Sixtine d'Ibélène - Let me be your Queen

« Et voici donc la princesse »
C'est ainsi que je fus accueilli lors de ma venue au monde. Non pas que je m'en souvienne, on me l'a simplement souvent dit. Je n'avais pas été ardemment attendue comme mon cher frère Octave cependant ma naissance fit le bonheur de ma mère, l'Impératrice d'Ibélène. Je ne garde que très peu de souvenirs de mes premières années si ce n'est quelques odeurs et impressions.

Dés que je fus en âge de gambader dans le château et d'échapper à la surveillance de ma nourrice, je suivis partout Octave à la recherche de farces à faire. Je pense que nous étions aussi proche que peuvent l'être un frère et une sœur à cinq et sept ans. Il courrait devant et je le suivais, riant aux éclats à la simple idée que nous allions encore jouer quelques facéties aux bonnes dames des cuisines. Combien de tartelettes avons nous dérobé ? Combien de fois nous sommes nous dissimulés sous une table pendant que la jeune apprentie coupait soigneusement des fruits ou légumes ? Je ne saurais le dire mais, je pense que cela regroupe la plus grande partie des souvenirs heureux que j'ai pu partager avec Octave. Un jour, alors que nous courrions à perdre haleine à travers le dédale de couloirs qui s'offrait à nos jeunes jambes, je les entendis. De fortes voix s'élevaient d'une des salles de repos en de grands rires et autres expressions de joie. Nous nous faufilâmes en essayant d'être discrets mais je crois que ce ne fut pas un succès. Presque instantanément je fus soulevées pour être déposée sur les genoux d'un homme au visage qui me paraissait familier. Ah, la jeunesse et son innocence, sa candeur. Bien heureusement pour la petite fille que j'étais, je venais d'atterrir aussi simplement que possible au milieu d'une conversation de vétérans.

Ce jour marqua le début d'une nouvelle époque de ma vie. Je délaissais régulièrement les jeux avec Gustave et m'enfuyais aussi souvent que possible afin d'écouter les histoires que ces hommes voulaient bien me raconter. Ils me parlaient de mon grand-père, Achille Poing-d'Acier, celui qui avait su reprendre le trône à la dérive. Eux seuls, étaient capable de me parler de cette époque avec une passion réelle, de captiver mon esprit encore si volatile et, de me rendre fière. Oui, je devins terriblement fière d'appartenir à la lignée de cet homme. Ces histoires, ces souvenirs m'ont aidé à devenir la femme que je suis devenue.

Que penses-tu de ce qui est arrivé à l'impératrice d'Ibélène ? Est-ce que sa mort te réjouit ou au contraire es-tu attristé par cette nouvelle ?
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Une épidémie se répand en ce moment dans tout Arven, touchant uniquement les mages. Qu'en penses-tu ? Es-tu prêt à venir en aide aux malades ou les laisseras-tu se débrouiller ?
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Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ?
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