Alexandre Septimus - La jouissance jusqu'à la Mort

La vie de noble n’est pas de tout repos pour tout le monde. Avoir neuf enfants n’est pas une mince à faire, encore moins de les élever. On s’occupe bien souvent des petits premiers, délaissant ensuite les autres. C’est ce qui est arrivé à Alexandre. Dernier de la lignée, le plus petit également, il ne reçut pas le même traitement que ses grands frères et grandes sœurs. Rapidement mit à l’écart, il se passionna pour d’autres choses. Ses centres d’intérêts furent rapidement différents de ceux de ses frères qui virent cela d’un mauvais œil. Un noble se baladant dans les forêts à la recherche de plantes ? Lisant des livres d’histoire sur les souverains et comment gérer un patrimoine ? Se rinçant l’œil  lorsque les belles femmes se lavent dans la rivière ? Certes, ce n’était pas le petit frère idéal, mais on ne l’aida à s’améliorer. Il ne savait pas pourquoi au début, mais ses frères commencèrent à le battre. Sa différence était notable. Ils étaient tous blonds, comme leur père. Mais lui était brun. Le seul de la famille. Il devint le souffre douleur et cela se propagea rapidement jusqu’au père qui écoutait d’une oreille attentive son ainé. Son successeur. Sa plus grande fierté. Les enfants grandirent et Alexandre apprit à ne plus trop se faire remarquer. Désertant le plus souvent le domaine familiale, marchant parmi les ombres pour ne pas se faire piétiner par ses autres frères. Il n’y avait que ses sœurs qui ne le maltraitaient pas. Elles étaient gentilles avec lui et ce fut salvateur pour lui. Il pouvait au moins se rattacher à elles… Jusqu’à ce que son grand frère décide que cette relation devait cesser. Il était possessif et n’aimait pas que les gens aillent à l’encontre de ses dires. Et ce que faisaient les deux sœurs n’était pas acceptable à ses yeux. Du coup, ne pouvant les punir, il s’en prit à Alexandre une nouvelle fois. Mais ce fut pire que tout cette fois ci. Ce fut une coalition entre son père et tous ceux qui ne l’appréciez pas contre lui seul. Pour faire simple, il fut renié par sa propre famille. Perdant pour cela son nom de famille ainsi que ses titres de noblesses. On lui prit tout. Son seul salut vint de ses sœurs qui, avant qu’il ne quitte la ville familiale, lui offrir un coffre plein de bijoux et d’or afin qu’il puisse survivre. Avec tel sommes, il pouvait vivre très simplement pendant des années. Mais il ne désirait pas cela. Vraiment pas.

La vie lui avait apprit pas mal de choses. Il avait surtout fait miracle dans les bonnes manières, la tromperie et les poisons qu’il insufflait assez régulièrement à ses anciens frères pour se venger. Les rendant malade toute la nuit, ou encore faisant apparaître des boutons purulents. C’était son domaine de prédilection. Mais alors qu’il n’avait que dix huit ans, il ne connaissait pas grand chose au monde dans lequel il entrait. Lui, appréciait dépenser son argent dans les femmes. Il était tombait dedans bien jeune et après plusieurs jours d’errance, il se décida. Avec sa belle gueule, son beau parlé et son petit coffre, il allait se lancer en affaire. Ce ne fut pas simple. Il passa des jours et des jours à trouver les lieux et le partenaire idéale pour investir dans des maisons closes. Alexis était un homme d’un certain âge et qui possédait presque toutes les maisons de la région. Il était en manque d’argent pour renouveler ses femmes et Alexandre devint son associer. Il apprit pas mal de lui, les uses et coutumes, les meilleurs moyens d’arriver à ses fins. Ce fut en quelque sorte son mentor pendant deux longues années avant qu’il ne s’endorme pour ne plus jamais se réveiller. Oui, empoisonné dans son sommeil, faisant d’Alexandre Septimus le propriétaire légale de tout son domaine qu’lls avaient remit à flot depuis l’arrivée du jeune homme. A présent qu’il était aux commandes, il allait pouvoir passer à la phase suivante.

