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 Melinda Orlemiel

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Message Sujet: Melinda Orlemiel   Melinda Orlemiel EmptyMer 18 Mai 2016 - 21:33

Dans un lointain passé

Le 21 novembre 978 : naissance

Décembre 985 : décision de vénérer Lyncée le Risque-Tout

Avril 991 : mort de mon frère



An 1001

Le 23 février : départ d'Outrevent

Le 2 mai : Une monstrueuse erreur… ou une opportunité en or ?
Arrivée à Lorgol, je me rendis compte avec effroi que des mois d’attente s’étalaient devant moi avant les examens d’entrée. Alors que j’étais en train de trouver des points positifs à cette avance, je fis la rencontre de Mélodie. Habitant à Lorgol, elle en savait bien plus que moi sur la ville aux Mille Tours, et nous nous retrouvâmes bientôt à converser sur le sujet. Je découvris avec surprise que Mélodie était de ceux qui n’hésitent pas à une seconde à se confronter à moi, et même si aucune de nous d’eux ne condescendit à bouger de ses positions, ce fut une conversation plutôt agréable. Une bonne première journée à Lorgol…

La nuit du 6 au 7 mai: Rencontre nocturne
La ville basse était dangereuse, paraissait-il, et il me paraissait judicieux de la défier. Néanmoins, le seul danger que j’ai trouvé cette nuit-là, au détour d’une ruelle, fut un ours mal léché barbu et dépourvu de manières à qui il a fallu que je prouve que je n’étais pas qu’une faible femme perdue dans Lorgol. Grâce à mon art consommé de la parole, il a fini par céder, et s’est même montré gentil avec moi. Cette gentillesse était si inattendue de sa part que je n’ai rien trouvé de mieux que fuir… ce pour quoi je me suis excusée le lendemain matin à un panneau juste devant la Guilde des Guerriers. Bien évidemment, il m’a entendu, invité à un repas de Guilde sans doute désastreux pour lui, et nous nous sommes quittés… dans une assez bonne entente. Une certaine indifférence amicale, j’ose espérer – même si je garde précieusement le cadeau qu’il m’a fait avant mon départ, une cape propre qui, quand je la porte, a la mystérieuse propriété de me rassurer.

Le 9 mai: Ridicule générosité
Sa démarche ridicule, c’est ce qui a attiré mon attention. Mais il ne s’est pas laissé critiquer facilement, le voltigeur, et dès les premières minutes de notre conversation, j’ai compris que j’appréciais beaucoup sa façon de trouver réplique à la moindre de mes paroles. Après un repas des plus animés, bercé de conversations autour de poires, de nos vies respectives, de séquestration, de baisers, de griffons, et de futurs rendez-vous. Malheureusement, Mayeul a fini par m’empoisonner, et m’a ramenée chez moi en tout bien tout honneur, quoique j’aie oublié quelques parties de cette fameuse soirée…

Le 22 mai: Un rayon de soleil qui perce les nuages
Doutes, ô doutes… Vous qui étiez toujours restés si loin de mon âme, il a fallu que vous fondiez sur moi comme des vautours sur un cadavre ! Heureusement, mon ange-gardien était là pour veiller sur moi, attirée par son adorable Familier. Agnès, de sa voix douce, de ses paroles si raisonnables, de sa ruse, est parvenue à me rassurer quant à ma future entrée à l’Académie, pour laquelle je commençais à être un peu inquiète. Moi qui hait le pessimisme, je lui étais vraiment reconnaissante de m’avoir soutenue dans ce moment où j’étais assez aveugle pour oublier ce qui importait vraiment : la détermination.

Le 1er juin: La pierre de la jeunesse éternelle
Entre ses mains, elle transportait un pendentif, la marchande, un ambre, cristallisé autour d’une abeille, l’ayant emprisonnée et conservée durant tant d’années. Après force de supplications et d’arguments plus ou moins constructifs, enfin, j’ai la possibilité de parler à Meli – Melittosphecidae, de son vrai nom – une petite abeille, loin des siens, loin de sa famille. Et j’ai pris le temps, à voix douce, de la consoler, de lui parler de ses sœurs et des beautés d’Outrevent. Parce qu’il existait une possibilité, même minime, qu’elle vive encore, à l’intérieur de sa prison, et que je ne me sentais pas capable de la laisser seule dans l'ignorance...

