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 De sable et de sang.

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Message Sujet: De sable et de sang.    De sable et de sang.  EmptyDim 15 Mai 2016 - 21:29


Livre I, Chapitre 3 • Les Amoureux du Vent
Sitara d'Erebor & Tyr Parle-d'Or

De sable et de sang.




• Date : 4 Mai 1001
• Statut du RP : Privé
• Résumé : Tyr Parle-d'Or, hanté par la mort de sa sœur décide de rechercher celui qui l'a poussée au suicide, Jamal Basir. Dans sa quête de sang en Erebor, il fera la rencontre de Sitara d'Erebor, mais lui divulguera-t'elle des informations sur cet homme respecté en ces terres ?



Dernière édition par Tyr Parle-d'Or le Lun 16 Mai 2016 - 0:08, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: De sable et de sang.    De sable et de sang.  EmptyLun 16 Mai 2016 - 0:07


***

Une pluie battante frappait le sol dans un vacarme rythmé, tel une charge de guerriers fonçant vers l’ennemi, prêt à périr pour l'amour de leurs terres. Un pont suspendu tanguait dans le vide, les planches de bois trempées ne semblaient plus capables de tenir le poids d'un enfant, et c'est pourtant bien sur cette épreuve que se tenait Tyr. S'accrochant aux cordes de toutes ses forces, sentant ses bras peiner à ne pas lâcher prise lors des bourrasques de vent tandis que ses jambes, agiles et souples, fatiguaient de trouver l'équilibre pour ne pas chuter. Le pont semblait plus loin à chaque pas en avant et un regard en arrière ne faisait qu’agrandir le chemin du retour, qu'importe la direction, ni l'une ni l'autre ne semblait donner un quelconque espoir. C'est alors que retournant le regardant face à lui, un éclaire, assourdissant et aveuglant frappa d'une force colossale la montagne. Des gravas d'une taille humaine se détachèrent pour s'écraser au sol, un coup d’œil lancé à travers les planches de bois, Tyr y vu un homme méconnaissable se tenant debout en bas de ce gouffre. Tête baissée il observait face à ses pieds un corps étalé dans une marre de sang, un corps que le Voleur aurait reconnu parmi milles autres, Tara, sa défunte sœur, tendait son bras tel un appel à l'aide. Paniqué, prit de fougue, Tyr lâcha la corde, courant aussi vite que lui permettait le temps, une planche craqua et laissa sa jambe passer au travers alors que la foudre frappa une seconde fois en touchant le pont, ce dernier se rompu.

***

Se redressant sous le choque, son buste semblait s'être relevé sans contrôle, plusieurs goûtes de sueurs perlant sur son front témoignaient de l'ampleur de la panique provoquée par ce cauchemars. Attrapant instinctivement le médaillon de Tara qui ne quittait jamais son cou, il pouvait sentir contre son poing serré, le battement de son cœur au bord de l'arrêt.
Il resta ainsi quelques minutes, assis dans son lit les yeux grands ouverts sans interruption. Milles pensées traversaient son esprit à la seconde, tel une révélation qui paraissait pourtant évidente. Et c'est sans attendre plus qu'il se releva pour se vêtir après une toilette rudimentaire. Préparant un sac comprenant des livres d'Erebor, quelques vivres ainsi qu'une bourse généreuse d'or. Il trempa un tissu dans un flacon de poison avec lequel il enduisit sa lame avant de la ranger au fourreau. C'est sur une feuille jaunâtre traversée par une lame jusqu'au bois de son bureau qu'il annonçait son départ et son retour d'ici quelques semaines. Il était rare que le Second des Ombres s'absente, à vrai dire, c'était la première fois depuis son admission à la Guilde des Voleurs. Il connaissait les rues aussi bien qu'elles se souvenaient d'elles et du nombre de fois interminables qu'il les avait empruntés. Le mystère de cette ville, Erebor, décrite dans ses livres lui donnait une soif de découverte bien qu'il n'y allait pas pour faire du tourisme.
C'est d'un pas déterminé, filant tel une ombre à travers les murs de Lorgol que le Voleur se dirigeait vers ces mystérieux et fascinants portails capables de traverser le temps, monnayant le passage, peu de personnes étaient capables de se permettre d'emprunter ces chemins.

