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 Sixtine d'Ibélène

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Message Sujet: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 14:37



[Aly] présente

Sixtine
d'Ibélène

Adélaïde Kane

« Il ne peut y avoir qu'une personne sur le trône. Et ce sera moi  »

Défauts

Rancunière : tu n'oublies rien, même si parfois, on peut penser le contraire. Les affronts, tu ne les tolères pas et si quelqu'un te fait du tord, tu ne le laisseras pas impuni. Malgré tout tu ne te précipites pas et attendras le bon moment avant de porter ton coup fatal et il est rare que l'on sache que ça vient de toi
Susceptible : il est tout de même aisé de te froisser. Certains sujets sont plus sensibles que d'autres. Il suffit qu'on insinue que tu n'es pas digne de ton nom ou que  l'on ne prenne pas ta parole en compte pour que tu en prennes ombrage. D'ailleurs, tu es constamment sur la défensive. C'est toutefois un trait que tu sais bien dissimuler en jouant habilement la carte de l'humilité ou de la modestie lorsque tu reçois des leçons de quelqu'un que tu considères comme « inférieur ». Pourtant, au fond de toi, tu bouillonnes de rage et n'hésites pas à lui rabattre son caquet, ultérieurement et toujours avec douceur (ce qui est parfois bien pire) et d'une façon tellement délicate qu'il est compliqué de t'en vouloir. Mais tu en jubiles intérieurement.
Solitaire : le poids de ta vie. Les secrets que tu portes et les aspirations que tu vises ne sont pas des choses que l'on dévoile, surtout lorsque l'on est princesse. De plus, un secret n'en est plus un dès l'instant où il est partagé. En dehors de Hjördis qui n'est entrée dans ta vie que récemment, tu n'as pas de véritables amies. Et tu n'en cherches pas spécialement, préférant toujours œuvrer seule. La réalité est là, mais tu es une apparence bien trompeuse et bon nombre de nobles dames sont persuadées avoir gagné ton amitié.
Têtue : tu n'as pas grandi en Valkyrion pour rien. Tu détestes avoir tord et campe sur tes positions. Pour toi, tu ne dis jamais quelque chose sans l'avoir mûrement réfléchi donc tu as forcément raison. Malgré tout, tu sais très bien que tu n'as pas la science infuse et ne prétend pas non plus tout savoir.
Fière : déjà, tu es fière de tes origines, de ton nom et de ta lignée. Tu ne te mets pas avant ou ne te pavanes pas dans le palais en considérant les domestiques comme des moins que rien. C'est une fierté plus discrète et plus ancrée. Tu ne te plieras jamais à un quelconque chantage ou ne courberas jamais la tête face à un ennemi, même si ta vie ou celle de ta famille est en jeu. Ton allégeance va à Ibélène et une véritable souveraine d'Ibélène ne ploie devant personne. Tu as également beaucoup de mal à reconnaître tes tords.
Secrète : la majorité des gens que tu côtoies est persuadée de lire en toi comme dans un livre ouvert et tu entretiens du mieux que tu peux cette réputation. Pourtant, tes qualités, tes émotions et tes aspirations sont le secret le mieux gardé de ton cœur. Tu complotes dans l'ombre, et ne cesses jamais d'imaginer des plans, d'observer les autres, de laisser traîner tes oreilles en quête d'information. Personne ne sait vraiment qui tu es.
Frustrée : c'est un sentiment avec lequel tu as grandi. La Frustration est une vieille amie que tu as appris à dompter, même si le chemin a parfois été tortueux. Frustrée tu l'es au quotidien, sachant que tu es la digne héritière d'un trône qui ne veut pas de toi parce que tu n'es pas un homme et que l'unique homme de ta génération n'en veut pas. Tu l'as laissé exploser pendant un temps mais cette époque est révolue. Et maintenant tu étouffes ta frustration dans des manigances habilement tournées. Un jour, tu l'espères, ce ne sera plus qu'un lointain et mauvais souvenir.

Qualités :

Ambitieuse : tu l'es mais ce n'est pas forcément un défaut. Ton ambition te mènera loin, peut-être même au trône, tu l'espères ardemment. En tout cas, elle t'amène à faire bien plus que ce qu'une princesse d'Ibélène ferait, même si tu dois le faire par des moyens détournés. C'est sûrement ta plus grande force.
Déterminée : rien ni personne ne t'empêchera de faire ce que tu souhaites. Lorsque tu as une idée derrière la tête, tu mets tout en œuvre pour y parvenir. Ton but à long terme est un long chemin compliqué, mais tu ne baisseras jamais les bras.
Charismatique : tu n'es pas une princesse pour rien. Tu manies les mots très habilement et tout chez toi, que ce soit ta posture ou la tonalité de ta voix, amène le respect. Ce n'est pas un respect impressionnant comme ton père, c'est plus doux, plus nuancé mais très présent. Tu n'as pas peur de parler en publique et lorsque tu prends la parole, tu atteins le cœur des gens, même légèrement. Personne ne reste insensible devant toi.
Astucieuse : ton statut de femme contrecarre ton désir le plus cher et pour y parvenir, tu as dû apprendre à utiliser d'autres moyens. Tu as donc acquis un don certain pour l'observation et l'analyse, qui te permet de savoir quoi dire ou quoi faire au bon moment. Tu ne dis ou ne fais jamais rien au hasard, tout est habilement calculé, finement placé. Tu as un esprit vif et rusé qui te permet également de t'adapter vite à l'imprévu. Un véritable talent que tu as acquis tout au long de ta vie.
Stratège: une qualité essentielle que t'a inculqué ton père à son insu. Il n'a jamais su que tu faussais parfois compagnie à ta nourrice pour venir te glisser au plus près de lui, dans ce renforcement au mur très fin qui te permettait de l'écouter. Il n'a pas non plus fait attention à tes oreilles qui écoutent discrètement une conversation entre généraux pendant un repas, alors que tu réponds si habilement à une toute autre conversation. Ni que les nombreuses histoires que tu as écouté quand tu étais petite, t'ont appris beaucoup plus de choses que certains cours d'histoire.
Patiente : au fond de toi tu boues, tout de même, surtout dans certaines situations. Mais tu as appris à contenir cette impatience dévorante et tu en es devenue patiente. Ainsi tu attends patiemment que le moment soit propice avant d'agir, tu peux écouter des conversations qui t'indiffèrent en feignant un intérêt prononcé pendant des heures ou essayer d'expliquer quelque chose à quelqu'un. Tu n'as pas eu le choix et d'ailleurs, cela t'es bien profitable au quotidien.
Cultivée : tu es une mine d'informations. Tu adorais déjà les leçons avec ton précepteur et, en bonne élève attentive, tu brillais dans toutes les matières. Tu aimes lire, découvrir de nouvelles choses et apprendre au quotidien. La bibliothèque impériale, tu y as passé des heures, t'endormant même parfois sur l'un des fauteuils confortables qui fait face à la cheminée. Tu ne délaisses rien et Faërie, comme Ibélène, n'ont pas de secret pour toi. Après tout, on dit souvent qu'il vaut mieux être proche de ses ennemis que de ses amis. Tu prends plaisir à débattre sur certains sujets et ne ressens nulle honte à plonger ton intérêt dans des sujets que certains peuvent qualifier d’inutiles. Ainsi, tu seras autant passionnée par l'économie que par l'histoire ou encore, la place des abeilles dans l'univers.
 



