| | Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Mar 14 Fév 2017 - 21:20 | |
| Chroniques d'Arven Intrigue 2.2
La fortune des flots Du 26 au 27 mars 1002 Intrigue animée par Danette
Oyez, joyeux matelots, hardis pêcheurs ! Voici venue l’heure de la fête, le moment où les jours s’allongent, où les tempêtes s’apaisent, où les pêcheurs peuvent s’aventurer plus longtemps en mer sans craindre le courroux de Messaïon.
Comme chaque année en Ansemer, le temps est arrivé de célébrer la bonne fortune à venir des pêcheurs et des navires, la reprise de la pêche en haute mer et les moments bien plus propices pour voyager sur les flots. Cette année, c’est le domaine de Bohémont qui accueille les festivités. Les artisans ont sorti leurs plus belles pièces, les auberges se tiennent prêtes à accueillir manants de passages ou gens fortunés, et les tavernes ont mis à disposition des plus assoiffés vins fins et rhum fort. Les portails sont gratuits dans tout Faërie, mais il est compliqué de venir de Lorgol. Les gardes ducaux et quelques Chevaucheurs détachés du front pour l'occasion patrouillent dans la foule pour s'assurer de la bonne tenue de chacun, voire emprisonner ceux qui pourraient appartenir à l'empire voisin et chercher le trouble, pour interrogatoire futur. Faërie est certes en guerre, mais ses soldats remportent chacune de leurs batailles, et tous les Faës sont invités à célébrer la gloire qui s’attache à leurs troupes.
Au milieu de la fête, à la place d’honneur, trône la pièce maîtresse de la fête. Une relique ancienne, dont chaque enfant d’Ansemer connaît la légende. C'est une petite statuette délicatement ouvragée pour former une branche de corail, dans laquelle est creusée une petite ouverture. La légende veut qu’avant la Trêve, cette relique contenait un sable aux propriétés magiques, qui permettait de faire pousser à une vitesse accélérée les bancs de coraux qui entourent la ville où se trouve la relique, la protégeant ainsi des attaques de pirates. Le sable a disparu depuis longtemps, ses effets aussi, mais la légende demeure.
Rien ne peut arriver, en cette soirée. La guerre est loin, bien loin. Mais pourtant le danger guette sur les flots, s'infiltrant déjà sur le sable. Prenez garde !
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La fête a battu son plein toute la journée, et la nuit s’avance doucement. Beaucoup ne marchent plus très droit, les tonneaux se vident, les coupes s’entrechoquent. Les musiciens sortent leurs instruments, la musique naît, un peu partout, et on danse, et on chante, pour se réchauffer. Personne ne les remarque, ces marins blondis par le soleil, à la peau tannée et chargée de sel. Un pirate est un marin comme un autre, après tout, non ? Si ce n’est qu’il risque sa tête, si l’un des Chevaucheurs ou des gardes ducaux qui encadrent la fête l’apprennent.
Premier Tour Consignes IRL : du mardi 14.02 au mardi 21.02(18h). IRP : le 26 mars, début de soirée.
• Ce topic concerne les personnages inscrits à l’intrigue au préalable. Si ce n’est pas le cas, un petit MP à la Fatalité et vous serez les bienvenus ! Je vous rappelle juste que nous sommes en guerre, et que les Ibéens ne sont pas admis en Faërie.
• Le tour prend fin le 26 mars en fin de soirée lorsqu’un brouillard épais se lève. Vous pouvez profiter de la fête, boire, vous baigner (elle est froide par contre ^^), faire connaissance. Vous pouvez vous approcher de la relique, mais elle est gardée par une alarme magique et deux gardes ducaux à la mine patibulaire, donc on ne touche pas !
• Les pirates se sont infiltrés avec discrétion parmi les fêtards, buvant et s’amusant pour ne pas se faire remarquer.
• Coucou, la limite de mots est toujours là ! 700 mots maximum par message, pas un de plus, sinon je mords ! A titre exceptionnel, votre premier message, et uniquement lui, peut compter jusqu'à 1 000 mots. (Utilisez ce site.)
• Pensez à indiquer votre nombre de mots et le résumé de vos actions sous balises spoiler.
Bonne chance à tous !
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Mer 15 Fév 2017 - 0:46 | |
| Il a tenu parole. Incroyable. Mais vrai.
Elle est enceinte de six mois à présent, et toujours à bord. Avec l’Ilse. A pourrir la vie de tous ceux qui osent essayer de les regarder de travers. Ca se passe plutôt pas mal : les nausées des premiers mois sont passées, et la seconde s’arrondit tout autant que sa seconde à elle, voire même plus. Ils sont deux, a dit la Douce Marianne : deux bébés cette fois, deux surprises pour le prix d’une. Elle se rappelle bien, la pirate, du blêmissement de son capitaine quand elle lui a annoncé la bonne nouvelle. Bon c’est vrai, il était content après, même si la négociation pour le droit de rester à bord jusqu’à la naissance fut… ardue. Mais elle s’en tient à sa partie du contrat : elle se ménage, elle ne harcèle pas l’équipage, et elle reste sagement en arrière quand il est question d’abordage, de sabre, de coup et de sang.
Elle a tout de même réussi à obtenir d’aller au sol, ainsi que l’Ilse, pour s’infiltrer sur les terres de Bohémont : après tout, quel meilleur déguisement que d’escorter deux amies enceintes ? Les pirates les moins patibulaires ont été soigneusement étrillés, lavés et brossés pour l’occasion, et les vêtements arborés ressemblent bien peu aux défroques habituelles des loups des mers. Pour elle-même, Freyja a revêtu une robe de manante, toute simple et confortable ; et c’est d’un pas guilleret qu’elle descend de la charrette empruntée pour arriver par l’intérieur des terres en toute innocence. Elle ne sait pas vraiment où donner de la tête : il y a tant à voir et à explorer ! Ravie de fouler incognito les terres d’Ansemer, et enchantée du bien mauvais tour qu’ils s’apprêtent à jouer aux fêtards, elle se promène parmi les allées du festival, au bras de Philippe, profitant de cette occasion si rare de faire la fête sans arrière-pensée pour quelques heures encore. Plus tard, ces crétins d’Ansemariens se rappelleront pourquoi ils doivent craindre les pirates en général, et l’Audacia en particulier ; mais pour le moment, l’ambiance est à la détente.
Ici et là, des pirates se mêlent à la foule, par deux ou trois, se fondant dans la masse en buvant, en jouant, en riant de bon cœur avec les autres participants, et la seconde se détend. Du moins, jusqu’à ce que son regard accroche une silhouette familière, accoudée à l’étal d’un poissonnier et visiblement en pleine négociation. « Philippe… Ce serait-y point la Tambouille, là-bas, dis voir ? » Si, effectivement, c’est bel et bien leur cuistot en train de marchander tranquillement une cargaison de poisson, et Freyja sent la moutarde monter au nez de Philippe tout aussi rapidement que la colère gronde dans ses propres veines. « Crénom de raclure d’eau douce, y va m’entendre – non, attends-moi par là, tu fais peur quand tu t’fâches, ma p’tite barrique, mieux qu’c’est moi qui m’occup’de ça. » Un baiser léger sur la joue de Philippe, un second nettement plus convaincant lorsqu’il la retient un instant contre lui, caressant de la paume l’arrondi généreux portant deux vies, puis elle s’en va de sa démarche chaloupée de femme encombrée vers l’objet de sa vindicte, qu’elle attrape par le coude. « Mais c’est-y pas le Paulou ! Ca en fait du temps, dis-moi, qu’on ne t’a pas vu à Bohémont. Viens donc par là me raconter tout ça devant une chopine ! »
Et hop, elle escamote le contrevenant un peu plus loin, où on ne les entendra point. Elle a un petit instant avant que Philippe ne les rejoigne – par les couilles ridées d’Messaïon, que l’idiot de cuistot comprenne vite qu’il a intérêt à filer droit ! A mi-voix, elle dévide donc à toute vitesse une palanquée de reproches. « Par toutes les catins des ports, qu’est-ce qui t’a pris, Boubouille, de t’mett’ à négocier là pour un navire entier ! Nom d’un Kraken en jupon, qu’est-ce que t’a pas compris quand on a dit d’pas s’faire remarquer et d’faire comme si on était des gars du coin, des gars des terres ? Quelle idée t’as eue d’leur dire que t’es cuistot sur un foutu rafiot, crétin d’Outreventois consanguin ! »
- Spoiler:
702 mots. Freyja s'est déguisée en paysanne et se balade avec Philippe. Ils chopent le Boubouille en train de négocier une cargaison de poisson, et Freyja s'agace un tantinet.
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| | | Les Voltigeurs Marianne d'Orsang Messages : 1217 J'ai : 44 ans Je suis : Voltigeuse, médecin Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Ibelin officiellement, mais aussi à l'Audacia !Mes autres visages: | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Mer 15 Fév 2017 - 2:21 | |
| | Lorgol • Le Pavillon Noir
Paul
la Tambouille
Chapitre II.2 ♦ La Fortune des Flots Présentation |
Haaaaa ! La maison ! C'que ça fait du bien de s'balader dans son pays natal ! D'accord, Bohémont c'est pas Port-Liberté, mais les gens et la fête y sont tout pareil : du bon rhum, des bonnes femmes... et des chants et des crêpes, parbleu ! Alors j'profite bien, j'pousse même la chansonnette au milieu d'mes compatriotes. Pour sûr, j'dois être le meilleur pirate infiltré du coin.
J'ai jamais participé aux célébrations traditionnelles quand j'étais p'tiot, y'avait toujours du client à l'auberge et fallait faire tourner la boutique. C'est l'occas' pour voir à quoi ressemble cette relique. En tout bien tout honneur hein, j'sculpte pas, mais ma cuisine c'est aussi de l'art, j'sais apprécier du beau travail. Je salue bien fort le groupe de braves avec qui je trinquais, et j'me dirige tranquillement vers c'te fameuse merveille. J'fais mon bonhomme de chemin, dépassant quelques étals qui me font de l’œil. Hé, mais c'est qu'ils ont l'air finement séchés, ces jolis poissons, là ! « Yo l'ami ! Tu m'as l'air d'avoir de la marchandise de qualité dis-moi ! Qu'est-ce que tu as à m'proposer ? » J'écoute le gaillard, qui m'confirme que j'me suis pas trompé sur la valeur de ses produits. Et à un bon prix en plus ! J'entame les négociations, le courant passe bien. J'suis finaud, à force de cajoleries et d'entourloupes, il revoit son offre à la baisse – faut bien qu'ça reste abordable pour un cuistot en mer !
L'affaire est quasiment dans l'sac, quand j'remarque la seconde qui se dandine vers moi. Que Messaïon nous protège, quelle idée d'l'avoir gardée à bord avec un mouflet dans l'four... Normalement, quand son ventre gonfle de trop, on la saucissonne et on la dépose dans une chaloupe, avec moult précautions. Hé, on est pas sans cœur, c'pour l'bien d'son bébé ! Et la santé mentale de l'équipage ! Mais ct'e fois, le capitaine et la Douce Marianne se sont dégonflés. Et la canonnière, ben elle en a profité pour rester aussi hein ! Heureusement qu'elle a plus l'droit toucher à un canon. Même si Red aux commandes, c'est presque aussi flippant. Enfin. Deux femmes enceintes, ça reste tendu à gérer, j'peux vous l'dire. Déjà que de base elle sont pas commodes. Et j'passe sous silence l'histoire des biquettes que j'peux pas cuisiner. Bande de culs-rouges. Tortionnaires. « - Mais c’est-y pas le Paulou ! Ca en fait du temps, dis-moi, qu’on ne t’a pas vu à Bohémont. Viens donc par là me raconter tout ça devant une chopine ! Mais qu'est-ce qui lui prend à not' furie des mers, à me tirer comme ça ? Elle va tout faire capoter ! - Garde moi la poiscaille de côté, j'reviens rapidement l'ami. Les femmes, hein ! Et me v'là embarqué à la belliférienne sans somation. - Par la barbe de Messaion, tu va me faire louper l'affaire du siècle ! J'aurai de quoi vous mijoter des p'tits gueuletons de luxe pour pas cher, avec la cargaison que j'suis en train de négocier ! » C'est vrai quoi, l'équipage s'est habitué à de bons p'tits plats, c'pas avec notre pêche à la ligne qu'on obtiendrait autant de ces petites beautés à nageoires ! Elle moufte rien, la seconde, mais sa poigne est ferme et elle m'éloigne contre mon gré. Je râle encore un coup, mais au détour d'la ruelle y'a carrément le capitaine qui m'attend. Bah merde, j'aurai fais une connerie ?