La bourse pesante, il n'avait pas regarder ce qu'il avait donné en trop. Le soleil commençait à peine à se lever, peignant le ciel de ses couleurs matinales. C'est après une longue inspiration qu'il pénétra finalement dans le portail pour en ressortir dans un univers aussi surprenant que convivial. Un peuple à la peau mate, souriant et vagabondant dans une architecture sans pareil à Lorgol. Un homme vêtu d'un simple drap accueilli le voleur, lui indiquant qu'il se trouvait à la Guilde des Mages. Certaines personnes le dévisageaient déjà, observant de bas en haut le Voleur vêtue de son manteau noir. A cette heure matinale, la température n'était pas si différente de la ville aux milles tours, les récits décrivent le climat de cette ville comme étant très conforme aux règles de jours et de nuits qui passent de la fraîcheur total à l'aridité réputé d'Erebor.
Un léger sourire étira les lèvres de Tyr, heureux de découvrir cet endroit charmant, mais ce ne fût que bref, un instant plus tard, il prit finalement la parole face à cet inconnu. «Je dois me rendre au Palais, où puis-je le trouver je vous pris ?», cette prise de parole d'un ton direct et impatient lui accorda une réponse sans attendre. Le dit Palais n'était qu'à quelques rues d'ici et était visible depuis la fenêtre, donnant un air majestueux et riche à la ville.

Remerciant le vieil homme d'un sourire accompagné d'une pièce, Tyr fit finalement route vers cette bâtisse que l'on pouvait qualifier sans exagération de monument. Face à l'entrée, il pensait pouvoir recueillir des informations sur ce Jamal, notamment une profession ou le lieux de son travail, lorsqu'en pleine réflexion, deux gardes l'interpella dans sa marche. «Où allez-vous ? vous n'êtes pas du coin je me trompe ? Ouvrez votre sac et donnez moi votre arme». Un rictus de mécontentement s'afficha sur son visage alors qu'il laissait son arme et ses affaires aux soldats pour pouvoir pénétrer dans la Cour du Palais. La température commençait déjà à grimper et c'est sous un arbre, pour profiter de l'ombre, que le Second des Ombres s'installa l'espaces de quelques minutes pour contempler ce décors lui étant totalement étranger et pour le moins fascinant.
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Message Sujet: Re: De sable et de sang.    De sable et de sang.  EmptyLun 30 Mai 2016 - 17:00

Malgré mon devoir et les obligations auxquelles on me confrontait, je ne quittais que peu Qasim, depuis notre retour de Lorgol. Ce qui aurait dû être un temps de célébration s’était révélé un temps d’horreur et d’angoisse. Comment envisager de laisser seul mon nouveau-né, accepter d’avoir perdu mon enfant, un nourrisson pas en mesure de se déplacer ? Alméïde s’efforçait, quand je ne parvenais pas à les dissimuler, d’apaiser ma culpabilité et mes angoisses de le voir à nouveau enlevé, mais elle n’y arrivait que bien difficilement. J’étais grandement troublée, même si elles devenaient progressivement moins importantes. Ce matin là n’y coupait pas. J’avais laissé Qasim dans ses appartements, malgré tout, auprès de gardes de confiance, une fois nourri. Je jouissais d’une grande liberté, depuis que j’avais été couronnée Sultane, mais ne manquais jamais de passer du temps en compagnie des autres concubines. Parce que je les appréciais, comme ma famille. Nous avions passé, pour beaucoup d’entre elles, plusieurs années ensemble, et avions appris à nous connaître. J’allais donc à leur rencontre, un pincement d’inquiétude me serrant malgré tout le cœur pour Qasim, ce matin là.

Le palais était magnifique, sublimant Vivedune, sublimant cette oasis grouillante de vie qui les entourait. Faune et flore, mais aussi les habitants du désert qui s’étaient sédentarisés. J’aimais sincèrement Chamaar et garderais toujours une affection particulièrement pour mon lieu de naissance, mais l’amour que je nourrissais pour Vivedune était tout autre, plus profond, plus passionné et passionnel. Le soleil levant sublimait davantage encore les lieux déjà magnifiques, et je me sentis étrangement apaisée. Peut-être pourrais-je plutôt aller flâner dans les rues – non sans être suivie de la garde d’Anthim. Je me dirigeais donc vers la sortie du palais, quand un homme se faisait interpeller par les gardes, et retirer ses armes.

Intriguée, je m’approchais de la scène. « Quelle affaire peut-on donc vous amener dans notre paisible cité, ainsi armé, monsieur ? »
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Message Sujet: Re: De sable et de sang.    De sable et de sang.  EmptyDim 5 Juin 2016 - 18:19

L'air était chaud et le soleil frappait l’attirail sombre du Voleur qui n'était que peu l'habitué de vagabonder dans les régions inconnues. La nuit était son décors, silencieuse, sombre et froide, une ambiance glauque qui lui permettait de se mouvoir tel une ombre masquant jusqu'au bruit de ses pas sur les pavés sales et maculés de sang de la ville basse de Lorgol, sa demeure dans laquelle il connaissait le moindre recoin et le moindre visage. Habitué à porter ses armes même lors de son sommeil, il n'avait, malgré ses lectures sur le Duché d'Erebor, pas imaginé que la vie en ces lieux pouvaient êtres si harmonieuses. Difficile pour un voyageur de ne pas côtoyer les rues sans avoir le sourire témoignant de son contentement à la découverte de l'inconnu. Cependant, Tyr n'était pas un voyageur comme les autres, arpentant d'un pas lourd les ruelles, une quête de sang ne donnait que rarement le sourire, du moins, avant que cette quête ne soit accomplie.