Cette dernière était composée en plusieurs phases. La première était la consolidation et l’expansion de son domaine. Il n’était que dans une seule région. Il voulait tout le pays. Il commença par faire construire deux magnifiques demeures dans la région ou il y installa toutes ses filles. C’était plus simple à gérer, c’était également plus beau et cela lui permettait de faire ses marques sous son propre nom. Il loua tout de même les anciennes maisons pour ceux qui désiraient faire du tapinage, histoire de garder un semblant de contrôle pour ce commerce du paysan. La seconde phase fut largement plus délicate. S’installer dans le royaume entier n’était pas chose aisée, mais il voyagea, fit des rencontres et avec les bons mots, les bonnes promesses, il arriva à s’implanter en quatre années. Pendant ce lapse de temps, il tua son ancien frère qui était à présent le plus jeune de la famille. Il était désireux de se venger et le poison qu’il ingurgita en buvant son vin durant un banquet l’acheva dix jours plus tard avec une longue et délicieuse agonie. Mais une chose se déroula et qui n’était pas vraiment dans ses plans. L’emblème de la Confrérie Noire fut mit bien en évidence chez lui, annonçant l’arrivée imminente de l’un des leurs. Le soir suivant, une femme vint à lui pour lui proposer de devenir l’un des leurs… Et il n’hésita pas un instant. Il pouvait faire partit de quelque chose de plus grand. Quelque chose de grandiose et surtout, cela pouvait lui permettre de s’enrichir également.

Il accepta donc tout en continuant à gérer ses affaires de loin. Choisissant l’aspect du Poison afin de se former au mieux de ses capacités. Il ne pouvait être une lame. Il était plutôt doué à l’arc, voir même très bon, mais son domaine résidait dans l’empoisonnement. La formation fut complexe, mais au bout de deux ans, il fut promu assassin et reprit ses fonctions auprès des siennes qui avaient fait perdurer les maisons. Enrichit par le savoir de la Confrérie, il décida de s’installer dans le royaume frontalier, mais sans aide, cela lui était impossible. C’est donc grâce au réseau de la Confrérie, sans pour autant leur demander de l’aide directement, qu’il s’y implanta. Cela ne marcha pas tellement au début, mais au bout d’un certain temps, il y eu un boom dans la profession et le voilà aujourd’hui, presque vingt ans après ses débuts, l’homme qui contrôle les maisons closes les plus populaires de tous les royaumes. Il est également un assassin de la confrérie noire, portant le tatouage au niveau de son omoplate droite. Il ne reste à ce jour plus que son plus grand frère de vivant. Les autres tous morts à cause d’accidents ou de maladies inexplicables. Autant dire qu’ils doivent vivre dans la peur depuis un moment, mais ce n’est pas grave. Il a du temps. Il prendra son temps. Il l’a toujours prit.

A ce jour, Alexandre est en bon, voir même très bon terme avec la Guilde des Compagnes avec qui il entretien une très étroite collaboration.

Que penses-tu des compétences de la toute nouvelle impératrice de Faërie, la jeune Chimène ? La trouves-tu légitime, penses-tu qu'elle va réussir sa période de probation ?
• Que dire de l’impératrice de Faërie, Chimène. Certes, tout le monde le dit jeune, inexpérimenté, fragile, mais personne ne lui donne sa chance après tout. Alexandre reste simplement patient quant à ses prochains actes. Il se doute bien qu’elle est entourée de conseillés bien plus avisés qu’elle, mais écoutera t’elle ces langues de vipères ? Telle est la question. Il craint que son jeune âge puisse mettre des battons dans les roues de son commerce si fleurissant et à présent bien implanté en Faërie. Mais pour le moment, elle a d’autres problèmes et il espère que ça restera ainsi.

Envisages-tu de prendre part au conflit si une guerre entre Ibélène et Faërie devait se déclarer ? Quel parti prendrais-tu, et pourquoi ? Comment participerais-tu à la lutte ?
• Ibélène contre Faërie. Voilà un affrontement qui pourrait autant nuire à Alexandre que l’enrichir. Il devra tirer rapidement son épingle du jeu pour mettre ses femmes à l’abris et surtout pour qu’elles travaillent pour les plus grands généraux et commandants. Qu’elles ne passent surtout pas ente les mains des soldats lambdas qui ne pourraient au grand jamais s’offrir leurs services normalement. Mais il trouve cela excitant d’une certaine manière, car il officierait des deux côtés. De trois même, mais ce serait une manière de voir qui sont les plus attractifs pour lui et en contre partie, les plus radins. Non, il ne prendrait pas partie. Il ira toujours au plus offrant.

Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ?
• Il doit bien avouer que cette ville est une aubaine pour lui. Toute cette mixité des races, cela donne de bonnes idées à Alexandre et c’est surement dans ce coin du monde qu’il viendra finir ses vieux jours. C’est également ici que se trouve son plus bel établissement avec ses filles aux horizons différents.