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 Livre I • Faërie

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Message Sujet: Livre I • Faërie   Livre I • Faërie EmptyLun 28 Mar 2016 - 0:34




contes et légendes d'arven

Faërie

livre i




Préface


Des côtes d’Ansemer aux falaises d’Outrevent, en passant par les vergers de Lagrance saupoudrés de la magie de Cibella, les contes et légendes de Faërie sont empreints de la magie sauvage qui modèle les âmes et fait vibrer le cœur. Poussière d’étoiles et souffle de corail, zeste de foi et pincée de talent : voilà la recette d’un résultat flamboyant.

Morgane Quintessent, mage de bataille de Cibella





Dernière édition par Arven le Sam 2 Déc 2017 - 14:55, édité 4 fois
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Message Sujet: Re: Livre I • Faërie   Livre I • Faërie EmptyLun 28 Mar 2016 - 0:34




contes et légendes d'arven

Cibella

Livre I • Faërie








À venir...



Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

Sed si ille hac tam eximia fortuna propter utilitatem rei publicae frui non properat, ut omnia illa conficiat, quid ego, senator, facere debeo, quem, etiamsi ille aliud vellet, rei publicae consulere oporteret?

Quo cognito Constantius ultra mortalem modum exarsit ac nequo casu idem Gallus de futuris incertus agitare quaedam conducentia saluti suae per itinera conaretur, remoti sunt omnes de industria milites agentes in civitatibus perviis.






Dernière édition par Arven le Sam 3 Juin 2017 - 0:05, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Livre I • Faërie   Livre I • Faërie EmptyLun 28 Mar 2016 - 0:35




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Lagrance

Livre I • Faërie








• Une cage ensanglantée



Elle a peur.

Ô, comme elle déteste cela. Ce sentiment qui lui noue les entrailles, qui l'empêche de penser à quoi que ce soit d'autre, qui semble la ronger de l'intérieur. Elle a perdu le compte de toutes ces nuits passées ici et se souvient juste que cela fait plus de jours que tous ses doigts réunis qu'elle est ici. Parce qu'elle n'a jamais su compter au-delà. Elle est tellement petite de toute façon, qu'elle ne sait pas grand-chose. Enfin si, qu'elle est terrorisée. Alors, elle essaie de rationnaliser, de comprendre ce qui l'effraie plus que le reste. Parce qu'il faut affronter ses peurs. Ce n'est pas ce que papa disait tout le temps ? A la pensée de son papa, la petite réprime un sanglot. Il lui manque, plus que tout le reste. C'est après sa mort qu'elle a été enfermée ici.

Sans réfléchir, alors qu'elle est à peine réveillée, elle se relève, recroquevillant ses petits pieds nus qui touchent le carrelage froid. Mais elle court jusqu'à la porte de cette petite chambre, essayant sans succès de l'ouvrir. Elle la secoue pourtant, de toutes ses forces. Elle tambourine même dessus de ses petits poings, comme si cela allait permettre de l'ouvrir par magie. Alors elle soupire, persuadée que si elle était plus grande, plus forte ou plus maligne, elle aurait trouvé un moyen de sortir d'ici depuis le temps.

Alors, à défaut de trouver une sortie, elle essaie de faire comme elle a dit. Comme papa lui a dit de faire. Elle a peur du noir, ça, c'est sûr. Et il fait plus noir que jamais cette nuit. Comme si toutes les étoiles avaient été aspirées et que la lune avait eu tellement peur qu'elle s'était cachée loin de tout. Mais cette pièce, elle la connait par cœur. Chacun de ces petits meubles, leur plus petit défaut, la plus petite fissure de chaque dalle qu'elle foule depuis tant de jours et tant de nuits déjà. Donc, le noir, ce n'est pas si grave quand on sait où l'on est non ?

Et puis, elle déteste être enfermée. Sans pouvoir sentir sur elle les rayons du soleil qui la réchauffent, sans pouvoir inspirer à pleins poumons les brassées de fleurs que maman aimait à ramener tous les jours. Maman… La fillette cille alors que ses sourcils se froncent à la pensée de sa maman. C'est elle qui a tué papa. Elle l'a vue faire. Elle était là, juste à côté d'elle. Elle se souvient encore des cris de papa, quand elle a lacéré ses chairs avec son couteau. Parce qu'il avait dit qu'elle n'était pas sa fille, qu'il ne la laisserait pas avec un monstre comme elle, qu'elle n'aurait jamais dû lui cacher ce genre de choses. Qu'elle avait surement contrarié tous les dieux en agissant de la sorte, en faisant appel à un des ces mages possédant un don interdit, tabou, qu'il fallait tous les tuer. Et un tas d'autres choses que la petite fille n'avait pas compris.