©️ Eris
Tu as deux points faibles : les enfants et la neige. Le premier, parce qu'ils sont l'innocence même, porteurs de rêves et d'espoirs, dignes représentants du futur d'Arven. Et depuis ta mésaventure, tes sentiments se sont renforcés. Tu aimes trop les enfants. La seconde parce que, comme les enfants, c'est pur et immaculé. Une page blanche sur laquelle on peut recréer le monde, qui semble effacer les souillures du passé. Et parce que la neige te permet de retrouver cette enfance innocente que tu regrette parfois.  



©️ Eris
Âge : 24 ans
Date et lieu de naissance : 2 janvier 979 à Ibelin (Valkyrion)
Statut/profession : Princesse d'Ibelène
Allégeance : A ses parents mais à Ibelène, sutout
Dieux tutélaires : née sous Javaï parce que l'on espère que tu contribues à instaurer l'harmonie, la paix et l'équilibre autour de toi tout en te souhaitant une telle vie. Vouée à Aldor, parce que la neige est un havre de paix pour toi, Stélé en qui tu te reconnaît par sa finesse d'esprit, ses stratégies cachées et sa détermination à   déterrer certains secrets et Alder qui est tout simplement le dieu de ton duché et de ton empire
Groupe principal : Les Hérauts du Renouveau : parce que tu es pour un monde meilleur, parce que dans le monde de demain, tu seras peut-être Impératrice et parce que cette Trève n'a pas lieu d'être.
Groupes secondaires : Noblesse


Chapitre 1 : « Racontez-moi encore, Général»

-Et c'est ainsi que votre grand-père a réunifié Ibélène.

Juchée sur une chaise à ses côtés, tu écoutes l'un des plus proches conseillers de ton grand-père, te raconter l'histoire de son ascension au trône d'Ibélène. Tes yeux sont pétillants, brillants d'admiration et tu bois ses paroles que tu connais pourtant par cœur.

-Racontez-moi encore, Général ! supplies-tu, l'air totalement envoûté.

Le Général rit un bon coup et pose un doigt rabougri sur ses lèvres. Lui c'est celui que tu préfères. Il est très gentil, d'une patience proverbiale et c'était un fin stratège du temps de ton grand-père. Tout le monde le connaît au palais, et tous savent le rôle qu'il a joué lors de la prise du trône par ton noble aïeul.

-Pas maintenant votre Altesse, c'est l'heure d'aller se coucher.

Mais tu n'es pas du tout fatiguée. Ta tête est remplie de combats, de héros se découpant dans l'horizon pour sauver le monde du chaos. Ton imagination est à son comble et tu vois la scène comme si tu l'as connue. Tu l'aimes tellement cette histoire. Tu n'arrives pas à t'en lasser. Alors ta bouche fait une moue absolument adorable et tu lèves de grands yeux suppliants, papillonnant des cils. Une technique redoutable, qui a montré son efficacité à de nombreuses reprises. Tu le vois déjà succomber à ce charme si innocent et tu devines alors que tu as gagné la partie. Puis la voix de ta nourrice retentit alors et tu pousses un soupir frustré. Cette technique laisse ta nounou dans une indifférence presque offensante. Le Général te fait un petit clin d’œil complice :

-Vous êtes aussi douée que votre grand-père, Altesse.

Alors tu es radieuse. Il n'en faut pas plus pour te remonter le moral et te faire oublier la déception de voir ton histoire te passer sous le nez. Tu lui fais ton plus beau sourire et sautes de la chaise pour suivre docilement ta nounou en trottinant. Du haut de tes six ans, le trajet jusqu'à ta chambre paraît tout de même bien long, sur d'aussi petites pattes. C'est avec soulagement que tu aperçois ta porte où tu finis par te glisser sagement dans ton lit, sous l’œil averti de ta nourrice. Ta mère arrive quelques minutes plus tard pour te donner un tendre baiser de bonne nuit. Ton père, lui, est en réunion mais ce n'est pas grave. Il doit préserver le travail de ton noble aïeul et s'il travaille si tard, c'est pour le bien d'Ibélène. Tu entends la porte se fermer et reste un moment ainsi, l'oreille aux aguets, allongée dans ton lit, guettant le moindre bruit. Puis, doucement, tu sors de ton lit, tes pieds foulant le tapis moelleux de ta chambre. Tu attrapes ta petite couronne et te sers du drap comme d'une cape, avant de te planter devant le miroir, ton petit menton relevé en une attitude très digne. Ton doigt se pointe droit devant et tu tentes de prendre un air implacable.

-C'est notre décision ! Oserais-tu conste... conpest... rooh ! Ne pas nous obéir ? reprend-t-elle un tantinet vexé de ce bafouillage.

Ton reflet n'a guère le temps de te répondre que déjà ton ouïe fine capte des pas en provenance de la pièce d'à côté. Vite, tu laisses tout tomber, refais rapidement ton lit et fermes les yeux, prétextant dormir. La porte s'ouvre peu après et un fin rayon de lumière vient éclairer ton petit visage angélique. Les yeux de la nourrice se pose sur la couronne par terre et un doux sourire effleure ses lèvres. Elle referme doucement la porte. Mais la petite princesse que tu es ne le voit pas. Tu as finalement sombré dans le sommeil, et te fais emporter aux royaumes des songes, où t'attendent royauté, admiration et respect.

Chapitre 2 : L'âge de raison

-Pour le prochain cours, vous me rédigerez un écrit sur les traités de la lignée des Poing-d'Acier lors de leur prise de pouvoir.

Tu te redresses pour saluer correctement ton précepteur lorsqu'il sort de la pièce avant de te rasseoir et trier tes notes. Machinalement, tes yeux se posent sur Octave. Ton cher frère. Ton frère qui n'a strictement rien suivi du cours et dont l'attention se perd à travers la fenêtre, bien loin de la lignée des Poing-d'Acier. Tu l'as regardé plusieurs fois, pendant la leçon. Tu l'as vu l'air ailleurs, les yeux dans le vide, jouant rêveusement avec sa plume, devant une page où tu es prête à parier la couronne de ton père, qu'elle ne comporte pas les notes de votre professeur. Il doit se sentir observé parce qu'il lève les yeux sur toi et t'adresse un petit sourire triste. Sourire qui a juste le mérite de faire froncer tes petits sourcils d'un air réprobateur. Ton frère n'insiste guère plus longtemps et replonge dans sa contemplation du monde extérieur. Tu ouvres alors la bouche, prête à lui expliquer ta façon de penser mais tu te ravises au dernier moment. Tu as treize ans, ton frère quinze. Pourtant, tu sais déjà que tu es la plus adulte des deux. La preuve, tu suis les mêmes cours que lui, malgré vos deux années de différence. Est-ce toi qui est très avancée ou ton frère qui ne fait pas d'effort ? Sûrement les deux.

