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 Le tueur de Mages.

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Message Sujet: Le tueur de Mages.   Le tueur de Mages. EmptyMer 17 Jan 2018 - 16:24


Livre III, Chapitre 1 • D'Accord et de Chaos
Bastien Aigrépine & Richard le Harnois

Le Tueur de Mages

& frère d'une cracheuse de feu




• Date : Le 03 janvier 1003
• Météo (optionnel) : Il fait froid dehors, plus chaud dedans
• Statut du RP : privé
• Résumé : De passage à Euphoria pour s'entretenir avec le capitaine de la Voltige de Sombreciel, Richard fini par se trouver l'envie de discuter avec Bastien Aigrépine en attendant. On le dit 'tueur de mages', mais il est aussi 'le frère de l'écrin Aigrépine'.
• Recensement :
Code:
• [b]Le 03 janvier 1003 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t3250-le-tueur-de-mages#120636]Le tueur de mages[/url] - [i]Bastien Aigrépine & Richard le Harnois[/i]
De passage à Euphoria pour s'entretenir avec le capitaine de la Voltige de Sombreciel, Richard fini par se trouver l'envie de discuter avec Bastien Aigrépine en attendant. On le dit[i] 'tueur de mages'[/i], mais il est aussi[i] 'le frère de l'écrin Aigrépine'[/i].

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Message Sujet: Re: Le tueur de Mages.   Le tueur de Mages. EmptyMer 17 Jan 2018 - 16:32

Sombreciel.

Cela faisait quelques mois qu'il ne s'était pas déplacé jusque dans ce duché de dépravés qu'il se gardait bien de critiquer devant la noblesse – au moins. Des ivrognes passaient encore, on en trouvait partout, mais des drogués, il n'y avait qu'en Sombreciel qu'on en trouvait une majorité. Il n'aurait d'ailleurs pas trouvé étonnant de voir une marque déposée indiquant 'fabriqué en Sombreciel' sur la nuque de nombre d'illuminés. Mais le pire des vices de ce duché était tout autre...

*Hommes enlacés.* Il retroussa le nez et se garda l'envie de tapisser le sol et de sortir l'arme de son fourreau en voyant deux hommes bras dessus bras dessous lui passer à côté. Si ailleurs cela pouvait être normal et un signe amical, c'était différent en Sombreciel, davantage lorsqu'on avait un griffon s'amusant de certaines réactions et qui ne se privait plus d'envoyer certaines images pour le lui rappeler. *Hilarité.* À croire qu'elle était de plus en plus pénible avec l'âge et à l'approche de la mort. Adamante.

L'humeur plombée, sur ses gardes – à croire qu'il risquait de se faire assaillir par un tas d'hommes, le Maréchal traça, emmitouflé dans un manteau, et pénétra dans la Caserne d'Euphoria. Une fois en son sein, il expira du nez et inspira fortement presque rassuré. L'odeur du mâle. L'odeur des Voltigeurs. Les Voltigeurs – excluant les femmes – étaient des hommes, des vrais, loin des putes à queue qui se trouvaient de l'autre côté de ces murs et qu'il imaginait parfaitement réussir à se hisser jusque dans le palais ducal et à le souiller.

« Une autre chasse serait définitivement nécessaire. »
« Maréchal ? »


Il se tourna et d'un geste fit signe que ce n'était rien. Il comptait rendre une visite au capitaine, sans savoir si il se trouvait dans la Caserne ou ailleurs, mais il se sentait presque en sécurité ici plutôt que dehors. Sauf qu'on lui indiqua que l'objet de sa visite se trouvait en plein cœur de la ville... *Peur. Hilarité. Courage. Hommes tout nus.*  Il l'emplumerait une fois morte. Il se le jura en maugréant dans sa barbe. Pour l'heure il ferait un tour de la Caserne, discuterait avec quelques majors également, à savoir si ils manquaient de recrues ou non.

Faisant le tour des lieux, il interrompit sa marche entendant quelques mots tournant autour d'Aigrépine et des mages. Aigrépine. La gueuse Chevaucheuse écrin. Pourquoi parlaient-ils d'elle ? Bastien. Un membre de sa famille ? La Rose avait préféré une femme à un homme, une Chevaucheuse à un Voltigeur... Bon, il s'agissait d'Aifa d'Erebor et non de Simon de Bellifère (qui avait choisi une femme, décidément), mais quand même. Et il entra dans la pièce, se faisant saluer, saluant également, demandant des informations avant de s'enquérir à la recherche du dit Bastien Aigrépine. Il avait trouvé un sujet pour attendre le capitaine. Sujet qu'il trouva dans l'infirmerie.

