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 Maximilien de Séverac

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AuteurMessage
La Noblesse
La Noblesse
Maximilien de Séverac
Maximilien de Séverac

Messages : 357
J'ai : 56 ans
Je suis : Premier Conseiller du Duc Castiel de Sombreflamme, ancien régent de Sombreciel, Comte de Séverac.

Feuille de personnage
J'ai fait allégeance à : Castiel de Sombreflamme et à Ibélène
Mes autres visages: Mayeul de Vifesprit - Arsène Albe
Message Sujet: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyMer 2 Nov 2016 - 23:10

Maître de mon destin
Noblesse




Maximilien

de Séverac

ft. Robert Downey Jr

« Les gens les plus heureux n’ont pas tout ce qu’il y a de mieux. Ils font seulement de leur mieux avec tout ce qu’ils ont. »




En bref

Âge : 56 ans
Date et lieu de naissance : 14 septembre 947 à Séverac (Sombreciel)
Statut/profession : Comte de Séverac, premier conseiller ducal de Sombreciel
Allégeance : A Sombreciel et à Castiel, son duc.
Dieux tutélaires : A la naissance, il a été placé avec justesse sous la protection d’Asil, le Penseur. En grandissant, c’est souvent à lui qu’il en appelle, à Mirta ou à Nep, pour qu’il veille sur ses enfants disséminés partout en Arven. Sans oublier les longues heures passées à prier Niobé. Évidemment, avec quatre enfants aussi actifs, il en a passé, des nuits blanches !


 calculateur - cynique - plein d’humour - romantique - possessif - méfiant - modeste - droit

Calculateur : J’aime savoir, prévoir, planifier. Prévoir les mouvements de ceux qui s’oppose à moi, à mes enfants, qu’ils soient de sang ou de coeur, et agir en conséquence. Prévoir, c’est déjà éliminer quelques menaces avant qu’elle ne s’annoncent. Je suis calme, et plein de bonté, tant qu’on ne touche pas à mes proches ou à la grandeur de mon Duché.
Cynique : Désabusé. Désillusionné. La mort de Meldred m’a fait réaliser que malgré tout ce que je pensais, je n’avais que peu d’influence sur certaines choses de la vie. Sur la vie elle-même. J’ai tendance à considérer avec un désintérêt manifeste certaines choses ou attitudes qui me tenaient auparavant à coeur. Trois de mes enfants ont survécu. Ma femme a survécu. Mais mon petit dernier est mort. Que me chaut, ce que l’on pense de moi ? 
Plein d’humour : Le rire est sans doute ce qui m’a permis de tenir, après la mort de mon cadet. Jamais avare d’un calembour ou d’un trait d’humour, je peux parfois perturber les gens, mais je n’en ai cure. 
Romantique : Fleurs, câlins et attentions petites mais sincères, quoi de mieux pour émailler, au fil du temps, cet amour immense que j’éprouve, chaque jour, pour celle qui a comblé ma vie ?
Possessif : J’aime mes enfants, j’aime ma femme, j’aime mon Comté et j’aime Sombreciel. L’amour est forcément une forme de possession, et peut-être m’arrive-t-il de me montrer légèrement excessif quand à cet aspect précis. 
Méfiant : Je suis loin d’être idiot. Si l’âge et l’expérience m’ont appris quelque chose, c’est que la bienveillance est souvent confondue avec de la naïveté. Pas chez moi : je n’éprouve une confiance aveugle envers personne, si ce n’est ma chère épouse.
Modeste : Mes actions, mes décisions en tant que Régent ou Premier Conseiller, je les ai prises pour Sombreciel et son tout jeune Duc. Uniquement pour eux. Je n’attends pas qu’on chante mes louages pour cela : c’est mon devoir, en tant que sujet du duc, en tant que Comte de Séverac, d’aider et de faire de mon mieux pour protéger la place de Sombreciel en Arven.
Droit : J’aime les règles, et leur bon respect. J’ai enseigné à mes enfants la nécessité d’être honnête et bienveillant, de se respecter et de respecter les autres. Je ne faillis pas à mes promesses, je ne faillis pas à ma tâche, je suis équitable et sincère.   