Elle se souviendrait par contre toujours du regard de maman une fois que le corps de papa était au sol et qu'elle était recouverte de son sang. Elle l'avait prise dans ses bras, lui chuchotant que personne ne lui ferait jamais de mal, qu'elle avait bien trop sacrifié pour la perdre et qu'elle serait là pour elle, pour la protéger. Mais c'était sans compter les méchants hommes. Qui avaient pendu maman, comme ils avaient pendu nombre de mamans du village. Des dizaines, alors que les enfants s'étaient regroupés, à l'écart. Des enfants du Sang murmurait-on. Des monstres, qui ne pouvaient que porter cette horreur en leur sein, vu qu'ils en étaient issus. Alors que le petit village d'éleveurs était semble-t-il plongé dans une malédiction qu'elles avaient contourné de la pire façon qu'il soit. À cause de cette femme qui semblait avoir disparu du jour au lendemain. Les maisons avaient été brûlées et les enfants emmenés dans la grande maison. Chacun enfermé. Tout seul. Sans qu'aucun d'eux ne comprenne ce qu'il avait pu faire de mal. À part naître bien entendu. Mais ça, personne ne voulait leur expliquer.

Grimaçant, la petite fille sautille jusqu'à la fenêtre, se figeant alors qu'elle entend de nouveau ces gémissements qui l'ont réveillée. Elle n'arrive pas à comprendre ce que c'est. Au début, elle a cru que c'était le vent dans les arbres. Il faut dire que c'est la tempête dehors. Depuis au moins trois jours. Elle a entendu les hommes dire qu'ils n'avaient jamais vu ça et qu'ils ont peut-être eu tort, qu'ils ont peut-être contrarié les dieux. Mais ce ne sont pas les arbres. Appuyant son nez contre la fenêtre, la petite fille essaie de voir entre les gouttes mais c'est peine perdue. Jusqu'à l'éclair qui déchire le ciel, éclairant brusquement une cour… pleine de gens à terre, chacun baignant dans une mare de sang. La petite fille cille, se demandant si ce qu'elle a vu est bien réel, avant de sursauter quand la porte s'ouvre à toute volée derrière elle.

Elle se précipite sous le lit pour se cacher, tremblante, espérant que personne ne la verra mais c'est une voix douce, chantante, qui prend la parole. "N'aie pas peur petite fille. Je ne te veux pas de mal. Je n'irai pas détruire l'un de mes chefs d'œuvre, ce serait pure folie. Viens me voir, s'il te plait." Et, au bout de quelques instants, elle finit par se décider à sortir de là. "Oh, comme tu es jolie. La plus belle de tous. Et j'ai presque le sentiment que tu me ressembles, tu ne trouves pas ?" Elle hoche la tête, sans bien comprendre ce que lui dit la femme, se focalisant sur ses vêtements couverts de sang et le couteau qu'elle tient entre les mains. Comme maman.

La petite fille déglutit alors que son regard accroche finalement celui de la femme et qu'elle penche la tête sur le coté. Elle est étrange, avec ses pupilles cerclées de rouge et ce quelque chose particulier qui se dégage d'elle et qui la rassure. Et la femme sourit alors qu'elle lui tend la main. "Nous allons libérer les autres enfants ensemble. Et tu seras libre, Enfant. Je t'apprendrais à faire payer ceux qui ont fait du mal à tes parents. Ceux qui ont cru que ta naissance n'était pas une bénédiction mais un crime contre nature. Viens avec moi."

Et la petite fille lui sourit, sans même y réfléchir. Elle peut lui faire confiance. Cette femme l'aime bien, contrairement aux autres. Alors, ils pourront leur faire payer comme elle a dit. À tous. Tous ceux qui ont fait du mal à maman.

Alors la petite fille la suit, refermant la porte derrière elle. Plus jamais elle ne sera enfermée, c'est certain.







Dernière édition par Arven le Sam 3 Juin 2017 - 0:06, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Livre I • Faërie   Livre I • Faërie EmptyLun 28 Mar 2016 - 0:35




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Outrevent

Livre I • Faërie








Sélène et les Pierres de Lune



Le conte des Pierres de Lune est parmi les favoris des Outreventois. Elle raconte l’histoire du roi Mederick d’Outrevent et de sa douce Sélène.

