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 Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité

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Message Sujet: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 7:52

Maître de mon destin
Le peuple




Quintille

Aubenacre

ft. Claire Forlani

« Je suis aveugle, pas idiote. »




En bref

Âge : 42 ans et de tristes années derrière elle. Désormais, la vie lui offre une seconde chance, une opportunité de faire mieux et de vivre enfin. D'arrêter de survivre. 42 ans et toute sa jeunesse devant elle.
Date et lieu de naissance : 25 janvier 961, à Aubenacre de Riven en Bellifère, dans une maison heureuse qui est vite devenue sa prison.
Statut/profession : Artisane perlière ; mère célibataire ; fugitive recherchée.
Allégeance : À qui la respecte et la protège (sans la traiter comme une attardée incapable de se débrouiller toute seule) tout en lui permettant d'assurer la sécurité de ses deux frères Géralt et Gédéon, de sa sœur Quitterie et de sa fille Éponine.
Dieux tutélaires : Née sous Maari, bien qu'elle lui ai préféré, des années plus tard Trelor, dit le Tisserand. Parce qu'au fond, l'espoir que tout change a toujours fait partie de sa vie. Grâce à cette croyance, sa vie a réellement pu changer le moment venu.


A défaut de ne pas avoir une eu vie rêvée, difficile, parfois sacagée par la noirceur des autres, elle a souhaité éviter à tout prix à ce que ses proches vivent la même chose qu'elle, protégeant avec ferveur ses amis, ses proches, sa fille, parfois même un peu trop. On peut venir à lui reprocher d'être parfois (trop) maternelle, mais elle vous rétorquera qu'il n'en a jamais trop. Jamais. Son passé lui a donné la valeur du courage et du sacrifice, parfois même de soi. Battante, elle ne recule devant aucune difficulté, si tant est qu'elle est sûre que tout viendra à s'arranger. L'hésitation ne la connaît pas, surtout pas quand il s'agit de protéger des personnes qu'elle aime et qu'elle apprécie. Aveugle, elle l'est depuis maintenant des années, mais que nul ne vienne l'embêter à vouloir lui expliquer comment se débrouiller, ou pire, l'aider sans qu'elle l'ai - préalablement - souhaité. Elle se débrouille toute seule et sa fierté (parfois bien trop grande), vous le fera vite comprendre. Pas la peine, d'ailleurs, de la raisonner. Butée à ce niveau là, elle vous le répétera de long en large et de travers, elle se débrouille seule. Il en a toujours été ainsi, pourquoi diable venir l'aider désormais ? C'était plus tôt dans sa vie qu'il aurait fallu le faire, désormais, bas les pattes !
Si jamais vous entendez baragouiner dans votre dos, sans doute sur l'incompétence de votre voisin, ou la stupidité du premier badin venu, c'est sûrement Désirée. Râleuse, elle aurait pu en faire son métier, si tant est qu'elle aurait pu avoir un métier. Il ne faut pourtant pas voir ses petites raleries comme un manque de respect, bien au contraire. Aveugle, considérée comme une moins que rien du fait de son sexe ET de son handicap, autant vous dire que la tolérance, ça la connaît. Elle sait ce que c'est de naître et de vivre comme une paria, comme un être humain qui au final n'est rien de plus qu'un vagin qui permettra d'avoir des enfants, dénué de capacités intellectuelles et physiques. Alors qu'importe votre vie, votre passé, qui que vous soyez, quel que soit votre défaut, elle vous acceptera avec grand plaisir. Si tant est que vous ne tentez pas de l'aider ! Bien que débrouillarde et organisée, elle est une grande fataliste. Evidemment, dirais-je ! Eh oui manant, en quoi une aveugle changera la face du monde ? Tu me crois pas ? Vas lui expliquer, on se revoit tout à l'heure, quand elle t'auras envoyé promener. Désirée ne se voile pas la face, ce n'est pas elle qui fera avancer le monde. Et grand bien lui fasse, elle a suffisamment de responsabilité sur le dos ! Comme précisé plus tôt, elle est très maternelle et apprécie d'être douce et gentille avec prêt des quatre-vingt dix pour cents des personnes qu'elle rencontre, sans doute pour compenser sa grande anxiété. Ce n'est pas à elle que vous allez faire croire que le monde est beau, que les gens sont bons et que tout fini par s'arranger. Sa vie n'est en rien un long fleuve tranquille et elle craint pour celle de ses proches, pour celle de sa fille. Alors oui, elle s'inquiète. Souvent, tout le temps, mais c'est pour leur bien, parce que la vérité est toujours plus horrible qu'on le craint.

Caractère


Derrière l'écran

Dans la vie, je m'appelle ODAYA OCHAVEN. Ou Floriane et j'ai 23 ans. Sur le Net, on m'appelle plutôt Pseudo Web. J'ai découvert le forum via aura et je le connais depuis sa création (ou presque) et voici ce que j'en pense : il pue, il est moche, le personnage est nul et Aura, je te déteste. Non je déconne, j’adore, j’adooooooore. Depuis le temps que je vous tourne autour, il était temps que je cède ! Faute à qui aussi, avec des personnages pareils ! et voici ce que j'en pense : il est ouf.




Histoire

25 janvier 961 – naissance d’une enfant désirée.
Dire qu’elle était désirée était autant un mensonge qu’une vérité. Il est vrai que le désir dans la couche de ses parents était présent. Peut-être même trop, au point d’avoir donné naissance à une petite fille en très bonne santé. D’un autre côté, voulaient-ils réellement une enfant aussi tôt ? Encore aujourd’hui, elle n’en sait trop rien. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, bien que son surnom soit magnifique, il n’est en rien une fierté. Le désir que son corps a provoqué aux hommes dans sa vie n’en a – en rien – été un plaisir. Et ça, c’est bien difficile de le faire comprendre.

Novembre 961 – 9 mois. ◊ Naissance de Gaston.
On raconte qu'à sa naissance elle fut heureuse, babillant de bonheur à l'idée de ne plus être seule dans sa famille. Comme tous les enfants, elle l'aurait embrassé, aurait ouvert ses grands yeux sur cette petite créature. Elle aurait été curieuse, glapissant, se trémoussant prêt de son frère. Un bonheur de courte durée. Un lien du coeur si pur qu'elle craint qu'il n'ai jamais existé.

Septembre 962 – 1 an. ◊ Naissance de Gaspard.
Bien qu'encore jeune, elle a apprécié l'arrivée de son plus jeune frère. Aimante dès son plus jeune âge, elle a tout de suite voulu jouer avec lui. Mais il était trop petit disait maman. Papa ayant déjà décidé que si elle devait jouer avec quelque chose, c'était à ce petit balai pour sa taille, ou avec cette éponge pour frotter les meubles. Dans tous les cas, la petite était toujours séparée de ses frères. Tout le temps. Criant et tapant du pied parfois sur le sol de la maisonnée. Incomprise, si jeune.