Caractère


Derrière l'écran

Dans la vie, je m'appelle Céline et j'ai 34 ans. Sur le Net, on m'appelle plutôt Danette. J'ai découvert le forum via un top-site et voici ce que j'en pense : Attachééééée, Enchaînééééée, je ne partirai plus jamaiiiiis
Pour les inventés : Je vous autorise/ne vous autorise pas à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé.  




Histoire

Je suis né un soir d’automne, premier enfant, premier fils, seul héritier. Peu de temps après ma naissance, ma mère est décédée d’une infection foudroyante, laissant à un homme veuf et attristé la tâche d’élever correctement un futur comte de Séverac. Il n’était pas seul, mon père, pourtant : le mariage multiple est légion en Sombreciel, et il avait pour l’assister deux de ses compagnes. Je n’ai jamais manqué de rien : ni de l’amour d’un père, malgré ses devoirs, ni d’amour maternel, bien que ma mère ne soit plus. J’ai grandi heureux, enfant sage et intelligent, curieux de tout, élevé dans la droiture et dans la justice. Baigné de récits politiques, également : mon père était conseiller du duc de Sombreciel et souvent, il me racontait. Il savait bien raconter, mon père, dressant les choses, affûtant mon esprit d’analyse par des jeux et des énigmes. J’aimais la politique, la stratégie, les défis aussi. Mon père a cultivé cela en moi, depuis tout petit. Et j’étais un bon élève, il faut bien l’avouer, à l’esprit vif, plein de questions pertinentes qui ne s’encombraient guère de tourner autour du pot. Et même si la durée de vie des Ducs de Sombreciel était plutôt courte, mon père demeura à sa place jusqu’à sa mort, baigné par l’aura d’admiration sans faille que j’éprouvais pour lui. Il m’a fait grandir, mon père, il a fait de moi l’homme que je suis. Comme j’espère l’avoir fait pour mes enfants.

J’avais quinze ans quand j’ai commencé à l’accompagner dans ses tâches officielles, et à assister aux conseils ducaux. Pas tous, pas les plus importants, mais bien assez pour que je rêve de m’attabler, moi aussi, avec ces gens. Pas dans le but de faire partie de la haute société, pas non plus dans le but d’avoir l’oreille du Duc. Non, j’aspirais à faire grandir notre Duché, à le développer, comme l’a fait mon père avant moi. Il m’a appris les valeurs du travail et le sens du devoir, et c’est quelque chose de profondément ancré en moi, depuis tout petit. 
Seize ans, donc, à peine, et j’ai assisté à la rencontre protocolaire - et Ô combien désagréable pour toutes les parties concernées - entre le Duc d’Erebor et celui de Sombreciel. Et moi, le si travailleur héritier, le si passionnée futur conseiller, je n’ai pas écouté un traître mot de ce qu’il s’est dit, pas vu non plus ce qu’il s’est fait. Je n’avais d’yeux que pour elle, écoutant avec ravissement chacun des sons qu’elle aurait pu produire. La jolie, la délicieuse Ismalia Kamar avait ravi mon coeur, aujourd’hui et pour l’éternité, à l'instant où mes yeux s'étaient posé sur elle. Je le savais, à l’instant même où je l’ai vu, qu’elle hanterait la moindre de mes pensées. C’était une évidence. Et je n’était pas le seul à la ressentir. Mirta avait lié nos deux cœurs en ce moment, dans le chaud palais de Vivedune, au milieu du sable et des étoiles. Notre première rencontre s’est faite sous les yeux de Valda, deux adolescents main dans la main, échappés discrètement d'une rencontre bien peu importante à leurs yeux. Nous avons discuté des heures durant, laissant le soleil éveiller les dunes.

Il me fallait repartir bientôt. Il lui fallait s’en retourner. Alors, nous avons fait ce qui nous semblait être la chose la plus logique à faire : nous avons fui, tous les deux. Ses parents n’auraient sans doute pas consenti à la marier à un Cielsombrois, mon père n’aurait pas vu cette relation d’un très bon œil. Alors, sans rien demander à personne, j’ai emprunté le premier cheval que j’ai trouvé, j’ai hissé ma délicate fleur du désert dessus, et nous avons galopé à travers le désert, usant de ces sentiers secrets qu’elle connaissait, ralliant Sombreciel pour nous marier, avant que quiconque ne puisse nous rattraper.