« Voltigeur Aigrépine si je ne m'abuse. » Indiqua t-il à l'adresse de l'homme tandis que d'un autre coup d’œil il regardait le soigneur plus loin.
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Bastien Aigrépine
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Message Sujet: Re: Le tueur de Mages.   Le tueur de Mages. EmptyMar 6 Fév 2018 - 19:46

Je grimace, fermant les yeux alors que le soigneur s'échine à fouiller dans tous ses tiroirs pour trouver un baume, quelque chose, n'importe quoi qui l'aiderait à me faire disparaitre de sa vue je suppose. Je ne sais pas comment j'ai réussi à me tordre la cheville de cette façon, même si je sens Ortie qui m'envoie ma propre image en train de tituber sur un chemin parfaitement pavé et parfaitement plat. Et un tas de bouteilles de vin vides. Bien, parfait. Je sais comment j'ai donc fait mon affaire. Si j'avais encore des doutes à ce sujet, voilà qui me conforte dans l'idée que je n'ai jamais été fait pour l'inactivité. Et cette trêve va finir par me rendre complètement fou si elle continue.

Je soupire longuement, dégageant une botte d'un geste agacé alors qu'il finit par me tendre un petit flacon en verre d'où émane une odeur insupportable. Je prends de longues inspirations, visualisant les pires images qui me viendraient à l'esprit, juste pour sentir Ortie se hérisser de loin. Et j'ai un sourire satisfait alors que je commence quand même à me tartiner la cheville, non sans une grimace de douleur. Evidemment, j'essaie de trop y penser, pour ne pas lui donner la satisfaction de me voir souffrir. Et puis, de toute façon, je sais qu'elle n'aime pas quand ça arrive. Parce que je suis moins opérationnel lorsqu'il s'agit de voltiger. Et qu'elle préfère m'asséner des coups de bec pour me remettre les idées en place. J'ignore superbement le soigneur qui essaie de me parler, attrapant tout de même le bandage qu'il me tend avec une moue un rien dédaigneuse, me demandant vaguement si j'ai vraiment de ce genre de choses tout en le déposant à coté de moi. Point positif, personne ne le verra lorsque j'aurais remis ma botte. Alors, je m'exécute, sans me rendre compte qu'il vient de se figer et que quelqu'un est entré.

Il faut dire que nombre de pensées continuent de se bousculer dans mon esprit depuis mon passage à Lorgol. Que ce soit mes retrouvailles avec Maelys, cette Chasse qui semble mettre à feu à sang le pays ou cette tension qui continue d'émaner des gens que je peux croiser. Je ne sais pas vraiment si j'en suis responsable ou si je me méfie pour rien mais j'ai parfois l'impression de lire dans leurs yeux que quelque chose à mon égard les dérange. Ils ont probablement entendu des choses, notamment à propos de Maelys. Si c'est le cas, j'avoue que ce serait pour le moins agaçant d'être encore remarqué à cause de cette petite idiote. Et c'est le moment qu'Ortie choisit pour me renvoyer en pleine figure l'image de ma cadette et les sentiments contradictoires que j'ai éprouvés ce jour-là. Je marmonne alors, plus pour moi-même. "Je sais, c'est pas aussi simple…" Et le soigneur sursaute alors que je réalise enfin qu'il n'est plus tout seul.

Je plisse des yeux quand il s'adresse à moi, me relevant, une botte dans une main et ma pommade dans l'autre. "Vous ne vous abusez pas…" Je le dévisage ouvertement, laissant filer un instant de silence avant de me raidir et de reprendre, d'un ton moins nonchalant, plus sérieux. "… Maréchal." Je me dis que je dois avoir l'air malin avec ma dégaine et ma mine fatiguée. Ce n'est vraiment pas pour me mettre à mon avantage et je ne suis pas sûr d'en avoir besoin en ce moment. Pourtant, je continue, d'un ton tranquille, comme si j'étais parfaitement à mon aise. "Vous me cherchiez peut-être ?" Et je lance la pommade en direction du soigneur, qui la rate lamentablement, le pot se brisant en mille morceaux à ses pieds. Je me retiens difficilement de lever les yeux au ciel alors que je récupère la bande de tissu. "Vous permettez ?"
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Message Sujet: Re: Le tueur de Mages.   Le tueur de Mages. EmptyJeu 8 Fév 2018 - 17:58

Était-il sourd ou muet ? C'était ce que se demandait Richard devant le regard lancé à son adresse avec plus de retard que celui du guérisseur qui ne s'était pas fait attendre pour réagir à son entrée. La surdité était un handicap, un gros. Le mutisme par contre était une bénédiction, surtout chez les femmes. Mais Bastien Aigrépine était un homme. Heureusement, sinon il ne serait pas déplacé pour le trouver en attendant le capitaine.

"Vous ne vous abusez pas…" Et ce passage à la loupe complètement déplacé, quelle désinvolture. Richard haussa un sourcil, à la fois perplexe, irrité, amusé et surtout sérieux. Le fleuron ne tarderait pas à tomber – il avait intérêt. Il n'était clairement pas aveugle vu son regard insistant ou peut-être était-il mal voyant. "… Maréchal."   Non il avait des yeux et une mémoire fonctionnelle. Faire le tri des informations étaient essentiel, Richard était le premier à le concevoir, mais retenir ses supérieurs étaient la base – qu'on les aime ou non. À son titre reconnu, son sourcil s'abaissa, se remettant à la ligne, et le maréchal acquiesça d'un mouvement discret et sec du menton. C'était bien mieux quand la pièce se décidait à tomber enfin.