Le 3 juin: Bêtises sur les quais
Un petit garçon – prénommé Aymeric – a osé me défier sur les quais de Lorgol, avec comme arme dévastatrice un beignet. Malheureusement pour lui, j’avais mieux en ma possession, un délicieux pot de miel d’Outrevent, que nous avons joyeusement partagé. Et quel bonheur de découvrir que la mère de ce garçon venait de chez moi, mieux encore, de m’apercevoir qu’il pouvait me faire visiter une vivenef, une vraie, et gentille, et accueillante, en plus ! Certes, cette rencontre idyllique a été quelque peu assombrie par les lourds souvenirs que j’associe à la mer, et par la présence du père du garçon qui, au début, s’est montré plutôt agressif à mon égard. Heureusement, tout s’est bien terminé, parce que derrière sa façade taciturne se cachait un homme plutôt sympathique, et puis, il n’a pas eu d’autres choix que de me faire visiter l’Audacia, lorsque Rhéa le lui a demandé.

Le 5 juin: Installation dans la Taverne de la Rose

Le 6 juin: La rue maudite
J’y étais presque, j’allais emprunter cette centième rue à gauche et pouvoir faire de ce nombre tout rond une petite fierté. Et puis il a surgi, le petit Arsène, pour me prévenir de la terrible malédiction qui régnait sur ma centième rue. Un simple pot de miel a suffi pour que je me retrouve à le suivre dans les rues de Lorgol, jusqu’à un magnifique lieu un peu à l’écart de l’agitation de la Ville aux Milles Tours. Douceur, simplicité, mais aussi un bien de méfiance – autant, à vrai dire, qu’un zeste de confiance, et quelques promesses – et la conversation suit son cours, jusqu’à ce qu’il me ramène de nouveau à cette centième rue, et que nos chemins ne se séparent…

Du 23 juin au 10 juillet: Intrigue 1.4 : L'Ordalie de Diamant
Glissée parmi les domestiques, je suis parvenue à assister en personne au couronnement de Chimène – mes abeilles auraient peine à me croire, sans doute, pour peu qu’elles parviennent à comprendre l’importance de l’évènement. Mais il ne s’est pas passé sans anicroche, le couronnement. D’abord, il y a eu les malades. Et puis cette conversation sur la Magie du Sang surprise au détour d’un couloir. Et enfin, Gustave de la Rive – un illustre inconnu – qui a interrompu la cérémonie pour étaler ses prétentions sur le trône, et demander une Ordalie de Diamant – un rituel poussiéreux sorti des mystères du passé. Heureusement qu’il a agi ainsi, sinon nous n’aurions pas pu assister à l’intervention de la Rose Ecarlate, qui s’est déclarée pour la réouverture des négociations à propos des magies proscrites… Un moment d’une importance capitale auquel je peux être fière d’avoir participé !

Le 27 juin: Balade nocturne
Fatiguée par mes tâches de domestiques harassantes, je parcourais les couloirs, heureuse de finir ma journée, lorsque je croise cette dame kyréenne. Enfin, lorsque cette fameuse dame kyréenne me percute, pour être exact. Alors que nous tâchions de retrouver notre chemin dans les couloirs labyrinthiques du palais impérial d’Alfaë, nous avons croisé… Serenus. De tous ceux qui auraient pu servir de guide, il a fallu que ce soit lui… Entre irritation et affection – cette nuit ? ce matin ? – ce fut une conversation houleuse sous les yeux d’un pauvre témoin obligé d’assister à notre joute verbale… Mais elle s’est montrée d’une compréhension exemplaire, la dame kyréenne, et sa présence tolérante, ainsi que ma fatigue, m’a poussée peut-être à un peu plus de sincérité envers le guerrier que je ne l’aurais voulu…