« - Par toutes les catins des ports, qu’est-ce qui t’a pris, Boubouille, de t’mett’ à négocier là pour un navire entier ! - Roh bah quoi ! Ça aussi c'est interdit ? J'peux plus acheter d'la bonne bouffe pour nos loustics ? Ces poissons séchés, là, c'est une aubaine ! On les refourgue dans la charrette et hop, tout l'monde est content ! » J'ai pas l'temps d'me défendre plus que ça. Freyja continue sur sa lancée, pire qu'une dragonne de mauvais poil. Et à ses côtés, M'sieu dragon qui me lance des éclairs. J'me prend une bonne branlée et j'en mène pas large ! Crétin d'Outreventois consanguin ?! Carrément ? Elle tacle directement ma dignité ! C'est une vraie terreur des flots quand elle est enceinte ! Y'a pas un tonneau dans les environs pour m'mettre à l'abri ? Je marche sur des œufs quand elle m'laisse à nouveau en placer une. « - J'vous jure, Capitaine, Seconde, j'pensais pas à mal. Les matelots y veulent de la nouveauté, moi aussi. Y'a de quoi s'remplir la panse pour pas cher, j'peux pas laisser passer ça ! Et puis, j'suis un gars du coin, Ansemarien pure souche ! Y'aura pas de soupçon, j'y met mes neuf doigts à couper. »
Puis merde, le capitaine et sa femme vont pas m'embrocher pour trois caisses de poisson séché ? Crétin d'Outreventois consanguin, elle y va pas d'main morte, mille tonnerres ! - Spoiler:
811 mots. Boubouille fait comme chez lui, il s'amuse et il boit. Et il négocie un magnifique lot de poissons séchés (la mission ? quelle mission ?). Quand Freyja lui passe un savon, il essaye de sauver son affaire.
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| | | Le Pavillon Noir • Admin Ilse Tonnevent Messages : 1340 J'ai : 34 ans Je suis : Pirate sur l'Audacia (canonnière) & Mage de l'Été (destruction) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Philippe JedidiahMes autres visages: Alméïde, Liselotte, Aurore, Victorine, Teagan | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Mer 15 Fév 2017 - 19:10 | |
| C'est une sacrément belle journée pour gâcher des festivités. Ilse a suivi la troupe des pirates sur la terre ferme, malgré quelques protestations à cause de son ventre proéminent, malgré quelques doutes émis sur la pertinence de sa présence au coeur du festival. Mais eh, puisqu'elle n'ose plus tellement approcher les canons – autant à cause de sa magie inégale et des nausées persistantes – elle ne sert à rien à bord, n'est-ce pas ? Et puis elles ont assez râlé avec Freyja pour pouvoir continuer à naviguer, même dans leur état, qu'importent ce que peuvent bien en dire les autres ; pas question qu'elle végète à la Taverne de la Rose pendant que tout l'Audacia secoue ces bons à rien d'Ansemariens ! Pas question ! Enceinte mais pas infirme, par Messaïon. Et celui qui viendra lui dire le contraire passera un mauvais quart d'heure. Alors la canonnière a suivi le mouvement, d'un pas tranquille, jusqu'au coeur de la fête. Sa robe de femme du peuple, d'un bleu ciel très doux, lui donne un effet étrange. Voilà bien longtemps qu'elle n'a pas dû enfiler une robe ; très probablement depuis qu'elle a été engagée sur l'Audacia d'ailleurs. Ca la perturbe un instant, elle ne se sent pas tout à fait à l'aise, mais les minutes passent et elle écarte tout cela au profit d'un air plus décontracté. Ses pas la mènent au coeur des festivités tandis que le soleil entame doucement sa descente à l'horizon. Elle flâne, la pirate, laissant son regard traîner çà et là sur la foule et les différents étals. « Alors, comment c'est, vu d'en haut ? » « Bondé. » L'albatros survole le domaine de Bohémont, ses grandes ailes déployées au-dessus d'eux. Il y a foule, en effet et l'endroit semble relativement agréable. Les effluves marins chatouillent ses narines, mêlés aux arômes de viande ou de poissons grillés, d'herbes de provence et des crêpes qui lui mettent l'eau à la bouche. Ilse soupèse sa bourse d'un air songeur ; tant qu'à être là, pourquoi ne pas céder un peu aux délices de Rya ? Elle s'avance vers un étal qui attire un petit groupe compact. Son regard observe un peu les alentours, s'arrête sur quelques visages familiers qu'elle reconnaît sans peine, dont celui d'Eric un peu plus loin, justement tourné dans sa direction. Elle lui adresse un sourire un peu distrait avant que son regard ne soit attiré par la relique qui attire tant de curieux. Elle semble bien gardée, la petite statuette, et ils sont nombreux à s'aligner pour l'observer de plus près. Elle est un peu perdue dans sa contemplation et elle ne voit pas la personne juste devant elle alors qu'elle avance à nouveau vers le marchand de crêpes. - Spoiler:
481 mots. Ilse se mêle un peu à la foule. Elle observe pas mal les alentours et est attirée par l'odeur alléchante des crêpes Elle bouscule quelqu'un en y allant (qui veut bien )
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| | | Le Pavillon Noir Louis de Brunante Messages : 1179 J'ai : 33 ans Je suis : pirate sur l'Audacia, père de trois enfants Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Philippe JedidiahMes autres visages: Castiel • Octavius • Maelenn • Lionel • Matvei • Hermine | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Jeu 16 Fév 2017 - 18:41 | |
| « Main pleine ! » Ça râle sec, à la table où Louis vient de lancer une main de cartes sur les fleurons et pistoles, un sourire triomphant au visage. Jouer contre d’autres Ansemariens, c’est toujours un défi, car il n’est pas le seul à connaître tous les trucs et toutes les entourloupes, les quelques tricheries qui permettent à un homme de s’en sortir lors d’une main soit désastreuse, soit victorieuse. Faut croire que jouer contre d’autres pirates l’a entraîné, par contre, et c’est en gloussant de satisfaction qu’il ramasse son lot, avant de partir trouver un autre amusement. Sa démarche se fait un peu guillerette, un peu de traviole, et d’un verre de rhum payé avec une partie de ses gains, son gosier hydraté. C’est facile, de jouer le marin un peu saoûl, le type des terres qui fête généreusement le retour à la mer, celui qui ne sait pas se modérer. Ce n’est pourtant qu’un jeu : ils se doivent d’avoir la tête claire, les fiers forbans de l’Audacia. Il s’amuse comme un petit fou, le Louis, vêtu comme un simple homme du peuple, prenant part à toutes les danses qui se jouent entre les étals des artisans et les diverses places dégagées par la milice. Il y a un sacré bail qu’il n’a pas mis les pieds en Ansemer pour vraiment s’amuser et vu le coup qu’ils ont préparé à tous ces pauvres idiots… ça vaut amplement le déplacement. Ils se surveillent les uns et les autres, les pirates, allant par groupe de deux ou de trois, se séparant pour ensuite mieux se retrouver autour d’une partie de dés, ou pour partager quelques crêpes roulées généreusement tartinées de miel. Il cherche Ilse, l’air de rien, guettant sa robe bleue et son ventre de plus en plus rond, et lorsqu’il la trouve, c’est pour la couver d’un regard attendri, avant de reprendre ses déambulations faussement alcoolisées dans la foule. Un pas de travers le fait accrocher un étal de coquillages, et alors que le marchand le repousse en le menaçant de prévenir la garde s’il ne fait pas plus attention, il fonce dans une dame et va jusqu’à lui basculer dessus. Ils doivent leur salut au deuxième kiosque du bord, présentant diverses tapisseries aux motifs marins. L’une d’elles amortit leur chute, dans un emmêlement de membres confus. Il bascule sur une jeune femme, sur le coin d’un étal de tapisseries aux motifs marins, qui accueille fort heureusement leur chute conjointe. Mais pas celle du rhum, qui lui préfère les arroser tous les deux. « Hé ben j’m’excuse dam’zelle ! C’pas tout les jours que j’peux tomber sur une jolie sirène comme vous », dit un Louis, charmeur, ressortant son meilleur accent d’Ansemer, alors qu’il se relève sur un coude pour au moins la laisser respirer. Puis d’ailleurs… c’est pas la brune d’Hacheclair ? La preneuse de paris ? Il n’en mettrait pas sa main à couper, il avait un sacré mal de tête aussi ce jour-là, mais elle lui ressemble vachement. L’homme se relève et aide la femme à faire de même, constatant de visu que la douche de rhum, c’est surtout elle qui en a été victime. « J’vous paie un rhum, pour m’faire pardonner !, qu’il dit avec entrain. J’vous en ai mis plein les jupons, alors que c’pas son meilleur usage. » Pis si lui la reconnaît, ça veut dire que peut-être elle aussi le reconnaît, et il préfère la savoir un peu dans sa poche plutôt que dans celle des Chevaucheurs qui déambulent dans la foule. - Spoiler:
578 mots ; Louis joue au type un peu trop éméché et rackette les joueurs de cartes. Il se prend les pieds dans Mélodie et lui bascule dessus ; il la reconnaît d'Hacheclair, sans savoir si elle le reconnaît, ou l'identifie pirate. Il lui propose un verre de rhum.
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Jeu 16 Fév 2017 - 19:43 | |
| Une fête, une fête, une fête. Je sautille joyeusement dans la foule, je chantonne avec entrain, heureuse et comblée d’être là, d’avoir réussi à échapper à la vigilance de ces foutus gardes qui emprisonnaient les Lorgois à leur seule terre du nord. Que pensaient-ils faire à agir ainsi ? Que nous allions prendre part à leur conflit ridicule et morbide ? Hors de question, et ce n’était pas en empêchant le peuple libre du nord d’aller et venir que les tensions s’apaiseraient. Mais je les soupçonnais de ne pas vouloir qu’elles s’apaisent et de les entretenir au contraire. Ils se pensaient malins et forts, c’était sans compter sur le réseau de la Cour des Miracles. Leur vulgaire et pathétique mise à l’écart n’était pas à la hauteur de notre discrétion. Ils n’étaient que des enfants devant des maîtres de l’infiltration et comme à son habitude, les enfants des miracles ne s’étaient pas gênés pour aller où bon leur semblait. Virevoltante entre les passants, évitant les pieds rageurs voulant écraser mes pauvres orteils innocents, je me vengeais de ces tentatives meurtrières en m’emparant allègrement des bourses et des fleurons que je dépensais presque aussitôt en nourriture , boisson et jeu. Une relique avait été exposée et même s’il y avait trop d monde pour que j’arrive à la voir d’où j’étais, j’étais curieuse de voir à quoi elle pouvait bien ressembler. Une curiosité pas tout à fait innocente, vu les rumeurs qui galopaient quant à son utilité du temps où elle fonctionnait… vu que l’Ordre avait tué pour moins que ça… si je pouvais m’emparer de ce trésor et le briser avant que mon maitre présumé m’ayant arraché de force une loyauté malsaine venait à intervenir, alors j’aurais réussi à cueillir un bout de ma vengeance. Mais…soyons honnête, pour le moment, ce n’était qu’une idée, il me fallait encore la cultiver et la faire grandir avant que je ne décide d’agir, surtout vu le nombre de gardes. J’étais seule… c’était certainement suicidaire et…pour verser complètement dans la vérité, j’étais plus là pour la boisson et noyer mes problèmes dedans que par besoin d’entraver l’Ordre de façon prémédité. C’était toute à ma réflexion sur comment agir, dont l’une des méthodes impliquait un certain dragon d’or, que le sol sembla tout à coup très à cœur de m’accueillir sur ses pavés. Une masse énorme m’atterrissant dessus pour joyeusement me tremper de…Rhum ? Je retrousse le nez, manque d’éternuer si ce n’était des gouttes d’alcool rentrant dedans pour me faire tousser. L’homme se relève, fait de l’esprit et je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel. Pirate ? Je le regarde plus attentivement, certaine de l’avoir déjà croisé quelque part et si c’était le cas, il y avait de fortes chances que ce soit dans les rues de Lorgol. Il n’était pas un enfant des Miracles, donc les possibilités étaient assez restreintes. -Ho, mais c’est que vous avez intérêt à vous faire pardonner de mes jupons et moi. Après tout, je ne suis pas certaine que vous devriez vous trouver ici, qui sait, ma langue pourrait bien fourcher. Mais si elle est occupée à autre chose, c’est certain qu’il n’y aura personne pour m’entendre raconter de drôle d’histoire.