Sélène était la troisième fille d’un simple marchand. L’homme aimait tendrement ses trois enfants qu’il avait élevés avec patience et douceur, leur inculquant l’honneur comme première vertue. L’ainée était dotée d’une verve et d’un charisme impressionnant. De quelques mots, elle était capable de convaincre le plus têtu du bien-fondé de son raisonnement. Mais jamais elle n’utilisait cette capacité à mauvais escient. La cadette avait un cœur immensément généreux et savait se faire l’oreille attentive des opprimés. La douceur et la compréhension dont elle faisait preuve envers son prochain avaient la capacité d’apaiser les douleurs les plus vives. Quant à la benjamine, la petite Sélène, bien qu’elle ne fût pas dénuée d’esprit et de compassion, se remarquait surtout par sa beauté, qu’on disait à nulle autre pareille. Son teint de nacre se mariait à des traits harmonieux que ne venait gâcher nulle vanité. Mais surtout, c’étaient ses cheveux qui attiraient l’attention, d’un blond doré si lumineux qu’ils en éclipsaient le Soleil lui-même.
La rumeur de sa beauté vint jusqu’au prince Mederick qui cherchait alors épouse. Et quand il la vit, il fut subjugué par sa perfection simple, qui ne s’encombrait d’aucun des artifices si chers aux femmes de sa Cour et n’eut alors de cesse de pouvoir l’épouser. La cérémonie fut superbe et l’on vint de très loin pour admirer la jeune épousée. Mais il en était pour qui ce mariage n’était pas une source de joie. Elles étaient nombreuses, les jeunes nobles, à avoir espéré que leur prince les distinguerait entre toutes. Leur dépit de le voir choisir une fille d’aussi basse extraction n’avait d’équivalent que la colère du Soleil. Jaloux de cette jeune femme que l’on disait son égale et à qui tout réussissait tandis que lui demeurait au ciel, figé dans son éternelle ronde, il maudit cette union, assurant que jamais la jeune Reine ne pourrait concevoir.

Cinq années passèrent dans la paix et la prospérité. Mais aucun enfant ne naquit. Pis, pas une seule fois la Reine ne fut enceinte bien que son époux fréquentât assidûment sa couche. Les commentaires allaient bon train à la Cour et déjà les barons s’interrogeaient sur la succession du Roi Mederick s’il advenait que la Reine demeurât stérile. Il semblait évident que jamais ils ne pourraient se mettre d’accord et le bruit courait que le royaume pourrait bien sombrer dans une guerre civile à la mort du Roi.
Chaque nuit, au balcon de sa chambre, Sélène se lamentait d’être ainsi la cause de tant de tracas. Un jour où les médisances avaient été plus nombreuses que jamais, elle prit la décision d’abdiquer de son titre afin de permettre au Roi de se remarier et de donner ainsi un héritier au royaume. Tandis qu’elle pleurait son désespoir et son chagrin d’ainsi devoir se séparer d’un époux qu’elle aimait tendrement, la Lune entendit la détresse de la jeune femme.
« Ne pleure pas ainsi, belle enfant, lui dit-elle du haut des cieux. J’ai lu en ton cœur et sa pureté m’a émue. Tu enfanteras, puisque tel est ton désir mais ce ne sera pas sans douleur. Entoure toi de ces pierres. A ma prochaine apparition, tu porteras un fils. »
Alors qu’elle parlait, les larmes qu’avait versé Sélène devinrent autant de pierres blanches et nacrées, douce au toucher autant qu’à la vue. Remerciant infiniment la Lune pour sa bonté, la Reine les ramassa sans en oublier aucune et, dix mois plus tard, mis au monde un garçon. En souvenir de la générosité de la Lune à son égard, elle fit tisser une magnifique ceinture de fils d’or dans laquelle furent enchâssées les pierres.

Aujourd’hui encore, les duchesses d’Outrevent, pour montrer leur fierté de porter l’héritier du duché, portent cette ceinture, réputée pour favoriser le bon déroulement de la grossesse dans l’épanouissement et la sérénité.







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Message Sujet: Re: Livre I • Faërie   Livre I • Faërie EmptyLun 28 Mar 2016 - 0:36




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Ansemer

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À venir...



Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

Sed si ille hac tam eximia fortuna propter utilitatem rei publicae frui non properat, ut omnia illa conficiat, quid ego, senator, facere debeo, quem, etiamsi ille aliud vellet, rei publicae consulere oporteret?

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