Et ce fut au tour du Voltigeur d'être dévisagé, de passer sous son regard minutieux. Botte à la main. Baume dans l'autre. Une tête a chasser Trelor. Et cette odeur. Mais le pire était sans doute son attitude à son égard qui le fit claquer de la langue à sa question. « Pour quelle autre raison aurai-je cité votre nom sinon ? » Capacité de réflexion réduite ; drogue en action ? À vérifier. Il n'attendit pas de  réponses, il observa le manège simplement ; le lancer maladroit du premier et le manque de réflexe du second. C'était la trêve certes, mais ce n'était pas une raison suffisante pour croire qu'on croulait sous les kits de premiers secours. Richard désapprouva d'un nez retroussé. Lui, ne serait sans doute pas major de si tôt... Et le fait que la Rose ne l'ai pas choisi ne l'étonnait même plus à vrai dire.

D'un signe de main il permit et regarda le bandage avant d'interroger.

« Vous vous êtes fait cela en entraînement, je suppose ? » Trouvons l'explication la plus professionnelle ! la moins condamnable !
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Message Sujet: Re: Le tueur de Mages.   Le tueur de Mages. EmptyVen 16 Fév 2018 - 9:46

C’est qu’il a l’air de mauvaise humeur. Encore plus que moi. Sauf que je suppose qu’en tant que Maréchal, il peut se le permettre quand il en a envie. A bien y réfléchir, c’est aussi le cas de toute personne qui a un tant soit peu de pouvoir. Pouvoir se permettre de ne pas réfréner son humeur, de faire ce qui nous chante parce que, de toute façon, personne ne sera là pour vous dire de changer d’attitude… voilà qui aurait de quoi laisser rêveur. Et envieux. Mais pour l’heure, je suis plus occupé à essayer de saisir le but de sa visite ici. Et, pire encore, à essayer de comprendre pourquoi il veut s’adresser à moi. Si c’est bien le cas ce dont je doute tout de même encore un peu.

Je me hérisse quelque peu à la façon dont il me dévisage, essayant tout de même de paraitre aussi impassible que faire se peut. Après, une mauvaise appréciation de sa part pourrait me porter préjudice. Et je n’ai pas particulièrement envie de voir ma carrière plombée pour une humeur malencontreuse. Alors j’inspire et je souffle, d’un ton que j’essaie de rendre moins… nonchalant… si l’on peut dire ça comme ça. « Vous pourriez simplement être en train de vous assurer de mon identité afin de pouvoir vous appuyer sur moi pour chercher quelqu’un d’autre. Je ne pensais pas mériter l’attention d’un Maréchal. » Bien j’ai fait en sorte de ne pas être sarcastique, même si je ne vois pas du tout où il peut bien vouloir en venir. Enfin, j’ai un tas d’idées qui se bousculent, bien évidemment, mais aucune qui ne me paraisse se rapprocher de près ou de loin de la vérité.

En attendant, je teste les réflexes inexistants de l’infirmier, grimaçant en voyant l’échec cuisant de ma tentative et je finis de bander ma cheville rapidement, testant sa tenue en tapotant le sol du bout de la botte vu qu’il m’a permis de le faire. J’hésite une fraction de secondes avant de hocher la tête. « Je me suis essayé à quelques acrobaties avec mon griffon. Pour m’assurer de ne pas reproduire certaines erreurs lorsque la situation est autrement plus dangereuse et risquée, que ce soit pour moi ou mes compagnons de Vol. » Ce n’est pas vraiment un mensonge. C’est ce que nous avons fait avec Ortie avant que je ne décide de me perdre au fond d’une bouteille. Ce n’est pas quelque chose qui m’arrive fréquemment et, après coup, je n’ai aucune raison valable de l’avoir fait. Même si c’est le moment que choisit mon griffon pour m’envoyer une fois de plus l’image de Maelys me frappant. J’ai compris que cette histoire me travaillait plus que de raison, pas la peine d’insister encore et encore. Je grimace avant de reprendre, d’un ton aussi courtois que possible. « En quoi puis-je me rendre utile Maréchal ? » Voilà qui est mieux non ? Je me trouve particulièrement poli. Enfin, si ça se trouve, ça ne va pas durer et je vais me faire invectiver, sermonner ou je ne sais quoi, sans avoir compris ce qui m’arrive. Devoir supporter les humeurs des gens qui ont un peu de pouvoir, voilà qui est particulièrement agaçant.
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Message Sujet: Re: Le tueur de Mages.   Le tueur de Mages. EmptySam 24 Fév 2018 - 14:55

« Certes. Se contenta Richard dans un premier temps, bien que l'irritation aurait pu transformer ses mots devant la manière dont le blessé avait eu de lui répondre. Et puis il ajouta. Mais la Caserne ne manque pas de personne à questionner à l'arrivée. Et vous êtes assez loin de l'entrée en ce moment, mais passons sur le cheminement m'ayant mené ici, car c'est bien pour vous que je suis là. » Enfin non, techniquement pas vraiment, c'était pour le Capitaine qu'il avait fait le déplacement, mais ce dernier ne se trouvant pas à la Caserne en ce moment, c'était à Bastien que revenait la charge de lui faire tuer le temps – quand bien même il n'en était pas conscient. Et quoi de mieux pour passer le temps que de trouver sujet intéressant. Le Voltigeur blessé était ce sujet, encore qu'il ne l'avait pas imaginé aussi... désinvolte et étrange. Quant au mérite, il marquait en effet un point, car Richard ne serait probablement pas rester longtemps en sa compagnie, qui avait débuté désagréable, si ce n'était  pour la Rose dont Bastien avait une sœur ayant été écrin à mettre sur le tapis.