Elle a ravi mon cœur, je l’ai ravi elle. Nous sommes à égalité, j’ai tendance à le croire, bien qu’elle s’en amuse. Ma sombre beauté des dunes, ma vie entière. L’amour que nous éprouvons ne s’est jamais démenti, et une fois la tempête des reproches passées, nos proches ont accepté. Ce n’est pas comme si nous leur avions laissé le choix.

Deux après, mon père mourait, me laissant seul héritier du Comté. Je l’ai pleuré, et Ismalia m’a aidé à surmonter cette peine. Mon père avait appris à l’aimer, ma perle du désert, et sa subite disparition ne nous rapprocha que davantage, elle et moi.

Deux ans après, notre premier-né venait au monde. Melsant, notre fils, le fruit de notre passion, la consécration de notre union. Un bébé naît dans l’amour et dans la joie, futur héritier du nom et du Comté. Notre fils. Malgré mes responsabilités en tant que Comte de Séverac, malgré ma loyauté et mon implication au service du Duc, lui aussi bien jeune, j’étais là pour Melsant. Je l’ai entouré d’amour comme mon père l’avait fait pour moi, sentant mon cœur se gonfler d’orgueil à chaque fois qu’Ismalia et Melsant se trouvaient devant moi. Ma famille. Mes amours. 

Puis vint le moment où, à nouveau, le ventre de ma belle porta la vie. Quelle fierté, de voir notre Melsant déposer avec toute sa gravité d’enfant un baiser sur ce ventre qui abritait, comme nous l’avons appris par la suite, ses deux petites sœurs. Mélusine et Mélisende. Mes deux beautés, mes deux petites princesses, si semblables dans leur apparence, si différentes dans leurs caractères. Je les aiment, elles aussi, passionnément. Et si Mélisende me ressemblait, Mélusine me rappelait à quel point j’aimais sa mère chaque jour davantage. Meldred vint compléter ce tableau parfait, qu’aucun peintre n’aurait pu dépeindre avec exactitude. Notre vie était merveilleuse, et si j’aimais mes enfants de tout mon coeur, j’aimais leur mère plus que jamais. J’étais fier d’eux, de leurs caractères respectifs, de leur intelligence, de leur beauté. Du moindre de leurs mouvements. De cette façon si mature qu’avait Melsant de se comporter, prenant son rôle de grand frère à coeur. De ces rires qui résonnaient chaque jour dans le manoir familial, quand l’un de mes enfants décidaient d’improviser une partie de cache-cache avant le goûter. De Meldred, et de sa démarche pleine de détermination quand il s’agissait de suivre l’un ou l’autre de ses frères et soeurs. Mes enfants. Ma femme. Mon duché, plus prospère que jamais, malgré la gestion parfois vacillante d’Eudes de Sombreflamme.

Jusqu’au jour où Messaïon, jaloux peut-être de notre bonheur, décida de nous en reprendre une partie. Le navire sur lequel nous voyageons, transport bien moins compliqué avec quatre enfants en bas-âge, fit naufrage. Du naufrage en lui-même, je ne me souviens de rien. De mon angoisse pour Ismalia, qui ne savait pas nager. De nos enfants, disparus de notre vue. De nos appels désespérés, de l’eau froide... Et de mon réveil, sur cette plage, au milieu des débris, mes bras encore autour de l’amour de ma vie. Ismalia et moi avions été relativement épargné, mais qu’en était-il de nos bambins ? Nous avons erré, pendant ce qu’il nous sembla être des années, jusqu’à retrouver nos deux filles et leur héros de grand frère. Jusqu’à ce que nous devions nous rendre à l’évidence qu’il n’existait aucune trace de Meldred. Notre petit garçon, si plein de vie, disparu en mer.

Nous l’avons pleuré, Ismalia et moi, dans le secret de notre chambre. Dans ces pièces vides où ne résonnait plus aucun rire. Nous l’avons pleuré, presque en secret. Car nous avions d’autres enfants, que nous n’avions pas le droit d’abandonner comme nous avions abandonné leur petit frère. Aujourd’hui encore, la culpabilité m’étreint, alors même que je sais que cela n’aurait probablement rien changé si j’avais pu lui tenir la main. Si j’avais sauvé Meldred plutôt qu’Ismalia. Si j’avais privilégié notre dernier-né, au détriment d’un de ses aînés?  