25 janvier 968 – 7 ans.
"Papa, papa !" S'écrie l'enfant de dix ans ce jour, courant vers son géniteur, les bras grands ouverts et les yeux brillants d'une envie, d'un rêve fabuleux. "Un jour je serais une grande guerrière au service de Kern !" S'exclama-t-elle, ravie, heureuse, un sourire illuminant son doux faciès enfantin. C'est un rire gras, méprisant qui lui répondit. "Toi ? Pauvre femme ?" Répondit-il. Il lui pinça la lèvre, rit à gorge déployée. "Va plutôt apprendre à faire le ménage." Son visage se ferme, ses yeux gris - méprisants, se posant sur son aînée, sa première fille. "Tu ne seras jamais rien de plus qu'une femme. Ne l'oublie pas." Lui crache-t-il à son visage. Impassible. Et la voilà retournée dans la maisonnée, cantonnée aux tâches ménagères. Obligée de n'être qu'un objet, qu'une femme, une ingrate, une incapable. Ce jour là, la gamine n'a pas vraiment compris pourquoi elle avait eu cette réponse.
Puis avec les années, elle s'est de plus en plus questionnée : pourquoi ses frères apprenaient à manier l'épée et elle le balai ? Pourquoi apprenaient-ils à se battre et elle à ranger ? Pourquoi avaient-ils le droit d'aller en ville, se battre, vendre les perles qu'elle trouvait dans les huîtres - aux côtés de sa mère ? Pourquoi devait-elle se cantonner à trouver les perles ? Pourquoi ? Parce que Kern l'avait fait femme ? Parce qu'elle était née avec un vagin ? Pourquoi ? Avec le temps, les années, les réprimandes, le mépris de son géniteur et ses remontrances constantes sur son sexe lui apprirent à se taire. Elle n'était qu'une femme après tout, elle n'avait qu'à agir, pas à discuter, qu'à obéir, pas à réfléchir. Et pourtant, dans ses veines coulaient l'envie d'agir, d'être plus, bien plus qu'un futur objet de reproduction.

Février 969 – 8 ans. ◊ Naissance de Gontrand.
Ils étaient désormais quatre. Trois garçons, trois valeureux petits hommes. Bien que Gaspard n'avait que 7 ans et Gaston 8 ans, ils voulaient déjà apprendre à Gontrand tout ce qu'ils savaient. Ils jouaient avec lui, délaissant leur soeur aînée, lui expliquant déjà "que ce n'était pas pour les filles." Ou que "papa avait dit qu'elle avait pas le droit." Rapidement, la jeune enfant compris qu'elle se devait de jouer seule. Elle ne s'en plaignait pas, courant sur les rives, les pieds dans le sable et les cheveux au vent. Ses amis imaginaires, eux, ne la laissaient jamais tomber.

Décembre 969 - 8 ans. ◊ Naissance de Gonzague
Le ventre de sa mère s'arrondit une nouvelle fois, quelques mois plus tôt. Comme toujours, la jeune Désirée cherchait à deviner le sexe de l'enfant, souhaitant de tout coeur une fille, comme redoutant sa venue. Elle savait bien qu'elle souffrirait tout autant qu'elle. Voire peut être même plus. Alors elle espérait que ça serait un garçon, tout en désespérant d'être encore la seule de la fratrie.

Avril 974 - 13 ans. ◊ Naissance de Guérin.
Le ventre de sa mère s'arrondit une nouvelle fois, un énième garçon. Elle n'était pas déçue, ni excitée, ni inquiète. De toute façon, rien ne changerait non ? Un garçon de plus, une âme de plus favorisée dans cette famille, quelqu'un d'autre qui s'en prendrait à elle. Au fond de son coeur, elle espérait qu'il jouerait un peu avec elle, que d'une certaine façon, il serait différent de ses frères. Elle l'espérait, mais refusait d'y croire.
Au fil des années et de sa croissance, sa bizarrerie se développa. Etrangement, elle se rendit compte de sa différence, alors même qu'elle était alors aveugle. Bien trop proche de sa soeur, elle se débrouilla pour l'envoyer ailleurs. Il était hors de question qu'il touche à Quitterie. Elle se l'était promis.

Juin 975 – 14 ans. ◊ Naissance de Gédéon.
Un autre fils. Rien de bien surprenant d'une certaine façon. C'était à croire que Quitterie et Quintille avaient été des erreurs. Comme si elles n'étaient pas destinées à venir dans ce monde, comme si les hommes auraient dû être seuls. Comme si elles n'étaient qu'un malus emmené par le temps. Rien ne le différencia du reste de ses frères, pas avant ses cinq ans en tout cas.

12 mars 976 – 15 ans. ◊ Naissance de Géralt.
Une nouvelle naissance, un petit homme encore une fois. Au fond d'elle-même, Quintille espérait qu'il n'y en aurai pas plus. Ses cadets la violentaient déjà suffisamment, un de plus n'était pas désiré. Elle préférait largement s'en passer et vivre sans une menace en plus sur sa tête. Rapidement, ce fut elle qui se chargea de son éducation, sa mère étant partie. Elle s'occupa dignement de lui, tentant de lui octroyer des valeurs bien différentes que celles que possédaient ses frères aînés. Elle fit tout son possible pour le protéger de la violence de leur père et pour prendre soin de lui. Bien loin du simple rôle de grande soeur.

août 976 – 16 ans. ◊ le vase qui déborde
Elle n'a jamais été des plus adroites, mais elle faisait tout pour ne pas attiser la colère de son père qui - déjà - était phénoménale. Il lui arrivait déjà de faire pleurer sa mère, sans vergogne, n'y voyant pas le moindre souci, terrorisant Quintille. Et, sans qu'elle ne le comprenne vraiment, ça lui arrivait - alors qu'elle était inquiète, triste, ou apeurée par son père - de faire déborder la soupe. Ce jour là, ce n'était pas la soupe, mais le seau avec lequel elle lavait le sol. Elle l'a renversé. Il a débordé. Il y en avait partout. Et pourtant, elle ne l'avait pas poussé ou fait tomber. Elle n'explique pas ce qui s'est passé et n'a rien voulu expliquer à son père. Comment aurait-elle pu lui faire comprendre que non, elle n'a pas fait tomber le seau, que oui, il a débordé tout seul, sans qu'elle n'y comprenne rien ? Elle a accepté les remontrances et à oublier l'incident. Jusqu'au suivant.