En attendant de débuter le sujet qui l'aurait amusé à le qualifier d'épineux, Richard avait tenu à avoir une réponse quant à ce qui avait amené le Voltigeur à l’infirmerie. Vu l'étrangeté du sujet, peut-être aurait-il commit l'impaire et la sottise de lui parler de drogue et alcool en plein vol, ce qui aurait amené à un renvoi sur le champs, mais fort heureusement, il ne le fit pas et la réponse lui sembla bien correcte et honnête. « N'en faites pas trop quand même, en voulant bien faire vous pourriez devenir plus handicapant pour vos compagnons qu'autre chose. » Sous ces mots, son regard stricte se posa sur la cheville bandée. Il s'en sortait bien cette fois ci, mais son imprudence et sa vivacité pouvait amener à faire des erreurs bien plus grosses encore ; ces aspects de sa personnalité n'étaient pas sans lui rappeler quelqu'un. Richard songea à demander le nom de son major, mais s'abstint, gardant à plus tard devant la question posée. Il se voyait mal lui répondre, aussi direct soit-il, de se rendre utile en l'aidant à tuer le temps en attendant le capitaine de Sombreciel – encore qu'il était certain que beaucoup aurait été ravi de l'aider à ce niveau.

« Eh bien, pour être franc je suis venu m'entretenir avec votre capitaine, mais ce dernier étant de sortie actuellement, je vadrouille et j'apprends à connaître les Voltigeurs tels que vous. Bon finalement il l'avait dit et ne se sentait pas mal pour autant devant le sous entendu qu'il imposait. Bien sûr si Bastien avait été en plein entraînement, il ne l'aurait pas dérangé longtemps, mais comme il ne l'était pas cela arrangeait bien ses affaires. Vous avez chassé les mages comme personne ai je pu lire avec grand plaisir. Et sans hésitation également ai-je entendu de quelques-uns de vos partenaires de Vol. Je me demandais dès lors, futilement vous en conviendrez sûrement, si vous auriez hésité un instant face à votre sœur qui est devenue bien connu, malheureusement pensa t-il, depuis. Répondez-moi sans restrictions Voltigeur Aigrépine. »

Enfin, sans restriction oui et non, il espérait qu'il n'abuserait pas trop de ce petit plaisir.

Spoiler:
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Message Sujet: Re: Le tueur de Mages.   Le tueur de Mages. EmptyLun 26 Fév 2018 - 15:02

Je devrais être flatté de l’attention que me porte le Maréchal. Je suppose. Sauf qu’au vu de son humeur, j’ai comme un doute sur le fait qu’il m’ait cherché pour me féliciter de mon travail accompli et me proposer une promotion. Ou quelque chose dans le genre. Mais les convenances voudraient que je réponde quelque chose à ses propos. Et si possible, quelque chose d’intelligent. Je sais, au vu de mon état actuel, autant dire que l’exercice est pour le moins périlleux. Je cille quand Ortie m’envoie une image de nous en train de voler dans les airs. Non ce n’est pas ce genre d’exercice mais il y a quand même de l’idée malgré tout. Je réprime un bref sourire avant de redresser la tête et de fixer le Maréchal. « Je suis flatté de votre attention. Et j’espère que vous trouverez ce que vous souhaitez en ma compagnie. » Voilà, j’aurais pu faire pire j’imagine. Ou mieux. Probablement mieux. Surtout que ça pourrait presque à confusion en vérité. J’arque un sourcil à cette pensée avant de la chasser aussi vite que possible. Je fréquente beaucoup trop Red à mon goût en fait.

