitements qu’il subissait, personne s’en offusquerait. L’éducation de Sighilde : quelle que soit l’option que tu choisis pour le cuisinier, il ne pourra pas lui avoir appris à lire, écrire, etc. Le père n’aurait pas les moyens d’employer un homme lettré, qui ne serait pas de sa condition. Et un cuisinier, de toute façon, n’aurait pas eu de temps à perdre à apprendre à lire et écrire. Le mieux, éventuellement, ce serait que ce soit un voyageur, qui revienne de temps à autre à l’auberge, suffisamment pour lui enseigner de petites choses, mais pas trop pour ne pas attirer l’attention de son père, qui aurait tôt fait de le foutre dehors et de refuser qu’il enseigne à sa fille. « Je ne manque de trouver un fond bon en cet homme, comment puis-je le détester et le respecter dans le même temps ? Je n'en ai pour le moins aucune fichtre idée. Peut-être simplement que je me rends compte que je suis devenue la femme que je suis grâce à cette éducation stricte ? Oui c'est peut-être cela ; aujourd’hui encore je me demande comment je peux garder cette part de bonté à l’égard de l’homme qui reste mon père ou mon gëolier selon les jours qui passent. » Oui mais non. Il l’éduque pas, dans ce que tu dis. C’est un larbin, une pièce jetable. Et s’il est réellement tel que tu le dépeins, sans changements, elle cultivera certainement pas de sentiments positifs à son encontre. Et son père la laisserait jamais avoir des amis, et exploitée, elle n’en aurait pas le temps. Trop de travails. À la rigueur, les clients, rapidement. Mais pas plus. Elle pourrait avoir un peu plus de liberté, s’il se remariait (ou pourrait disparaître quelques heures, pas énormément), sans trop se faire remarquer. Et dans une taverne/auberge, elle entendrait les clients parler de plein de lieux. Elle pourrait obtenir des informations sur les duchés comme ça, satisfaire sa curiosité. Il est incohérent qu’elle ne sache rien sur eux. Qu’elle veuille apprendre à lire et écrire, à la rigueur (encore que personne dans son entourage ne doit savoir le faire, et je ne vois pas l’intérêt qu’elle en aurait, à ce stade-là de sa vie). Sa vie lorgoise, hors de la gouvernance de son père : « A chaque moment de détente nous nous retrouvons ; c’est à son contact que je poursuis dans ce chemin de garçon manqué. Mais je m’en contrefous, je suis comme je suis ; une fille au fond de moi, la dureté de la vie étant ce qu’elle est je forge mon caractère et ma résistance toujours un peu plus. ». Vraiment, son père ne la traite pas comme un garçon, dans ton histoire. Plutôt comme un truc insignifiant et gênant, un larbin pénible mais qui quand même, est bien utile. Une femme, somme toute, au moyen-âge. Il va vraiment falloir que tu développes et justifie ça, si tu veux que Sighilde soit un garçon manqué. La Voltige : « Je me mets à rêver un peu plus ; les griffons, la défense, le service... mais ça c'est pour les garçons pas pour les filles comme moi... non franchement il vaut mieux que j'oublie, peut être. » Pas tellement. A la rigueur, tu peux dire que son père lui dit que ce n’est pas pour elle, qu’elle n’en sera jamais digne. Mais en tant que Lorgoise, elle sait forcément que ce n’est pas « que pour les hommes ». « Je ne suis pas née pour ça. » Bah en fait, si. C’est une roturière au moyen-âge, donc si. Elle peut vouloir prétendre à plus, mais il faut le dire, le tourner autrement. Rêveuse, je me décide d'en parler à Tybalt qui a des mots sans appel « pas faite pour ça » puis « trop petite » ou encore « tu vas jamais y arriver » Richard a validé ça ? Ca me semble peu coller au caractère de Tybalt En ce qui concerne les coups ou le cuisinier, ce sera à adapter selon ce que tu choisis. « une seule chose est sûre je veux vivre ma vie ; je n’ai pas été gâtée, il n’appartient qu’à moi-même de la changer. » Ca, c’est très bien ! Ca va forcément impacter le fait qu’elle soit choisie "Après l'entretien avec l'homme à l'entrée tous comme les nouveaux venus" --> non, en fait, elle passe des tests physiques, et un examen médical, mais pas un entretien. « Mais j'ai presque cette sensation