Pourtant, les choses n'ont pas tout le temps été ainsi. Tu te souviens de votre enfance. Des comptines, des berceuses que ton frère te chantait souvent ou des histoires qu'il te racontait. Vous jouiez ensemble, riiez, vagabondiez dans des petits couloirs reculés pour explorer le château ou vous amusiez à faire des petites blagues à votre gouvernante. Puis le temps a passé. Tu as toujours aimé les histoires de ta lignée, tu voues une admiration sans borne à ton aïeul, admires ton père et passes encore du temps à l'espionner quand tu le peux. Tu as suivi la route du trône d'Ibélène alors que ton frère s'en éloigne jour après jour. Et ça, tu ne le comprends pas. Tu ne comprends pas comment il peut ainsi fuir ses responsabilités. Responsabilités que tu convoites dans le secret de ton cœur. Il est l'héritier du trône et il ne s'en intéresse pas. Alors que tu es juste la princesse d'Ibélène et que ton rôle envers le trône se situe dans un mariage politique. Tu n'as peut-être que treize ans mais tu le sais. Tu le sais que tu es vouée à te marier. Que tu n'es pas destinée à monter sur le trône. Et déjà, ça te frustre. Frustration décuplée, surtout lorsque tu vois le désintérêt total de ton frère.  Vous vous êtes éloignés. Lui, sûrement fatigué par tes leçons de moral et toi parce que tu ne peux plus te confronter à un frère qui est limite une honte à la mémoire de ton noble grand-père. Et te voilà maintenant, à treize ans. Tu n'es plus une enfant sans être une adulte. Les déguisements insouciants devant ton miroir quand tu te prenais pour une grande impératrice a laissé place à une dure réalité qui commence à t'oppresser le cœur. La dure réalité de la vie. Celle où tu vois ton frère prendre une couronne dont il ne veut pas tandis que toi, princesse limitée dans tes décisions, tu te marieras et contempleras ton trône avec convoitise. Un trône qui te sera refusé. Dure réalité que celle de grandir. Mais c'est ainsi. Tu as treize ans maintenant. Tu rentres dans cet âge où les idéaux s'estompent petit à petit au profit d'une vérité moins utopique. Tu rentres dans l'âge de raison.

Chapitre 3 : Souffrances occultées

-Allez chercher Dame de Jordeim, vite !

Des bruits de pas précipités. Des murmures frénétiques. Une porte qui claque de nouveau. Toi, tu ne t'en préoccupes pas. Ces bruits, cette cohue ne paraît pas t'atteindre. Sûrement parce que tu es là, pliée en deux, les cheveux en bataille, les traits tirés par la fatigue et l'air hagard de quelqu'un qui est plongé en plein délire. Tu délires peut-être, d'ailleurs, tu n'en sais rien. Une main vient te caresser les cheveux et t'oblige à te rallonger dans le lit. Tu tentes un moment de te débattre puis te laisses faire. Tu ne sais pas la cause réelle de cette soudaine poussée de fièvre. Le fait que tu aies passé une partie de la nuit assise dans la neige à la regarder tomber, sans bouger, avant qu'une de tes suivantes finisse par venir te chercher y joue pour beaucoup. Tu t'es laissée faire, à moitié gelée, à moitié endormie. Elle t'a ramenée à ta chambre et depuis, allongée dans ton lit, tu trembles, tu affiches cet air hébété comme si tu assistes à cette agitation à l'extérieur de ton corps. Peut-être est-ce un peu le cas car ton cerveau voyage à des lieux de la réalité, repassant les derniers événements. Et c'est ainsi que tu vois les mois passés défiler devant tes yeux hagards.

Il faut avouer que ces derniers mois ont été riches en péripéties. Tu as eu dix sept ans. Un âge respectable pour une princesse royale. L'âge où l'élégance et la dignité prime, où Idril fait scintiller la pudeur farouche des jolies vierges. Mais pour toi, ça a été différent. Ça a été l'âge où tu en as eu assez. Assez de faire semblant, de jouer et de cacher ta frustration sous des apparences souriantes, polies et réservées. Tu trouvais la vie trop injuste. Toi, la digne héritière de ton grand-père, celle qui désire le trône ardemment et qui a étudié et tout fait pour y parvenir, t'es trouvée reléguée au second plan. Ton père ne voyait que ton frère. Ton imbécile de frère et ses stupides divagations. Sa faiblesse, son désintérêt total et ses rêveries utopiques. Une énième dispute entre toi et ta mère, qui s'est conclue par un sermon des plus catégorique de la part de ton père, a eu raison de ta résistance. Personne ne t'accordait de crédit. Très bien. Puisqu'il en était ainsi, tu allais leur donner une bonne raison de ne pas te désigner. Et c'est ainsi que tout a commencé. Une colère alimentée par des années de frustration. Une rage bouillonnante d'injustices. Et tu as sombré dans la débauche. Faire le mur la nuit pour rejoindre les tavernes d'Ibelin. Tu y as découvert l'alcool, sans pourtant t'enivrer, tu restes une princesse et une princesse ne perd jamais le contrôle. Tu as semé la zizanie à droite et à gauche, t'amusant des réactions grossières de ces hommes si facilement manipulables. Puis tu t'es essayée aux jeux. Les jeux c'est ce que tu as préféré. Pas pour le gain final. Les gains que tu gagnais, ont généralement fini dans les mains de mendiants ou pour payer d'autres tournées. Non tu aimais les jeux pour leur ruse et leur stratégie. Le côté manipulation aussi. Beaucoup. Et tu es devenue assez redoutable pour qu'une réputation commence à se faire et que tes adversaires deviennent de plus en plus rares. Bien évidemment, tu as pris soin de te déguiser. Tu as pris l'apparence d'une manante et t'es entraînée à user d'un langage moins soutenu. Puis tu as rencontré Edwin. Edwin et sa musique, Edwin et son langage fleuri, porteur de milles promesses. Edwin avec qui s'était différent. Edwin avec qui tu t'es dépravée, lui offrant le précieux cadeau d'Idril. Avec lui tu as appris les plaisirs de la chair, oubliant ainsi les véritables problèmes qui causaient les tourments de ton âme. Difficile de dire que cette histoire n'avait que quelques mois. Et peut-être continuerait-elle encore aujourd'hui si, dans ta folie, n'as-tu pas oublié toute prudence. Et lorsque la nouvelle de ta grossesse t'es parvenue aux oreilles, tout s'est effondré. Comment as-tu pu t'éloigner autant de ce que tu es véritablement ? Comment as-tu pu oublier que ton allégeance va en priorité au trône d'Ibélène ? Te voilà faisant honte à ton si prestigieux aïeul. Engrossé par un vulgaire troubadour de bas étage, à qui tu as offert non seulement ton corps, mais ton cœur. Et maintenant, le fruit de cette union pousse en toi, prêt à entacher ton honneur et celui de ta maison. Qu'avais-tu donc en tête en te dépravant de la sorte ? Qu'as-tu cherché à te prouver ? Tu n'as été qu'une gamine. Une gamine pourrie gâtée qui as fait un véritable caprice parce que la couronne de l'empire d'Ibélène ne siégera pas sur ta tête. Et maintenant te voilà obligée de mettre un terme à la vie qui pousse en toi. A la vie du bébé d'Edwin. Toi qui aimes tant les enfants, te voilà obligée d'en tuer un. Tu ne vaux guère mieux que ton frère. Ou plutôt... ton frère vaut certainement mieux que toi. Au moins, il ne cherche pas à être quelqu'un d'autre que ce qu'il est. Tu ne peux en dire autant. Tu as donc pris ta décision. Plus jamais tu ne failleras à ton rôle. Ton allégeance va avant tout à ton peuple et à Ibélène. Si pour ce faire, tu dois te marier ou épauler ton frère dans la gérance du pays, tu le feras. Tu mettras cette frustration de côté pour le bien d'Ibélène. Comme ton grand-père a dû le faire auparavant. Comme ton père le fait encore aujourd'hui. Il n'est pas dupe, il doit savoir que tu conviens mieux que ton frère. Enfin... que tu convenais. Pourtant il doit mettre ses sentiments de côté et agir pour le mieux. Ibélène n'est pas prête de tomber entre les mains d'une femme et il doit compter sur toi pour aider ton frère dans sa future tâche. Non, tu ne peux te permettre autant d'immaturité. Tu as pris une décision. Une décision qui t'a brisé le cœur mais dont tu es entièrement responsable. Cet avortement a été fait dans le plus grand secret. Personne ne doit savoir que tu as porté un bâtard en ton sein. Et les choses pourront reprendre leur cours normal. Mais c'était sans compter Edwin. Un cœur amoureux aime le clamer au monde et même s'il ne t'a point nommé, il a vanté tes mérites en des termes qui n'ont fait qu’accroître la flamme de ta douleur. Tu as donc réagi de l'unique manière qui te permettais de le protéger tout en te protégeant toi-même. Ne plus souffrir, ne plus le revoir et lui donner la possibilité de tirer un trait définitif sur toi. Tu l'as menacé de mort pour outrages envers ta personne. En cet instant, tes gardes lui courent après et tu pries dans le secret de ton cœur qu'il saura s'échapper. Quant à toi... tu as couru aussi. Couru en espérant que tes problèmes resteront derrière. Tu as couru à en perdre haleine dans les jardins du palais impérial. Couru dans la neige, uniquement vêtue de ta robe, sans aucune cape pour réchauffer ton corps à présent aussi glacé que ton âme. Tu es restée au milieu du jardin, à genoux sur le sol enneigé, regardant la neige tomber avec cette douceur silencieuse et délicate que tu aimes tant. Tu es restée ici, perdant le fil du temps, tes larmes devenant des cristaux de glace sur tes joues endeuillées. Tu es restée jusqu'à ce qu'une de tes suivantes te trouve et te ramène au chaud. Et maintenant tu es assise dans ton lit, tremblante de fièvre, le front chaud mais le cœur froid, ressassant ces derniers jours et pleurant ce que tu viens de perdre. Par ton unique faute.