La nuit du 20 au 21 juillet: Le miel écarlate • Les Anges Pleureurs
J’étais juste venue en Outrevent pour demander un essaim surnuméraire au rûchier ducal… J’étais heureuse de retourner chez moi, dans mon duché, mais mon bonheur a été brisé, tordu, foulé du pied par ces statues de pierres. Mais ce ne sont pas leur présence horrifiante ou la douleur qu’elles m’ont infligées qui m’a terrifiée. Ce qui m’a effrayé le plus, c’est cette magie maudite qui m’a arraché mes mots, qui les a poussés à m’abandonner, à me laisser seule et sans défense. Et découvrir que ce n’était qu’une illusion causée par les Mages de l’Automne de « l’Ordre des Magies Libérées » n’a pas arrangé ma crainte paralysante que cela ne se reproduise un jour. A présent, la peur habite mon âme, mon duché sera à jamais perverti, et la magie est presque devenue un objet de méfiance…

Le 2 août: Maladroites excuses
Il est toujours affreux de se remémorer des promesses oubliées. Cet oubli-là était un peu de la faute de la personne lésée, mais je ne pouvais pas nier mes propres responsabilités. Aussi, armée d’une lettre d’excuses soigneusement rédigée, je me rendis à la Caserne de Serre pour me faire pardonner ce rendez-vous raté. Serenus me rejoignit malheureusement en chemin, et après avoir malheureusement croisé Mayeul, nous nous retrouvâmes à trois dans une petite taverne, à manger des galettes, en discutant du chemin qu’avaient prises nos vies respectives – le voltigeur, d’ailleurs, n’arrêtait pas de prétendre que Serenus était amoureux de moi, ce qui est absolument ridicule. De fil en aiguille, nous en arrivâmes à exacerber les penchants exhibitionnistes de Mayeul qui, après avoir ôté sa chemise, a embrassé Serenus, sans oublier d’attirer l’attention de tous les clients de la taverne. Il m’arrive encore de me demander, de temps en temps, comment il est parvenu à obtenir un baiser de toute cette comédie, mais visiblement, à ce moment-là, l’embrasser était la meilleure solution.

Le 14 août : L'épine demeure toujours sous la soie du parfum • Les Vergers aux milles couleurs
Lagrance, le Festival de l’Oraison. Je voulais simplement prélever un peu de pollen pour le bonheur de mes petites abeilles. L’ambiance paraissait festive, au début, mais un simple incendie avait tout fait basculer. Ma curiosité, de fil en aiguille, m’a poussée à enquêter aux côtés d’un petit groupe de – nobles – curieux. Petit à petit, le voile s’est levé, et enfin, nous apprîmes que des opposants à la venue de la Magie du Sang s’en étaient pris à des innocents… Et à travers ces plantes diaprées, il serait si facile de faire du mal à tant de gens qui n’ont rien demandé à personne…

Le 21 septembre : Retour aux sources
Tout ce que je voulais était la réponse à une petite question : est-ce que l’Académie était vraiment faite pour moi ? Pour obtenir réponse, j’ai abordé un homme, aux portes de l’Académie, et son enfant. Non seulement je n’ai eu nulle réponse mais en plus j’ai eu droit à l’une des conversations les plus énervantes de toute mon existence. Cet homme infect doit faire bien souffrir ses pauvres enfants, et est incapable de se rendre compte de la merveille fragile qu’est un rêve.