Nous avons fait de notre mieux pour continuer à vivre, restaurer les rires, oublier les pleurs. Nous vivrons éternellement avec la mort de Meldred, mais pour nos enfants, nous devions faire en sorte que la plaie guérisse, doucement. Et nous avons réappris à vivre, petit pas par petit pas. Un rire vite étouffé d’abord, comme un sacrilège. Une blague, une farce, un sourire. Un repas de famille sans que nous n’éprouvions le besoin de placer le bol de notre petit dernier. Nous avancions. Les filles ont même appris à nager, tandis que moi, je garde, au fond, rancune envers Messaïon pour nous avoir volé notre tout-petit. Notre bébé.

Et pour continuer, j’ai travaillé. J’ai gravi les échelons, j’ai obtenu la confiance pleine et entière d’Eudes. J’ignore si nous sommes devenus amis, mais nous étions proches, et il savait tout le respect que j’éprouvais pour lui et pour sa femme, qui semblait me porter une bien grande intention. Je me dévouais corps et âme à Sombreciel, au trône ducal d’Euphoria, avant de rentrer et de me consacrer entièrement à ma petite famille. J’ai élevé mes enfants avec comme valeur l’honneur et la droiture, la confiance en soi et en ce que l’on peut faire. 

Je leur ai appris à grandir, je pense. A avancer. Et c’est ce que nous avons fait, tous ensemble. La naissance de Melbren est apparue comme un cadeau de Maari, inespéré et de ce fait, merveilleux. Nous l’avons chéri, tous, ce benjamin, ultime enfant d’une famille endeuillée par la perte. Notre Melbren, si vif et plein de vie, si aimé, si choyé. Il a fait renaître les rires qui étaient hésitants, et a pris sa place parmi nous. Nous n’avons pas oublié Meldred, mais Melbren a su guérir notre douleur. Et en même temps que notre bonheur se reconstruisait, celui des Sombreflamme s’agrandissait avec la naissance de Castiel, petit duc héritier. 

Cinq années s’écoulèrent, heureuses, paisibles. Je passais de conseiller à Premier Conseiller de Sombreciel, une tâche prestigieuse, un travail difficile, mais qui me remplissait d’allégresse. Comme mon père, je contribuais à la grandeur de ce Duché que j’aimais passionnément. J’aidais à faire de Sombreciel un endroit où j’étais fier d’élever mes enfants, avec des valeurs que j’avais à coeur de leur transmettre. Mes enfants, eux aussi, grandissaient. Melsant était un enfant appliqué et raisonnable, et je finis par céder à ses incessantes demandes d’apprendre à manier l’épée : je n’avais pas le domaine des armes en très haute estime, mais puisque mon fils le désirait tant, je voulais lui laisser sa chance de me démontrer à quel point j’aurais eu tort de le lui refuser. Quand à mes filles... D’années en années, leur caractère s’affirmait, et mes précieux joyaux m’émerveillaient sans cesse. Mélusine,flamme sauvage des dunes, entêtée et décidée. Mélisende, sage et sensible, fleur timide qui ne cesse pourtant de s’élever. Et Melbren, mon doux inventeur, curieux et passionné. Mes tout-petits, qui n’étaient plus si petits, mais le restaient pour moi et leur mère. Ma tendre Ismalia, que les années n’avaient pas changé, et à laquelle je restais attaché comme le premier jour où j’avais posé mes yeux sur elle, malgré les tentations, malgré la réputation Celsombroise. jamais je n'ai éprouvé le besoin d'aimer quelqu'un d'autre, tellement elle me comblait de bonheur, ma douce fleur du désert.

La mort d’Hélène, puis celle de Eudes, fût brutale et impossible à prévoir. Emportée par ces drogues auxquelles je n’avais jamais touché, peu tenté par l’expériences, elle s’était éteint telle une flamme de bougie, soufflée en pleine gloire. Eudes ne survit pas à sa perte, laissant le petit Castiel âgé de cinq ans à peine. Je fût nommé régent de Sombreciel, en ma qualité de Premier Conseiller, propulsé sur le devant de la scène alors que je n’y avais aucune inspiration. Mais quand je revois, encore maintenant, les yeux du petit Duc mouillés de larmes, je sais que je n’aurais pu faire autrement qu’endosser cette responsabilité. Et en tant que régent, je choisis de l’élever parmi les miens, parmi mes enfants qui l’aideraient, je le savais, à oublier ce drame qu’il avait vécu. 