Je hoche la tête au reste de ses propos, évitant de marquer mon soulagement en voyant qu’il semble croire à ce que je lui dis. « Vous avez raison Maréchal. Mais je veux aussi être capable de savoir quelles sont mes limites avant de les découvrir en pleine bataille. Cela serait encore plus handicapant pour mes compagnons si cela arrivait. » Et ma limite est donc plus ou moins fixée à trois bouteilles de vin avant que je n’oublie ce que j’ai décidé de faire de ma soirée. Mais évitons cette précision, je gage qu’elle ne sera pas vraiment à son goût. J’appuie plus fermement mon pied sur le sol, hochant la tête en voyant que ma cheville ne semble pas vouloir se dérober sous moi. Et je reporte mon attention sur cet hôte de marque, si l’on peut le qualifier d’hôte en vérité, fronçant légèrement les sourcils quand il reprend la parole. « Des Voltigeurs tels que moi… loin de moi l’idée de vouloir jouer au modeste mais je ne suis pas vraiment sûr de vous suivre… » Enfin si, je pense que je le suis parfaitement, ce que me confirme le reste de ses propos. Le tueur de mages, le frère de Maelys. J’aimerais vraiment être connu pour d’autres raisons en vérité. Quand bien même je suis assez étonné de voir à quel point mon mensonge a su prendre racine et s’épanouir au point que le Maréchal en entende parler. « Je n’ai fait que remplir ma mission Maréchal. Il y avait des choix à faire, des décisions à prendre pour notre sauvegarde… et je ne porte guère les mages dans mon cœur. » Les images que me lance Ortie démentent largement mes propos mais je l’ignore royalement, me concentrant sur le reste. Je me fige un peu, avant de rétorquer, d’une voix assurée. « Il est évident que je n’hésiterais pas une seconde si je me retrouvais face à ma sœur. » A la sauver, à me détourner de son chemin s’il n’y a pas d’autres options. A la protéger d’un homme comme lui. Si quelqu’un doit lui clouer le bec, c’est moi. Et même si la réciproque n’est pas vraie, je refuse que l’on fasse du mal à cette sale petite conne. « Elle est mage et a été connue pour son appartenance à une espèce de… confrérie qui n’augurerait rien de bon pour nous. Je ne vois pas pourquoi je l’épargnerais. » Et je fixe le Maréchal dans les yeux, impassible, comme si je ne parlais même pas de ma propre sœur. « Pourquoi m’interrogez-vous à son propos ? » J’espère qu’il ne s’est rien passé la concernant et que je n’aurais pas à mettre en pratique ce que je viens de dire en réalité. Je serais bien avancé.
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Message Sujet: Re: Le tueur de Mages.   Le tueur de Mages. EmptyMer 7 Mar 2018 - 17:09

« Je suis flatté de votre attention. Et j’espère que vous trouverez ce que vous souhaitez en ma compagnie. »

Il pouvait l'être, flatté, ce n'était pas tous les jours que le Maréchal faisait le déplacement jusqu'en Sombreciel. Et même si la caserne d'Euphoria était aussi agréable que ses cousines d'outres lieux, elle n'en demeurait pas moins dans un duché qui le mettait fort peu à l'aise. Duché des vices. Cela dit et comme à son arrivée, le malheur des uns faisait le bonheur des autres, cela valait aussi bien pour Richard et Adamante au sujet de Sombreciel, que pour Bastien et Richard côté passe-temps. Qu'Aigrépine soit à l'infirmerie et non en entraînement l'arrangeait bien au final, même si il était regrettable qu'un Voltigeur lui faisant face souffre d'une blessure.
Il acquiesça en lui-même à la réponse, la trouvant cohérente et appropriée à sa personne. Il était persuadé de trouver ce qu'il souhaitait en lui. Et naturellement nul sous entendu ne le percuta à l’ouïe. Il n'y avait rien à craindre d'un Voltigeur et encore moins dans une caserne après tout ; que l'on soit en Sombreciel ou en Bellifère ne changeait pas ce point à ses yeux.

Pour le reste, la mise en garde ou plutôt l'appel à la prudence passa fort bien. Il s'était attendu à une réponse de ce genre et décidément il trouvait que l'homme face à lui d'aujourd'hui, lui rappelait de plus en plus un autre à l'imparfait – imparfait parfait. « Je comprends bien votre point de vue, Voltigeur Aigrépine, après tout lui aussi avait tenu à se dépasser et cherchait toujours l'excellence, et j'ose espérer que cet incident, et il lança un regard vers le pied de l'homme, vous aura permit de discerner les limites de votre corps et que cela ne se reproduira plus. » Et il était très important sinon que Richard n'en soit pas encore témoin, cela passerait pour un affront ou pour moquerie à ses bons conseils.

Le quasi presque aveu du passe-temps eu plus de mal à être compris. Il ne comprenait pas, Richard, ce qui posait soucis dans ses paroles. Il remarqua d'ailleurs cette incompréhension dans le visage de son voisin d'en face Et plus particulièrement dans ce regard qui reflétait sa silhouette. Tel que lui. Oui. Il n'y avait rien de compliqué la dedans, mais bon si cela pouvait aider éventuellement un Voltigeur. « Prometteur. » Ajouta t-il pour éclaircir les zones d'ombre. Il y avait beaucoup de bons Voltigeurs, pour ne pas dire tous, si il se faisait aveugle sur le sexe de certains, mais il y en avait certains qui se démarquaient du lot, qui désiraient se démarquer ou qui le faisaient inconsciemment mais qui étaient fait pour être vu. Et ceux là finissaient promus. Assurant la continuité de la Voltige, le futur d'Ibélène. De futurs Majors, de futurs Capitaines et enfin Maréchal pour ceux visant l'excellence et le prestige, tout à la fois, le pinacle de la réussite. Il attendit la suite avec sérieux et tout dans ce qu'il entendit le combla à merveilles intérieurement. Non, vraiment, il aurait dû être écrin à la place de sa sœur. Que de qualités en cet être, quelle belle promesse de reprise ! Cela ne pouvait qu'être vrai, pourquoi cela serait-il faux de toute manière. À moins que ce ne soit trop ? Un trop qui le ferait douter ?