Le 18 octobre : Rappelle-moi mes rêves les plus fous • Plongés dans le noir
Avez-vous déjà été plongé dans une pièce sombre, entouré d’inconnus, sans le moindre souvenir ? Ce n’est guère un réveil plaisant, vous pouvez me croire. Toutefois, malgré le fossé d’ignorance qui nous séparait les uns des autres, nous avons surmonté nos craintes et nous nous sommes entraidées pour pouvoir nous sortir de ce guêpier. Alors que nous surmontions diverses épreuves inventées par un esprit malade, nous avons finalement récupéré nos souvenirs – ou des souvenirs ? comment pouvons-nous être sûrs qu’il s’agit bien de nos souvenirs ? Arthème du Boisanguin, Cassiopée, et Grâce, tels étaient les noms de mes compagnons de mésaventure. A la fin de ce périple, nous découvrîmes un message, qui contenait des allégations ridicules selon lesquelles Ibéens et Faës seraient naturellement voués à se haïr.

Du 31 octobre au 5 novembre : Intrigue 1.6 : Le Festival du Seuil • La Danse des Trépassés
Je m’étais rendue au Festival du Seuil en espérant que la version cielsombroise de la Samhain parviendrait à soulever le voile de tristesse qui s’était abattu sur ma vie. D’humeur plutôt morne, je fus heureusement choisie pour juger le concours d’équilibre et bientôt, je me pris au jeu de juger tous les concurrents de la façon la plus négative possible. Sitôt après le concours, une explosion mystérieuse dévoila l’entrée d’un souterrain, d’où surgirent quelques fantômes. Nous nous engouffrâmes dans le souterrain – où j’eus le malheur de croiser mon frère – et par l’intermédiaire d’un étrange sablier, selon un processus inexplicable, nous fûmes projetés dans le passé, au cœur d’une bataille. Nous parvînmes tant bien que mal à retrouver notre chemin jusqu’au présent, où nous fûmes accueillis par l’Ordre des Savoirs Libérés. Désireuse de ne pas rester sans rien faire, j’emportai Mélodie dans la bataille – bataille stupide, d’ailleurs. Nous fûmes heureusement assommées et enfermées, et grâce aux compétences de ma compagne de mésaventure emmenée de force, nous pûmes nous libérer. Poussée sans doute par ma lassitude et ma fatigue, j'ai accepté après la fureur des épreuves d'entrer dans l'Ordre du Jugement.

Le 3 novembre : Petite abeille cherche ruche pour avoir un peu de miel
Sitôt après le Festival du Seuil, je croisai Mélodie, qui semblait très, très en colère contre moi, pour avoir failli la faire tuer. Elle me prenait pour une gamine inconsciente et incapable de comprendre le sens du mot « danger ». Pourtant, quand elle aborda le sujet du fantôme qui me suivait durant la Samhain – le sujet de mon frère – je ne pus qu’éclater, entre rage et désespoir. Impitoyable, Mélodie était toutefois là pour souligner les faiblesses de mon raisonnement, et introduire l’idée désagréable que j’entretenais les souffrances liées à la mort de mon frère, et que je gâchais ma vie, la vie qu’il avait protégée et chérie, autrefois. Nous étions toutefois trop fatiguées pour poursuivre cette conversation, aussi nous nous séparâmes rapidement, mais Mélodie avait semé les graines du doute dans mon esprit.

Le 26 novembre : Je rêvais d'un autre monde, où la terre serait ronde
Ô bonheur offert par un Destin parfois si doux et généreux, ô joie de retrouver dans les rues de Lorgol ce visage familier, cette cousine adorée ! J’ai pu passer une agréable soirée en sa compagnie, à acheter des rubans et à parler de lapins et de nos vies respectives. Heureusement que je l’ai croisée par hasard, cela dit, pour lui promettre de lui apporter du miel – la pauvre se contentait jusqu’alors des détestables substituts que l’on trouve à Lorgol. J’en suis repartie avec la douceur qu’apportent les bonnes soirées en compagnie de ceux que l’on aime et trois rubans : un gris, un bleu et un jaune, assortis à ceux de mes cousines.