Moi, dénoncer un pirate ? Jamais, je n’étais pas suicidaire. Les rues étaient bien trop remplies de ces derniers en hiver pour s’y risquer, mais l’y faire croire ne ferait pas de mal et me donnerait certainement un repas gratuit. Bon, je n’en avais pas besoin, des fleurons, j’en avais assez pour tout mon séjour tellement j’avais eu la main leste, mais…avouons-le, c’était drôle que de lui faire croire le contraire. Surtout vu comme ils étaient avares les pirates, exemple en était de Red qui pinçait des lèvres à chaque fois que je lui demandais quelque chose et pourtant ça faisait du temps qu’on se connaissait et que j’égaillais ses soirées d’hiver pour le faire hurler au lieu de le laisser ressasser ses idées noires. Peut-être réussirais-je à lui soutirer de nouveaux jupons justement, puisqu’il semblait les apprécier. -Et…en plus, j’ai faim.Ce qui était faux, mais j’étais gourmande, puis il me fallait de l’énergie pour faire grandir mon idée. - Spoiler:
696 mots Mélodie est contente d’avoir réussi à se faufiler jusqu'a Ansemer. Elle se fait bousculer et crois reconnaitre un pirate en l'homme qui lui atterrit dessus, elle le fait (faussement) chanter pour profiter de nourriture et d'alcool gratuit
Dernière édition par Mélodie Douxvelours le Jeu 16 Fév 2017 - 23:38, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Jeu 16 Fév 2017 - 20:42 | |
| Faites vous passez pour des gens du peuple, des gens de la terre ! qu’ils avaient dit. J’avais encore grommelé un bon coup, et ça n’aura sans doute étonné personne. Ben tiens, j’étais marin – et même pirate – depuis deux fois l’âge de certains. Alors me faire passer pour un paysan ? La bonne affaire. Ma gueule tatouée dans tous les coins aurait déjà suffit à faire sonner toutes les alarmes d’Ansemer et puis des fois qu’il me manquait encore des raisons de me faire remarquer… J’avais jamais cultivé la terre, moi, ni de près, ni de loin. En Erebor, tout ce qu’il m’était poussé, c’était une tripotée de petits frères et de petites sœurs. Pourtant, j’ai pas moufté plus qu’à mon habitude, j’étais pas fâché de descendre à terre. Mes très rares souvenirs de la région n’étaient pas des plus désagréables et je me réjouissais déjà d’être au milieu de ce joyeux tohu-bohu quand la populace réaliserait qui lui tombait dessus. L’Audacia, c’était quelque chose, après tout. Et fallait bien des coups comme ça pour faire persister sa légende. Contrairement à bon nombre de mes comparses, je ne tâchais même pas de m’approcher de la relique, préférant déambuler entre les échoppes, une crêpe à la main, savourant la douce saveur de miel. Les ordres du Capitaine me résonnaient encore dans les oreilles, et comme je n’avais pas la prétention de pouvoir jouer le marin aviné – même si d’aucun aurait pu argumenter qu’avec ma longue expérience en matière d’observation de pirates imbibé, je disposais d’un atout certain – je me glisse dans un rôle bien plus à la portée de mes maigres talents de comédien ; le badaud curieux et boudeur d’avoir, en ce jour si fastueux, fait un faux mouvement en maniant le couteau. Involontairement, mon regard se porte vers la paume de ma main gauche, où le linge salit camoufle la balance de Joseï. Le symbolisme m’attire un sourire. Tout vient à point à qui sait attendre. J’enfourne mon dernier morceau de crêpe non loin de l’échoppe où notre seconde en furie vient de s’emparer du cuistot. Inquiété par l’empoignade, je les observe à quelques mètres de distance, planté là comme un épouvantail en veille, avant de réaliser que s’il est quelque chose de louche dans cette scène, ce sont bien mes mirettes écarquillées. Sans demander mon reste, et supposant bien la présence de Philippe non loin, je retourne d’où je viens sans traîner, pressé de disparaître à nouveau dans la foule. Je jette finalement mon dévolu sur l’échoppe d’un artisan, où je feins la fascination pour le travail délicat et recherché des os de baleine. Entre les statuettes de bateau et les poissons aux écailles une-à-une dessinées, je dois me retenir de hausser un sourcil franchement étonné, surtout à entendre les sommes exorbitantes que cela marchande à ma gauche. A moins qu’ils ne soient sciemment en train d’agiter une pancarte pour susciter l’intérêt des pirates ? S’ils ont une telle hauteur d’opinion pour leur artisanat national, ne serait-il pas de bon ton de leur montrer comment un pirate fait honneur à la valeur ? Je tente de réprimer un sourire en coin, alors que je détourne le regard de ma gauche pour mieux le lever à ma droite, où j’adresse, mi-cynique, mi-incrédule. « C’tune sacrée addition pour un poisson, hein ? » sans me préoccuper des oreilles vers lesquelles auraient pu porter mon commentaire. « Pour c’prix là, j’pense que j’préfère me l’faire en gueuleton ».- Spoiler:
617 mots Sicq déambule entre les échoppes, prenant soin de ne pas trop s'approcher de la relique et de ne pas mettre en avant sa bonne tête d'érébien. Après avoir assisté à l'empoignade de Freyja sur la Tambouille, il s'éloigne et commente vertement le prix de l'artisanat ansemarien avec qui voudra bien lui donner la réplique, dans un sens ou dans l'autre .
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Jeu 16 Fév 2017 - 21:16 | |
| Se fondre dans la masse, passer pour un continental, ou un marin qui revenait en Ansemer… ne pas faire voir qu’il était un pirate. Red ne savait pas s’il en était capable mais, surtout, cela l’agaçait. Se faire passer pour un de ces imbéciles, qui manquaient pas de se croire supérieurs… Seul la carotte au bout, le convainquait de le faire. Ce serait un coup de maîtres, un coup dont on parlerait pendant des siècles. Non pendant des millénaires. Et c’était bien la seule chose qui le faisait se prêter au jeu avec autant d’entrain – pas du tout les bons plats qu’il pouvait grappiller, ou l’alcool qui coulait à flots. Il feignait à peine de s’amuser, même s’il aurait nié avec véhémence à toute personne connue qui lui aurait posé la question. Il prétendait boire, par contre. Il devait garder les idées claires, et s’il devait ne pas vider une choppe pour ça, alors il le ferait.
Il avait essayé tant bien que mal de dissimuler ses tatouages les plus gros et les plus flagrants, et portait une tenue de marin qui revenait à terre après une longue mission – rien qui l’identifiait comme un pirate, mais il aurait pas pu passer pour un simple habitant, avec son teint hâlé, ses quelques tatouages, et tout son corps qui avait été soumis aux caprices du soleil, en fait. Il passait d’un étal à un autre, adressait des sourires, complimentait ces dames toutes plus en beauté, avant de se faire bousculer malgré lui par Ilse. Ilse, fort jolie, avec sa robe bleue, et son ventre rebondi de femme enceinte. Ilse, qui lui en faisait baver, chaque jour, sur l’Audacia. Il se pliait à ses quatre volontés avec bonne volonté, mais il avait bien envie de s’amuser, un peu, ce soir-là. Et de la faire tourner en bourrique, peut-être.
Il lui adressa un grand sourire, s’efforçant de faire taire au maximum son accent – chose assez facile, si l’on prenait en compte qu’il en jouait et que ce qui lui restait de l’accent îlien n’était plus si fort -, prenant sa main, et la faisant virevolter sur elle-même. « Alors, c’est comm’ ça qu’tu fêtes les derniers moments avant que ton mari n'reparte ? » Il posa sa main sur le ventre de la canonnière, se rapprochant d’elle pour lui embrasser la joue, à proximité de ses lèvres, comme pour leurrer tout le monde – sans les toucher du tout, en réalité, mais assez pour en donner l’illusion, de par leur proximité. Il jouait avec le feu, mais il savait qu’elle ne pourrait pas trop répliquer. - Spoiler:
429 mots. Red danse avec Ilse, et l’embrasse presque.