16 avril 977 – 16 ans. ◊ Naissance de Quitterie.
Il y avait eu tant de garçons dans sa famille que quand elle apprit que sa mère allait avoir une fille, c'est la joie qui a illuminé son visage. Avant d'être ravagé par la tristesse. Une nouvelle âme sur qui se défouler, un nouveau corps à ravager de coup et une nouvelle femme emprisonnée dans un monde affreux. Devait-elle réellement se réjouir de la venue de sa soeur ? Sans le vouloir, elle a rêvé que ça serait différent. Que pour Quitterie, tout changerait. Tout. Jusqu'au comportement de son père, de Gaston, de Gaspard et de Gontrand. Elle y croyait, si fort, qu'elle était heureuse qu'une nouvelle venue vienne. Elle allait être aimée. Evidemment. Elle allait être choyée. Plus qu'elle ne l'avait jamais été. Et, bien sûr, elle se fit la promesse de toujours la protéger. Toujours.

mai 977 – 16 ans.
Les années sont passées, les valeurs Bellifériennes sont rentrées dans sa tête et la rébellion de ses jeunes années lui est passé. Elle est passée sous les coups de son père et les injures de ce dernier. Elle s'est faite oubliée à chaque fois qu'elle voyait sa mère souffrir de sa situation. Rapidement elle a prit le rythme. Ouvrir les huîtres, prendre les perles, les laver, les donner à son père. Répéter les mêmes gestes, indéfiniment. Inlassablement. De toute façon, qu'aurait-elle put faire d'autre de sa vie ? Les jeunes années où elle courrait à tue-tête sur les rives, à patauger dans l'eau et à rire de tout et de rien étaient déjà loin derrière elle, perdues dans une routine ni excitante, ni amusante.

mai 979 – 18 ans.
Sa mère se trouve sur le quai du port de Riven pour livrer des caisses de perles, accompagnée de Géraud. Elle ne sait pas ce qu'il s'est passé, elle ne connaît pas le pourquoi du comment, mais elle sait que sa mère s'en est allée. Elle a cherché un autre endroit, un autre lieu où elle pouvait être heureuse, aimée. Sa mère ne lui a pas proposé de venir livrer les perles avec elle, Désirée n'a même pas songé à s'y intéresser. De toute façon, elle avait d'autres choses à faire : la cuisine, le ménage, le rangement des affaires, nettoyer les vêtements des garçons. Bref, elle n'avait pas de temps pour aller livrer des perles. Si elle avait sut, l'aurait-elle suivi ? Aujourd'hui encore cette question la taraude. Habituée à son rôle de femme, elle n'aurait sans doute pas osé désobéir et partir. Aurait-elle eu le cran de suivre sa mère ? De prendre la fuite ? Elle en doute, elle n'en sait rien. Si c'était à refaire ? Elle aime à croire qu'elle aurait eu le cran de s'en aller, de refaire sa vie ailleurs, mais la vérité est, qu'à cette époque, elle n'était encore qu'une femme brimée. Jusqu'alors, sa vie n'avait pas été si horrible que ça, pire encore, elle s'y était faite. A cette époque, les envies de fuite n'étaient pas encore nées.

Juin 979 - 18 ans. ◊ Enlèvement puis mariage à Thiercelin Sonnecor.
Les coups de son père et de ses frères pleuvaient sur elle régulièrement. Avant que sa mère parte, ses pleurs noyaient la maisonnée parfois, quand elle ne fuyait pas les coups, esquivant les ennuis. La plupart du temps, elle s'occupait des petits, prenait soin d'eux, pendant que Quintille s'occupait de la maisonnée et des tâches ménagères. Pendant qu'elle prenait les coups pour sa famille. Et puis, quand elle est partie, ce fut son tour de prendre soin des petits. En plus des tâches ménagères. Evidemment. Qui diable aurait pu l'aider ? Un homme. Boutade. Impossible. Alors elle devint la mère de ses frères, prenant à coeur de les éduquer convenablement, de les protéger et - d'une certaine façon - de ne pas les former comme leurs frères aînés l'avaient été. Elle encaissais les coups, préférant qu'ils se déchargent sur elle plutôt que sur les petits. Elle avait les os solides après tout, Désirée pouvait encaisser. Pour eux. A jamais.
Thiercelin fut sans doute son seul et premier amour. Ce fut celui qui lui donna l'espoir en un jour nouveau, celui qui - accessoirement - lui prouva que le monde n'était fait que d'infamies et d'horreur. Il lui prouva, des années plus tard, que les hommes n'étaient que des monstres et des menteurs. Que des sauvages incapables d'aimer. Avides de violence et emplis de rage. Bien sûr, les premières années avaient été belles. Riches. Pourtant, aucun enfant ne venait. Aucun. Ce n'était pas faute d'essayer pourtant, mais rien. Pas le moindre enfant à l'horizon, pas même une petite courbure sur son ventre si plat. Elle aurait tant aimé lui donner un enfant, un seul. Et puis, avec le recul, elle se dit que finalement, c'était mieux qu'il n'ai jamais existé.

Juin 980 – 19 ans. ◊ Handicap de Gédéon.
Elle était bien loin de lui quand c'est arrivé. Il avait cinq ans quand ses frères - leurs frères - ont décidé de l'enfermer dehors. Il ne devait s'agir que d'un jeu, sordide, mais dont l'issue n'avait été prévue par aucun d'eux. Comme si son esprit avait grandi, comme si Kern l'avait fait moins fort que les autres, il avait changé de comportement. S'exprimant maladroitement, incapable de se défendre, manquant cruellement de maturité, il a vite fini par se faufiler dans les jupes de Quintille quand elle fut renvoyée à domicile. C'est alors qu'elle le prit sous son aile et des années durant, le traita comme son propre fils.

Octobre 987 - 26 ans. ◊ La cécité.
La cécité n'était pas quelque chose qu'elle avait prévu. Ni même, envisagé. De mémoire, personne dans sa famille n'en avait souffert. Sa mère ne l'était pas - de ce que ses souvenirs lui avaient laissé et son père - très clairement - ne l'était pas non plus. Aucun de ses frères n'avaient développés ces symptômes et, à ce qu'elle en savait, elle était la première de la fratrie à développer cette tare. Quel cauchemar. Thiercelin qui, parfois, se montrait violent - mais rien de bien grave, juste un énervement passager - devenait de plus en plus irritable. De plus en plus incontrôlable. Et quand, finalement, ses yeux se voilèrent d'un film si opaque qu'elle ne distinguait plus les traits de son visage, il rompit la seule chose qui la tenait éloignée de son père : leur mariage. Retour à la case départ. Le cauchemar recommença.
Une fois de retour au sein de la maisonnée familiale, le même schéma recommença. Elle se chargea des corvées et de l'éducation des enfants. Elle fut nommée par les voisins et les villageois "Dame d'Aubenacre" à son plus grand désarroi. Après tout, c'était elle qui faisait tout, jusqu'à éduquer ses propres frères.

Septembre 989 - 28 ans. ◊ Retour à la case départ.
Son retour n'était pas le plus glorieux événement de sa vie. Après tout, elle aurait dû être mariée, installée avec ce dernier et, si ce n'est heureuse, en tout cas plus qu'elle ne l'était près de son père. Est-ce qu'elle en voulait à sa vue de disparaître ? D'une certaine façon oui, d'une autre, non. C'était le Destin, elle n'y pouvait rien. Mais si seulement elle n'était pas venue. Peut être, oui peut-être, qu'elle n'aurait pas eu à subir ces affronts, ces humiliations à nouveau. En s'installant dans une cabane prêt de l'entrepôt principal, elle crut un instant que son calvaire serait terminé, que sa vie - bien qu'extrêmement routinière - ne serait plus un cauchemar, comme elle l'avait pu l'être. Elle s'était trompée. Lourdement.

