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 En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires

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La Noblesse
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Marjolaine du Lierre-Réal
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J'ai : 28 ans
Je suis : duchesse de Lagrance

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J'ai fait allégeance à : Denys, mon époux
Mes autres visages: Séverine de Bellifère, Lancelot l'Adroit, Liry Mac Lir, Anwar Sinhaj et Antonin de Faërie
Message Sujet: En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires   En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires EmptySam 4 Mar 2017 - 8:29


Livre II, Chapitre 2 • La Fortune des Flots
Eugénie Beaubois & Marjolaine du Lierre-Réal

En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires

Une duchesse et une dame de compagnie



• Date : 3 mars 1002
• Météo : L'hiver quitte doucement et le temps se réchauffe.  Il ne fait pas très chaud, mais le soleil est au rendez-vous.
• Statut du RP : Privé
• Résumé : Marjolaine rend visite à Louise de l'Orchid afin d'organiser une oeuvre de charité.  Celle-ci étant prise par des affaires de dernières minutes envoie d'abord sa dame de compagnie Eugénie de Beaubois accueillir la duchesse.
• Recensement :
Code:
• [b]3 mars 1002 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t1844-en-ces-temps-de-guerre-il-faut-se-montrer-solidaires]En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires[/url] - [i]Eugénie Beaubois & Marjolaine du Lierre-Réal[/i]
Marjolaine rend visite à Louise de l'Orchid afin d'organiser une oeuvre de charité.  Celle-ci étant prise par des affaires de dernières minutes envoie d'abord sa dame de compagnie Eugénie de Beaubois accueillir la duchesse.

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Message Sujet: Re: En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires   En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires EmptySam 4 Mar 2017 - 8:31

Le ventre bien arrondi par sa grossesse bien avancée, la duchesse de Langrance s'était presque complètement retirée de la vie publique de son duché afin de se ménager pour la naissance du futur bébé.  Craignant les durs froids de l'hiver, elle s'était confinée à l'intérieur des murs du palais ducal, n'en sortant que lorsque c'était nécessaire, la plupart du temps pour accompagner Denys dans ses déplacements officiels auxquels elle ne pouvait manquer.  Le reste des jours, elle les occupait à tresser des couronnes de fleurs afin de les offrir à Maari.  Grosse de bientôt six mois, elle espérait avec ardeur pouvoir donner naissance à un fils.  Cet enfant n'avait pas été facile à concevoir, mais Marjolaine, persuadée que c'était le moyen ultime de ramener son époux à elle, n'avait eu de cesse que jusqu'à ce qu'elle découvre quelques mois plus tôt qu'elle avait réussi.  Entourée des mages du sang qu'elle avait discrètement accueillis à Edenia, elle n'avait pas cessé de faire appel à eux pour veiller sur elle et cet enfant qui dormait en son sein.  Suite à la réussite qu'avait été la naissance de Rose, elle leur faisait entièrement confiance en ce domaine et supposait qu'un coup de main supplémentaire ne lui porterait pas préjudice.  Elle essayait de se montrer discrète, de peur que son secret ne soit découvert par son époux, mais cela n'avait pas empêché les rumeurs de circuler.  Si elle craignait pour elle-même et son avenir, elle n'en laissait rien paraître, armée d'une détermination de fer à consolider sa place.  Le bébé était bien de Denys et à sa naissance, les mauvaises langues seraient tues.  Plus que son infidélité d'un soir, elle craignait qu'on ne finisse par deviner pourquoi elle s'entourait autant des mages du sang, pourquoi elle les gardait si près d'elle.  Elle savait que Denys ne pourrait pas divorcer avec elle facilement, il avait besoin d'elle pour les relations avec le peuple, c'était elle qui avait tout établi de ce côté-là.  Même, il n'y avait aucun intérêt pour l'élu de son cœur de rompre avec elle puisque de toute façon leurs liens du mariage ne l'avaient pas empêché de fréquenter d'autres femmes.  Mais plus que prouver qu'elle méritait le titre de duchesse une fois de plus, elle voulait simplement être l'épouse sur laquelle on peut compter et vers laquelle on revient toujours, incessamment.  Elle ne voulait pas vivre d'un mariage uniquement politique, elle rêvait d'amour et de tendresse.