Il n'avait guère besoin d'être armé pour l'instant et quand bien même il en aurait besoin, le Second des Ombres n'utilisait ses armes quand cas d'urgence. Formé tout au long de sa vie à la stratégie, ses plans ne nécessitaient que rarement l'usage d'une lame, néanmoins cette fois-ci il avait fait preuve d'audace, ne réfléchissant que peu à ce qui pouvait se produire.

Une inconnue apparût, sublimée par son teint reflétant le soleil qui ne cessait de s'élever. Son ornement lui donnait une importance et une assurance certaine, une démarche venant tout droit du Palais ne pouvant tromper, cette femme devait être couronnée de titres. D'une voix apaisée, sans doute passait-elle une bonne journée, cette dernière s'approcha et s'exprima face à l'homme vêtu de noir. Beaucoup de personnes jusque là avaient déjà lancés de nombreux regards accusateur au voleur, sans doute n'avaient-ils pas l'habitude de croiser des hommes de la nuit, dont le regard inexpressif ne semblait se détourner de leurs objectif. Redressant le menton et ses épaules, Tyr avait compris qu'il faisait désormais face à une femme importante qui lui demandait des comptes. C'est sur un ton serein et esquissant un faible sourire chaleureux, que le Second des Ombres répondit à la question de cette inconnue aux cheveux sombres. «Je vous pris de bien vouloir pardonner cette marque d'hostilité, d'où je viens il est inconscient de se promener sans une arme. Je suis à la recherche d'un vieil ami, néanmoins je ne connais personne en ces lieux capable de m'indiquer la route à suivre..» Il était parfois nécessaire de mentir pour arriver à ses fins, ce n'est pas à un voleur que nous dirons le contraire. «Pardonnez mon impolitesse, je me nomme Tyr Parle-d'Or»
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Message Sujet: Re: De sable et de sang.    De sable et de sang.  EmptyVen 17 Juin 2016 - 1:56

Le son de ces musiques caractéristiques des peuples d’Erebor me parvenaient, alors que je m’apprêtais à sortir du palais, et peu de choses pouvaient me distraire, en ce cas là – ou peut-être refusais-je de me laisser distraire par quoi que ce soit, ayant grandement à cœur de m’intéresser à ces musiciens, ces trésors du désert qui faisaient d’Erebor un duché unique, en plus de ses autres particularités. Si ce n’est le spectacle plaisant, jamais mes parents ne les auraient toléré à Chamaar, mais déjà là, ils avaient une place particulière dans mon entourage, et m’étaient chers. Cependant, voir un homme armé tenter de pénétrer dans le palais avec une arme ostensiblement visible suffisait largement à m’inquiéter pour Anthim et Qasim, pour que je me détourne de mon chemin. Quel être sensé essayerait de s’introduire dans un palais ducal armé, et de paraître ainsi renfrogné alors qu’on l’intimait de déposer ses armes dans ce but ?

Si de telles pensées traversaient mon esprit, et que j’étais incertaine quant aux motivations de cet étrange homme, je m’efforçais malgré tout de me montrer accueillante. Il ne serait pas dit de la récente Duchesse d’Erebor qu’elle accueillait de manière désagréable ses invités. Pas tant qu’ils ne me donnaient pas de raison d’agir ainsi, du moins, et de me méfier réellement d’eux. S’il n’était pas engageant de prime abord en arborant cet air mécontent de se débarrasser de ses lames, il le faisait malgré tout avec diligence. À condition qu’il n’en porte nulle autre.

Peu importait. Un sourire sur le visage, je m’approchais, faisant signe à mes gardes de rester à quelque distance – pas assez pour ne pas pouvoir intervenir si l’inconnu s’avérait menaçant, mais suffisamment pour ne pas nous étouffer. « Il doit être difficile de se défaire de telles habitudes, je suppose. D’où pouvait-il bien être originaire ? Je le regardais d’un œil curieux, ne lui trouvant pas une attitude particulièrement… guerrière pour autant. Il ne possédait pas de muscles épais, signes de l’habitude de porter et manier une arme lourde. Il n’était pas excessivement fluet, mais ne ressemblait pas à un guerrier, non. Me confieriez-vous l’endroit dont vous venez ? Et peut-être, ensuite, pourrais-je me renseigner quant à ce vieil ami. Ces retrouvailles vous amènent-elles loin ? »

Je posais beaucoup de questions, mais il ne manquerait pas de me répondre, n’est-ce pas ? « J’en suis tout aussi fautive, Tyr Parle-d’Or. Sitara d’Erebor. Souhaiteriez-vous découvrir Vivedune, pendant que vous me parlez de cet ami que vous recherchez ? Peut-être pourrais-je vous aider. »
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