8 décembre 990 – 29 ans. ◊ Naissance d'Éponine.
La première fois qu'il avait posé ses mains sur elle, de cette façon là, elle avait été tétanisée de terreur. Les premières secondes. Avant de se débattre, d'hurler, de se défendre, de refuser. Puis la douleur - vieille amie, était revenue à la charge, l'obligeant à se taire. A subir en silence.
Les fois qui ont suivi était pires. Le sentir s'insérer en elle, lui qui lui avait donné la vie, la faisait vomir après chaque rapport. Après chaque viol. L'humiliation perdurait alors que ses frères la dédaignaient de plus en plus, tout en respectant encore - et toujours, leur paternel. Eux aussi avaient envie de devenir de tels hommes ? Des violeurs ? Elle ne comprenait pas pourquoi ça lui arrivait. Elle n'acceptait pas que son corps devienne ce lieu maudit de procréation malsaine. Refusant cette vérité, elle essaya, une première fois, de se blesser. De tuer dans l'oeuf l'enfant qui allait naître. Essaya. Le ciseau s'arrêtant à vingt centimètres de son ventre rebondi. Pouvait-elle réellement blessée l'enfant, innocent, qui viendrait au monde ? Pouvait-elle le punir pour les actes d'un autre ? Non, elle ne pouvait pas. Mais pouvait-elle lui donner la vie qu'elle avait eut ? Pouvait-elle lui imposer un tel fardeau, de si terribles malheurs ? D'une certaine façon, n'allait-elle pas être responsable de son avenir, de ses traumatismes et des horreurs de son père (et grand-père) ? Le doute la tarauda, jusqu'aux premiers coups qu'Eponine lui donna. Non, elle n'était en rien responsable des malheurs d'une ordure. Elle décida alors d'être responsable de son bonheur.
Littéralement emplie d'une joie sans nom, quand ce fameux 8 décembre 990 elle sera pour la première fois dans ses bras sa petite fille.

juillet 991 – 30 ans. ◊ réveil de la magie de Quitterie.
La première fois que la magie s'est manifestée chez sa soeur, Quintille n'a pas tout de suite compris. Elles se promenaient sur les landes - rare moment de plaisir qu'elles ne pouvaient s'accorder bien souvent - et Quitterie n'avait alors que quatorze ans. Elles parlaient de ses premières pertes, de son premier jour en tant que femme. Quintille la rassurait, lui expliquant (comme une mère l'aurait fait) ce que c'était, ce que ça signifiait et les changements que son corps allait subir. Elle la rassura, répondant à toutes ses questions sans gêne, sans difficulté. N'était-elle pas là pour ça après tout ? Elle ne sait plus exactement ce qui s'est passé, mais une vague immense a recouvert la lande. Sous leurs yeux ébahis, la magie de la plus jeune s'était - pour la première fois - éveillée. Elles n'en ont pas énormément discuté ce jour là, Eponine était restée sous la surveillance de Gédéon et bien qu'elle lui avait parfaitement tout expliqué - et réexpliqué plusieurs fois - elle préférait ne pas trop tarder. Elles auraient tout le temps d'en reparler.

8 décembre 992 – 31 ans. ◊ Mort d'une lumière.
Est-ce qu'elle le hait ? Une question si facile, si simple, dont la réponse pourrait venir aisément pour la plupart de son entourage. Oui. Bien sûr qu'elle le hait. Et pourtant, rien n'est plus simple. Quintille se doute qu'il n'a - sans doute, pas toujours été comme ça. Que des années plus tôt, alors qu'il était jeune et vigoureux, qu'il rencontrait sa mère, il se devait d'être un homme bien, peut être même bon. Avec le temps, l'alcool aidant, il est devenu quelqu'un de méconnaissable. Quelqu'un qui a fait fuir son épouse de honte. De désarroi. Est-ce qu'elle le hait ? Oui, à chaque fois qu'il lève la main sur elle ou sur ses frères. A chaque fois que son haleine fétide se niche dans sa nuque, ou que ses lèvres grasses embrassent ses seins, ou que ses mains rugueuses qui l'ont tant de fois frappé s'insèrent en elle. Elle le hait à chaque fois qu'il estime que son corps - à elle, devient sien. Devient sa propriété. Elle le hait si fort, à l'instant, alors que son corps a expulsé un enfant mort. L'amour ne donne que de la joie et du bonheur non ? La preuve ? Éponine. Elle l'a aimé, de tout son coeur, dès qu'elle la sentit bouger en elle. Mais lui, ce petit être si lumineux, elle ne l'a jamais senti. Pas une seule seconde. Est-ce qu'elle aurait dû s'inquiéter ? Ou est-ce que cette nuit là, neuf mois plus tôt, alors qu'il la violait et la violentait, plus sauvagement qu'à l'accoutumée, elle s'était doutée que de cette union, un fruit pourri, naîtrait ? Peut être. Et pourtant, des perles salées n'arrêtent pas de rouler sur ses joues, alors qu'elle serre contre son corps ce cadavre sans vie. Cette lumière a qui on a ôté tout espoir.

Loin des yeux curieux de son père, loin de toute rumeur et des regards, Géralt lui permis de régler - à jamais, ce problème. Son corps n'engrosserait pas un enfant de plus. Elle s'y refusait. A sa petite Eponine, elle raconta rien de plus que la vérité. Le bébé n'était plus de ce monde, sa vie l'avait quitté. Aucune larme ne coula sur son visage quand elle exprima ces faits, aucune honte, aucune tristesse, une simple vérité.

992 - 31 ans. Cela faisait désormais quelques années que la magie de Quitterie s'était éveillée. Une magie que Géralt et elle tentaient de dissimuler, de cacher. Une magie qui ne pouvait être tolérée dans les terres de Bellifère. Alors parfois, ils prenaient les coups pour elle, inventaient des excuses - parfois totalement loufoques. Comme cette fois où elle avait inondé la pièce et que Quintille avait dû casser l'arrivée d'eau, pour faire croire à un accident. Ca avait été difficile et ils ont bien cru que la surpercherie allait être découverte, mais frapper sur une aveugle avait été plus tentant. Beaucoup plus rassurant. Qui voulait croire en la magie, quand une incapable était la raison de tous leurs maux ? Les années se sont écoulées et avec elle, la magie de Quitterie n'a fait augmenter. Jusqu'au point de non retour.

Mai 993 - 32 ans. ◊ Quitterie s’enfuit vers Lorgol et l’Académie.
Est-ce que sa vie s'est améliorée au fil des années ? Pas vraiment. Eponine avait trois ans et une innocence à protéger. Quitterie elle, était en danger, à tout juste seize ans. Sa magie s'éveillait. Une magie qui ne pouvait être tolérée dans ce royaume, dans cette famille, dans cette vie. Quintille ne se posa pas la question trop longtemps, elle se devait de protéger sa soeur de tout, de tout le monde et le plus rapidement possible. Alors quand les symptômes devinrent trop présents, elle l'aida à s'enfuir vers Lorgol. Elle se devait d'apprendre à contrôler sa magie. Quintille souhaitait qu'elle est sa vie, une vraie vie, une vie avec la chance de devenir bien plus qu'une femme au foyer battue. Les coups plurent sur son corps alors qu'il remarqua la disparition de sa cadette. Cette nuit là, l'inconscience la prit en même temps que son père.