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| | | Le Pavillon Noir • Admin Ilse Tonnevent Messages : 1340 J'ai : 34 ans Je suis : Pirate sur l'Audacia (canonnière) & Mage de l'Été (destruction) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Philippe JedidiahMes autres visages: Alméïde, Liselotte, Aurore, Victorine, Teagan | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Jeu 16 Fév 2017 - 23:48 | |
| Elle relève la tête, un peu étourdie, lorsqu'elle aperçoit Red juste devant elle. Tiens donc, un de ses camarades de bord. Elle l'aime bien, l'Îlien, c'est un bon élément. Et aussi pénible que ce soit de l'admettre, il assure très bien à son poste depuis qu'elle a du mal à le gérer elle-même. Ca ne fait pas très longtemps qu'il est à bord, mais il semble qu'elle ait assez confiance en lui pour ne pas avoir à surveiller chacun de ses mouvements aux côtés de ses précieux canons. Qu'il est étrange de le voir ainsi endimanché juste pour pouvoir se fondre dans la masse, avec cet accoutrement inhabituel et ses tatouages dissimulés. Elle doit bien détonner elle aussi, avec sa robe et ses cheveux blonds noués en une natte savamment travaillée pour l'occasion ; voilà bien quelque chose qu'elle n'aurait jamais pensé refaire depuis qu'elle s'est engagée sur l'Audacia. Mais c'est pour la bonne cause, alors elle peut bien supporter ça quelques heures. Et puis, elle s'en amuse la canonnière et elle s'apprête à lui faire un commentaire qui est interrompu avant même qu'il ne commence. « Alors, c’est comm’ ça qu’tu fêtes les derniers moments avant que ton mari n'reparte ? » Pardon ? Sa main dans la sienne, une pirouette et voilà qu'il se rapproche bien trop près à son goût. Prise au dépourvu, elle n'a pas le réflexe de le repousser avant qu'il dépose un baiser sur sa joue et son teint se pare de quelques rougeurs, d'embarras et de colère à la fois. Elle l'aime bien oui, mais à l'instant elle pourrait l'étriper. « Reste calme, on doit pas s'faire remarquer, tu t'rappelles ? » Oh oui, elle se rappelle. Alors elle accroche un faux sourire sur ses lèvres et elle prend sa main – celle qui est posée sur son ventre – dans la sienne afin de la repousser, serrant son poignet avec force. Elle l'attire alors contre elle, dans un geste qui pourrait être perçu différemment de l'extérieur, mais c'est pour qu'il soit à sa hauteur et que de son autre main, elle puisse agripper le lobe de son oreille sans la moindre délicatesse. « T'as du bol qu'on doive être discret, parce qu'la prochaine fois que j'te r'prends à m'toucher sans ma permission, j't'arrache la langue et j'te fais flamber sur place, est-ce que c'est clair ? » Et elle le relâche, sans cesser d'afficher son sourire un peu crispé. Elle, exagérer ? Absolument pas. « Mon coeur, maint'nant qu't'es là, si tu m'offrais une crêpe ? Elles ont l'air succulentes. » Tant qu' faire, autant jouer le jeu. Mais pas question qu'il recommence ou il se recevra une belle raclée, discrétion ou non. - Spoiler:
488 mots. Ilse a pas trop apprécié la blague de Red. Comme c'est bizarre
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Ven 17 Fév 2017 - 2:12 | |
| Elle va un peu fascinée, Maelenn, par tout ce qu’elle voit, sent, entend, par toute cette énergie qui se déploie autour d’elle. Les Outreventois voyagent bien peu, elle doit le reconnaître, et elle n’a pratiquement jamais mis les pieds en Ansemer, bien que le duché soit voisin de celui qui est le sien de naissance. Outre Outrevent, Lagrance depuis peu et Lorgol (et encore, uniquement une partie de cette ville), tout le continent est un mystère à ses yeux et c’est avec un peu d’appréhension qu’elle est arrivée à Bohémont, au bras d’un châtelain du duché des Jardins. Qu’il l’ait demandé elle, pour une sortie hors du duché, est plus que flatteur, et elle camoufle donc sa nervosité derrière le visage le plus ravi qu’il soit, s’appliquant à être d’une compagnie exemplaire. Comment ne pas l’être, de toute façon ? L’homme est charmant et même si la nuit s’approche peu à peu, la température toujours douce, les festivités battant toujours leur plein. Se sent-elle coupable, d’ainsi profiter de la vie, alors que dans l’empire voisin, aux frontières de Faërie, se joue encore la guerre ? Elle aimerait le prétendre, oui, mais ce soir, elle est toute au châtelain de Tiercelierre. La musique s’élève, entraînante, et alors qu’ils se dirigent vers un des endroits dégagés pour que les danseurs puissent y valser à leur aise, elle s’arrête devant un étalage de splendides parures de perles. Un ensemble d’épaulettes attire particulièrement son œil et déjà, Maelenn s’imagine les assortir à ses robes les plus simples. Elle ne pensait pas les Ansemariens, définitivement rustres aux entournures, être capables de créer de telles merveilles ! « Désirez-vous quelque chose ?, s’enquière le noble, surprenant son regard envieux sur les bijoux. Oh… je n’oserais demander, souffle la Compagne avec un brin de timidité à peine jouée. Il est certain que j’aurais grand plaisir à porter ces épaulettes et que je penserais à vous à chacun de ces instants, mais je saurai bien m’en procurer de semblables en Lagrance. Ou quelque chose pouvant s’en rapprocher. Bien sûr que non !, qu’il s’insurge. Laissez-moi faire. » Il vaut en effet mieux que ce soit un Lagran, qui négocie avec un Ansemarien. D’un pas, elle se met un peu en retrait, laissant le jeune homme s’obstiner avec l’artisan, qui tient à lui vendre ses créations à un prix probablement exorbitant. La scène la fait sourire et elle se demande si elle ne pourrait pas pousser le vice jusqu’à réclamer une broche, qu’elle offrirait ensuite à sa sœur. L’idée est bien vite chassée, avec une pointe d’amertume. Jamais Maidhenn (Faustine) n’accepterait un cadeau acheté par un de ses clients. Ni même quelque chose acheté avec son argent, gagné avec sa profession. N’y pense pas, Maelenn. Elle saura bien l’accepter, un jour. N’a-t-elle pas accepté sa propre magie ?, lui siffle le serpent lové autour de son cou. Oui, mais après tant de souffrance… Elle ne sait pas, non, si Gavriel a raison, mais elle peut seulement l’espérer. Ses yeux pâles détaillent la foule, distraitement, jusqu’à repérer un visage connu. Mélodie, de Lorgol, la Voleuse escaladeuse. Celle-ci est cachée par le dos d’un homme et elle profite que celui-ci ne la voit pas, ni lui ni le châtelain de Tiercelierre, pour adresser un signe discret de la main à sa petite sœur des Miracles, ainsi qu’un sourire. Il faut croire que ce soir, elle n’est pas la seule à savoir user de quelques charmes, n’est-ce pas ? - Spoiler:
551 mots ; Maelenn est présente, au bras d'un noble de Lagrance. Elle le laisse s'occuper de lui acheter une jolie parure de perles et fait un petit coucou à Mélodie
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Ven 17 Fév 2017 - 14:14 | |
| Tourner, tourner, jusqu’à en perdre la tête. Elle était trop pleine, de toute façon, ma tête, emplie d’idées déprimantes et de réflexions pessimistes. Alors, autant la perdre, pas l’abandonner volontairement, non, je n’en serais probablement pas capable, mais la perdre, la laisser dans un coin de cette fête et l’oublier, avec toutes les pensées moroses qui y trainaient. Oublier avec elle la guerre qui faisait rage entre Ibélène et Faërie, oublier ma famille et mes amis, oublier l’Ordre du Jugement, bref, tout oublier. Aujourd’hui – et pourquoi pas tous les autres jours ? – je voulais juste être une idiote inconsciente et m’amuser. Je ne me rappelais plus quand j’avais commencé à danser, mais est-ce que ça avait une importance quelconque ? Je me sentais bien, à laisser mes pas me porter en rythme, guidée par la main d'un partenaire de danse trouvé par hasard. Je me sentais légère, rieuse, joyeuse, euphorique, comme si les conflits de ce monde ne pouvaient pas m’atteindre, comme si j’étais en sécurité, comme si… tout allait bien. La vie paraissait si simple, quand elle était immergée dans la musique. Bon, je devais bien l’avouer, je n’y aurais peut-être prêté que peu d’attention, à la musique, si j’avais été dans mon état normal, préférant probablement m’intéresser à cette relique ansemarienne qui devait être quelque part au cœur des réjouissances. Tout avait commencé avec un verre. J’étais arrivée à Bohémont quelques heures plus tôt, bien décidée à m’amuser. Malheureusement, des réflexions parasites et peu joyeuses n’avaient cessé de tournoyer dans mon esprit, et je n’étais pas parvenue à les vaincre, malgré tous mes efforts. Alors j’avais bu un verre, un tout petit, juste pour me détendre. Puis un deuxième, un peu distraitement, perdue dans la contemplation du domaine. Puis… quelques autres. Je ne parvenais pas à m’en rappeler le nombre exact, mais puisque je ne me sentais pas particulièrement malade, je n’avais pas dû boire tant que ça, sans doute. Toujours était-il que, quand je m’étais levée, j’avais la tête qui tournait légèrement, et une envie pressante de rire et de danser, bref, de m’amuser. Au moins l’alcool avait-il rempli sa fonction : j’étais désormais aussi détendue que j’aurais pu le souhaiter. Peut-être un peu trop détendue, d’ailleurs. Je savais encore marcher toute seule, certes, mais je n’étais pas sûre d’avoir une aussi bonne coordination dans mes mouvements. Et puis ce monde un peu flou, un peu bancal, ce n’était guère pratique. Mais de toute façon, c’était une fête ! Qui se préoccupait d’avoir un comportement pratique ? Le but d’une fête était de s’amuser – et pour preuve, j’étais persuadée qu’un certain voltigeur serait d’accord avec moi à ce propos ! Certes, dire qu’un voltigeur était d’accord avec moi n’était pas un argument de grand poids en Faërie par les temps qui couraient, mais ça n’avait que peu d’importance à mes yeux. Les guerres étaient des choses stupides, et leurs conséquences aussi. Et n’était-ce pas stupide de se préoccuper de choses stupides ? — Stupide, répétai-je en gloussant, comme pour confirmer cette idée. C’était un raisonnement un peu simpliste, peut-être, mais il me paraissait logique et tout à fait convaincant, sur le moment. Mon partenaire de danse du moment me jeta un coup d’œil interloqué, mais je me contentai de secouer la tête comme pour signifier que ça n’avait pas d’importance. Quelques minutes plus tard, je me séparai de lui et poursuivis mon exploration de Bohémont, un peu éméchée, souriant largement, chantonnant tout bas tout en marchant droit. Mouais. Droit. D’une droiture relative. Mais droit tout de même. Presque. - Spoiler:
641 mots Melinda a un peu bu pour se détendre et s’amuser. Un tout petit peu trop, peut-être. Mais elle est heureuse et profite de la fête
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| | | Le Pavillon Noir Louis de Brunante Messages : 1179 J'ai : 33 ans Je suis : pirate sur l'Audacia, père de trois enfants Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Philippe JedidiahMes autres visages: Castiel • Octavius • Maelenn • Lionel • Matvei • Hermine | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Ven 17 Fév 2017 - 19:44 | |
| Le doute s’insinue en lui, à ses mots, mais il ne laisse pas voir son inquiétude. L’a-t-elle reconnue ? Malgré les semaines qui ont passé et le soleil qui se couche, jouant d’ombres sur leurs deux visages ? Tout porte à croire que oui, mais il ne veut pas lui confirmer quoi que ce soit, surtout si elle tire à l’aveuglette. Acheter son silence avec un peu de rhum et une crêpe est bien peu cher payé, surtout quand c’est avec l’argent des autres, et que Syned continue de protéger les tricheurs ! Louis s’oblige d’une courbette exagérée, sans se départir de son sourire, ni de sa bonne humeur. « Vos désirs sont des ordres, dam’zelle, mais parlez-moi pas trop d’vot’ langue, ça pourrait m’tenter d’l’occuper à aut’ chose que boire du rhum », qu’il la taquine innocemment avant de lui offrir son bras. La demoiselle est jolie, après tout, et ils sont bien là pour s’amuser, non ? Ce n’est pas Freyja qui le gourmandera de conter fleurette un brin, elle est probablement trop occupée à surveiller ses ouailles pirates pour se soucier de ses manigances. Quant à Ilse… il est sûr d’avoir vu Red s’approcher d’elle, du coin de l’œil, donc elle est en bonne compagnie. Et heureusement, il n’a pas vu le Red en question embrasser l’Ilse en question. Sinon, probablement que tout calme et toute couverture auraient volés en éclats. La brune accepte son bras et il la conduit jusqu’à un des étals où les cuisiniers s’activent encore, probablement jusqu’à ce qu’ils n’aient plus rien à servir, pas même des cailloux. Il lui attrape une crêpe bien chaude, à la garniture miellée, et au petit gueuleton, il joint deux verres de rhum. Un pour lui et un pour elle. Il doit garder la tête claire, certes, mais son précédent verre a été gaspillé et il ne va quand même pas s’assécher. L’est pas leur cartographe, lui ! L’a pas à prétexter des bêtises pour justifier qu’il est infoutu de boire une gorgée d’alcool sans dégueuler, si vous lui pardonnez le langage (parce que c’est de ça qu’il soupçonne Sicq, en vérité : d’être incapable de tenir le jus). Puis à Lorgol, avec la fermeture des frontières, c’est moins facile de s’approvisionner en certains trucs, dont le rhum d’Ansemer : un homme serait bien fou de se priver de cette occasion ! Louis lui tend la crêpe roulée, puis le verre, et avant qu’elle puisse y tremper les lèvres, l’interrompt dans son geste : « J’peux savoir vot’ nom ? Que j’sache au moins à quels jupons un marin doit trinquer. » Il lève son propre verre, pour lui faire signer de le frapper contre le sien. Il veut bien trinquer à elle, la petite Lorgoise qui n’a pas froid aux yeux, et trinquer à ensuite tout un contingent de pirates qui font de cette année une année de premières et de merveilles, d’abordages splendides et terribles à la fois. Après Rivepierre, Bohémont. Ça lui montrera bien, à l’Aliénor et son vagin maudit, à l’Alaric qui se la joue grand incompris, que les pirates n’ont jamais terminé de se venger des affronts passés. - Spoiler:
520 mots ; Louis se méfie de Mélodie, donc il lui paie une collation et un verre, histoire qu'elle reste proche de lui. Il ne voit pas Red embrasser Ilse et c'est tant mieux
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Ven 17 Fév 2017 - 22:43 | |
| Les temps sont difficiles en Arven. La guerre entre Faërie et Ibélène avait son lot de victimes, lequel grandissait à chaque jour passant. Les attaques sur la frontière augmentaient toujours plus, donnant victoire jusqu’ici à l’empire de la magie. Il avait eu l’occasion d’en voir un bon nombre de batailles, le Rackham. Capitaine du vol d’Ansemer, il jouait sa vie sur le terrain, bien loin de son duché d’accueil. Jonglant entre Alfaë et le front, c’était presque une accalmie qui se dessinait à l’horizon avec cette fête de bonne fortune dans le duché des océans. Il avait été rappelé par son duc même pour assurer la protection de Bohémont, même si le nombre d’effectif des chevaucheurs était pour le moins réduit. Il n’avait pas à charge les soldats ducaux, c’était déjà une bonne chose. Sur place depuis plusieurs jours, il avait eu le temps de faire mainte fois le tour des lieux qu’il connaissait bien désormais, et observer les différentes étales se construire et se remplir. Le jour J, la fête avait battu son plein, et ce soir encore, les chants heureux et joyeux n’avaient pas cessés. Il n’avait pu en profiter vraiment. La faute à ces cons de commerçants qui s'étaient décidés à ne plus lui vendre quoique ce soit parce qu'il les aurait un jour arnaqué. Depuis, la guilde des marchands ne vendait plus rien à l'îlien... qu'ils se fassent attaquer par les pirates et les pillards tient, ça leur ferait les pieds et il bougerait pas d'un pouce ! En plus de ça, il avait une boule au ventre, les pensées ravagées encore des tueries qui avaient eu lieu sur le front, et ses hommes restés là bas tandis qu’il était là, tranquillement, au cœur de cette fête. N’y songe pas Rackham, ce n’est pas ta faute. Et au moins, Quittou est en lieu sûr elle ! Il fronce un instant les sourcils, l’Îlien, à la mention de la jeune chevaucheuse aveugle, surpris que Calico posée sur son épaule lui parle d’elle alors que… oh peut être que si, il y pensait. Mais pas avec inquiétude ! Enfin. Presque pas. Oh et puis c’était compliqué aussi… Vide toi la tête, ça vaudra mieux. Et puis c’est la fête ! Il grommelle. Pas pour lui. Il n’avait pas le cœur à ça. Il est pourtant d’un naturel optimiste, d’habitude, mais il n’avait pas plus que ça l’envie de s’amuser. Et de toute façon, il n’en avait pas le droit. Entre les bavardages bruyants des badauds du coin se détache clairement une voix qu’il reconnaît, et un accent difficile à rater. Ça ne parle pas la langue d’ici, c’est d’une sonorité exotique, et ce ton lui fait au moins revenir le sourire. Viana. Même si lui n’avait pas eu cœur à faire la fête, Rackham avait invité sa sœur à prendre part aux festivités en Ansemer, lui payant même le voyage par portail. Il était content de la voir, et elle semblait bien s’amuser, sans s’inquiéter visiblement de ne connaître personne et parler peu le langage du continent. Depuis son arrivée, elle baragouinait assez pour se faire…comprendre. « Frérot ! Ces trucs sont supers bons ! Ils appellent ça des crêpes ! Tu connaissais ? Y a plein de goûts, c’est vraiment merveilleux ! »Et elle parle, elle parle, de cet îlien qui accroche, de cette voix braillarde mais attachante, ce sourire aux lèvres malgré les épreuves traversées. Même s’il est interrompu dans sa ronde, il est content de continuer à faire un bout de chemin avec elle, discutant de ce même sabir étrange aux oreilles des gens du continent. Ils sont proche de l’ancienne relique quand, un instant, du coin de l’œil, il croit voir un visage qu’il connaît, passer comme un fantôme et disparaître dans la foule. Il n’y porte même pas plus attention que ça. - Spoiler:
625 mots. Rackham a été rappelé par son duc pour surveiller avec quelques chevaucheurs la fête. Il ne peut pas en profiter plus que ça mais il a invité sa soeur Viana a participer et reste un peu en compagnie de celle-ci pendant qu'il surveille.
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Sam 18 Fév 2017 - 11:35 | |
| Je le regarde avec malice le marin. Pensait-il m’effaroucher avec ses sous-entendus ? Que j’ai peur qu’il agisse et me transforme d’un coup en midinette peureuse ? Qu’ainsi, je finirai par me taire et me montrer docile ? Stupide idée que voilà. -Vous savez monsieur le marin, en général ce sont ceux qui parlent qui n’agissent jamais. Je me fends d’un sourire, alors que je lui adresse un clin d’œil plein de malice. Il n’était pas rebutant et souvent ceux qui bravaient les flots avaient un joli corps à offrir, lorsqu’il n’était pas brisé par le voyage. Ne pas en profiter pourrait être dommageable, mais pour le moment, je n’étais pas encore prête à lui céder totalement, pas quand je n’avais pas reçu rétribution pour les pertes reçues. C’est pourquoi, je le suis volontiers, m’accrochant à son bras et pressant ma poitrine contre celui-ci. Hé bien quoi ? Il voulait jouer, j’étais la première à aimer m’amuser, il n’y avait pas de raison qu’il soit le seul à en profiter et qui sait, s’il faut c’est lui qui finirait en vierge effarouchée. La foule est dense, pourtant j’aperçois la jolie Maelenn au loin qui me fait un signe de main. Je pile, entrainant mon compagnon du jour dans mon arrêt pour lui offrir de large geste de salut en retour. Je regarde l’homme et ma sœur des miracles, partagé entre le désir de la rejoindre ou de me faire payer à manger. Puis je me rends compte que la belle aussi est accompagnée…. Ce n’était peut-être pas une bonne idée que de la rejoindre, surtout avec un tout nouveau partenaire de jeu qui semblait avoir une langue un peu trop pendu. Contre toute attente, il offre boisson et nourriture sans sourcilier et je n’ai rien à y redire quant au choix de ses offrandes. J’en ronronnerai presque, si ce n’était que je préférais les alcools plus sucrés, mais soit, le rhum d’Ansemer était un incontournable et ne pas en boire aurai été un affront qu’il était hors de question de faire. A sa tirade, je me rapproche de lui, me mets sur la pointe des pieds pour me rapprocher et me mettre à deux doigts de ses lèvres. Osera, osera pas ? Je le tente, je le provoque, car il m’amuse et que j’avais un besoin urgent de me vider la tête jusqu'à ce que toutes pensées cohérentes finissent en un liquide visqueux et dégoutant. Irrécupérable. -Jupons que vous me devez d’ailleurs. Mes talons reprennent leurs droits sur le sol et je le regarde d’en dessous, prenant un air des plus angéliques, comme s’il ne s’était absolument rien passé. J’approche mon verre du sien sans pour autant le toucher. -Mélodie, et vous marin ? - Spoiler:
460 mots Mélo fait coucou à Maelenn et hésite à la rejoindre, finalement elle préfère la bouffe. elle taquine Louis et fais plus ample connaissance.
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Sam 18 Fév 2017 - 22:08 | |
| Agnès s’était rendue en Ansemer pour assister à leur fête sur les terres des Bohémont. Elle n’avait pas beaucoup de lien avec des ansemariens mais elle espérait peut-être revoir Neve, un chevaucheur rencontré à Lorgol, à moins qu’il ne soit sur le front, ce qui était hautement probable. En tout cas, elle profita des festivités, se changeant l’esprit suite aux événements qui avaient ponctué sa vie dernièrement. Les négociations pour son mariage la tracassaient ainsi que les rumeurs à son sujet vu qu’elles avaient conduit Adrien à provoquer en duel Serenus. La nuit était tombée et la liesse gagnait toutes les personnes présentes. La jeune femme déambulait dans les rues, regardant les stands installés et les produits vendus par les marchands. Agnès évitait tout de même de boire plus que de raison, cela n’était pas digne d’une noble, néanmoins elle décida de se laisser tenter par quelques gourmandises. Puis elle fit un tour du côté de la relique ansemarienne, tâchant de se remémorer les histoires à son sujet. Mais vu le nombre de badauds autour de la place, Agnès ne s’attarda guère. De nouveau happée par la foule, elle se laissa porter par le flot. *Trop de monde dans cette ville…*La remarque acerbe de Mara lui parvint alors qu’Agnès percevait que son familier s’éloignait, préférant rejoindre la nature avoisinante. *Ne boit pas trop, évite les marins, manquerait plus que tu ajoutes une page aux rumeurs courant déjà sur toi*L’idée fit sourire Agnès mais cela ne dura guère. Perdue dans ce monologue, elle ne prit pas garde aux personnes aux alentours et percuta quelqu’un, écrasant la crêpe sur le buste de cette personne. - Bon sang ! s’exclama-t-elle en voyant le désastre. Veuillez m’excuser, je suis vraiment désolée, dit-elle en cherchant à essuyer sa bêtise et d’arrêter en voyant qu’elle ne faisait qu’étaler la garniture de la crêpe. Confuse, elle finit par porter son attention sur la personne se tenant en face d’elle, les joues en feu. - Spoiler:
328 mots. Agnès déambule et goûte les gourmandises avant de percuter quelqu'un sur lequel elle écrase joyeusement sa crêpe.
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| | | Dragonnet du Chapitre • Version 4.3 Aaron de Sombreval Messages : 937 J'ai : 34 ans Je suis : mage de l'Automne et chevaucheur ; fils du comte de Sombreval. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Liam d'OutreventMes autres visages: | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Dim 19 Fév 2017 - 19:30 | |
| C'est au bras de sa sœur Carmen qu'Aaron était arrivé sur les lieux des festivités. Si le chevaucheur était présent en Ansemer depuis plusieurs jours déjà pour s'affairer aux préparatifs, le reste de sa famille n'était arrivé que la vieille. Affecté à la sécurité des convives, il avait pour mission de repérer tout intrus et de porter secours à qui en aurait besoin, le tout aux côtés de quelques autres chevaucheurs et gardes ducaux. En dépit des apparences, Aaron n'était donc pas là pour faire la fête mais pour assurer son service. Il n'était donc pas question pour lui de toucher à l'alcool, ni même de se laisser entraîner par l'excitation ambiante, au grand damne de sa fratrie.
Malgré tout, si Tomen se montrait un brin provocateur, Carmen semblait comprendre que son aîné n'était pas là pour s'amuser, mais bien pour assurer sa mission. Ainsi, pendant que leur petit frère était parti chercher de quoi étancher - modérément dans un premier temps - sa soif, le jeune chevaucheur et sa sœur s'étaient quelques peu éloignés des mondanités menés par leurs parents pour aller observer la petite statuette qui trônait au milieu de la salle avant de s'éloigner vers les différents étals situés sur le domaine. Tandis que Carmen observait avec curiosité les divers pièces et trésors présentés, Aaron la suivait sans dire un mot. Vêtu de ses habits de chevaucheur, nul ne pouvait ignorer son rang, souligné par l'écaille ouvragée accrochée sur son buste. Hélas.
─ Ne t'occupes pas de Père, Aaron, il finira par comprendre.
S'il ne répondit rien, Carmen savait cependant qu'elle avait touché juste. Elle connaissait les difficultés de son frère, amené à prendre la place de son père en tant que Comte de Sombreval, mais qui ne pourrait concilier ce rôle et sa mission de chevaucheur. S'il avait déjà choisit la voie qu'il suivrait, le jeune homme n'en avait pas moins gardé le secret auprès de ses parents. Si sa mère avait-elle aussi deviné qu'il ne reviendrait jamais s'installer dans la demeure familiale, son père ne semblait pas l'avoir compris - ou du moins accepté - et ne cessait de ramener le sujet sur la table. Il tenait à ce que son fils aîné soit présent à chaque fête, à chaque rassemblement, pour pouvoir lui présent tous les diplomates et autres politiques auxquels il aurait affaire plus tard. C'est dans cet état d'esprit plutôt fermé qu'Aaron se trouvait lorsque quelqu'un le percuta, lui écrasant par la même occasion son met sur le torse.