Ce soir tu pleures. Ce soir, tu montres ta faiblesse pour la dernière fois. Dès demain, ton cœur se consolidera et tu montreras à Ibélène la véritable Sixtine. La Sixtine qui continue de convoiter ce trône mais qui fait maintenant passer le bien-être d'Ibélène et de son peuple avant le sien. La digne Sixtine d'Ibélène.

Chapitre 4 : Hjördis

-Il paraît qu'il peut tenir le rythme toute la journée.

Les dames pouffent, la main pudiquement posée devant leur bouche.

-Vous savez, il est dit qu'il entretient une relation épistolaire très intime avec la princesse Alméïde d'Erebor.

-Je n'aime pas beaucoup ces Érébiens... ils ont des harems de femmes. Je trouve que c'est d'un vulgaire...

-Ma cuisinière a voyagé là-bas, elle m'a dit que ce n'était que du roc et du sable et que certains d'entre eux vivent comme des troubadours ou des conteurs, passant leur temps sur les routes.

-Enfin mesdames, la conversation dévie. Nous réfléchissions au meilleur parti de notre princesse. Le Duc de Sombreflamme doit tout de même soulever votre cœur si délicat, Altesse ?

Tu lèves les yeux vers la comtesse, laissant une roseur délicate savamment calculée, colorer tes joues. Puis tu baisses aussitôt le regard, bredouillant une réponse embarrassée.

-Que non point, Comtesse, même si je reconnais que les traits de son visage possèdent une certaine grâce.

-Regardez donc comme notre princesse rougit ! se moque gentiment la comtesse, entraînant les rires compatissants de ces dames.    

Tu rougis un peu plus avant de détourner la tête, gênée. Mais si tes airs de princesse effarouchée font leur petit effet dans l'assemblée, tu te retiens in extremis de pousser des soupirs exaspérés et de secouer ces dames de la petite noblesse dont l'unique plaisir est de discuter de garçons et de bals à l'heure du thé. Tu souhaites t'entretenir sur des sujets plus graves et importants. Visiblement, ton enlèvement sur une vivenef lors d'une visite protocolaire en Bellifère leur paraît totalement abscons aujourd'hui. Sans parler de l'émergence des magies et des savoirs perdus. Arven possède son lot de discussions hautement plus intéressantes que la liste de tes prétendants, dont le duc de Sombreflamme ne fait absolument pas partie. Il faut être folle pour épouser un Cielsombrois. Ces êtres sont tellement volatiles qu'ils doivent également se reproduire entre fratrie. Mais non, l'attention se détourne à nouveau de toi pour se porter sur le nouveau sac de haute confection d'une baronne, et tu lèves un regard suppliant vers ta suivante. Comme à son habitude, Hjördis est là. Elle t'adresse un bref sourire entendu. Cet échange discret n'a été perçu que par vous deux. Profitant d'un rire général après une remarque d'une superficialité affligeante, tu fais un geste qui se veut machinal, vers tes cheveux et parviens à faire habilement tomber l'un des ornements qui soutient ta coiffure sophistiquée.

-Oh quelle maladroite je fais ! t'exclames-tu, l'air profondément navré.

-La maladresse de son Altesse est décidément légendaire, pouffe la baronne sur un ton compatissant.

Bien moins que votre stupidité. Tu lui adresses un sourire d'excuse et fait mine de te baisser pour la rattraper mais Hjördis te devance. Et avec une dextérité digne d'une enfant de la Cour des Miracles, alors qu'elle remet ta broche dans les cheveux, elle te souffle discrètement l'heure actuelle. Tu en pousserais un soupir de soulagement. Tu as passé assez de temps avec ces dames pour prendre congé sans froisser l'une d'entre elles. Javaï est avec toi.

-Mesdames, fais-tu en te levant, bientôt imitée par tes invitées, je suis vraiment navrée de couper court à cette charmante entrevue, mais j'ai certaines obligations. Ma mère, l'Impératrice, a décidé qu'il était tant pour moi de participer plus activement à la vie au palais et le prochain bal est organisé par mes modestes soins. J'ai quelques deniers points à passer en revue.

-Le bal de demain organisé par notre princesse. Quel honneur.

-Je prie intensément ces dames de se montrer clémentes envers moi. Je débute juste et sans doute certains points m'auront échappé. Vos retours seront des conseils bénéfiques pour l'avenir.

-Soyez sans crainte, Altesse, votre raffinement saura faire de cet événement quelque chose de remarquable.

Toutes approuvèrent et tu leur adresses ton sourire le plus éblouissant.

-Vous êtes trop bonnes, mesdames. Maintenant, excusez-moi.

Sur ce, tu leur adresses un petit signe de tête avant de t’éclipser par la porte, Hjördis sur tes talons. Le trajet jusqu'à tes appartements se passe en silence mais une fois passée la porte de ta chambre royale, tu laisses éclater ta frustration.