Je ne m’étais pas trompé : Castiel fût vite adopté, couvé, choyé, autant que pouvait l’être Melbren par notre joyeuse petite famille. Ismalia lui apportait tout ce qu’une mère aurait pu lui donner, cet amour que sa mère ne lui avait jamais vraiment apporté. Melsant devint son héros comme celui des jumelles, et il devint le petit frère, l’enfant chéri, le dernier-né, plutôt que la pièce rapportée. Et pourtant, je le traitais avec tous les honneurs dus à son rang, malgré l’amour dont nous l’entourions. Il était destiné à devenir Duc, Castiel, et je ne l’oubliais pas, même s’il m’arrivait souvent de le considérer, moi aussi, comme l’un de mes enfants. 

Il grandit auprès de nous, partageant un amour fraternel profond avec les filles, mais surtout avec Melbren. Mélusine avait Mélisende, et Melbren avait Castiel. Inséparables, frères de bêtises, il n’était pas rare que la maisonnée toute entière fasse l’expérience de leurs idées farfelues. Les Dieux savent que nos rosiers, amoureusement taillés par les jardiniers, s’en souviennent encore !

Mais ils grandissaient, mes enfants. Nos enfants. Ismalia, dont la beauté semblait grandir de jour en jour, me le répétait parfois. Mais j’étais, je suis toujours, un père comblé. L’absence déchirante de Meldred était toujours présente, mais comment être triste, en contemplant mes enfants ? Mes touts-petits si grands ? Je n’avais pas de préférence, et comment aurais-je pû en avoir ? Mes enfants, si semblables et si différents. Mon aîné, qui avait fait du ciel son domaine, et s’épanouissait sous l’oeil de Valda. Ma Mélusine, si vive et si enthousiaste, dévouée fille de Mirta, aussi intense et insaisissable que sa mère pouvait l’être. Ma Mélisende, qui me ressemblait tellement, pleine d’élégance et de calme. Melbren, notre petit dernier, curieux de tout, et que Aura finirait par réclamer comme sien. Et Castiel, si plein de vie, si plein de surprises, et qui savait me rendre tout autant fier que les autres.

Elle avait tant grandie, ma Mélusine, qu’elle finit par exprimer le désir de nous quitter. Si jeune, si aventureuse, si décidée. Jamais je n’ai songé à lui refuser ma permission de prendre la route, sachant pertinemment quelle serait sa réaction. J’étais son père, il était de mon devoir de la laisser ouvrir ses ailes, tout en la protégeant du mieux possible. En tant que Régent, je lui ai obtenu un sauf-conduit, certifiant qu’elle serait reçue avec les honneurs dus à son rang dans les Cours ducales. C’était ma façon de m’assurer de sa sécurité, ma façon de lui montrer le monde, également, de lui souhaiter bon vent. De lui avouer, à nouveau, mon amour et la fierté toute paternelle qui m’emplissait à chaque fois que je la contemplais.

Deux ans plus tard, c’était au tour de mon autre fille de prendre son envol, de rejoindre Lorgol et de s’y construire une vie. N’est-ce pas le but de tout parent, après tout, de voir sa couvée s’égailler et conquérir le vaste monde ? Ismalia et moi étions heureux, plus que jamais. Inquiets, également, comme le sont tous les parents. Nous avions des nouvelles régulières, et nous nous réunissions encore souvent. La mort de Meldred avait soudé la petite famille que nous étions. Qu’importe la distance, les pensées d’un parent ne sont jamais loin de celle de son enfant.

Et les années s’écoulèrent, heureuses, tranquille. Le trône de Sombreciel allait échoir à Castiel, et je le préparais de mon mieux. Si mon Duché s’était épanoui sous ma régence, jamais pourtant je n’en avais oublié le principal objectif : donner à Castiel la possibilité de reprendre ce rôle qui lui revenait de droit. Il était vif et intelligent, cet enfant, prometteur. Désordonné et trop possessif, peut-être. Trop jeune, disaient certains. Trop influençable. Mais j’ai toujours eu confiance en lui, comme en chacun de mes enfants. Je l’avais formé, il était prêt. Je restais à ses côtés, et je le soutiendrais. Je le croyais. 

Il réclama son trône, peu après ses seize ans, et je lui laissais avec une grande joie. Ce n’était pas ma place, et je n’avais jamais aspiré à ce qu’elle le soit. Mais il était jeune, mon fils, tellement jeune. Cela n’avait jamais rien eu d’heureux pour les Ducs Cielsombrois.

Et il trébucha, Castiel. Peut-être était-ce de ma faute, peut-être n’avais-je pas su voir ce qu’il aurait à affronter. Les drogues. Les profiteurs. Les envieux. Surement, même, était-ce de ma faute. Dans tout cet amour dont nous l’avions entouré, nous avions oublié quelque chose, peut-être, et il a perdu pied, notre si jeune Duc. Il s’est laissé sombrer, profondément, presque jusqu’à tout perdre. Et moi, pendant ce temps, je ne pouvais qu’observer son naufrage, impuissant. Je n’avais plus son oreille, oublié au profit d’autres qui lui fournissait ce qu’il avait besoin, chantant les louanges de ses parents et de leur vie éphémère. C’est à cet instant que j’ai commencé à entretenir une correspondance avec Ermengarde de Bellifère, continuant celle avec Augustus d’Ibélène. L’Empereur surveillait avec attention les progrès de mon jeune protégé, jusqu’à ce que nous nous rendions à l’évidence : si Castiel continuait ainsi, il allait sombrer, et Sombreciel avec lui. Cela ne pouvait être. 

Alors, j’ai pris une décision, une parmi des dizaines, voire des centaines que je regrettes, pour préserver ce duché qui me tenait tant à coeur, pour préserver la vie de cet enfant qui n’était pas de mon sang mais que j’aimais comme un fils. J’ai demandé à Augustus la mise sous tutelle de Castiel, pour qu’il apprenne à devenir Duc, loin de ces tentations qui l’avaient fait sombrer. Pour qu’il devienne un bon Duc, auquel chaque Cielsombrois serait honoré d’obéir.

Notre si jeune Duc partit donc apprendre auprès de l’Empereur et à nouveau, je me retrouvait gérant de Sombreciel. Mélisende fût nommée ambassadrice, et je ne pus que louer ce choix intelligent. Elle était décidée et dévouée, ma fleur timide de Sombreciel, et elle s’acquitterait à merveille de la tâche qui était la sienne. Les années passèrent, sans heurts, Sombreciel s’épanouissant tandis que je me languissais du retour de mon fils. Melbren avait rejoint l’Académie, où il s’épanouissait, Melsant les Voltigeurs, y trouvant un semblable accomplissement. Ne restait que Castiel.

Il avait changé, mon fils, durant toutes ses années à la Cour d’Augustus. Fait d’ombre et de lumière, il pouvait piquer des colères terribles, et redevenir l’enfant doux et timide que j’avais connu un battement de cil plus tard. Mais il était prêt, semblait-il. Prêt à prendre sa place en ce vaste monde, et je la lui laissais avec plaisir, veillant sur lui de loin, comme je le faisais pour chacun de mes enfants. Etre Premier Conseiller Ducal était un rôle dont je me contentais à merveille, n’ayant jamais aspiré à diriger un Duché et ayant pourtant été régent pendant de longues années. Quelques mois, quelques années s’écoulèrent, heureuses, à nouveau.

Jusqu’à ce que les troubles secouent Arven, jusqu’à ce que Messaïon m’enlève un fils, à nouveau. Mon aîné, parti accomplir son devoir, perdu en mer. Nous l’avons pleuré si fort, ismalia et moi. Nous gardions espoir, pourtant, convaincus que Soie saurait, faisant front. Pilier de ma famille, pas aussi inébranlable que je l’aurais cru, pourtant. C’est Mélusine qui a su gérer, portant ses frères et soeurs à bout de bras, courageuse, pleine d’espoir. Cet espoir que nous refusions de perdre, malgré les nouvelles. Jusqu’à ce, qu’enfin, notre fils nous revienne. Jusqu’à ce que nous puissions nous réunir, tous, à Séverac. A nouveau complet. A nouveau une famille.