─ Bon sang ! Veuillez m’excuser, je suis vraiment désolée.
La jeune femme essaya vainement d'essuyer la tâche, avant de se rendre compte qu'elle ne faisait qu'empirer les dégâts. Soupirant, Aaron releva les yeux, et découvrit avec surprise que la maladroite n'était autre qu'Agnès, une jeune mage à qui il avait jadis porté secours. Sa mauvaise humeur laissa place à un léger sourire tandis qu'il déclara d'une voix amusée :
─ Et bien, il semblerait que vous aimiez les entrées en matière plutôt ... directes.
Restait à voir si la jeune mage se souvenait de lui.
- Spoiler:
559 mots ─ Aaron, accompagné de sa soeur, est là en tant que chevaucheur pour assurer la sécurité. Plongé dans de sombres pensées concernant son avenir, il percute Agnès, et s'apprête à râler avant de la reconnaître et de se mettre à plaisanter.
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Dim 19 Fév 2017 - 19:54 | |
| Bon, il ne se défend pas si mal, le gourgandin. Elle a tempêté, la seconde, furieuse de voir l’attention se porter sur un membre de l’équipage alors qu’ils sont censés se faire discret, mais il est vrai que le bougre est du coin et que son accent n’éveillera vraisemblablement pas de soupçons, tout comme celui de Louis et le sien propre. Cela fait bien longtemps qu’elle n’a plus arpenté le littoral ansemarien en le considérant comme son foyer, Freyja – elle est même plus à l’aise à Riven, où tout lui appartient, qu’ici où c’est le nom de Léopold qui la définit. Il s’explique tant bien que mal, le Paul, et pour cette fois, elle est encline à lui laisser le bénéfice du doute. Un regard à Philippe, un échange de froncements de sourcils, de haussements d’épaule et de coups d’œil, et l’accord est trouvé en quelques secondes. « Bon, ça ira pour cett’fois, mais tiens-toi à carreau, on t’perd pas d’vue ! »
Glissant la main dans celle de Philippe, elle s’éloigne, laissant la Tambouille à ses affaires, flânant avec son capitaine quelques minutes avant qu’il ne lui fausse compagnie au bénéfice d’un tonneau de rhum. Couvant sa silhouette d’un sourire attendri, elle se met en quête de ses amies dans la foule, croisant au détour d’un étal un visage familier. Mais… ce s’rait-y point le p’tit Rackham par là-bas ? Opérant un demi-tour gracieux malgré son embonpoint quelque peu proéminent, elle attache ses pas à l’homme, et ce qu’elle voit ensuite lui confirme ses soupçons – notamment le salmigondis chantant de l’îlien qui caresse agréablement ses tympans. Adressant un regard distrait à la relique qui n’est pas très loin, Freyja s’approche des deux silhouettes côte à côte et sourit à la jeune femme qui dévore à belles dents une pile extravagante de crêpes. « Alors, jeune homme, on ne salue même plus ses amis ? » Elle a parlé à mi-voix, pour ne pas attirer l’attention des autres Chevaucheurs alentour, adoptant en apparence l’attitude paisible d’une femme du coin, retrouvant l’accent râpeux de l’ansemarien de son enfance. Enfonçant la main dans sa poche, elle en sort un copeau de bois verni aux couleurs chatoyantes, qu’elle dépose dans sa paume. « On a retapé le bastingage cet hiver, Rhéa a tenu que je mette de côté des copeaux pour les amis du continent, et ce matin quand j’ai débarqué elle a insisté pour que j’apporte celui-là. Visiblement, elle savait que tu serais là. » De la main, elle tapote la joue de Rackham affectueusement, d'un geste maternel, avant désigner la jeune femme à ses côtés. « Une de tes sœurs, c’est ça ? Tu me présentes pas ? »
Un petit clin d’œil à Viana qu’elle connaît parfaitement puisqu’elle l’a embauchée à la Taverne, et elle conclut sa demande d’un sourire innocent. Si seulement l’îlienne parlait la langue commune… !
- Spoiler:
476 mots. Freyja accorde un sursis à Boubouille, et Philippe part visiter un tonneau de rhum. Elle reconnait et suit Rackham pour papoter, et lui donner un cadeau de la part de Rhéa.
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| | | Les Guerriers Serenus Dardalion Messages : 1267 J'ai : 36 ans Je suis : Guerrier a l'antenne de la Volte. Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : La Guilde des GuerriersMes autres visages: | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Dim 19 Fév 2017 - 21:27 | |
| La fête battait son plein, et rares étaient les personnes qui n'avaient pas l'esprit embrumé par l'alcool. Et Serenus étaient de ceux-là. Il devait rester sobre sinon le noble qu'il servait n'allait pas apprécier. Attiré par les festivités, il s'était rendu dans le domaine de Bohémont, escorté par le Guerrier, afin de profiter des évènements avec des amis à lui. Serenus, en bon chien de garde, se tenait non loin de lui. Même s'il mourrait d'envie de rejoindre les fêtards et d'aller prendre juste une choppe d'hydromel, il ne bougeait pas, la main sur son épée, et le regard qui se voulait le plus dissuasif possible. Il doutait que quelqu'un vienne les troubler mais valait mieux rester vigilant. Le guerrier se souvenait encore très bien de la dernière grande fête auquel il a participé. Et il ne tenait pas tellement à se retrouver mille ans dans le passé, puis revenir pour se frotter aux agents de l'Ordre du Jugement. Et ce n'était pas comme s'il sentait l'appel de la guerre. Il avait vu les Chevaucheurs et leurs montures s'envoler pour le combat, et, pendant un moment, il les avait enviés. Même si la guerre était une chose horrible, eux, au moins, ils défendaient une noble cause. Et pendant ce temps-là, le guerrier était coincé à Outrevent, au service d’un noble fortuné amateur de tapisseries fleuries. C'est pas qu'il ne l'appréciait pas, non, au contraire, il admirait la droiture et le sens du devoir de cet homme. De plus, il était confortablement logé et était bien payé. Mais il avait le pressentiment qu'on avait besoin de lui ailleurs. Une part de lui, la plus impulsive et la plus inconsciente, brulait de partir au combat pour défendre les intérêts de Faêrie. Mais l’autre, celle qui avait pour but de raisonner la première, le poussait à rester, et ses arguments étaient de taille. S’il mourait au combat, qui subviendrais aux besoins de sa mère ? Et puis, cette autre partie de son être lui conseillait de se tenir tranquille, de rester en Outrevent le plus longtemps possible, cette autre partie voulait voir son enfant naitre. Cependant, rester là ne signifiait pas qu’il s’ennuyait à mourir. Il avait pu observer tout ce qu’il se passait autour de lui, reconnaitre quelques visages familiers. Il repéra le visage de Mélodie, au loin, puis celui d’Aaron. Ces visages familiers apparaissaient dans son champ de vision aussi vite qu’ils disparaissaient. Le guerrier soupira. Il avait hâte que son employeur aille se coucher. Comme ça, il pourrait enfin avoir un peu de temps pour lui. Soudain, il cligna des yeux, était ce Melinda là-bas, qui ne marchait pas très droit ? Serenus en doutait, il y avait tellement de monde, il était facile de confondre une personne avec une autre. Et puis, il se dit, bien naïvement, que ce n’était pas du genre de son amie de s’enivrer de la sorte. Elle qui avait toujours l’esprit si agile, elle devrait veiller à ce qu’il le reste. Il se rappela leur dernière rencontre, et les paroles froides et désintéressées qu’elle lui avait adressé avant leur séparation. Que lui était-il arrivé depuis le Festival du Seuil ? Avait-elle pu passer ses examens à l’Académie ? Serenus garda ces questions bien au chaud pour le moment ou leurs routes se croiseraient à nouveau et se concentra sur sa tâche. Un ivrogne le regardait avec un peu trop d’insistance et autant dire que cela ne lui plaisait pas beaucoup… - Spoiler:
577 mots, Serenus a hâte de finir son travail pour aller s'amuser, pour le moment il observe et croit reconnaître quelques visages familiers
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Dim 19 Fév 2017 - 22:28 | |
| - Spoiler:
Avec l'aval de la Fatalité.
C’était avec un groupe de professeurs et d’élèves que Cassandre était arrivée de Lorgol. Il fallait vraiment du temps pour pouvoir faire le trajet jusqu’à Ansemer, même avec les portails ! Tout le monde avait été fouillé, questionné. Même Cassandre, qui trouvait cela bien inutile… Quel mal pourrait-il arriver ? Sa seule et réelle motivation était de revoir Jehanne, sa chère confidente. Les lettres avaient du bon, mais pouvoir passer du temps à ses côtés valait bien l’attente. Elles se retrouvèrent dès l’arrivée de Cassandre et passèrent du temps ensemble, au grand damne du corps enseignant qui était venu avec la Mage. Elles partirent de leur côté, sans que Cassandre n’ait fait les présentations. A vrai dire, l’ancienne Princesse avait du temps à rattraper et bien des maux semblaient agités son amie. De loin, on pouvait sans doute supposer à une entrevue officielle, au cours de laquelle Cassandre savait tout de même comprendre les gestes de son interlocutrice muette, tant les rires étaient marqués et les sourires présents. Mais, si on s’approchait vraiment et que l’on observait, on pouvait sans doute voir que les deux femmes se connaissaient. Mais peu importait ! Elles firent fi des étalages de bijoux et autres choses brillantes sous le soleil et passèrent la journée à se faire des confidences. Lorsque Jehanne du retourner à ses fonctions et que Cassandre se retrouva seule, elle chercha ses élèves. Pour s’amuser ? Non. Pour voir s’ils profitaient bien de la fête ? Elle n’en doutait pas. Et c’était bien là, le problème. Les quelques élèves choisis par l’Académie étaient ses représentants et elle ne voulait pas les retrouver en train d’abuser de l’alcool, lors de jeux à boire, ou en train de se vautrer dans la fange. Elle en dénicha plusieurs agglutinés devant une fille de joie et les remit sur la voie aussi sec. Elle pensait pouvoir les contrôler mais la nuit venant, l’obscurité ne l’aida pas à les discerner convenablement. A l’inverse des autres professeurs, elle ne goûta aucun alcool et ne prit par à rien de particulier. Elle se contenta de déambuler parmi les fêtards et de repousser les hommes trop entreprenants. La bonne humeur était là, partout ! Mais elle ne semblait pas en être enivrée. Elle chercha bientôt des yeux Jehanne, elles avaient encore tant à se dire. Elle eut droit à deux ou trois œillades d’inconnus, mais n’en avait cure. Cassandre était élégante, comme toujours. Pas maquillée ostensiblement, ni habillée avec apparat. Ses seuls bijoux étaient de petites boucles d’oreille en émeraude, assorties à sa robe plutôt simple qui laissait légèrement ses épaules dénudées. Elle avait prévu une cape brune, au cas où la soirée s’éterniserait autour de l’eau. Il faut dire que chercher à devenir Archimage la poussait à, selon ses propres dires, « plus ressembler au commun » et donc, à éviter toute manifestation de richesse, passée ou présente. Ou d’héritage d’ailleurs. Surtout en public, hors de son lieu d’appartenance. Elle se devait d’être simplement Cassandre, professeur en Transmutation à l’Académie. Et ce rôle lui allait à merveille ! Seule sa prestance trahissait son rang, mais à cela, elle ne pouvait pas faire grand chose. Elle le savait mais... Quoi ? Devait-elle se rouler dans la boue pour imiter ceux et celles qu’elle voyait ? Cassandre avait ses limites... Alors qu’elle se mit à frissonner, on lui proposa à nouveau à boire mais aussi de danser. L’un comme l’autre, il en était hors de question. Elle chercha à s’éloigner le plus possible de la foule mais cela sembla vain tant il y avait de monde ! Elle tenta de retourner vers le palais ducal mais se retrouva vite dans une impasse. Elle décida alors d’aller dans une auberge mais l’ambiance qui en émanait ne lui sied guère. Le domaine de Bohémont était un lieu qu’elle connaissait mal et il fallait qu’elle s’y résout : elle devrait sans doute y rester toute la nuit ! Il fallait absolument qu’elle retrouve Jehanne. Elle était heureuse d’avoir pensé à la cape, qu’elle referma sur le devant, mais regrettait d’avoir laissé son amie filer aussi rapidement. Elle entendit bientôt quelque chanson grivoise et, sans en être nullement choquée, se demandait jusqu’où les gens allaient aller et quand est-ce qu’ils comptaient arrêter tout ce brouhaha. Elle retrouva finalement deux autres professeurs, avec lesquels elle ne s’entendait que peu mais décida de rester avec eux, un homme et une femme, alors que la nuit s’abattait complètement sur la terre comme sur l’eau. - Spoiler:
783 mots. Cassandre passe sa journée avec Jehanne avant de la perdre de vue et de déambuler parmi les gens éméchés, sans se joindre aux festivités. Elle finit par retrouver deux collègues de travail et reste avec eux.