-Non mais vraiment ! L'on pourrait penser qu'il y a des sujets plus graves que la correspondance épistolaire entre une Érébienne et un Cielsombrois ! Autour de nous, les Voltigeurs se rassemblent et les relations diplomatiques entre Ibélène et Faërie s’amenuisent mais tout ce qui compte c'est de s'extasier devant le nouveau sac de la baronne. Non mais vraiment !

Fulminante, tu fais les cents pas dans ta chambre. Ces rassemblements de thés épuisent ta patiente mais sont indispensables pour protéger tes véritables intentions. Derrière toi, Hjördis te regarde les yeux pétillants de malice.

-Son Altesse est décidément bien agitée, note-t-elle, narquoise.

Tu préfères l'ignorer. En réalité, tu aimes bien les petits manquements au protocole de ta suivante. C'est ta seule véritable amie dans cet univers luxueux. Et ton rayon de soleil dans les vapeurs monotones de ta vie au palais. Cette kyréenne issue de la bourgeoisie, est entrée à ton service quand tu venais de dépasser tes dix neufs ans. Un peu plus âgée que toi, tu t'es rapidement rendue compte de ses nombreuses qualités. Elle est malicieuse et possède un humour qui illumine certaines de tes journées. Tu t'es immédiatement rapprochée d'elle et en as fait ta confidente. Elle t'a rendue avec plaisir cette affection, très honorée de la confiance que tu lui témoignes et tu sais qu'elle t'est entièrement dévouée. Mais en plus, elle pèse un poids énorme dans ton projet d'accéder un jour au trône. Déjà, elle a un talent incroyable pour parler sans bouger les lèvres et sans que personne d'autre que toi ne l'entende. Ensuite, sa sociabilité la rend très abordable pour beaucoup de domestiques et les domestiques ont la langue facilement déliée lorsqu'ils se sentent en confiance. De plus, sa position proche de toi lui permet de faire miroiter des petites faveurs, et c'est ainsi que la Kyréenne est devenue une source prodigieuse de renseignements divers, dont tu bénéficies généreusement. Tu es donc au courant de beaucoup plus de choses que peuvent le penser ton père ou ta mère, et tu te gardes bien de le faire savoir. De toute façon, depuis quelques années maintenant, tu es devenue une princesse comme tes parents peuvent en être fiers. Tu n'as jamais cessé de convoiter le trône et toutes tes décisions sont prises en ce sens, mais tu n'oublies pas que ton allégeance va en priorité à Ibélène et tu t'es donc fortement assagie. Tu es devenue un modèle pour les plus jeunes et une princesse que les duchesses, baronnes ou comtesses qualifient de très respectable. Tu n'hésites jamais à t'incliner légèrement en premier, marque de respect qui te permet d'acquérir les faveurs de ces dames, flattées d'une telle courtoisie. En général, tu attires la confiance et personne ne peut te reprocher quoique ce soit. Ton enlèvement a suscité beaucoup d'inquiétudes autour de toi, inquiétudes que tu t'es empressée de rassurer à ton retour. Hormis Hjördis, personne ne sait toutes les conclusions que tu as tiré de ce voyage forcé. Puis tu as vu des magies et des savoirs perdus revenir à la surface et assisté de loin au coup d'état de Gustave de Faërie, appuyé par l'Ordre du Jugement. Information qui a suscité de vives réflexions dans ta petite tête, espérant même forger une alliance qui pourrait te garantir l'ascension au trône et évincer ton frère. Bien évidemment, personne n'en a jamais rien su. Il est facile de dire que tu fais honneur à ta maison et tu es plutôt aimée et respectée. Tu entretiens cette image qui, au final, te permets d'agir plus librement. Personne ne sait ce qui se cache vraiment derrière ton sourire angélique et ta maladresse si attendrissante. Qui va se douter de ton esprit affûté, analytique et rusé ? Qui peut penser que se cache une véritable stratège derrière ces manières douces et diplomates ? Et même si tu commets quelque chose qui peut paraître un peu étrange, il est rapidement mis sur le compte de l'inexpérience de ton jeune âge ou les maladresses légendaires des femmes. La contrepartie demeure les contraintes quotidienne, comme le thé avec certaines  dames de la noblesse. Heureusement tu te documentes assez pour te tenir au courant des potins les plus alléchants de ton royaume afin de satisfaire l'appétit constamment inassouvi de ces dames pour ce genre d'inepties.
Finalement tu lâches un petit juron exaspéré.

-Quel propos intolérable dans la bouche d'une Altesse !
commente malicieusement sa suivante.

Tu lui jettes un regard glacial avant de pousser un soupir et te laisser tomber sur ton fauteuil près de la fenêtre. C'est de sa bouche que tu as appris à jurer. Tu as déjà entendu les gardes, évidemment, mais Hjördis en possède une belle collection qu'elle a, elle-même, appris auprès de ses frères. La neige se met à tomber et tu plonges dans une nostalgie mélancolique. Des souvenirs que tu gardes enfouis dans le secret de ton cœur remontent à la surface, emportant ton esprit dans les chambres chaudes de tavernes de ville, goûtant aux délices de la chaire. Un profond soupir s'échappe de tes lèvres, arrachant un petit rire à ta suivante. Toi-même tu te permets un doux sourire empreint de mélancolie.

-Les pâtissières vous attendent, Altesse, la prévient alors Hjördis avec sa malice coutumière.

-Les pâtissières ? répètes-tu dans un murmure lointain.

-Celles du bal de demain.

La réalité reprend le dessus et tu t'arraches de ta contemplation à regret. Le devoir t'appelle. Et même si l'organisation d'un bal est bien éloignée de tes réelles aspirations, tu rempliras tes obligations en princesse modèle que tu es. Et tu tireras tout l'enseignement que tu pourras de cette expérience. Qui sait ? Peut-être que demain, ce sera une rencontre diplomatique que tu organiseras...

-Fais-les entrer.

 
Chapitre 6 : Où le ciel pleure des cendres noires

-C'est l'heure, Altesse.

La voix de Hjördis, pour une fois, est dépourvue d'ironie. Peut-être préfèrerais-tu, au final. Cela te prouverait que rien n'a changé. Que demain tu prendras un petit déjeuné avec ta mère et salueras ton père. Mais demain est un jour bien sombre. Le lendemain du jour où ta défunte mère rejoindra le royaume de Sithis. Un rituel funéraire qui ne se fera même pas en présence de ton père, plongé dans un coma dont les médecins eux-mêmes ne savent rien. Se réveillera-t-il un jour ? Tu ne peux que le prier. Hier encore, tu étais cette princesse d'Ibélène, digne et fière, qui faisait la fierté de ta mère. Aujourd'hui, tu es toujours cette même princesse mais dont les décisions n'appartiendront plus à l'Impératrice. Tu pourrais en être un tantinet rassurée. De gagner ainsi en indépendance. Mais non. Tu préfères encore avoir tes parents à tes côtés. Que ton indépendance se fasse avec leur soutien. Le Destin en a décidé autrement et maintenant tu ne peux que prier tes dieux de te guider pour la suite. Lorsque tu sors, tu fais honneur à ton nom. Ton visage est creusé par la fatigue mais nulle trace de larmes enlaidit ton visage juvénile. Ta démarche est altière, digne d'une Poing-d'Acier. Tu pleures dans ton cœur, et tu as la sensation qu'il s'est de nouveau déchiré. Tu pleures la perte de ta mère et tu pleures l'état précaire de ton père. Mais sur ton visage, en tout cas, ne se lit qu'une ferme détermination. Ta dévotion va envers le trône. Ton père n'est plus là pour l'assurer mais ton allégeance ne faiblit pas. Plus que jamais Ibélène a besoin de toi. Ces terribles attentats ainsi commis... ils ont touché Svaljärd lors d'un temps réservé à la joie et aux festivités. Le peuple d'Ibélène, les Kyréens en particulier, a été touché en plein cœur et la rage, la colère gronde dans les rues. Ton peuple a besoin d'un guide. Et tu rempliras ce rôle ou tu feras tout pour faire en sorte que ce rôle soit dûment jouer.