Sérieux à sa question posée, à ses derniers mots, et sans avoir acquiescé les paroles précédentes d'un signe ou un autre, l'homme s’avança pour porter une bonne main sur l'épaule du convalescent, une serre prenant prise telle un griffon attrapant un ennemi. Une main lourde qui ne tient pas compte de la cheville blessée, une main féroce, ennemie, presque fâchée sur cette épaule dans cette ambiance soudain pesante. « Vous êtes bon, Bastien Aigrépine. Presque trop. » Et puis la prise se desserra et se fit plus légère et la serre tapota un peu l'épaule libérée. Et un léger sourire se dessina enfin sur le visage du Maréchal. « Mais vous êtes surtout bien modeste. » Même si il était vrai qu'il était bien parfait au final ce jeune homme, contrairement à cette première impression qui l'aurait presque fait cracher par terre. Cela en serait presque louche, mais finalement plutôt que de douter des hommes qui prendraient un jour la relève, il laissa une chance – c'était un homme, pas une femme.
« Votre sœur a été écrin. Répondit-il enfin avec une légère grimace. La Rose l'a choisi elle, plutôt que vous. Je m'interrogeais donc à son sujet. Quel gâchis que ce choix, quel mauvais goût aussi. Peut-être que les choses auraient pu finir autrement si les bons avaient été sélectionnés. » Finalement, il ne comprenait vraiment pas pourquoi Maeylis plutôt que Bastien. Il avait espérait saisir pourquoi elle et non lui, mais ne trouvait que qualités dans le dernier et défauts dans la première. Il soupira, Richard, les bras croisés avant de reprendre. « À présent qu'Aigrépine fait référence à votre sœur plutôt qu'à vous, n'êtes vous pas devenu désireux de changer de nom de famille ? »

Alors que la question était posée, qu'il scrutait et attendait la réponse, ses oreilles perçurent des pas venant en sa direction et Adamante eu tôt fait par biais d'images de confirmer l'arrivée de l'objet de sa visite. Il quitterait bientôt l'infirmerie et son petit passe-temps parfait prometteur.
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Message Sujet: Re: Le tueur de Mages.   Le tueur de Mages. EmptyMar 13 Mar 2018 - 10:16

On ne va pas se mentir. En cet instant précis, je n’ai qu’une envie, c’est d’aller m’écrouler quelque part. N’importe où, tant que je peux oublier ce mal de crâne lancinant et cette douleur à la cheville qui me rappelle douloureusement ma soirée d’hier. Ortie ne se prive pas pour en rajouter une couche et, à mesure que les secondes passent, je ne sais pas ce qui est le pire. La douleur, cette petite carne qui s’en amuse ou devoir faire preuve d’un minimum de contenance face au Maréchal. Probablement le cumul des trois en vérité, même si une part de moi a encore assez d’énergie pour faire preuve de curiosité face à sa présence.

Visiblement, mon mensonge passe sans peine. A croire que je commence vraiment à être doué dans ce domaine. Je ne sais si je dois vraiment m’en vanter mais le fait est que cela fonctionne lorsque j’en ai la nécessité. Le reste importe peu en vérité. Et je hoche la tête aux propos du Maréchal, me redressant un peu, comme pour lui montrer qu’il a toute mon attention. Ce qui est le cas. Autant qu’il est possible en tout cas. « Il est vrai que cet incident m’a permis d’entrevoir jusqu’où je pouvais aller. » Ortie m’envoie de plein fouet une image de moi en train de tenter de compter les cadavres de bouteilles sans succès et j’arque un sourcil avant de reprendre, comme si de rien était. « Mais je maintiens tout de même l’importance de découvrir ce genre de choses hors combat. Je ne veux en aucun cas être un poids pour mes camarades, quelle que soit la situation. » Je note cependant ce qui semble être un avertissement voilé et je hoche la tête, comme pour lui confirmer que ça n’arrivera plus. Je vais essayer en tout cas, la douleur n’est pas quelque chose que j’apprécie particulièrement, n’en déplaise à certains.

Je me fige un peu à ce seul mot qu’il ajoute et qui semble préciser bien des choses. Prometteur ? Vraiment ? J’ai un mince sourire qui se dessine sur mes lèvres alors que je songe à tout ce par quoi je suis passé pour en arriver là. Mais je n’ai pas envie de m’enflammer pour rien, surtout pas maintenant que je suis visiblement en train de réussir à capter l’attention du Maréchal. Rien que ça oui. « Je vous semble prometteur ? Vraiment ? Et bien, je vous en remercie. » Et je relève la tête quand il pose sa main sur mon épaule, qu’il l’agrippe même quelques instants, évitant de froncer les sourcils avant de finir tout de même par tousser un rire au reste de ses propos. « Je préfère être modeste que d’être trop arrogant et de fanfaronner à qui veut l’entendre que je suis le meilleur. La chute n’en serait que plus violente dans ces cas-là. Je préfère que les gens se fassent leur propre avis et voient la réalité telle qu’elle est vraiment. »