8 décembre 992 – 31 ans. ◊ une nuit comme une autre.
Elle avait deux ans. Deux petites années devant elle ce soir. Et comme tous les autres soirs, elle allait lui compter l'histoire de sa soeur, Quitterie. Elle allait lui raconter, comment ce petit bout de femme était devenue princesse guerrière, indépendante et capable d'abattre les plus gros monstres jamais vu. Elle lui raconta que Quitterie protégerait son sommeil et son futur. Qu'elle serait toujours là, quelque part, à veiller sur elle. Ce fut l'histoire qu'elle lui raconta tous les soirs où la vérité se mêlait à l'irréalité, au conte, aux mystères des histoires qu'on se raconte autour du feu. Qu'elle n'est quelques années ou plus, l'histoire était toujours racontée à la venue du coucher, bercée contre le coeur de sa mère, serré dans des bras aimant, où le temps d'un instant, elle faisait de sa petite soeur l'héroïne d'une vie meilleure. D'une vie qu'elle voulait être l'avenir de sa fille, un avenir idéalisé, difficilement possible, mais un espoir auquel se raccrocher.

année 993 - 32 ans. ◊ Protection de Gédéon. Protection d'Eponine.
La vie passe et suit son cours. Elle est toujours chargée des perles, de les trier, de les laver, de les ranger, pendant que d'autres les vendent et en récoltent le fruit. Certes, elle touche un maigre salaire, une maigre pitance pour le travail effectué. Quel maigre réconfort, entre les coups et les viols de son propre père. Elle a fini par oublier ce qu'il se passait chez elle. Désormais, elle ne se débat plus le soir quand il entre dans sa couche. Elle le laisse faire, acceptant d'entendre ses halètements dégoûtants jusqu'à la délivrance. Puis il s'en va, elle se lave, se frotte si fort qu'elle espère se laver de la honte qui l'attrape à chaque fois, pour finir par se coucher, embrasser sa fille et prendre soin d'elle. Depuis l'arrivée d'Eponine, elle est moins violentée, bien que ça puisse encore arriver. Parfois même en journée, quand la petite est partie s'amuser et que tous travaillent. Ou suffisamment tard le soir pour que personne ne le remarque. Qui diable s'inquiéterait de le voir se balader sur sa propriété de toute façon ?
Face au comportement de ses frères, elle a toujours pris sous son aile Gédéon. Depuis peu, c'est de pire en pire. Elle encaisse les coups à sa place, n'hésitant pas à l'aider à sortir de la pièce pour qu'il puisse s'enfuir un court instant. Elle prend ses corvées et s'occupe de lui. L'aide dans toutes ses tâches quotidiennes. Elle ne comprend pas pourquoi ils font preuve d'autant d'acharnement à son égard, mais elle l'encaisse pour lui. Parce qu'elle se refuse à le laisser subir. Comme elle encaisse pour Eponine et se déteste à chaque fois qu'elle ne réussit pas à la protéger. A chaque fois qu'un coup part sur elle, qu'elle aurait du encaisser à sa place.

Pendant le livre I : Année 1001 ici

Pendant le livre II : janvier/février 1002 - 41 ans. ◊ Réveil de la magie d'Eponine. Fille confiée à Géralt.
Née sous Valda, en pleine nuit, Eponine a été le bijou de sa vie. Son diamant, sa lumière. L'amour qui a raisonné en elle depuis ce jour a été sensationnel, inébranlable et à jamais inégalable. Est-ce qu'elle s'était doutée que de la magie pouvait couler dans ses veines ? Elle le redoutait, tout en espérant que ça ne serait pas le cas. Et, parfois, elle espérait qu'elle la développerait, qu'elle serait obligée de fuir. Au moins, elle vivrait ailleurs, sans doute en sécurité et bien moins en danger qu'à Aubenacre. Sauf que son instinct de mère la reprenait très rapidement, où diable pourrait-elle aller seule ? Elle était bien trop jeune, bien trop petite. Bien trop innocente. C'était impossible. Jusqu'au jour où c'est arrivé. Ce jour où, si triste et tellement apeurée, elle a trempé les draps de son lit. De manière si importe, qu'elle a bien cru que sa fille allait inonder la cabane. Mais elle a fait comme si de rien n'était. De toute façon, ce n'était rien non ? La deuxième chose étrange a été la fois où, après avoir recroisé son père - et le grand-père/père d'Eponine - après qu'il ait frappé la petite, cette dernière a provoqué l'inondation de la Lande sous sa frayeur. Evidemment, Quintille n'a rien vu. Mais il n'y avait pas besoin de voir quoique ce soit pour comprendre, entendre, sentir ce qu'il se passait. La magie s'était éveillée. Pour le meilleur, pour le pire. Désormais, Eponine devait partir. Loin, très vite.
Elle décida alors de confier la petite à son frère, Géralt, Chirurgien de confiance. Le seul à qui elle confierait sa vie et sa propre fille. Il fut chargé de la protéger, de s'occuper d'elle, de l'amener à l'Académie où elle pourrait apprendre à gérer son don. Elle était déchirée. Son coeur semblait avoir exploser dans sa poitrine en un million de fragments, mais elle se devait de protéger sa fille. C'était impensable que sa magie se développe en Bellifère. Inimaginable. Alors elle a fait ce que n'importe quelle mère aurait fait : elle l'a protégé. Quitte à se retrouver seule à nouveau, à la merci d'une famille dangereuse.

Avril et mai 1002 ◊ trame alternée.
Elle n'a pas eu conscience de suite qu'il s'agissait d'une autre réalité. La vie était si similaire. La violence. La peine. La douleur. La souillure. La vie. La mort. Le recommencement. Et puis, il y a eu cette différence, qu'elle n'avait que peu comprise au début. Le visage d'un époux qui ne s'était pas effacé, ce retour à la case départ qui n'était pas venu. Mais cette douleur, cette souffrance, sous un visage nouveau. Un enfant venu au monde, dans un contexte différent, né d'une emprise bien plus ferme sur le monde qu'elle ne l'aurait voulu. Elle n'avait jamais eu besoin de ses yeux pour voir la douleur, pour la sentir, pour l'entendre arriver. Comme elle n'avait jamais eu besoin de sa vision pour comprendre les émotions, les événements qui se déroulaient autour d'elle. Et pourtant, dans cette réalité là, elle voyait tout, en n'y voyant rien. Les événements qui prirent de cours sa vie, qui agirent sur la croissance de sa fille, l'éloignant de plus en plus de sa mère, elle ne les vit pas arriver. Pourtant dénuée d'une quelconque cécité. Aveuglée par une vie plus heureuse, en apparence, que celle vécue dans l'ombre d'une autre réalité, elle a fini par avaler une fiole de poison. Maigre trésor en échange d'une grosse somme d'argent, amassée au fil des années et des sévices sur son corps incapable de donner un fils. Elle ne voulait pas d'une vie dans laquelle sa fille n'était, finalement, pas sa fille. La vie d'une mère qui ne voyait ni douleur, ni joie sur les traits de sa propre chaire. Une vie qui ne méritait pas d'être vécue.