Le printemps pointant doucement le bout de son nez, le besoin de sortir se fit sentir.  D'une part pour s'écarter des mages du sang, du moins en apparence puisqu'elle en garderait tout de moins au moins un près d'elle pour s'assurer de la bonne santé du bébé, d'autre part aussi parce qu'en ces temps de guerre, il fallait malgré tout s'occuper du peuple, lui qui souffrait encore plus que de sa noblesse.  Ayant fait appel à un mage des portails puisqu'elle n'était pas en état de se déplacer autrement, elle se rendit dans la baronnie de l'Orchid.  Peut-être pas l'endroit le plus dans le besoin puisque ce bout de territoire n'était pas près des frontières et avait donc été épargné par les batailles.  Mais, elle avait de la suite dans les idées la petite duchesse : elle voulait lancer un mouvement d'entraide dans entre les différentes baronnies, comtés et marquisats du duché.  La lutte entre les Lagrans et les Cielsombrois n'avait peut-être pas été particulièrement violente, les deux duchés ayant des relations cordiales, mais fournir quelques victuailles et biens de la part des autres parties du duchés serait un moyen de leur venir en aide substantielle, tout en liant plus fortement les différentes région de Lagrance et par ces temps troublés c'était ce qu'il fallait.

Trop inquiète pour elle et le bébé, elle n'osa toutefois pas se mélanger directement avec les gens et préféra plutôt s'adresser à la baronne de l'Orchid.  Ce genre d'oeuvres charitables était plus adapté aux femmes et passer par la famille noble de la baronnie leur permettrait de prendre part eux aussi au mouvement et peut-être même renforcer l'affection des habitants pour eux si possible.  De toute façon, dans son état, Marjolaine n'aurait pas eu l'énergie nécessaire pour tout gérer elle-même.  Puis parfois déléguer les tâches permettait de mieux les coordonner.

C'est ainsi qu'elle se présenta à la demeure de Louise de l'Orchid, Rose à ses côtés, comme la jeune mère ne se séparait presque jamais de son enfant chéri.  Elle avait prévenu de sa visite quelques jours auparavant et tout avait été arrangé pour accueillir la duchesse en bonne et due forme.
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Message Sujet: Re: En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires   En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires EmptyLun 6 Mar 2017 - 0:22

Début mars et la fin de l’hiver qui s’annonce, Eugénie regardait son fils jouer dans le jardin. Le soleil brillait dans le ciel et réchauffait doucement l’air. C’était dans ces moment-là que la jeune femme se disait qu’elle ne regrettait en rien la venue au monde de son fils. Oui son fils, la chair de sa chair, son enfant qui petit à petit prenait ses traits. Louise le lui affirmait de plus en plus. Jasmin et ses petites boucles blondes qui encadraient son visage si charmeur. Mais l’enfant avait les traits de sa mère, elle, elle voyait bien que son fils commençait doucement à avoir le caractère charmeur de son père. Alors elle mettait cela sur le fait que beaucoup d’enfants avaient ses traits en Lagrance et fort heureusement, ils n’étaient pas tous du Duc du Lierre-Réal. A cette idée, un petit rire cristallin s’échappa de sa gorge. Quel drôle d’idée qu’elle venait d’avoir. Mais bientôt, elle s’extirpa de ses rêveries pour rappeler son fils auprès d’elle. Louise n’était pas présente ce jour-là, mais elle lui avait annoncée la venue de la duchesse de Lagrance, Marjolaine du Lierre-Réal. La mère était nerveuse à l’idée de la voir, comme à chaque fois bien qu’elle lui cachât avec ferveur cette nervosité ou la mettait sur le compte qu’il s’agissait de la duchesse et qu’elle n’était qu’une simple dame de compagnie. Jasmin revint auprès de sa mère la mine bougonne et visiblement peu enthousiaste à l’idée de rentrer. Eugénie ébouriffa ses cheveux blonds lorsqu’il passa devant elle. « Allez, on se change et vite. Je ne souhaite pas que la Duchesse voit l’un de ses sujets aussi crasseux. » fit la mère sur un ton mi-figue mi-raisin. Le garçon de huit ans râla un coup et finit par s’exécuter. Il retrouva sa mère, propre et changé.

Il la fixa un instant et s’apprêtait à poser une question lorsqu’on annonça l’arrivée de la Duchesse. Elle s’était rendue sur les terres de la baronne via un portail. Marjolaine du Lierre-Réal était enceinte et sa grossesse bien avancé ne lui permettait plus de se déplacer autant qu’elle le souhaitait. Eugénie compatissait bien volontiers se souvenant de sa propre grossesse il y avait huit ans de cela. La situation n’était jamais facile à vivre entre les désagréments des débuts et la gêne de la fin, il fallait bien avouer que la délivrance portait fort bien son nom. Eugénie se leva, lissa sa robe, et alla au devant de la Duchesse, Jasmin sur ses talons. Elle plongea aussi tôt dans une profonde révérence lorsqu’elle se retrouva devant elle. « Madame la Duchesse, c’est un honneur de vous voir ici. » fit immédiatement Eugénie en relevant lentement la tête. Jasmin, lui en fit de-même et posa son regard clair sur la jeune Rose. Il lui offrit un sourire et puis se mit en retrait légèrement derrière sa mère. « Je suis navrée, madame la baronne a dû s’absenter au dernier moment. Entrez je vous en prie. » ajouta une Eugénie terriblement nerveuse derrière son masque de femme parfaitement calme. Car si Marjolaine ignorait tout au sujet de Jasmin, ce n’était certes pas le cas de la dame de compagnie.

Eugénie était mal à l’aise. Devant elle, se tenait la femme de Denys, le père de son enfant mais aussi celui de la jeune Rose qui de fait devenait la demi-sœur du garçon. Situation délicate que la Blonde n’était pas prête de divulguée à la duchesse, du moins pour le moment. Et si l’idée de se servir de Marjolaine et de sa gentillesse et de sa bonté pour parvenir à ses fins et retrouver la place qu’était la sienne lui avait clairement et plus d’une fois traverser l’esprit, Eugénie n’oubliait pas non plus qu’elle était une parmi tant d’autre qui causait bien des tourments à la noble personne qu’était la duchesse.


Dernière édition par Eugénie Beaubois le Dim 12 Mar 2017 - 19:48, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires   En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires EmptyVen 10 Mar 2017 - 15:34

Marjolaine n'est point surprise lorsqu'elle ne voit pas la baronne l'accueillir : bien qu'elle soit duchesse, elle ne s'attendait tout de même pas à ce que le travail des domestiques soit accompli par la noble dame.  Plutôt modeste elle-même, elle n'escomptait pas qu'on la traite comme une grande dame à qui on devait tous les égards.  Elle sourit aimablement à la jeune femme qu'elle avait déjà vue à quelques reprises dans le passé en sa qualité de dame de compagnie.  Elle admira silencieusement ses jolies boucles blondes et la salua dans la plus élémentaire des politesses.  Elle en profita pour adresser un sourire au petit garçon qui sembla être effrayé, probablement plutôt timide, avant d'enjoindre à Rose de retourner elle aussi les politesses qu'on venait de leur faire.  Elle ne put feindre l'indifférence toutefois lorsqu'elle apprit que Madame de l'Orchid était absente et laissa transparaître l'espace d'un instant sa surprise.  Puis, elle se rappela qu'une femme d'un rang moins élevé avait probablement des obligations qu'il était impossible de déléguer à quelqu'un d'autre que soi-même.  Il n'était pas à elle de juger de ce qu'il en était réellement.

« Je vous remercie, » répondit-elle à l'invitation d'entrer et, Rose sur les talons, elle suivit la dame de compagnie jusqu'à un petit salon bien commode où elle prit place, laissant une place à sa fille à qui elle ne permettait de monter sur ses genoux qu'en privé.  On ne pouvait pas dire de Marjolaine qu'elle était une mère sévère, mais elle était pleine de bon sens quant à l'éducation de la petite princesse et elle comptait qu'on ne dirait pas de la future duchesse que c'était une petite sauvageonne sans manières.

Un silence un peu gêné s'installa entre les deux femmes, bien contre la volonté de l'invitée qui ne souhaitait point causer de désagrément à l'autre jeune femme.  Elles étaient environ du même âge et si celui de leur enfant avait un peu plus d'écart, elles restaient tout de même liées par leur état de mère.  Évidemment, la duchesse ne connaissait que très peu la dame de compagnie de la baronne de l'Orchid, étant peu appelée à entrer en contact avec ces gens, néanmoins, on la disait bien élevée, mais aussi cultivée.  Et si elle était assez bien pour tenir compagnie à l'autre noble dame, Marjolaine considérait qu'il en était de même pour elle, bien qu'on ne pourrait jamais la comparer à Faustine – mais c'était peut-être parce que leur lien était beaucoup plus profond que ça.  Elle songea alors qu'un moyen de détendre l'atmosphère était de parler des enfants.

Elle ravala donc sa timidité pour prendre complètement son rôle de tête couronnée et s'adressa en ces termes à Eugénie : « C'est votre petit garçon?  Comment s'appelle-t-il? »  Elle lui sourit aimablement : Marjolaine n'était pas une de ces grandes dames qui en imposait aux autres par une hauteur et une froideur déroutante.  Malgré le fait d'avoir été née dans une bonne famille et d'avoir vu son statut social propulsé vers des sommets par son mariage, elle était simple et sans prétention.  « Il me semble bien gentil et il est très joli. »  Ce qui était loin d'être faux avec ses boucles blondes qui rappelaient celles de sa mère.
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Message Sujet: Re: En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires   En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires EmptySam 1 Avr 2017 - 0:09

Eugénie était tendue. Elle n’était pas à l’aise et ne savait pas trop comment engager la conversation. Eugénie avait eu beau s’être préparée à recevoir la duchesse, elle ne savait pas comment faire. Si encore Louise était présente, Eugénie aurait pu calquer son comportement, ses manières sur celles de sa sauveuse. Mais Louise de L’Orchid n’était pas là. Eugénie devait composer et prendre sur elle. Elle devait faire face à cette jeune mère. Elle devait faire face à la duchesse qui la ramenait à ses erreurs, à ses fautes. Eugénie inspira, prête à prendre la parole. Mais ce fut Marjolaine Du Lierre-Réal qui brisa le silence pesant en première. Et Eugénie fut surprise. La duchesse de Lagrance s’intéressait à son fils, son fils. Si elle savait. Ô par Cerah si elle savait. Jamais elle ne qui parlerait de la sorte. Jamais elle ne s’enquérait de Jasmin. Eugénie sourit. Elle regarda Jasmin du coin de l’œil qui s’occupait un peu à l’écart. « Oui, il s’agit bien de mon fils, Madame. » répondit modestement la Belliférienne. « Il s’appelle Jasmiin. » ajouta-t-elle. Elle aimait ce nom. Elle l’avait choisi en compagnie de Louise. Un nom typiquement lagran, comme pour oublier que ses grands-parents maternels étaient de Bellifère.

La jeune femme regarda attentivement la duchesse. Elle n’avait pas de quoi impressionner et à dire vrai c’était cela qui embarrassait la mère. La duchesse était gentille et bien moins condescendante que certaines grandes dames. Elle pouvait pourtant se payer le luxe de l’être. Très honnêtement, qui irait dire quoi que ce soit à la très charmante duchesse. Si en public elle se montrait forte aimable, dans ces moments plus intimistes, elle pouvait très bien montrer un tout autre visage. Et à dire vrai, peut-être que Eugénie Beaubois aurait préféré. Elle avait un peu l’habitude de cette attitude envers elle. Après tout, elle était une mère qui élevait seule son fils. Elle vivait avec une noble dame et certain ne la considérait pas mieux qu’une simple domestique. Mais ce n’était pas le cas avec la duchesse et cette attitude la déstabilisait. Elle ne savait plus trop comment réagir. Elle qui envisageait de se servir de la duchesse, elle commençait à se dire que cela ne serait peut-être pas aussi simple qu’elle aurait pu l’imaginer. Mais elle se garda bien de laisser entrevoir la moindre de ses réflexions intérieures à son hôte.

Eugénie se raccrocha bien vite l’autre remarque que venait de faire la duchesse de Lagrance et épouse de ce très cher Denys du Lierre-Réal. Elle trouvait son fils charmant. La mère retint un éclat de rire. Charmant n’était pas tout à fait le terme approprié lorsque l’on côtoyait Jasmin Beauboi. Évidemment, sa frimousse en faisait craquer plus d’un. Mais Eugénie le trouvait bien plus turbulent que charmant. « Je dois avouer que c’est un enfant plein d’énergie. » répondit-elle poliment. En d’autres termes, jasmin était parfaitement capable de faire vivre un enfer à sa mère. Mais Eugénie, bien qu’exaspérée, finissait bien trop souvent par céder ou tout simplement abandonner. Il était plaisant de constater que son enfant était en aussi bonne santé. Mais ce qui inquiétait légèrement la Blonde, c’était qu’elle ne pouvait s’empêcher de constater que son fils avait, hélas, qu’Idril les gardes, quelques traits de caractère de son père. Fort heureusement pour Eugénie, ces derniers n’étaient point encore clairement reconnaissable. Mais la connaissait bien son fils, et il tenait de Denys, c’était certain.

Eugénie porta ensuite sur attention sur la fillette qui accompagnait la duchesse. Ainsi c’était elle, la petite duchesse, la petite princesse qui porterait un jour la couronne de Duchesse de Lagrance. Elle était exquise. « Votre fille, je présume, Madame. Elle est ravissante. Nul doute qu’elle fera chavirer de nombreux cœur. » fit Eugénie en adressant un franc sourire à la petite Rose. « Elle semble bien jeune. Quel âge à cette petite princesse ? Je dois avouer que je me trouve bien loin des premières nouvelles de la cour. Je suis navrée si ma question peut vous semblez étrange, voir un brin idiote. » s’excusa Eugénie en baisant un peu le regard.
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Message Sujet: Re: En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires   En ces temps de guerre, il faut se montrer solidaires EmptyMar 4 Avr 2017 - 10:48