Dernière édition par Cassandre de Faërie le Ven 24 Fév 2017 - 0:06, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Dim 19 Fév 2017 - 23:21 | |
| Il a peut-être, peut-être agi de manière un peu impulsive, Red, à s’approcher ainsi d’Ilse, pour ce qui ne se voulait qu’une plaisanterie. Il le voit bien, à la colère et là… la gêne ? qui parent ses joues. Il n’est que son apprenti, et sait devoir ne pas la contrarier, mais il voulait juste la dérider un peu. Il sent l’étendue de son mécontentement, alors qu’elle enserre sa main, avec bien plus de force qu’on ne s’y attendrait de la part d’une femme. En même temps, elle porte de lourdes charges, manie des canons, au quotidien, elle est musclée et pas du tout dépourvue de force. Il a l’impression de sentir le cochon grillé et que sa peau le brûle, mais c’est sûrement son subconscient, qui lui joue des tours, car son poignet semble en parfait état.
« Très clair, m’dame. » Il a grimacé, alors qu’elle a manqué de lui arracher l’oreille, mais il a rien dit de plus. Rien de plus, sinon, elle l’aurait probablement émasculé au passage, avant de le flamber, histoire d’augmenter la douleur, et de faire durer le plaisir. Il la garde à ses côtés, posant son bras sur ses épaules pour continuer à prétendre qu’il s’agit de sa femme, sans l’incommoder par des gestes trop familiers… et dangereux pour lui.
« Vos désirs sont des ordres, mon amour. Fraise, caramel, miel, sucre ? C’que tu veux. »
Il en prend deux, même s’il est à peu près certain que ça suffira pas – avec cette sangsue dans le ventre, elle doit avoir continuellement faim, non ? En tout cas, ils doivent bien leurrer leur monde, comme ça. Qui imaginerait qu’une femme grosse de tant de mois puissent être une pirate ?
Il regarde quand même autour de lui, pour être sûr de ne rien manquer d’intéressant ou un quelconque signal. Il apprécie assez les crêpes pour pas rechigner à en manger, mais il veut de l’action, Red. - Spoiler:
323 mots. Red embêteobéit à Ilse. Il lui achète une crêpe, et zyeute autour de lui, pour savoir quand ils vont agir.
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| | | Le Pavillon Noir Louis de Brunante Messages : 1179 J'ai : 33 ans Je suis : pirate sur l'Audacia, père de trois enfants Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Philippe JedidiahMes autres visages: Castiel • Octavius • Maelenn • Lionel • Matvei • Hermine | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Lun 20 Fév 2017 - 8:14 | |
| Elle l’amuse, la brune, elle a de la répartie, et ce serait mentir que de dire que le contact de sa poitrine contre son bras ne soulève pas un certain intérêt en lui. Ilse et lui ont mis des mois, littéralement, à se tourner autour, avant que quoi que ce soit arrive entre eux sur un plan charnel, et il en oubliait presque à quel point ça pouvait être… facile, parfois, oui. Facile et pas désagréable. Un petit coup d’œil par-dessus son épaule. La pirate enceinte, enfin l’une des deux, n’est plus dans son champ de vision. Pas qu’il se sentirait mal de faire quoi que ce soit sous son regard, enfin… ils vont quand même juste avoir un enfant ensemble et ils dorment dans le même lit pratiquement tous les soirs, mais ce n’est rien de… rien d’anormal. La vie de pirate, tout simplement. Une relation privilégiée, qu’il a la chance de pouvoir chérir et entretenir, mais rien d’exclusif. Non ? C’est sûr et certain, cela dit, que s’il continue uniquement de penser à la blonde Outreventoise, il ne réussira pas à se concentrer sur la malicieuse demoiselle accrochée à son bras. Presque à ses lèvres, en fait, jusqu’à sentir son souffle chaud sur celles-ci. « Jupons que vous me devez d’ailleurs. » Il ne peut empêcher un sourire, canaille, de venir sur son visage déjà basané par le soleil et le vent, de monter jusqu’à ses yeux. Il ne peut certainement pas remplacer un jupon, mais il peut bien essayer de se faire pardonner. Elle se redescend, remettant un peu de distance entre eux. « Mélodie, et vous marin ? » Il s’arrête net dans son mouvement, dans son verre qui approche le sien, lorsqu’il comprend son prénom. Son expression se fait même un peu interloquée. Mélodie. Comme sa demi-sœur. C’est bien le prénom que son frère lui a dit, non ? Le prénom de la bâtarde de leur père, la Mélodie qu’il veut retrouver, si elle est encore vivante. C’est une coïncidence, forcément. Bon sang, ils ont bien de la magie, dans cet empire, alors il y a plus d’une Mélodie à en parcourir les routes. Juste une coïncidence, oui, ça ne peut pas être elle. Pas si facilement, pas si directement, pas même sans chercher. Alors Louis décide de tenter le diable, un peu, et cogne son verre contre celui de la jeune femme, finalement, et retrouve son sourire du même coup. « Éric. » Louis est le frère d’une autre. Louis est celui qui, curieux, détaille son visage, à la recherche de traits qui ressemblent aux siens, à ceux de Freyja, à ceux de Laurent (elle est si brune ; il s’imagine plutôt une rousse, en demi-sœur, rousse et tempétueuse comme Lou-Ann) ; Éric est plutôt celui qui la dévore des yeux, tout de charme. « À cette belle soirée », qu’il ajoute, et lorsqu’ils ont tous deux bu une gorgée de leur rhum pour convenablement trinquer, il comble l’espace entre eux, le temps d’un baiser. Le temps d’un peu d’ignorance, encore, le temps de ne pas hésiter et de terminer le baiser uniquement lorsqu’ils n’ont plus de souffle. « Tu danses, Mélodie ? » - Spoiler:
511 mots ; Louis essaie de se convaincre qu'il se pose trop de questions (à propos de tout), embrasse Mélodie, puis l'invite à danser. Party !
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Lun 20 Fév 2017 - 10:59 | |
| Non ! Non non non ! Pourquoi faut-il toujours qu'ils soient là pour tout gâcher ?
C'est d'abord la chevelure blonde d'Ilse qui l'a alertée. Mais des blondes, il y en a plein Arven, alors elle a pensé se faire des idées la petite, à reconnaître des gens à leurs cheveux. Parce qu'ils ne sont pas du tout censés être là, les pirates. Ils sont censés être sur leur bateau à faire... des trucs de pirates pardi ! Peu importe, ce ne sont certainement pas ses affaires à elle. En revanche, si elle commence à voir des pirates partout à chaque fois qu'elle arrive à s'extirper un peu de chez elle, elle va bien finir par sauter du haut d'une passerelle de l'Académie. Et comme pour sceller son destin, les traits de son cousin viennent lui irriter le coin de l'oeil : cette fois c'est certain, l'équipage de l'Audacia a envahi son petit monde, une fois de plus. Se précipitant dans la foule, Lena prend la direction opposée, pestant intérieurement. D'une sortie sympathique hors des murs de son école, elle se retrouve à devoir se planquer. A croire qu'il n'y a que dix personnes sur tout Arven et qu'ils bossent tous pour ses parents.
Cette journée avait si bien commencé, pourtant ! Elle avait eu la chance d'avoir été choisie pour rejoindre le groupe d'élèves et d'enseignants qui partaient en Ansemer pour voir la relique. La chance ? Le talent oui ! Parce que Lena avait su cirer les bonnes pompes au bon moment et surtout de la bonne manière, pour avoir l'air toujours mignonne, toujours innocente. La voilà donc partie faire la fête - pardon, s'enrichir de nouvelles connaissances culturelles et folkloriques - chaperonnée par des professeurs qui ont bien l'intention de se détendre eux aussi. Elle est si heureuse d'être ici en tant que membre de l'Académie, elle n'est plus une gamine de Lorgol, la Taverne de la Rose est trop loin et elle est encore moins le rejeton du capitaine de l'Audacia. Du moins, c'était ce qu'elle pensait avant de reconnaître un peu trop de tronches de crapules.
Non. Il n'est pas question qu'ils viennent tout gâcher. Cette fois elle ne se laissera pas faire.
De toute façon, à se fondre au milieu des gens, elle s'est déjà trop éloignée des autres de l'Académie. Elle est vraiment toute seule et aurait accueilli cette liberté soudaine avec joie si elle ne se sentait pas poursuivie par son héritage de pirate. Lena est un peu perdue, elle essaie de s'échapper, mais elle ne sait pas trop où elle va, et c'est là que la solution lui apparaît comme par enchantement, à l'angle d'une ruelle, en face d'une auberge, il y a une boutique d'étoffes. Le marchand profite de l'invasion de sa ville pour faire des affaires, alors il a étalé devant son échoppe, diverses pièces colorées qu'il compte bien liquider avant la fin du jour. Il fait même des prix, pour l'occasion, et la jeune fille aurait bien tenté de les négocier un peu plus s'il n'y avait pas urgence. Il faut qu'elle se déguise. Il faut qu'elle dissimule ses mèches rose qu'elle arbore d'ordinaire avec fierté mais qui aujourd'hui sont trop représentatives de sa personne. Alors elle entame sa bourse, avec une petite pointe de regret vu le temps qu'elle a passé à économiser, mais au moins elle diminue le risque de se faire reconnaître par un pirate.
Désormais, elle porte un large tissu bleu marine comme une cape, couvrant ses cheveux et lui tombant sur les hanches. De toute façon même ses parents ne connaissent pas le bas de toutes ses robes. Si on lui demande, elle dira qu'elle avait froid. Pour plus de précautions, elle s'est présentée comme Airelle, au marchand. Airelle Jolibois, élève mage originaire de Lagrance. Il n'y a pas de Lena ici, voyons, du moins pas tant que ses professeurs ne la cherchent pas. D'ailleurs où sont-ils passés ? Elle soupire. A essayer si dur de ne pas se faire voir, elle s'est retrouvée totalement perdue. Il y a trop de gens et elle ne sait pas où aller et la nuit qui s'installe ne va pas pour la rassurer. Non, elle ne va tout de même pas dormir dans la rue, comme une pauvre ! Alors elle interroge la première dame bien habillée qu'elle voit : « Bonsoir. Excusez-moi de vous importuner, mais n'auriez-vous pas aperçu des professeurs de l'Académie, par hasard ? » Elle découvre légèrement son visage pour regarder la dame dans les yeux et lui adresser un large sourire.