TRAME ALTERNÉE (Intrigue 2.3 La Roue Brisée)
→ N'était pas aveugle, mais était malheureuse.
→ Choix de se souvenir.

09 juin 1002 - 41 ans ◊ Départ définitif d'Aubenacre.
Est-ce qu'elle aurait cru, un jour, pouvoir quitter cet endroit de malheur ? Oui, il y a de cela des années, quand son coeur s'est éprit du mauvais. Et puis, avec le temps, la violence et les douleurs, elle a fini par oublier. Par cesser d'espérer. Oh bien sûr, elle était persuadée de pouvoir protéger sa fille et ses frères, sûre de pouvoir trouver une situation meilleure pour eux. Mais pour elle ? Elle avait rapidement refusé de s'y laisser aller. Refusant de croire qu'elle pouvait encore, secrètement, espérer. C'était impossible, impensable que sa vie s'améliore. Qu'elle fut donc sa surprise de quitter cette vieille demeure, emplie de désespoir et de mauvais souvenir. Pourtant les derniers événements vécus, ces terribles cauchemars où elle n'était plus capable de comprendre sa fille l'avait poussé à s'échapper. Comme un signe qu'elle ne devait plus rester ici. Plus jamais. Aux côtés de Géralt, elle quitta un endroit de malheur pour retourner à Lorgol. Une ville qui, bien qu'ayant laissé des mauvais souvenirs dans son esprit, lui donnait de nouvelles opportunités. Une nouvelle vie. De suite, elle décida de l'apprécier et de lui donner une seconde chance. Sa seconde chance. Ils se sont établis à la Tarverne de la Rose. Un endroit très sympathie, au sein duquel elle a tenté de travailler. Comprenant vite que personne ne la laisserait faire quoique ce soit. Bien sûr, ils lui faisaient confiance pour les enfants, après tout, elle avait sut s'occuper de toute une fratrie et l'avait prouvé. Ils ne la laissaient donc rien faire d'autre. Pourtant, elle n'avait de cesse de râler et d'expliquer qu'elle était capable de faire plus. Rester assise dans son coin ? Pas du tout son genre. Enfin après, s'ils acceptent de l'entendre baragouiner à ce propos sans cesse... C'est à eux de voir !

juillet 1002 ◊ installation à Lorgol.
Pour la deuxième fois de sa vie, elle venait s'installer à Lorgol. Dans la Ville Basse, aux côtés des pirates cette fois-ci. Une douce illusion de vie "normale" était en train de se dérouler. Aux côtés de sa fille, de sa soeur et de deux de ses frères. La vie a prit lentement son rythme, elle s'occupe des enfants, prend soin de Gédéon et de sa fille (même si elle passe beaucoup de temps à l'Académie afin de maîtriser sa magie).

13 août 1002 ◊ la mort dans les veines.
Est-ce qu'elle aurait cru un jour tomber aussi malade ? Fièvre, nausées et cette fatigue, si importante. Elle n'aurait jamais pensé pouvoir être atteinte de cette maladie. N'était-elle pas censée toucher que les mages ? Petit à petit, elle a fini par s'en remettre, mais elle n'oubliera pas cette période horrible où elle a bien cru qu'elle n'allait, jamais, se remettre de tout ça.

NB : 1002 - mort de Géraud, Gontrand et Guérin.
Ne restent à Aubenacre que Gaston, Gaspard et Gonzague.

Pendant le livre II :
Quintille s'est faite à sa vie au sein de de Lorgol. Difficilement, mais avec sérénité et entourée de sa famille. Elle s'est doucement, mais sûrement, faite une place au sein des pirates qui l'ont recueilli et acceptés. Parfois, souvent même, elle s'occupe des enfants, essaye de travailler au sein de la taverne (malgré les réprimandes de certain(e)s) et ; comme toujours, veille sur sa fille. Elle prend des nouvelles de sa soeur, veille à son bonheur.
L'ouverture de la Chasse Sauvage a été quelque chose. Quelque chose de sombre et de monstrueux. Elle ne sait comment l'expliquer, mais quand l'information lui ai parvenue, elle s'est sentie nauséeuse, inquiète. Terriblement effrayée. L'idée que sa fille, sa soeur, ses frères, ou n'importe qui de sa famille puisse y être confronté l'empêchait de dormir. Les premiers soirs, elle n'en a pas dormi. Inquiète à l'idée qu'un de ses proches subisse cette dernière. Inquiète à ce que son quotidien en soit modifié. Puis, avec le temps, la menace n'apparaissant pas dans sa vie, elle s'est faite à cette présence latente, sourde. Maternant toujours sa famille et sa fille, elle ne cesse de craindre le pire, mais quelle mère ne le fait pas ?

Pendant le livre III
28 mars 1003 ◊ Naissance de Vasco, premier enfant de Rackham et Quitterie.
Et voilà sa jeune soeur qui devient maman à son tour, avec un homme que Quintille a apprit à apprécier, à respecter et, d'une certaine façon, à considérer comme faisant partie intégrante de sa famille. C'est une belle et grande nouvelle qui a soulevé le coeur de l'aînée, qui lui a permit de voir sa famille s'agrandir.

Sa fille, quant à elle, a poursuivit son enseignement de mage à Lorgol, pour la plus grande fierté de Quintille. Elle passe d'ailleurs ses journées à attendre des nouvelles de cette dernière, à savoir ce qu'elle fait dans les murs de cette grande école et à pouvoir échanger avec elle. Bien sûr, elles ne se voient pas tout le temps et c'est parfois difficile pour la mère de faire avec l'absence de sa fille, mais c'est une difficulté qu'elle a accepté.



Questions

questions livre II:

Les dieux majeurs ont visiblement déserté le Panthéon. Es-tu croyant ? Qu'est-ce que cette disparition implique pour toi ?
• Croire. Une grande question. Quintille ne peut pas se dire comme étant non croyante, mais elle ne se définit pas non plus comme croyante. Croit-elle suffisamment pour dévouer sa vie aux Dieux ? Non. Mais se passe-t-elle de leurs signes dans son quotidien ? Non plus. Prie-t-elle tous les jours ? Non. Ne mentionne-t-elle jamais les Dieux, eh bien, là encore, non.
Elle fait partie de ces gens qui croient, mais sans laisser la foi avoir une trop grande place dans leur vie, sans pour autant respecter les cultes à la lettre ou prier régulièrement. Sa foi, elle est en elle, sans pour autant être visible, sans pour autant contrôler sa vie. Est-ce qu'elle attend des signes de leur part pour avancer et faire sa vie ? Oh que non. Sinon, voilà bien longtemps qu'elle n'aurait rien fait. Elle reste pour autant persuadé que personne n'a désiré son mal, ni sa cécité, que ce n'est pas une malédiction qui lui a été lancé. Ainsi, elle est partagée. L'absence des Dieux majeurs du Panthéon est inquiétante, bien sûr, mais de là à régir toute sa vie ? Non. Elle ne fera pas tout pour les retrouver, mais elle ne profitera pas de son absence pour mener sa vie comme elle l'entend, puisqu'elle l'a toujours fait. Elle espère que la situation reviendra rapidement normal et que cette absence ne provoquera ni déchéance, ni guerre d'avidité. Le peuple étant toujours le premier touché, elle espère que pour cette fois, ils seront épargnés.