étrange de ne pas être à ma place devant les regards courroucés que l’on me lance » Alors oui, elle sera brimée, mais pas à cette étape de la sélection, je pense. Au pire, elle se sentira dévisagée, sera la cible des rires, éventuellement, mais pas de regards courroucés là. « les pleurs qui sortent de mes yeux sont les seconds depuis que je suis née » --> une enfant battue, brimée, tenue à l’écart de la vie sociale, aurait pleuré davantage. « L’homme qui m’a tant enseigné quand j’étais jeune je le vois aussi quelques fois ; un échange de sourire, un petit signe de la main. Je lui dois tout… il est kyréen tout comme moi, j’aimerais presque l’emmener avec moi. Tybalt et cet homme sont les deux personnes pour qui je serais prête à traverser le monde pour voler à leur secours juchée sur le dos d’Angélite. Une fois je me tourne vers l'ancien et lui dis « venez avec moi, à Svaljard, s'il vous plait » ; l'homme le regard tendre me sourit et me dit « tu sais très bien que je peux pas Sil... je suis là maintenant » puis la main sur mon cœur « n'oublie jamais tes rêves » et une main sur ma tempe « n'oublie jamais ce que tu vaux, tu es forte dans ta tête, ta volonté t'ouvrira des chemins non explorés ». Non je n'ai pas pleuré suite à ses mots délicats... je me suis juste mordu la lèvre avant de le serrer dans mes bras « jamais je ne t'oublierai » est la seule chose que je parviens à dire avant de ravaler des larmes... la solidité se poursuit jusque dans le contrôle de mes émotions, je n'ai pas le choix. » « le cuisinier me donne des nouvelles ; j'ai tourné la page de mon passé et j'ai gardé les liens qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Absorbée, je me mets à penser qu'un jour je retournerai voir cet homme, cet ignoble père pour lui faire face lui disant simplement « ose me toucher maintenant si tu es un homme ». Ca ce sera à revoir, selon ce que tu choisis pour l’homme qui a enseigné à Sighilde, et ce que tu fais du père. Tu ne parles pas du tout de la guerre, dans ton histoire. De ce qu’il s’est passé, en Arven, dans le passé, non plus. Sighilde n’est pas forcément concernée par tout, mais là, tu l’éludes complètement. (Et elle est forcément concernée par la guerre, même récemment nommée, elle a dû se battre.) Idem pour l’intrigue à Svaljärd, elle est dans le vol depuis 7 mois complets, en plus de ses 5 ans de formation, elle ne serait pas en retrait. Tu pourrais aussi détailler un peu ses relations avec les autres Voltigeurs ? Et avec son ailier, aussi ? Tu l'évoques un peu dans le test RP, mais ce serait bien qu'on en sache plus. :) Questions :La Trêve --> la guerre a été déclarée fin janvier 1002, la Trêve vient tout juste d’être rompue, je pense que tu t’emmêles un peu les pinceaux. Je te laisse répondre à nouveau :) Savoir du Temps --> J’aimerai que tu développes un peu plus. Il y a eu beaucoup de choses, liées à ce savoir. Le chaos a justement été semé, comme tu le dis, elle doit se battre à cause de ça, elle rejoint un corps de Voltigeurs en guerre, etc. Lorgol --> Et sur la ville en elle-même ? Au-delà de ce que son père lui a fait subir ? Test RP : Rien à redire ^^ Courage, et on est pas loin si tu as des questions ! |
| | | | Sujet: Re: Sighilde - la voltige dans la peau Ven 21 Juil 2017 - 13:31 | |
| hello no souci je revois ça ; par contre ça risque d'être un peu plus long car la majeure partie des corrections demandées touche quand même au fondement de mon personnage en lui-même ; du coup la base s'en trouve un peu bancale ce qui va nécessiter que je reprenne un peu tout point par point .... je vous ferai signe quand je m'en serai sortie ^^ ça va pas être pour tout de suite, car je suis bien perdue au final malgré l'aide Biquette ( au passage marraine). |
| | | La Cour des Miracles • Admin Mélusine de Séverac Messages : 5858 J'ai : 34 ans Je suis : marquise de Sinsarelle, dame de Séverac, Voleuse de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Quitterie ♦ Ljöta ♦ Rejwaïde ♦ Faustine ♦ Pénélope ♦ Shéhérazade ♦ Chasteté | | | | | | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |