| | Liry Mac Lir, experte en séduction | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Liry Mac Lir, experte en séduction Lun 6 Aoû 2018 - 0:56 | |
| Livre III, Chapitre 5 • La Joueuse de Flûte Liry Mac Li & Eponine Aubenacre Liry Mac Lir, experte en séduction Bienvenue chez Liry, entremetteuse professionnelle • Date : 8 août 1003 • Météo (optionnel) : beau et chaud • Statut du RP : privé • Résumé : Eponine ne comprend pas pourquoi elle pense toujours à Tim. Elle croise Liry et finit par lui confier ses pensées, espérant y voir plus claire. • Recensement : - Code:
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• [b]8 août 1003[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t4043-liry-mac-lir-experte-en-seduction#150638]Liry Mac Lir, experte en séduction[/url] - [i]Liry Mac Lir & Eponine Aubenacre[/i] Eponine ne comprend pas pourquoi elle pense toujours à Tim. Elle croise Liry et finit par lui confier ses pensées, espérant y voir plus claire.
Dernière édition par Éponine Aubenacre le Lun 6 Aoû 2018 - 1:00, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: Liry Mac Lir, experte en séduction Lun 6 Aoû 2018 - 0:57 | |
| Te voilà bien pensive alors que tu arpentes le port de Lorgol. Il fait chaud, il fait beau, l'air est vivifiant et pourtant tu ton air et grave et sérieux. Toi qui d'habitudes adores admirer le port, son effervescence et écouter les histoires des marins ou leurs trocs sur les pontons. Toi qui aimes contempler les figures de proue des Vivenefs, surtout cette nouvelle Symphonie, aussi mystérieuse qu'envoûtante. Tu ne fais plus rien que marcher et penser. Tu penses à beaucoup de choses. Généralement, même, ton esprit est toujours occupé par des milliers de pensées. Mais cette fois, elles sont toutes tournées vers une seule et même cible : Tim. Tu ne peux pas t'en empêcher. Tu penses beaucoup à lui. Tu l'as remarqué, ces derniers mois. Ta conversation avec Moira l'a encore plus mis en avant. Et ça t'intrigue beaucoup. Tu t'es dit que c'était parce qu'il est ton ami et qu'il te manque. Tu ne l'as pas vu depuis l'Hivernage. Mais tu n'as pas vu Adonis depuis la fin de l'année scolaire et il ne te manque pas autant. Ni Sybille. Tout ceci est très curieux. C'est comme s'il manque quelque chose. Et tu penses à lui sans même t'en rendre compte. Comme lorsque tu vois quelque chose de drôle et que tu te dis « cela ferait rire Tim ». Ou quand tu admires un beau paysage : « Tim aimerait ça aussi ». Au début c'était juste une petite pensée, disséminée dans le temps. Puis c'est devenu de plus en plus présent. Et maintenant, c'est comme s'il t'accompagne constamment dans tes pensées. Tu as même compté chaque fois qu'il habitait tes pensées. Tu as fini par arrêté. C'est devenu trop constant. Le truc c'est que ce ne serait pas intriguant si tu en faisais autant avec tes autres amis. Mais il n'y a que le pirate. Même si tu l'adores, tu ne penses pas ainsi à Lena. Ou à Moira. Ce n'est pas quelque chose d'aussi présent. Tu penses à elles, bien sûr, mais tu sens que c'est différent. Le soucis, c'est que tu ne comprends pas trop ce qu'il se passe.
Poussant un soupir, tu t'arrêtes soudainement. Tu te rends alors compte que tu es arrivée au bout d'un ponton. En face de toi, l'océan à perte de vue. Les mouettes chantent au-dessus de toi et le léger clapotis de l'eau qui vient caresser le bois du pont complète cette douce mélodie. Tu scrutes l'horizon. Cet horizon de mer qui paraît infini. Qui y-a-t-il au bout ? Que réserve ce vaste monde ? Tu l'envies un peu. Lui, il arpente la mer, voyage, découvre de nouvelles choses, vit des aventures. Toi tu apprends. Tu apprends à devenir forte pour pouvoir, toi aussi un jour, arpenter le monde. Peut-être avec lui aussi. Tu l'espères. Et voilà. Encore une fois c'est à lui que tu penses. Il y a plusieurs mois, c'était ta mère. Voyager avec ta mère. Lui décrire le monde et les belles couleurs. Et aujourd'hui, c'est à Tim que tu penses en premier. Que sait-il passé ? Se pourrait-il... se pourrait-il que tu lui donnes une place de grand frère ? Celui que tu n'as jamais eu ? C'est sûrement ça. Ça doit être ça. Sinon, tu ne sais vraiment pas ce qu'il se passe dans ta petite tête pleine de Tim.