Le 13 décembre : On a tous des secrets
Un cauchemar m’avait réveillée ce matin-là et m’avait fait m’isoler dans le froid. Quelle surprise, à mon retour, de voir mon voltigeur préféré, Mayeul de Vifesprit, m’attendre devant la Taverne de la Rose ! J’ai partagé mon miel avec lui, rejeté toutes questions ridicules sur ma relation avec Serenus et évité toute tentative de contact physique. Après avoir négocié longuement le prix du miel, nous avons convenus qu’il emporterait gratuitement un petit morceau de moi – un pot de miel – à condition de me donner un petit quelque chose de lui. Il m’a donné une plume stylisée, symbole des voltigeurs, que j’ai promis de lui rendre quand je viendrais le voir en Valkyrion, pour lui apporter du miel. Sur un câlin, nous nous étions séparés, persuadés que nous allions probablement nous revoir quelques temps plus tard.

Le 26 décembre : Départ pour Erebor


Dernière édition par Melinda Orlemiel le Mer 15 Nov 2017 - 21:47, édité 7 fois
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Message Sujet: Re: Melinda Orlemiel   Melinda Orlemiel EmptyLun 5 Déc 2016 - 22:43

An 1002

Du 26 au 27 janvier : Intrigue 2.1 : Les Sables du Temps • Le Musée des Savoirs Perdus
Ma première mission pour l’Ordre du Jugement. Je suis partie en Erebor pour entrer dans le Musée des Savoirs Oubliés. Notre groupe était composé du noble kyréen que j’avais croisé devant l’Académie, de Liselotte – la chef du groupe – et d’une autre jeune femme. Essayer d’entrer par la porte principale nous a valu, à Liselotte et à moi, une belle marque d’encre indélébile. Nous nous sommes donc infiltrés par un conduit d’aération. Alors que nous essayons d’être le plus discrets possibles pour ne pas alerter les sentinelles, distraite par cette encre qui m’irritait la peau, j’ai renversé un vase précieux qui s’est brisé contre le sol. Nous nous sommes rapidement dissimulés aux yeux de nos ennemis, avant de nous faufiler jusqu’à une petite salle, où nous avons emporté un simple livre. Nous nous sommes finalement éclipsés par la fenêtre et nous sommes fondus dans les rues de Vivedune…

Le 18 février : Prends garde à ta mouche
Elle m’a défiée, mon amie, elle m’a dit que je ne serais pas capable de voler un homme, et je lui ai prouvé qu’elle avait faux. Bon, je n’ai pas exactement volé cette statuette au chevaucheur, puisqu’il m’a attrapé la main dans le sac, mais ce n’est qu’un point de détail. De toute façon, la preuve que je suis douée pour voler, c’est qu’il ne m’a pas punie. Mes habiles paroles et mes arguments forts m’ont permis d’échapper à cette délicate situation. J’espère, cela dit, ne plus jamais avoir affaire à ce chevaucheur de toute ma vie. Je ne crois pas que je supporterais la honte de le recroiser.

Les 26 et 27 mars : Intrigue 2.2 : La Fortune des Flots
Juste une petite fête, simplement pour s’amuser. Un peu d’alcool dans les veines, pour oublier tous les malheurs de l’année… et c’était parti ! J’étais lancée sur la fête, à la recherche d’un professeur de danse qui pourrait m’apprendre les pas. J’ai jeté mon dévolu sur Eric, le débarrassant de sa partenaire précédente pour prendre sa place. Sa petite leçon a toutefois été interrompue par une alarme stridente, de dangereuses explosions et… le cri de ma cousine. Je me suis précipitée pour aider Astrée, bien décidée à la protéger à travers ce chaos. Elle cherchait Lena, la petite de la Taverne de la Rose, et quand nous la retrouvâmes, sauvée par un chevaucheur, Freyja nous fit emmener jusque chez son frère, le Marquis de Brunante, chez qui nous restâmes quelques jours.