Elle n'est pas seule, mais Lena ne se tourne même pas vers les autres, moins on la voit, mieux c'est. Son interlocutrice, en revanche, elle est certaine de ne pas la connaître et tant mieux. Tant qu'elle ne lui demande rien, la fillette évitera de donner trop de détails, mais elle se repasse mentalement la vie qu'elle s'est inventée pour répondre le plus naturellement possible à d'éventuelles questions. L'astuce c'est de garder le plus de vérité possible : Airelle Jolibois est aussi mage de l'Automne et élève à l'Académie. Evidemment, il faudra que les personnes qu'elle interroge n'aient pas dans l'idée de la raccompagner, auquel cas, elle n'échappera pas à un moment embarrassant où elle devra justifier ses mensonges. Mais elle n'en n'est pas encore là, heureusement. - Spoiler:
949 mots Lena est arrivée avec le groupe de profs et d'élèves, mais lorsqu'elle croit apercevoir Ilse puis qu'elle reconnaît Louis, elle se faufile dans la foule. Elle achète un tissu pour se déguiser, s'invente une nouvelle identité, puis comme elle est perdue maintenant, part à la recherche de ses profs et interroge Agnès (sans faire attention à Aaron au passage ).
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Lun 20 Fév 2017 - 16:12 | |
| Ça m’a manqué, de simplement surveiller quelques festivités… Sans me préoccuper du front, de la bataille qui fait toujours rage à des milliers de là. J’ai presque l’impression d’oublier qu’elle existe, remplacée par les danses et les chants, par les rires gras de ceux qui n’arrivent plus à marcher de droit, tellement ils ont bu. Je n’ai pas consommé une goutte d’alcool, pour rester concentrée sur ma tâche. Je ne suis pas ici pour m’amuser, et peut-être que le cœur me manque aussi à le faire. Ils sont tous si insouciants ! Et quand les festivités seront terminées, on me rappellera à la frontière de Lagrance, avec Thomas. Il faudra à nouveau se battre, pour des raisons qui me paraissent toujours plus floues et inconcevables. Tu devrais te satisfaire d’avoir pu y réchapper une ou deux semaines de plus. Tu deviens douée, pour te défiler. En vérité, c’est surtout grâce à mon Capitaine. Je crois qu’il essaie de m’épargner autant que possible les affres de la guerre, après notre dernière discussion. Ce n’est que fuir un temps la réalité, comme ils le font ici même. Elle finira par nous rattraper bien vite. Je lève les regards vers la voûte étoilée, quand une ombre d’émeraude la voile brièvement, avant de s’échapper vers l’horizon. Mirage dompte les vents tempétueux pour partir plus au large, à surveiller les eaux sombres, tandis que je reste sur terre. Je me fonds dans la masse, et me félicite de n’avoir eu qu’à recadrer quelques ivrognes agressifs pour l’instant. La fête bat encore son plein, au plein cœur de la nuit, et l’astre aurait certainement encore le temps de se lever qu’elle ne sera pas achevée. Je commence à fatiguer un peu, après toutes ces heures de patrouille. Je me suis faite bousculer plus d’une fois, avant que l’on ne remarque ma tenue et mon insigne de Chevaucheur… Ils finissent toujours soit par s’excuser soit par s’écarter. C’est à peu près la même chose quand l’un de ces badauds tente d’engager la discussion avec moi. A moins que ce ne soit les regards noirs que je leur renvoie ? Va savoir. Mon humeur sombre se dissipe presque aussi vite, quand je repère Thomas dans la foule… Et peu de temps après une petite tête blonde à ses côtés. « Thomas ! Cassie ! » Je me précipite vers eux, et sans crier gare, leur saute dessus. J’entoure leurs épaules de mes bras, avec un sourire malicieux. « Mon petit couple préféré… » Je ris un peu et les relâche, avant de me faire proprement éjectée par Thomas. « Mais je te couvre, tu sais, si vous voulez en profiter pour manger une crêpe à deux… » Je me retourne ensuite vers Cassie. Ah, Cassie ! Je ne l’ai pas vu depuis… Combien de temps déjà ? Avec son nouveau travail en Outrevent, et moi toujours partie à la frontière… Je suis même presque certaine que je vois plus souvent Thomas qu’elle, au final. Mais ça fait du bien, de se dire que certaines choses ne changent pas, et qu'on est à nouveau tous les trois réunis. « C’est difficile de se voir en ce moment. On marche un peu ? Je dois continuer mon service aussi. » - Spoiler:
537 mots. Maelys patrouille. Elle s'arrête pour saluer Thomas et Cassiopée, et leur propose de marcher un peu.
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| | | Les Chevaucheurs Thomas Sombrepas Messages : 1185 J'ai : 29 ans Je suis : Chevaucheur de la dragonne Étincelle dans le vol de Lagrance
Mage d’Été/Destruction (Compression de la matière) Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : L'impératrice de Faërie, la Maréchale de Flamme et Tristan d'AmarMes autres visages: Melsant de Séverac | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Lun 20 Fév 2017 - 22:07 | |
| C'était une étrange sensation que de se retrouver à ces festivités alors que la guerre était loin d'être terminée. Et il était partagé entre deux sentiments puissants : le soulagement d'être ici, de pouvoir profiter d'une trêve, de Cassiopée et la culpabilité de ne rien faire ici alors que les autres Chevaucheurs continuaient de se battre. Il... appréciait de pouvoir mener cette guerre. Même s'il n'était pas pour, il avait le sentiment d'être enfin à sa place en pouvant ainsi se servir de toutes ces longues années d'apprentissage de façon optimale. Les Voltigeurs étaient des adversaires de taille, agiles, intelligents, expérimentés. Un véritable défi pour le jeune Chevaucheur. Un excellent moyen aussi de quitter la caserne et son oisiveté et d'oublier ainsi l'ambiance délétère là bas. Car, depuis le Festival du Seuil, le massacre de la Samhain par les Ordres de l'Ordre et l'action controversée de Thomas de brûler les feuillets en sa possession, il sentait clairement qu'il n'était plus le bienvenue au sein de la Caserne. Heureusement, tous les Chevaucheurs n'étaient pas de l'Ordre, mais ceux qui étaient rivalisaient de mesquinerie et d'ingéniosité pour pourrir son quotidien. Heureusement, il n'avait jamais été populaire ou très entouré. Pourtant... Ce harcèlement, lui faisait ressentir qu'il n'était plus totalement à sa place alors qu'il pensait l'avoir enfin trouvée. Et cela lui pesait bien davantage qu'il ne voulait le montrer. Il encaissait les coups bas et les humiliations pernicieuses, ne disait rien et jouait l'indifférence, comme il savait si bien le faire, mais au fond, chaque attaque ébranlait ses murs savamment dressés.
Et pour couronner le tout, il ne profitait plus de Cassiopée comme il l'aurait aimé. Qu'elle ai été mutée sur ordre de son Duc pour avoir osé porter secours un homme en détresse était intolérable et révoltait Thomas qui n'avait plus guère d'estime pour Denys. Certes, elle empruntait des portails pour rentrer en Lagrance sitôt son devoir auprès du Duc d'Outrevent accompli, mais ce n'était plus vraiment la même chose. Et avec cette guerre, et bien... Thomas était souvent parti. Il ne pensait pas dépendre un jour de quelqu'un à ce point. Lui qui s'était juré de ne pas commettre cette erreur. C'était un échec cuisant. Alors oui, il se sentait coupable d'être là et un peu frustré, mais également heureux de pouvoir être avec Cassiopée, même s'il n'était pas là en permission, mais bien pour veiller à la sécurité. Mais autant joindre l'utile à l'agréable, non ? Et Cassiopée était trop heureuse de l'avoir pour elle...
Les deux amoureux profitaient donc de la journée, de monde, Thomas aux aguets malgré la présence de la jeune Mage à ses côtés. Il y avait vraiment foule. Etait-ce bien raisonnable de maintenir cette fête avec la guerre qui sévissait ? Certes, ils avaient l'avantage mais... Il n'arrivait pas à se détendre vraiment. Ni à faire preuve de cette joie communicative qu'il sentait dans l'air. On aurait pu penser qu'il ne faisait que se promener, mais il patrouillait, comme les autres qui avaient été dépêchés ici à l'occasion. Comme Maelys dont il entendit la voix, avant qu'elle ne se jette sur eux, dans un élan d'affection sincère. Il se raidit, jamais très à l'aise avec ça, mais touché pourtant de compter parmi les amis de la jeune femme et de mériter sa gentillesse. Il la savait capable du pire. Et du meilleur. Comme quand elle le chambra gentiment, s'écartant d'eux, consciente sans doute qu'il avait ses limites. Ce qui ne l'empêcha pas de lui mettre un léger coup de poing dans l'épaule, histoire de faire bonne mesure et signifier son mécontentement.
« Toi, le jour où il y en aura un qui te mettra le grappin dessus, je me ferai un plaisir de me venger. »
Il sourit légèrement, avant de secouer la tête à sa proposition, fort alléchante, même s'il se demandait si elle était sérieuse ou non.
« Non, merci. Ce n'est pas vraiment le moment de me laisser distraire. »
Parce que oui, manger une crêpe avec Cassie, ce serait un peu trop distrayant. Et il avait le sens du devoir. Trop sans doute. Il hocha la tête à sa proposition de marcher ensemble, les muscles de sa mâchoire se contractant alors que Maelys touchait un point sensible. Oui, c'était difficile de se voir. Parce que Cassie avait été renvoyée comme une malpropre du service du duc. Parce que Maelys et Thomas étaient des Chevaucheurs et se battaient. Parce que trop de choses avaient changé.
- Spoiler:
800 mots. Thomas patrouille dans la foule, accompagné de Cassiopée. Il tombe sur Maelys et ils décident de rester tous les trois pour le moment.
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| | | | Sujet: Re: Intrigue 2.2 ♦ La fortune des flots Lun 20 Fév 2017 - 22:12 | |
| Agnès se figea lorsque qu’elle vit son visage et les paroles qu’il prononça la confortèrent dans son impression. Un sourire ravi étira ses lèvres lorsqu’elle reconnut son sauveur, Aaron de Sombreval. Elle se souvenait encore parfaitement de cette journée où son dragon et lui étaient venus à son secours suite à un usage immodéré de la magie. Elle s’était montrée imprudente et serait certainement morte de froid sans leur aide. - Aaron ?! Quel plaisir de vous revoir. Le sourire d’Agnès se flétrit un peu devant l’état de sa tenue. J’aurai préféré une entrée en matière moins salissante. Je viens de ruiner votre habit de chevaucheur. Comment puis-je me faire pardonner ? La jeune femme ne manquait pas de toupet en posant cette question, mais elle se sentait vraiment redevable. Il lui avait sauvé la vie autrefois et elle n’avait pas encore eu l’occasion de payer sa dette, néanmoins ce n’était pas en lui rachetant des vêtements qu’elle essuiera son ardoise. Non. Une vie pour une vie, c’était la moindre des choses, de son point de vue. - Que faites-vous à Bohémont ? A cet instant seulement, elle prêta attention aux personnes présentes autour d’eux, découvrant une dame partageant des traits familiers avec le chevaucheur. Etait-il venu pour les festivités avec sa famille ? Elle en doutait en le voyant avec sa tenue de chevaucheur. Il devait certainement assurer la protection de la famille ducale outreventoise. En tout cas, elle n’avait pas recroiser Aaron depuis qu’elle avait quitté l’Académie et d’une certaine manière, elle était contente que son sauveur ne soit pas sur le front. Elle n’était vraiment pas une adepte de la guerre. Et cette fête faisait presque oublier ce conflit. Ce fut une petite voix qui la tira de ses pensées et elle posa les yeux sur une enfant, perdue apparemment. - Tu es venue avec des professeurs de l'Académie ? Je n'en ai pas croisé malheureusement. Mais si tu veux on peut chercher ensemble et Aaron nous aidera certainement.Agnès posa un regard interrogatif sur le chevaucheur. Deux anciens élèves pouvaient faciliter les recherches. Et elle préférait garder un œil sur la petite plutôt que de la laisser à la merci de la foule. - Comment t'appelles-tu ?- Spoiler:
367 mots. Agnès est contente de revoir Aaron et engage la discussion avant d'être interrompu par Lena qu'elle décide d'aider dans sa recherche de professeurs de l'Académie.
Dernière édition par Agnès d'Aurebois le Lun 20 Fév 2017 - 23:08, édité 2 fois |
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