La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ?
• De la peur et de l'angoisse. Cette Chasse n'a rien de bon, rien de rassurant. Elle peut prendre n'importe qui, n'importe quand. Bien sûr, ses principales inquiétudes concernent sa fille et sa famille. Elle craint pour eux, pour leur survie, pour leur équilibre. Elle tente de ne laisser rien paraître, mais son angoisse et son inquiétude se reflètent dans son hypermaternité envers ses proches. Qui mieux qu'une mère peut s'inquiéter d'un futur incertain et dangereux ?

Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ?
• Seule ville, pour le moment, dans laquelle elle se sent en sécurité. Autrefois entachée de mauvais souvenir, de douloureux souvenirs, elle apprend désormais à l'aimer, au travers des yeux de sa petite Eponine. Parcourant les ruelles, entourée d'amis et de sa famille, elle ne s'est jamais sentie aussi heureuse qu'en cette ville. Malgré le climat politique du pays (guerre, Chasse sauvage) et les enjeux joués au-delà de sa petite vie (vu qu'elle n'est qu'une gueuse aveugle ne pouvant rien y faire, même si elle le souhaitait). Elle craint que tout ne bascule un jour. Ce jour où elle devra, à nouveau, protéger sa fille.



Discussion avec une future mère

Quitterie des Deux-Ancres et Quintille Aubenacre

05 octobre 1002


Elle était encore très fatiguée. Tout le continent se plaisait à raconter que oui, l’épidémie tendait à disparaître, mais ses symptômes eux, étaient encore bien présents. Bon, certes, bien moins forts que les quelques jours auparavant, mais autant dire qu’elle aurait préféré les voir s’évaporer. Vraiment. A chaque mouvement, à chaque fois qu’elle se levait pour faire quoique ce soit – parfois même des tâches toutes simples et faciles – la voilà qui était fatiguée comme si elle avait récuré la taverne de fond en comble. C’était insupportable et elle avait passé les derniers jours à râler plus que de nécessaire, se plaignant constamment de cette fatigue qui la limitait bien trop. Beaucoup trop. Elle ne pouvait décemment pas passer sa journée au lit, elle s’y refusait – et pourtant tout le monde n’arrêtait pas de l’y pousser, à croire qu’elle n’était pas indispensable. Enfin, ce matin-là, au fond de son lit, elle avait prévu d’y rester quelques minutes de plus que d’habitude, sachant pertinemment que ça se déroulerait comme la veille et que la fatigue n’allait pas, subitement, disparaître.
Manque de chance, c’est sa fille qui accouru dans sa chambre pour solliciter son aide. Elle ouvrit une paupière fatiguée et quand les premiers mots s’échappèrent de la bouche de sa petite fille, elle se redressa vivement dans son lit. Quitterie atteinte de nausées ? Fortes ? Tôt le matin ? Elle n’était pas sûre que ce soit lié à l’épidémie, mais elle n’y connaissait rien en soin, guérison et maladies en tout genre. La seule chose qu’elle connaissait – plus ou moins, était les enfants. Et les nausées matinales, ça n’augurait rien de bon. Elle se leva. Doucement. Refusant de se laisser retomber dans le lit parce qu’elle était trop fatiguée et, avec l’aide de sa fille se dirigea jusqu’au bout du couloir, où se trouvait la chambre de sa sœur. Elle était au premier étage, au-dessus de la Taverne, dans laquelle elles avaient élues domicile.
Quitterie y passait une partie de la semaine, oscillant entre ses cours à l’Académie, du fait de sa cécité elle n’était plus en capacité de chevaucher et développait donc ses capacités magiques de guérison. Autant dire qu’elle avait un planning plutôt chargé dont son aînée s’en accommodait parfaitement. Demandant à sa fille de les laisser, elle frappa discrètement à la porte, n’entendant pas de refus, Quintille entra, rappelant que c’était elle – avant d’ouvrir la porte.

Dans la chambre, elle comprit vite que sa cadette était toujours sous les couvertures. Refermant derrière elle, les mains devant son visage, elle se repérait dans l’espace, cherchant à éviter les éventuels objets sur son passage. Cette fois-ci, rien n’avait été bougé et elle trouva directement le lit de sa sœur. S’asseyant sur son bord, elle posa sa main sur Quitterie. « Que t’arrive-t-il ? » Laissant cette dernière lui expliquer la situation et l’aidant à vomir dans la bassine aux côtés de son lit, Désirée semblait comprendre ce qu’il se passait. Dans un premier temps, elle essaya de comprendre depuis quand les nausées la prenaient. Ensuite, elle chercha à savoir à quand remontait ses dernières pertes et enfin, essaya de se préparer à annoncer à sa cadette une grande nouvelle. Quintille savait se montrer très diplomate quand il le fallait, mais à entendre sa sœur gémir qu’elle allait mourir, que tout n’allait pas mieux, roulée en boule dans les couvertures, est-ce que la diplomatie était une bonne solution ? Soupirant, elle aida sa sœur à se tourner vers elle, en toute douceur. « Tu ne vas pas mourir. » Elle roula des yeux. « Tu vas sans doute avoir un bébé. » Bon, raté pour la diplomatie. Elle soupira. « Quitterie, tout va bien. C’est une bonne nouvelle non ? Tu vas être maman. » Elle esquisse un petit sourire, pas sûre de savoir si sa sœur était ravie de la nouvelle ou si, comme beaucoup, elle allait s’inquiéter du devenir de l’enfant et de cette grossesse. Elle ne se souvenait pas d’avoir senti la proéminence d’un ventre sur le corps de sa sœur et n’avait pas détecté de changement dans son attitude, son comportement, mis à part ce matin-là. Etait-ce possible de ne pas être au courant d’une grossesse ? Elle en doutait sérieusement et préférait ne pas trop s’avancer. Cela faisait bien longtemps que son corps n’avait plus accueilli la vie.