Je ne m’en sors pas si mal que ça. Je crois. Même si je me crispe quelque peu alors que nous évoquons Maelys. « … je m’interroge aussi à son sujet en vérité. Comment la petite écervelée qu’elle était a pu devenir écrin. Mais je suppose que même la Rose peut faire des erreurs. Ou qu’ils ont en elle quelque chose qui m’a échappé toutes ces années. » Est-ce que je pense ce que je dis ? En partie probablement. L’arrogance de Maelys ne m’a de toute façon pas échappé la dernière fois que nous nous sommes vus. Mais de là à me demander si elle avait vraiment les qualités pour devenir écrin… je ne suis vraiment pas sûr d’être le plus apte à juger. Et au soupir du Maréchal couplé à ses propos, je ne peux m’empêcher de sourire. « Ce serait faire preuve de faiblesse que de changer de nom. Je veux montrer qu’il est possible de briller autrement. Que je peux surpasser sa réputation sans magie, sans être choisi par la Rose. Uniquement grâce à mes capacités et à mon intelligence. Et je sais que j’en suis capable. Cela prendra le temps qu’il faudra. » Et puis, si je change de nom, quel lien me restera-t-il avec elle ? Déjà qu’il n’y a plus grand-chose, je n’ai pas envie que ce soit moi qui coupe le dernier lien qui pourrait nous relier. Parce qu’elle reste ma sœur, avant tout le reste.
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Message Sujet: Re: Le tueur de Mages.   Le tueur de Mages. EmptyMer 14 Mar 2018 - 12:30

Il était bon ce Voltigeur, ce Bastien Aigrépine, ce tueur de mages, le frère d'un écrin, qu'il avait minutieusement choisi pour l'occuper en attendant le retour du capitaine de Sombreciel. Qu'il était bon si pas trop, mais pour l'heure il avait les mots qui convenaient, le timbre aussi, la bonne voie à suivre, il avait tout dans sa manche pour gravir les échelons un à un et devenir peut-être un jour Major. Il savait que dire pour bien se faire voir. Pensait-il seulement ce qu'il disait ? Richard l’espérait, mais dans le cas contraire, il avait au moins pour lui la sagesse et le talent de se mesurer à ce que l'on attendait visiblement de lui. Il avait la fougue, l'acharnement, la vivacité tant de corps que d'esprit qu'il pouvait apprécier tant que le tout était bien dosé, et ce tout là n'était pas sans lui rappeler, décidément, le Major de Vifesprit à qui il avait également demandé de faire preuve de prudence avant d'être convaincu de ses qualités comme meneur. Alors, si Mayeul était devenu major pour ses nombreuses qualités, peut-être Bastien le deviendrait-il aussi à son tour, à moins que ses défauts ne prennent le dessus. L'avenir pouvait réserver bien des surprises pour ce dernier et Richard se trouva soudain assez intéressé par celui du jeune Voltigeur en face de lui. Il suivrait son parcours. Il était prometteur après tout.

Prometteur oui. Et il acquiesça de nouveau son mot lorsqu'Aigrépine sembla avoir du mal à accepter le compliment ou ne pas y croire. Et pourtant, oui il l'était. Et une longue carrière s'offrait sans nul doute à lui. La serre qu'il avait posé à son épaule n'infligea nulle crainte dans le regard de sa prise qui lui rétorqua encore une fois admirablement bien, suffisamment pour lui faire lâcher quelques notes rieuses et bien grasses. « Bien vu, bien dit, vous irez loin Voltigeur Aigrépine. » Il l’espérait tout du moins. Cela serait trompé ses sens et cela le vexerait s'il constatait qu'il avait eu tort.

Il ne comprenait pas non plus au sujet de Maelys, mais sous-entendait que peut-être quelque chose lui avait échappé, après tout ils ne se voyaient guère, si pas peu souvent, jamais. Un Voltigeur et une Chevaucheuse dans la même famille, quelle idée aussi. Sur ses positions, Richard était convaincu qu'il s'agissait surtout d'une erreur de jugement. « Vous auriez fait assurément meilleur écrin. » Ajouta t-il à sa suite léger comme si ce n'était rien que là l'évidence même de cette conversation. La Rose s'était trompée. La Rose était composé d'esprit humain et l'erreur était toujours malheureusement humaine. Quant à l'idée de changer de nom, comme lui l'avait fait autrefois en quittant sa famille au père belliférien si faible, Bastien avait une toute autre idée en tête. Une idée différente, un point de vu qui pouvait se comprendre. Après tout, la famille du maréchal, oubliée, n'avait rien pour être considéré comme un défi à relever, nul écrin, nul Voltigeur, rien de comparable ou de notifiable. Néant absolu. Ce n'était pas le même cas pour Bastien et il pouvait saisir sa façon de penser et le pourquoi de tout cet acharnement. « Je ne peux que vous encourager dans le défi que vous vous êtes mit en tête en ce cas. Et je suis certain que vous parviendrez à vous faire un nom, un jour. » Il ne pouvait être certain que Bastien prendrait le dessus sur Maelys au niveau du nom, mais il espérait qu'il le ferait.

« Maréchal. »

Et il se tourna, automatique et sans surprise, vers les quelques hommes à la porte qui l'appelait. Il était déjà l'heure, il était temps, et que c'était dommage en quelque sorte de ne pas poursuivre cette conversation. Mais qui sait, il pourrait la reprendre un jour, quand il serait devenu Major à son tour – comme Mayeul. Puis Capitaine, comme Hjalmar. Et ensuite si l'on poussait encore plus loin, Maréchal, comme lui.