Trame alternée : du 20 avril au 9 mai : Intrigue 2.3 : La Roue Brisée • Les Liaisons dangereuses
Reprendre conscience. Dans les bras d’un homme. Ses mots doux soufflés dans mon oreille. Un ventre rond et plein de vie à la place du mien. Enceinte, de nulle autre que Raygnar d’Ysgramor, cet homme que je méprisais. J’étais dans une autre vie, une vie qui n’était pas vraiment la mienne, et une vie où il n’y avait pas de guerre. Dans cette vie, j’étais étudiante à l’Académie, dans le domaine du Savoir, et l’amante d’un de mes professeurs, qui m’avait mise enceinte. Et dans cette vie, j’avais des ennemis : l’un d’eux, demi-frère de ma fille, manqua de me brûler vive. Et alors que je me disputai avec le sire d’Ysgramor, il récupéra ses propres souvenirs, redevenant l’homme insupportable que j’avais toujours connu, et pourtant… pourtant il y avait autre chose, en lui. Une autre chose qui le poussa, sans doute, à vivre à mes côtés la naissance de notre fille, avec laquelle il semble bien décidé à nier tout lien.  

Trame alternée : le 15 mai : Une demande un peu particulière
Je n’aurais jamais cru que Serenus aurait un tel courage. Est-ce la présence de ma fille, ma petite Ciara, qui lui aurait donné tant d’audace ? Est-ce parce que nous étions dans une autre réalité qu’il avait décidé qu’il était temps qu’il me demande cela ? Est-ce l’annonce du décès de sa propre épouse qui avait fait pencher la balance ? Encore aujourd’hui, il m’arrive de me poser la question. Je ne sais pas pourquoi le guerrier m’a demandé en mariage, mais je sais qu’en doutant de sa sincérité, et en remettant en question chacune des raisons qu’il m’a données pour cette union, je l’ai profondément blessé. Je ne sais pas quoi faire de lui. C’est mon ami et je veux l’aider, mais un mariage ? Comment est-ce que je peux m’imaginer, moi, en bonne épouse ?

Trame alternée : le 17 mai : Simple devoir ou dure réalité
Je devais tout faire pour protéger mon enfant, pour donner à Ciara l’avenir qu’elle méritait. Nous ne savions pas encore, après tout, s’il allait être possible de rentrer chez nous. Tous ces gens étaient là pour ça, mais que faire si nous échouions ? Il fallait que je pense au futur de ma fille, et que je rétablisse la situation. Autrement dit, il fallait que je marchande avec son père pour qu’elle ait au moins une chance de le connaitre. J’ai supplié, je me suis humilié, j’ai raisonné avec toute la force de ma conviction, et le terrible miracle s’est produit : Raygnar d’Ysgramor, le père de ma fille, a accepté de m’épouser. C’était dans une trame alternée, bien sûr, et ça n’a plus d’importance maintenant. Heureusement ! Moi, m’isoler en Valkyrion ? Seule la nécessité de protéger ma fille m’a poussé à accepter un tel marché.

Le 4 juin : Un mage a enchanté ma garde-robe. Pendant un mois, mes vêtements seront parcourus d’animaux brodés animés. • Début de l'effet

Le 15 juin : Défi du jour : apprivoiser l'îlienne
Je voulais juste parler, découvrir une nouvelle personne. Les clients de la Taverne de la Rose ne sont pas toujours enclins à discuter avec n’importe qui – et pas une seconde je ne songerai à faire fuir les clients de Freyja – mais cette îlienne a accepté, à condition que je ne touche pas à sa nourriture. Je ne crois pas que parler était vraiment son truc, mais j’ai beaucoup aimé sa franchise, et la manière dont elle se comportait, comme si mon avis sur elle n’avait pas la moindre importance. Et puis, rien que pour voir la façon dont elle s’empiffrait, cette conversation en valait la peine ! Je n’ai jamais vu personne manger aussi vite qu’elle…

Le 28 juin : Bien le bonjour sur les pavés
J’ai découvert ce jour-là une technique pour éviter de déprimer. Prenez un parfait inconnu. Faites débuter la conversation par une malencontreuse collision. Commencez à lui parler. Glissez l’air de rien que vous êtes apicultrice et que vous accepteriez avec joie de lui faire goûter l’œuvre de votre vie. Papotez sur tout et sur rien. Oubliez à quoi vous pensiez avant de commencer ce petit manège. Et voilà ! C’est l’idée géniale que j’aie eue grâce à ma rencontre avec l’Inventeur – ou prétendu Inventeur ? – Melbren, un charmant jeune homme qui m’a promis de me revenir à la Taverne de la Rose. Je me demande s’il tiendra sa promesse ?