Dernière édition par Quintille Aubenacre le Jeu 3 Jan 2019 - 14:55, édité 54 fois
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 7:52


Récapitulatif

Quintille Aubenacre

Mise à jour des registres et bottins



♦️ Claire Forlani
♦️ Compte principal : Oui
♦️ Groupes secondaires : Le peuple

♦️ Magie : Hiver / Aucun / Aucune



Dernière édition par Quintille Aubenacre le Jeu 3 Jan 2019 - 14:51, édité 4 fois
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 8:17

Bienvenue Odayaaaaaaaaaaaaaa oups Quintille mais Odayyyyyyyyyya ; tu as bien fait d'écouter Aura :) Ici petite Mistyque ^^ :coeur:


bonne rédaction de fiche à toi
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 8:29

Bienvenue à toi!
Quel bon choix de personnage que Désirée! Bon courage pour ta fiche et au plaisir de te croiser un détour d'un rp!
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 8:42

HAHAHAHAHAHA, comment tu as enfin craquéééééé :red: Lau' nous en avait parlé, mais je ne pensais pas que ça allait arriver comme ça, si rapidement... et avec un tel choix merveilleux de personnage :hihi: :nana: :love1: Tu vas rendre des gens tellement heureux, ohlalalalala !
Enfin bienvenue ici, Odaya Ochaven., sur les merveilleuses terres d'Arven :**:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 9:13

Ooooh bienvenue par ici :haww:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 10:32

Oh ce choix de perso :siwi: :**:
Bienvenue :haww:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 11:17

Bienvenue !!! (encore une fugitive, attrapez les tous pokémon )

Courage pour ta fiche et personnage vraiment intéressant, Éponine (parmi les touchés) va plus se sentir, déjà qu'elle est affaiblie pas l'épidémie, elle va être achevée là :geu:

Et le prénom x3
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 11:35

Ton avatar est splendide, quel bon choix (pas la célébrité, hein, l'avatar) ! :siwi:

Bienvenue parmi nous, Odaya (je sais pas si tu préfères qu'on utilise ton pseudo complet, n'hésite pas à me le dire si oui :cache: ), j'espère que tu te plairas ici :coeur:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 11:41

:hey: Bienvenue en espérant que tu te plaises ici, bon courage pour finir ta fiche
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 11:50

Bienvenue ici :cute: bon courage pour la suite
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 12:27

Bienvenue ! :fan:
Je suis contente que tu sois enfin parmi nous. :green:
Bon courage pour ta fiche ! Tu peux demander un parrain en cas de besoin pour t'aider avec l'univers ; la section Demandes et Questions est également à ta disposition. :siwi:
Tu as un mois pour terminer tout ça ! :pompom:

J'ai hâte de te lire. :vv:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 12:29

Bienvenuuue ! :cute:
C'est bien d'avoir cédé. :keu: Amuse-toi bien avec ce perso' ! :hey:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 12:45

Je sens que certaines personnes, que je ne citerais pas, ont fichu le forum sous ton nez assez régulièrement :red: :keu: :arrow:

En tous les cas c'est super que tu aies cédé :**: Surtout que Désirée est vraiment un choix parfait :haww:

Bienvenue en tout cas et amuse toi bien sur Arven ! Bon courage pour ta fiche et tout :amur:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 12:52

Bienvenue par ici! :coeur:

Je vais m'abstenir de jeux de mots sur la vision, mais j'ai bien hâte de voir ta fichette complétée! Tu verras, le clan Aubenacre n'aura d'yeux que pour toi. :cute:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 16:40

MOOH JE VOUS AIME DEJA TOUS :fox2: :fox2: :fox1: :fox1: Aura, j'vais te piquer des smileys je le sens :siffle:
Et sinon J'VOUS PAPOUT :saut: :saut:
Bon par contre Aura.... :bat: Tu m'as fait craqué alors que j'ai déjà *compte sur ses doigts* 12 personnages :mdr: :mdr:
M'enfin là, clairement, c'est le genre de personnage que j'aime + l'univers que j'aime + une rôliste autour de qui je tourne depuis un moment :héhé: (oui je suis sans gêne) = le craquage complet :mdr:

Hésiter pas si vous avez des envies de lien et/ou de rp ! Ca me botte pas mal :fan:

Encore merci à tous :oui: :coeur:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 17:54

Ohlala, Désirée ! :fan: :love1:

Qu'est-ce que je suis contente de la voir tentée ! Bienvenue Odaya, bon courage pour ta fiche :mimi: c'est toujours bien de céder à la tentation :red:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 18:14

Petite Marianne :nana: :nana: Merci bien ! J'espère que je serai à la hauteur :**:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 18:28

Grande sœur :fan: :fan: :fan: :fan: :fan:

Meilleur. Choix. De PV. :argh: :fangirl: (en toute objectivité :arrow:)

Bienvenue ici et courage pour ta fiche :**: Si tu as des questions qui concernent Géralt ou leur relation, n'hésite pas :haww:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 19:44

Géralt :coeur: :coeur: :coeur:
Je t'enverrais sûrement un mp oui, mais pas tout de suite ! Je pense développer ça peut être pour ma fiche ou plus tard. Là j'essaye déjà de comprendre mon futur perso :arrow:
Merci en tout cas :coeur: Hâte de rp à tes côtés :fan:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 21:05

*balbutie* *perd ses mots* *s'évanouie*

Ma... MAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN :vv: :fan: :siwi: :coeur: :keur: :hug: :love:

Je suis contente que tu aies écouté Aura et que tu sois venue... si tu savais... à quel point je t'attendais :vv:

*réserve toutes les places de rp dispo*

Tu comprends, tu m'as manqué quoi :**:

(Mélu, maintenant faut que tu vendes grand-mèr :sisi:)
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 21:12

:mimi: :mimi: :mimi: :mimi: :mimi: :mimi: :**: :**: :**:
*prend sa fille dans ses bras*
Trop contente d'avoir craqué pour l'instant, même si j'ai toujours la petite angoisse de pas être à la hauteur ahah XD
En tout cas hâte de rp avec toi :coeur:
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La Noblesse
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Maximilien de Séverac
Maximilien de Séverac

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J'ai : 56 ans
Je suis : Premier Conseiller du Duc Castiel de Sombreflamme, ancien régent de Sombreciel, Comte de Séverac.

Feuille de personnage
J'ai fait allégeance à : Castiel de Sombreflamme et à Ibélène
Mes autres visages: Mayeul de Vifesprit - Arsène Albe
Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 21:31

Ooooh, bienvenue sur le forum ! Ta grande, grande famille t'attendait avec impatience !
Bon courage pour ta fiche !
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 21:34

Si jamais tu as besoin d'aide pour les parties de ta fiche sur leur relation mère/fille, hésite pas à me mp ou consulter ma fiche :love:

(Je t'avoue que Epo ne parle que de sa mère et de leurs souvenirs ensemble dans 100% des rp :oops:)
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité EmptyDim 24 Sep 2017 - 21:42

Merci à toi Maximilien :coeur:

Epo :coeur: Je n'hésiterai pas ! Quand j'en arriverai à leur relation j'irai jeter un coup d'oeil et/ou je t'enverrai un MP :coeur:
Yeuuuh, trop mignon :coeur:
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Message Sujet: Re: Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité   Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité Empty

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Désirée ◊ nul n'est aveuglé par la réalité
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