« Tueur de Mages, Voltigeur Aigrépine, ce fut un plaisir. »

Et sans rien ajouter qu'un salut fier, militaire, et un fin sourire, dans un cliquetis d'armes et de son de pas et de capes qui se frôlent, l'homme tourna les talons et se retira à la suite du reste dans les couloirs. Un capitaine était revenu. Un maréchal devait faire son devoir, ce pourquoi il était venu.
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Message Sujet: Re: Le tueur de Mages.   Le tueur de Mages. EmptyJeu 29 Mar 2018 - 16:45

Je dois avoir l’esprit trop embrouillé pour comprendre la réelle finalité de cet entretien. Si au départ j’ai misé sur le hasard, je me rends compte, à mesure que nous parlons, qu’en vérité c’est bien moi qu’il veut voir. Je ne suis pas la raison de sa venue ici, je ne suis pas encore suffisamment imbu de ma personne pour m’en persuader. Quand bien même ce serait flatteur, je serais incapable de comprendre le pourquoi du comment. Mais qu’il soit curieux de voir le… et bien le frère de Maelys… rien que d’y penser, j’avoue, ça m’agace… bref… qu’il soit curieux de me voir au vu des rumeurs, pour se faire sa propre idée, au final, c’est plutôt logique.

Heureusement pour moi que j’ai aussi l’étiquette de tueur de mages, quand bien même elle est tout sauf fondée. Comme quoi, il suffit de pas grand-chose pour faire naitre une rumeur. En tout cas, malgré les brumes qui continuent de paralyser ma capacité de réflexion, en partie tout du moins, j’ai le sentiment de faire bonne impression, alors même que les débuts ont été pour le moins laborieux. Et je suppose qu’être bien vu du Maréchal est vraiment excellent pour ma carrière. Alors, forcément, j’essaie de faire des efforts et de réfléchir à la façon la plus optimale de présenter les choses. Quand bien même cela ne reflète pas vraiment la vérité. Mais on ne va pas se leurrer, ce n’est pas la vérité qu’il veut, c’est ma capacité à répondre à ses attentes. Ou quelque chose dans le genre. J’ai un sourire en coin à sa répartie et je souffle, d’un ton léger. « Je suis flatté du compliment Maréchal, surtout venant d’un homme tel que vous. » Au moins tout ça oui. En vérité, je ne sais pas si le Maréchal est un homme objectif ou pas, s’il fonctionne selon ses humeurs ou s’il arrive à faire la part des choses. Mais, dans le doute, un semblant de flatterie, pas trop poussée, ne peut pas faire de mal. Surtout que ça répond plutôt bien à ses propos.

Evidemment, quand il renchérit sur Maelys, j’avoue être partagé entre l’envie de me rembrunir, comme à chaque fois que je pense à elle et l’envie de sourire à sa remarque. La deuxième option étant probablement meilleure pour mon image, c’est ce que je fais avant de hausser brièvement les épaules, comme si, au fond, le sujet n’avait pas d’importance. « Au moins nous savons que la Rose pouvait commettre des erreurs. C’est rassurant d’une certaine façon. » Et pourtant, rien au monde ne me ferait changer de nom, quand bien même Maelys pourrait le faire de son côté. Et je n’ai aucun doute quant au fait qu’un jour, c’est ce qu’elle fera. Elle n’hésitera probablement pas d’ailleurs, n’ayant aucun scrupule à piétiner son passé et son histoire. Voilà bien une façon de faire que je ne peux  ni cautionner ni comprendre en réalité. Mais je n’ai pas vraiment le temps de m’appesantir là-dessus que le Maréchal semble approuver mes raisons. Tant mieux. J’aurais eu du mal à me justifier s’il avait poussé un peu les choses. Alors, à ses propos, je redresse la tête fièrement, comme pour déjà me faire à l’idée de celui que je serais un jour, immanquablement. « Je ferais le nécessaire pour cela Maréchal, n’ayez aucun doute à ce sujet. » J’en ai déjà suffisamment pour deux de toute façon.

Et voilà que nous sommes interrompus. J’arbore une moue un peu déçue, même si en réalité, je suis soulagé de ne pas avoir à continuer l’exercice, surtout au vu de mon état lamentable. Je n’ai qu’une envie, c’est d’aller m’écrouler dans un coin en attendant que tout s’arrange enfin. Et qu’Ortie cesse de me renvoyer des images de moi en train de tituber. Elle s’en amuse et n’hésite pas à en rajouter une couche, manquant presque de me faire rater mon salut lorsque le Maréchal prend congé. Mais j’arrive tout de même à lui rendre la pareille, sans même vaciller, avant de me laisser retomber dans le siège le plus proche en soupirant de soulagement. Bien, j’aurais pu faire largement pire on dirait. Je n’ai plus qu’à suivre le reste de mon programme savamment étudié. Et je me surprends déjà à rêver de mon lit dans un soupir. La journée ne sera pas vraiment productive on dirait mais, dans le fond, peu m’importe. J’ai réussi à ne pas déplaire au Maréchal, voilà bien quelque chose que je pourrais retenir non ?
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