C'est avec conviction que tu suis le cortège qui s'éloigne de la ville. Cortège outrageusement encadré et surveillé. Les Voltigeurs envahissent avec excès le ciel et les gardes royaux forment une barrière presque impénétrable. Tu es à l'avant du cortège, à côté de ton frère qui affiche une mine plus blême que d'ordinaire. Impulsivement, ta main vient prendre la sienne et tu le vois sursauter à ce contact. Depuis combien de temps tu ne l'as pas touché ? Si ton animosité envers lui s'est atténuée au fil des années, tu es toujours restée convaincue qu'il ne fera pas un bon roi. Et il le sait. Même si tu n'as plus affiché ta rancœur depuis longtemps, tu lui as rarement adressé la parole. Mais aujourd'hui c'est différent. Vous êtes presque orphelins. Tu n'as plus que lui et surtout, lui n'a plus que toi. Jamais l'ombre de la couronne ne s'est faite plus présente au-dessus de sa tête et tu connais assez ses sentiments à son égard. Il va avoir besoin de toi. Il n'y est pour rien si les valeurs d'Ibélène ne sont guère enclines aux femmes. Certes, tu contestes toujours autant son désintérêt pour la couronne mais là, en cet instant, vous n'êtes plus que tous les deux. Et Ibélène n'a plus rien. Si tu dois devenir l'ombre cachée de ton frère pour le bien de ton peuple, ainsi soit-il.
Il ne dégage pas sa main et sa prise se referme. Son regard n'a cependant pas dévié vers le tien. Ce n'est pas important. Vous vous comprenez, en cet instant. L'instant où un fils et une fille vont dire adieu à leur mère. Ton autre main resserre ta cape d'un geste. Plus par occupation que par réel soucis de fraîcheur. Le cortège avance lentement. Tellement lentement que tu crois que tu ne parviendras jamais à la colline. Un nombre prodigieux de nobles, de bourgeois et de roturiers ont tenu à présenter une ultime fois leurs adieux à leur Impératrice. Une dernière prière, un dernier geste, un dernier mot emporté par le vent.

Le cortège s'arrête au pied de la colline et tu regardes la dépouille de ta mère s'éloigner de vous. Elle est revêtue de sa robe favorite et semble ainsi s'illuminer au milieu de la neige. Ta main tient toujours celle de ton frère. Tes yeux demeurent secs, ton visage de marbre alors que le feu jaillit soudain de dizaines de flèches pour frapper ta mère en plein cœur. Le brasier prend vite, le feu paraît grandir à n'en plus finir et tu assistes au spectacle, ne détournant pas une seule fois le regard. Rien ne trahit ton chagrin, même si ton cœur a failli se dérober à cette vue et que tu as presque laissé échapper un son étranglé lorsque la main de ton frère a pressé un peu plus la tienne. Là réside toute la nuance. Tu te conduiras en digne héritière de ta mère et ne montreras aucun signe de faiblesse. Pas même le jour où il aurait pu être pardonné. Tu entends quelques pleurs, quelques sanglots étouffés. Ton cœur reste imperméable.

Tu resteras ainsi immobile un moment, tes yeux contemplant le corps de ta mère sombrant dans le brasier. Les cendres finiront par voler dans les airs, donnant presque l'impression que le ciel pleure des larmes noires. Et même lorsque le spectacle funèbre sera terminé, tu resteras là, entourée de ta garde rapprochée alors que les autres s'en retournent en ville. Puis tu finiras par les suivre, plus tard, les yeux secs, le cœur paré pour des jours plus durs. L'avenir paraît incertain mais peut-être y a-t-il une chance pour que tu atteignes enfin ton but. Tu n'en as jamais été si proche. Mais tu le sais dans ton cœur. Peu importe la décision, tu agiras pour le bien d'Ibélène, comme tu le fais tous les jours maintenant.

Chapitre 7 : Entre cœur et raison

La porte se claque derrière toi. Tes mains se posent sur le premier bibelot que tu vois et tu le jettes rageusement contre le mur où il se brise en morceaux. Une fois encore, Hjördis ne dit rien. Son silence n'arrange rien mais tu ne t'en préoccupes pas. Ce sera l'unique chose que tu jetteras. Cela va passer pour une énième maladresse de ta part. Pour toi, ce n'est qu'un moyen d'évacuer ta frustration. C'est peut-être inutile mais ça soulage. Ça soulage le cœur. Et il en a besoin de temps à autre parce que tu suis constamment ta raison. Ta raison a accepté l'idée que ton frère prenne le commandement provisoire d'Ibélène. Le Conseil gère la plupart des affaires mais Octave porte maintenant la couronne. Une décision qui t'a broyé le cœur, faisant valser tes plus intimes convictions. Ton cœur a pleuré, a hurlé et a jalousé au point de vouloir le tuer, ton frère. Puis ta raison a calmé le jeu. Des sentiments contradictoires qui t'habitent depuis longtemps et dont tu as l'habitude. Tu le rêves ce trône, tu le désires plus que tout. Parce que tu sais que tu es parfaite pour ce rôle. Et ce n'est pas de la vantardise, mais une réalité. Tu l'as senti dès le début, que tu es née pour régner. Alors tu ne peux t'empêcher de te sentir frustrée de voir la couronne t'échapper. Même si tu as deviné l'issue. Tu n'as pu t'empêcher d'espérer au fond de ton cœur. Encore une fois, l'espoir se brise et la douleur est poignante. Mais tu es forte. Des années d'expérience et tu as appris à faire avec Frustration, ta plus vieille amie. Tu es restée digne quand tu as appris cette décision.

Et maintenant que tu as laissé libre cours à ton exaspération, tu prends le temps de réfléchir. Ta suivante est bien silencieuse mais tu sens sa présence et ça te calme un peu. Tu n'oublies pas que le bien d'Ibélène passe avant tes désirs personnels. Et pour le moment, le sort de l'empire repose sur Octave. Sur ce frère dont tu t'es rapprochée ces derniers jours mais qui reste un inconnu compte tenu des dernières années que vous avez manqué tous les deux. Mais maintenant, il te faut passer outre tes sentiments personnels et dès l'instant où la décision a été prise, ta raison a fait la sienne et ton cœur s'est fermé. Pour le bien de ton empire, tu seras le bras droit de ton frère. Tu seras dans son ombre et tu le guideras, l'épauleras, l'aideras comme tu peux et si pour cela, tu dois t'occuper de certaines décisions pour le décharger, alors tu le feras. Tu n'es peut-être pas celle qui porte la couronne, mais tu seras celle qui perdurera l'avancée positive d'Ibélène. Faërie est faible, victime de cette mystérieuse maladie qui touche les mages et Ibélène a profité de ce point faible pour reprendre l'avantage. Une bouffée de chaleur dans le coeur des Ibéens après ces tristes mois. Tu te dois de protéger ce sentiment car ton peuple a besoin de continuer d'y croire. Et si pour protéger ton empire tu dois agir dans l'ombre, tu le feras. Une fois encore, en digne héritière de ton royaume, tu fermeras ton cœur et écouteras ta raison.