C'est un joli nom, Jasmin.  Plutôt répandu en Lagrance, mais ça ne lui retirait rien de son charme.  Oui, c'était un petit garçon bien charmant et ses manières timides avaient séduites la jeune duchesse.  Lorsque sa mère le qualifia d'enfant plein d'énergie, la duchesse sourit d'un air entendu : « C'est un petit garçon, s'il n'en avait pas, je m'inquièterais beaucoup plus, » ajouta-t-elle sur un ton empli de bonté.  Elle enviait un peu la jeune femme blonde.  Elle avait un beau fils aux joues roses et si Marjolaine ne déplorait pas un seul instant que Rose soit une petite fille, elle rêvait désespérément de donner un fils à son époux.  Déjà les chances étaient réduites à une sur deux, mais de plus la tête couronnée de fleurs avait son secret à garder : concevoir un enfant en son sein était une chose beaucoup plus ardue que pour la majorité des femmes.  Peut-être d'autres demoiselles ne se plaindraient-elles pas de cette situation.  La dame du Lierre-Réal ne connaissait que très peu la dame de compagnie de la baronne de l'Orchid, mais elle avait un peu comme tout le monde entendu les bruits à son sujet.  Pauvre petite. Enceinte et seule au monde.  Peut-être même n'était-ce que l'histoire d'un seul soir qui avait tout brisé pour cette jeune femme. Le cœur tendre de Marjolaine se sentait au moins réconforté en songeant que des Lagrans comme la famille de l'Orchid l'aient prise sous leur aile.  Elle lui faisait un peu penser à Faustine.  Adolescente chassée de chez elle, n'ayant nulle part où se réfugier, jusqu'à ce qu'elle ne retrouve refuge dans une famille pour lui redonner un peu de cette humanité perdue.  Mais surtout soutien dans les temps difficiles.  Marjolaine se promit d'être bonne pour la jeune femme dès qu'elle le pourrait sans outrepasser les droits qu'avaient Louise de l'Orchid sur la demoiselle.

Sa fille étant la joie de ses jours, les yeux de Marjolaine brillèrent de fierté quand on la complimenta.  Étant sa mère, complètement envoûtée par le père de cette enfant, elle ne pouvait qu'aimer qu'on dise d'elle qu'elle fut belle.  La jeune mère émue caressa les cheveux soyeux de l'enfant.  « Ne vous inquiétez pas, je ne m'offusquerai pas pour si peu.  Chacun a bien assez à faire soi-même pour avoir en plus besoin d'apprendre l'âge des enfants de la noblesse, » fit-elle sur un ton empressé pour défaire cette idée qu'il fallait se montrer désolé de ne point tout savoir de la progéniture ducale.  Ce n'était pas pour rien qu'elle était appréciée des gens du peuple.  Bien qu'issue de famille noble et extrêmement bien mariée, bien qu'elle se comporta exactement comme son rang le lui commandait, elle ne prenait point de hauteurs devant les gens des autres castes.  Entre humains, on était tous égaux, seulement certains avaient plus de responsabilités que d'autres et elle appartenait justement à ceux-là.  Si au début elle n'aspirait à bien faire que pour ramener Denys à elle, lui prouver qu'il avait fait le bon choix en l'épousant elle et pas l'une de toutes celles qui pouvaient bien passer entre ses bras, elle s'était prise d'une affection profonde pour les Lagrans et avait laissé de côté ses ambitions personnelles pour devenir une duchesse entièrement dévouée à leur cause.  Et si cela n'avait pas les résultats escomptés, elle savait qu'elle était d'un grand soutien pour Denys et qu'aucune autre femme ne pourrait prendre sa place.

« Rose est un peu plus jeune que votre garçon je crois, ajouta-t-elle doucement, puis poussant la fillette vers l'avant, Allez Rose, dit à mademoiselle Beaubois quel âge as-tu? »  La petite ne se contenta que d'afficher quatre doigts timidement en se raccrochant aux jupes de sa mère.  On était loin de la petite fille qui pouvait babiller pendant des heures de tout et de rien devant son père.  Elle lui ressemblait, et ça ne faisait qu'attendrir sa mère.

« Elle est encore petite, mais j'espère que le temps venu plutôt que de faire tourner bien des têtes elle s'attachera un cœur qui lui sera entièrement dévoué, » déclara-t-elle en réponse aux premières flatteries.  Marjolaine ne pensait pas à elle-même en disant ces mots.  C'était simplement son vœux sincère pour sa fille.  Elle savait que la position sociale de son enfant, destinée à porter la couronne, rendrait peut-être compliquées les alliances basées sur simplement l'amour.  « Pour le moment, j'espère simplement qu'elle deviendra une bonne grande sœur pour son petit frère, ou sa petite sœur à venir. »  Petit frère.  Marjolaine en était persuadée, ce serait un petit garçon.
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