Le 4 juillet : Un mage a enchanté ma garde-robe. Pendant un mois, mes vêtements seront parcourus d’animaux brodés animés. • Fin de l'effet

Le 8 juillet : Que dansent les biquettes et que bêlent les notes
Offrir un cadeau à une fillette ne devrait pas être aussi difficile. J’étais toute heureuse de pouvoir faire plaisir à Eponine ! Je ne m’attendais pas à devoir affronter une armée de biquettes ! Ces créatures que j’avais toujours considérées comme adorables se sont soudain mises à m’attaquer. Mais, au moins, elles essayaient de protéger Eponine. Enfin, nous avons réussi à nous extraire du troupeau et j’ai pu offrir à la petite son cadeau, après avoir lutté contre ses réticences. J’ai encore du mal à croire qu’Eponine n’arrive pas à apprécier un cadeau à sa juste valeur. Ce devrait toujours être un geste libre et gratuit, et tout aussi librement accepté.

Du 6 août au 28 septembre : Intrigue 2.5 : La Mort dans les Veines
J’étais persuadée que ce n’était qu’un rhume. Un vague malaise, quelques jours de repos et pouf, j’aurais dû aller tout de suite mieux ! Je n’allais pas tomber malade comme les autres, parce que je l’avais décidé. Cruelle désillusion. J’avais senti mes forces m’abandonner au point que mon corps avait commencé à me trahir. J’avais dû supporter l’aide de Serenus, qui m’avait portée, comme une poupée de chiffons, comme si je n’avais pas mon mot à dire quant à mon propre sort. Je ne sais pas trop ce qu’il a fait, au juste, parce que j’ai passé une grande partie du voyage à délirer, dans un état semi-conscient. Nous sommes finalement arrivés à Roc-Epine, et nous avons reçu le remède, remède qui, malheureusement, ne peut pas guérir un ego blessé. Devoir ainsi abandonner l'idée que je peux me débrouiller seul, et voir mon avis ignoré de la sorte par quelqu'un que je pensais mon ami... Je ne suis pas sûre de la manière dont je devrais réagir. D'autant plus, encore plus perturbant, qu'une rumeur court comme quoi l'Ordre aurait déclenché tout ça. Comme... comme un plan machiavélique et merveilleux à la fois.

Le 22 novembre : L'art de (ne pas) savoir parler aux femmes • En cours


Dernière édition par Melinda Orlemiel le Dim 17 Juin 2018 - 11:07, édité 2 fois
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Message Sujet: Re: Melinda Orlemiel   Melinda Orlemiel EmptyMar 12 Déc 2017 - 10:01

An 1003

Le 31 janvier : Intrigue 3.1 : D'Accord et de Chaos
Ce n’était qu’un rêve, sans doute. Un rêve étrange, d’ailleurs. Nous avions été poursuivis par des assassins. Puis j’avais dû lutter pour que nous puissions nous réfugier au sein de l’Académie afin d’échapper à un incendie. Ensuite, je m’étais retrouvée à n’être qu’un pion sur un échiquier et j’avais été manipulée pour arracher la vie d’une femme, dont le visage hante parfois encore mes cauchemars. Après quoi, nous avions fui une meute de chiens – la Chasse ? – en étant transportés par des griffons. Nous nous en étions sortis, mais j’avais été tuée par un homme, qui m’avait poussée du haut d’une tour. J’avais fini par reprendre conscience, sur un bateau, à devoir lutter contre les mêmes chiens qui nous poursuivaient. Je ne sais pas trop ce qu’il s’est produit, mais ce rêve m’a profondément marquée.

Le 5 février : Joue-moi un petit airEn cours
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