-Hjördis, va voir si mon frère est disponible, je dois lui parler.

Ta voix brise le silence. Implacable.
Déterminée.  

Trame Alternée : Sixtine se retrouve enceinte de son amant, un roturier, et s'enfuit avec lui. Elle s'est réveillée au cours du mois d'Avril, se retrouvant dans une petite maison à Lorgol où elle élève sa fille. Elle a été assez secouée par cette expérience mais a choisi de s'en souvenir pour ne pas oublier les sacrifices qu'elle a dû faire pour Ibélène. Et chérir dans son cœur le souvenir de cette seconde chance.

Pendant le livre II :

Sixtine a subi la perte de sa mère et maintenant, celle de son père. Elle est très affectée par cette perte et s'est encore plus rapprochée de son frère. Elle sait qu'Ibélène a besoin d'un notre Empereur et que l'empire n'est pas prêt à voir une femme prendre la couronne. Elle va donc épauler son frère, attendant son heure, n'oubliant pas ses espoirs de devenir un jour Impératrice. Elle a eu vent de la libération de la Chasse et de la disparition de la Rose. Elle n'a loyauté ni envers l'un, ni envers l'autre, sa vie étant consacrée entièrement au bien-être d'Ibélène et de son peuple. Mais cette Chasse la préoccupe et elle est pour y mettre un terme, qu'importe l'alliance provisoire qui sera faite pour cela.



CHRONOLOGIE


JANVIER 979 ♦️ Naissance de Sixtine.
996 ♦️ Sixtine se "rebelle". Elle sort incognito le soir dans les tavernes d'Ibelin et finit par avoir une aventure avec un roturier. Elle tombe enceinte, avorte et le bannit de sa vie, fermant son cœur à la douleur.
MAI - JUIN 1001 ♦️ Sixtine est enlevée par une vivenef en Bellifère.
AVRIL - MAI 1002 ♦️ Trame Alternée. Sixtine vit à Lorgol, avec sa fille et son amant de l'époque. Elle a choisi de s'en souvenir.
JUILLET 1002 ♦️ Attentats lors de la fête de Svaljärd. Mort de l'Impératrice, sa mère. Augustus, son père, est plongé dans le coma.
AOUT 1002 ♦️ Sixtine enterre sa mère. Elle se rapproche de son frère. Ibélène reprend l'avantage sur la guerre.
NOVEMBRE 1002 ♦️ La Chasse est libérée.
DECEMBRE 1002 ♦️ Augustus trépasse. Une Trêve de quatre mois est proclamée.



Questions Livre II:

La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ?
• Cela t'effraie. C'est l'inconnu, c'est de l'ordre de la magie, c'est quelque chose que tu ne peux expliquer et que, du coup, tu n'apprécies pas. Leur traque est une sorte de mystère. Ce que tu sais, c'est qu'elle tue. Et elle tue aussi bien des Faës que des Ibéens. Et tu ne tolères pas que l'on s'en prenne à ton peuple. Alors que la Chasse vienne et soit prête à subir ton courroux pour le désespoir qu'elle ose semer dans ton empire.

Une trêve hivernale a été déclarée entre Ibélène et Faërie. Comment ton personnage voit-il la guerre entre les deux empires ?
• Tu la juges nécessaire. Cette guerre doit être gagnée, pour le bien d'Ibélène. Mais cette trêve te soulage même si jamais tu ne l'avoueras. Elle met un peu de baume dans ton coeur malheureux par cette deuxième perte. Et par ce trône qui s'éloigne toujours un peu plus. Tu ne peux qu'espérer pouvoir habilement manipuler ton frère et faire en sorte qu'il continuera de prendre les bonnes décisions, pour le bien de votre empire. Et dans deux mois, la guerre recommencera, avec plus d'acharnement que jamais.

Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ?
• Lorgol n'est pas ta ville de prédilection. C'est un territoire neutre qui ne souffre d'aucune monarchie et c'est un principe que tu as beaucoup de mal à accepter. Cette ville te met plutôt mal à l'aise avec tout ces êtres hétéroclites. Tu ne sais pas à qui te fier, tu as l'impression que quelqu'un attentera à ta vie à chaque pas. Bref, tu es beaucoup mieux au frais dans ton duché.




Dans la vie, je m'appelle Jade et j'ai 25 ans ans. J'ai découvert le forum via une armoire trop remplie et voici ce que j'en pense : pfff je suis faible et j'assume :haww:
Pour les inventés : Je vous autorise/ne vous autorise pas à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé.   




Récapitulatif

Sixtine d'Ibélène

Mise à jour des registres et bottins



♦️ Adélaïde Kane
♦️ Compte principal : Non

Ne conserver que les lignes remplies
♦️ Noblesse : Princesse / Ibélène




Dernière édition par Sixtine d'Ibélène le Dim 5 Aoû 2018 - 0:19, édité 13 fois
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 14:37


Liselotte Passefil & Sixtine d'Ibélène

Un nœud coquin et un ruban de satin

6 octobre de l'an 1002



Tu es préoccupée. En même temps, tu as toutes les raisons d'être préoccupée. Les mages sont guéris, l'antidote se répand plus vite que les commérages de la cuisinière. Même s'ils sont encore faibles, ils reprendront des forces et gagner du terrain sur Faërie ne sera plus aussi facile avec des chevaucheurs au mieux de leur forme. Tu es consciente de la gravité de la situation et des décisions compliquées que doit prendre Octave. Tu as réussi à soutirer quelques informations sur le Conseil de Guerre. Des mots, des phrases qui ont échappé aux généraux et qui ne pensent pas une seconde que ton esprit a déjà commencé à analyser le tout. Oh bien sûr, tu ne peux pas faire grand chose. Tout au plus, souffler quelques conseils à ton frère, en lui laissant croire que les idées viennent de lui. Les hommes sont si fiers et si bornés lorsqu'il s'agit de la guerre. A croire qu'elle les prive de leur jouet préféré. Pour le moment, tu ne t'y risques pas. L'équilibre est encore beaucoup trop fragile. Ton frère porte une couronne provisoire pour sauver les apparences mais c'est surtout le Conseil qui gère les affaires militaires. Et il est hors de question que tu viennes te frotter au Conseil. Le risque est trop grand. Tu as l'habitude depuis le temps. Pas de précipitation, tu vois plus loin et tu attendras ton heure. En attendant, tu as beaucoup à faire toi-même. Après la mort de ta mère, tu as hérité de toutes ses tâches et ta mère avait de quoi s'occuper. Entre la tenue du palais, le bon séjour des invités, les plans de tables de réceptions et les cadeaux aux régents des duchés pour améliorer les relations, tu n'as pas de quoi chômer. Heureusement pour toi, ta mère avait le sens de l'organisation et était très prévenante. Qualités qu'elle t'a inculqué et qui t'ont permis, alors qu'elle était encore de ce monde, de faire tes preuves. Sous son œil vigilant, tu as organisé des réceptions, accueilli les filles de hauts dignitaires ou secondé ta mère lors de la disposition des places, lors de repas diplomatiques. Elle a fait de toi une future Impératrice et tu arrives à t'en sortir. Tu as repris les têtes de confiance de ta mère, plus quelques nouvelles qui te semblent prometteuses, que tu avais repéré auparavant et que tu as placé sous l'enseignement des anciennes. Mais personne ne peut remplacer la figure maternelle et, surtout les premiers jours, tu t'es surprise à marcher vers ses appartements, comme pour lui chercher conseils.