Tu fixes toujours l'horizon. Le temps s'est arrêté mais ton esprit vagabonde toujours dans les souvenirs de celui qui hante tes pensées depuis plusieurs jours. Ainsi de dos, face à l'océan, seule, le vent jouant avec ta chevelure de feu, l'on peut presque croire que tu t'apprêtes à faire quelque chose qu'il ne faut pas faire. Tu es trop immobile pour que cela ne soit pas suspicieux. Mais tout ça, tu ne t'en rends pas compte. Comme si l'air te permet d'aérer ton esprit. De faire le tri. Ce n'est qu'une simple façade. Parce que, en réalité, tu ne sais plus du tout où tu en es. Ni ce que tu dois faire. Et Tim n'est pas là pour t'aider. De toute façon, tu as le sentiment que ce n'est pas à lui que tu dois raconter tout ça. Il risque de prendre peur. Et de ne plus te parler. Non, tu ne veux pas. Mais alors ? À qui peux-tu confier la confusion de tes pensées. Qui va donc t'aider à y voir plus claire ? |
| | | Les Savants Liry Mac Lir Messages : 703 J'ai : 24 ans Je suis : cartographe sur le Borée Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Pénélope de BellancreMes autres visages: Séverine de Bellifère, Marjolaine du Lierre-Réal, Lancelot l'Adroit, Anwar Sinhaj et Antonin de Faërie | Sujet: Re: Liry Mac Lir, experte en séduction Jeu 30 Aoû 2018 - 5:30 | |
| L'appel de la mer est fort. Ton manque du Borée se fait sentir de plus en plus fort à chaque jour qui passe. Voilà plus d'un an que tu es sur le continent. Peut-être vont-ils devoir te remplacer si tu ne repars pas bientôt prendre ta place. Tu commences aussi à sentir qu'en effet, tu n'as plus rien à faire à Lorgol. Toutes ces histoires de continentaux, ça ne te regarde pas. Ça n'a rien à voir avec toi. Ces réflexions ont mené tes pas sur les quais du port pirate de la Ville aux Mille Tours sans que tu ne t'en rendes compte. Tu ne le réalises que lorsque tu sens le vent marin souffler sur ton visage. Pensive et un peu triste, car même s'il te tarde de retrouver vagabonde, les dernières péripéties sur le continent n'ont manqué d'intérêt entre la bagarres contre les chiens de l'Académie et l'exploration du vieux manoir en ruine dont il ne reste plus rien que d'archaïque cailloux. Oui, on peut dire que tu t'es vaguement attachée aux gens qui ont fait partie de ta vie depuis que tu es revenue dans ce monde de fous. Ils te manqueront, mais sûrement jamais autant que Vagabonde te manque. Tu as le mal d'elle, le mal de l'horizon, le mal de découvrir des endroits jamais explorés encore. Un jour, tu deviendras l'égale de ton idole, Pascaline Mapemonde, mais il faudra encore longtemps avant que cela ne puisse arriver, encore plus si tu ne retournes pas dès que possible naviguer. Il faudra que tu en parles avec Pénélope. Tu ne veux pas la quitter, ces moments plus nombreux passés auprès de ta sœur, la première idole de ton existence, t'ont fait l'aimer encore plus et t'attacher à elle. Tu la regretteras.
Pendant un moment, tu restes assises au pied d'un quai, les pieds ballants à fixer la mer qui se mêle à la couleur du ciel sans qu'on ne puisse plus distinguer où elle s'arrête et où elle commence. L'horizon. Que se cache-t-il comme secret derrière que tu n'as pas encore découvert? Tu as le mal de partir, le mal d'aller toujours plus loin. Quand, comment. Après avoir poussé un long soupir, tu prends une décision. Tu retires tes chaussures, ta robe. Tu ne gardes que tes sous-vêtements minces et ta bourse avant de sauter dans l'eau, entre les bateaux.
La mer. Enfin la mer.
Elle est fraîche, froid un peu même. Ça n'a rien à voir l'eau de l'Archipel où tu as passé ta vie à te baigner en quête de dragon des mers. Curieux comment tes rêves ont changé le jour où Penny t'a parlé de l'Académie. Peut-être l'aventure t'appelait-elle à elle depuis toujours, toi qui déjà enfant faisait perdre des cheveux à ta mère en cherchant les aventures là où les enfants ne devaient pas aller.
Tu patauges ainsi longuement avant de finalement décider qu'il est temps de mettre fin à ton bain. Le cœur plus léger après avoir senti quelques poissons paresseux te caresser les mollets, tu t'agrippes au ponton de bois pour te soulever et reprendre pied à terre. Quelle n'est pas ta surprise d'y voir une petite tête de feu bien familière.
« Ben si v'la pas Popo! Youhouuu! Popo! T'fais quoi icitte? » interpèles-tu la fillette avant d'agiter la main pour lui faire signe. Fatiguée de la baignade, tu te laisses crouler sur le dos, les yeux levés vers le ciel. Ça va sécher vite. |
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