-Altesse, dame Passefil, votre couturière, demande à entrer, te prévient Hjördis.

Ah oui, la couturière. Elle confectionne les plus belles robes d'Ibélène et tu la sollicites régulièrement. Ta mère aussi, appréciait ses tenues. Après tous ces événements, tu as besoin de renouveler ta garde-robe. Beaucoup trop de tes tenues te rappellent des souvenirs douloureux et tu as décidé de faire un peu de tri. De plus, ta nouvelle position t'oblige à porter des confections plus « femmes » que ce dont tu as l'habitude.
Tu apprécies également la compagnie de la couturière qui est toujours de bonne humeur et arrive même à t'arracher des sourires. C'est plutôt devenu rare ces derniers temps. Les temps sont sombres et ne se prêtent pas à la bonne humeur. Peut-être que cette petite pause te fera du bien.

-Fais-là entrer Hjördis.

Tes suivantes installent le petit podium sur lequel tu as l'habitude de prendre place lorsque l'on prend tes mesures, juste face à un grand miroir qui te permet de t'observer dans ta totalité. Une domestique entre à la suite de ta couturière, un plateau de thé et de pâtisseries chaudes dans les mains.

-Bonjour Dame Passefil. Je suis heureuse de vous revoir.

Formule de politesse très basique mais tout de même honnête. Cela fait un moment que tu ne l'as pas vu, la situation ne s'y présentant guère.

-Désirez-vous boire quelque chose ?


Dernière édition par Sixtine d'Ibélène le Sam 7 Oct 2017 - 23:32, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 14:42

T'as pas chômé bibiche :miguel:
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 15:08

Rererebienvenuuuue :hug: Courage pour ta fiche et amuse-toi bien avec notre future impératrice :haww:
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 15:09

Rebienvenue, amuse-toi bien avec ce nouveau perso :**:
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 15:13

J'espère que tu vas te plaire avec Sixtine :siwi:
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 15:21

Rebienvenue :**:
Excellent choix de personnage :heart: :heart:
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 15:23

Rebienvenue avec notre jolie princesse :siwi:
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 15:35

Oooh... Sixtine. :cute:
Amuse-toi bien sous ce nouveau visage ! :hey:
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 15:45

:**: :**: :**:
Rebienvenue avec ce superbe choix de personnage, je suis fort en joie que tu la joues :**:

EDIT : Le passage qui parle de Castiel :ptdr: :nana: :siffle:


Dernière édition par Castiel de Sombreflamme le Sam 7 Oct 2017 - 15:52, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 15:47

Sixtine :siwi:
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 16:13

Merci à tous :siwi:

Castiel : j'espère que tu m'en veux pas d'avoir fait de ton personne un sex-symbole auprès de ces dames :keu:
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 16:22

A moi :hum:

Spoiler:

*remet Alméïde dans le tiroir*
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 16:22

Re bienvenue !
Elle est bien belle ta fiche !
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 16:35

Moi, t'en vouloir ? Jamais, au grand jamais :keu: Krr krr krr.
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 16:44

Amuse toi bien avec Sixtine :coeur:
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J'ai fait allégeance à : Lagrance avant tout, à l'Ordre du Jugement et dans une moindre mesure à l'empire de Faërie
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 17:18

Sixtiiiiine :haww:

Rebienvenue avec ce nouveau perso, faible :hihi:
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J'ai fait allégeance à : Mélusine, marquise de Sinsarelle, et Anthim, Roi des Gitans et duc d’Erebor
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 17:40

:siwi: Une princesse! Définitivement, toi, je te couvre d'or!
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 17:49

Sixtiiiine :cute:
Amuse-toi bien avec elle :coeur:
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 19:53

Rebienvenue et amuse toi avec ce nouveau perso ♥️♥️
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptySam 7 Oct 2017 - 22:03

Ahhhh ma princesse :amen: :amen: :amen: Je me consterne prosterne à vos pieds, après avoir embrassé ceux de votre père, l'Empereur, bien entendu. :sisi:

Courage pour la fiche et j'ai vraiment hâte de faire des courbettes avec Richard :**:

Oh et bien entendu, Re-bienvenue ! Faible que tu es ! :laa:
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptyDim 8 Oct 2017 - 1:10

Coucou filleule :haww:

C’est moi qui passe m’occuper de toi !
Ta fiche est très bonne, on sent que tu as longuement travaillé le personnage. :**: Il y a juste quelques passages à rectifier :

- « Papou », c’est non xD. Un général ne batifole pas avec les enfants de l’Empereur, surtout s’il s’agit d’une fille qui n’est confiée qu’aux femmes, pour son éducation. Il l’appellera « Votre Altesse » s'il la croise dans un couloir, et pas « Ma Sixtine », cette familiarité serait scandaleuse et lui coûterait la vie. Je vais te demander d’ôter ce passage du coup. :eheh:
- « Le lendemain du jour où sa défunte mère rejoindra la mère nature. » Non, elle rejoint de royaume de Sithis. C’est ça la croyance en Arven pour la mort ! :sisi:
- On a relevé pas mal de petites fautes d'inattention, tu peux essayer d'en corriger à la relecture ? :oops: (on écrit « ses torts » avec un T par exemple, et « une Erebienne » sans accent, etc).

Je te laisse reposter dans les fiches terminées quand c'est bon ! :keur:
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptyDim 8 Oct 2017 - 10:42

Alooooooooooors :glasses:

J'ai modifié le passage du début :sisi:... le très bon papou s'est transformé en Général, plus formel, moins de risque de se faire décapiter :argh:

J'ai corrigé la phrase de mère Nature pour le royaume de Sithis, même si je me suis surtout mal exprimée à cet endroit. Je voulais plus parler du corps qui rejoindrait la nature mais bon l'un ou l'autre pour moi :facepalm:

J'ai corrigé les quelques fautes que j'ai retrouvé (encore)... je n'ai pas réussi à trouver "ses torts" et je crois que je suis arrivée à un point où j'arrive plus à voir mes propres fautes :argh: !

Enfin voilà, c'est FAIT *s'applaudit* :pompom:
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptyDim 8 Oct 2017 - 22:42


Ibélène • La Noblesse

Bienvenue !

Sixtine d'Ibélène




C'est tout parfait ! :siwi:

Tu connais la maison, va tirer tes deux cartes. :green:

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J'ai fait allégeance à : Fluctuante. S'il était fidèle à l'impératrice, il l'est nettement moins à l'empereur, bien qu'il se soit éloigné de Chimène de son vivant, par son attitude envers les mages du Sang. Il est malgré tout toujours fidèle à son duc, à son duché, et à Faërie.
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Message Sujet: Re: Sixtine d'Ibélène   Sixtine d'Ibélène EmptyLun 4 Déc 2017 - 22:31


Validation Livre III


C'est tout bon, deux cartes communes de validation !

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