Même Chimène et sa place bien bancale ne pouvait ternir notre bonheur, je le croyais. Jusqu’à son couronnement, et la dispute, violente, entre deux de mes enfants. Jusqu’à l’intervention de ce Gustave de la Rive, qui s’était retiré mais que nous reverrions, j’en avais la certitude. 

Mais les troubles, eux, n’ont pas cessé avec son départ. Mes filles ont été menacés, jusqu’à ce que toute ma famille se retrouve en danger, lors de ce Tournoi spécial organisé par Ermengarde. Castiel s’était convaincu de ne pas laisser Melsant y participer, mais cela n’avait pas suffit pour les préserver tous. Plus que jamais, notre famille avait besoin d’être réunie, plus que jamais, nous avions besoin d’un trône de Sombreciel fort, qui démontrerait à tous que nous ne nous laisserions pas atteindre par cet ordre de Mages qui désiraient raviver les anciennes querelles.

Alors, Ermengarde et moi avons décidé que nous unir serait plus que profitable. Ermengarde était une femme forte et réfléchie, pleine de bon sens, et nous sommes tombés d’accord. Castiel devait assurer sa place. Nous devions présenter un front uni. La jeune Madeleine semblait être une épouse toute désigné. Martial, pourtant, a pris les devants en enlevant ma fille, ma Mélisende, pour l’épouser. Les Voltigeurs de Sombreciel ont fait échouer sa tentative malheureuse, heureusement, mais le mal était fait, et les négociations chahutées avant même d’être très officielles. Et Castiel s’amusait, défiant Anthim en s’appropriant sa soeur bâtarde, comme il l’avait souvent fait avec de nombreuses dames dont il désirait seulement obtenir un peu d’amour.

Mélusine, mon étoile du désert, ma fille se merveilleuse, réussit à nouveau à nous faire retrouver le sourire. Malgré sa brouille avec Castiel, son mariage nous combla d’allégresse. Les nouvelles de sa grossesse également. Malgré les tensions, malgré Chimène et sa trop grande fragilité que chacun avait pu constater à son couronnement, nous avions enfin espoir de pouvoir vivre des temps moins troublés. J’allais devenir grand-père, quel père n’en aurait pas éprouvé de fierté ? 

Je garde espoir pour le futur. Espoir que cet enfant grandisse dans la paix. 

Pendant le livre I : Maximilien a eu fort à faire, entre les tentatives de rapprochement de Castiel avec Alméïde d’Erebor, et la violente dispute entre le même Castiel et sa Mélusine. Il a donc discuté avec Ermengarde sur le fait de marier Castiel et Madeleine de Bellifère, mais les négociations risquent fort d’être chamboulée lorsque Martial prendra la place de la duchesse. Et avec l’enlèvement de Mélisende par ledit Martial, les relations risquent fort de se compliquer !
Après les événements d’Outrevent, Maximilien a donc travaillé à redorer le blason de Castiel, notamment en lui faisant faire un démenti public sur le fait qu’il n’était absolument pas fiancée à la princesse d’Erebor, et qu’elle n’était pas enceinte. La guerre qui se profile a au moins une utilité : empêcher Anthim et Castiel de s’entretuer, et empêcher la populace d’Arven de tourner son regard moqueur vers Sombreciel !

Pendant le livre II : Maximilien a eu beaucoup de travail cette année là, avec la guerre qui fait rage et les accords qui sont nécessairement à trouver. Le mariage de Castiel, ses fiançailles avec Alméïde d'Erebor, la naissance du meilleur enfant du monde (normal, c'est son petit fils) et enfin la naissance de la petite Odette ont été comme autant de récompenses soulignant ses efforts.

La maladie des Mages a sérieusement ébranlé son petit confort douillet. Il s'inquiète pour ses enfants Maximilien, chaque jour, mais avoir peur de perdre Melbren, levoir passer si près des portes de Sithis l'a beaucoup secoué. Après leur périple en Erebor, Maximilien a fait don d'une confortable somme aux Epines et à la Rose Ecarlate, et continue encore de les soutenir. Il leur envoie les informations qu'il obtient auprès de ses informateurs ou de ses gens, des sommes d'argent régulières. Par reconnaissance pourraient penser certains, et ce n'est pas Maximilien qui les contredirait, mais c'est tellement plus que ça, en réalité. Il craint la domination de l'Ordre du Jugement et le libre arbitre des habitants d'Arven. Les gens ont besoin d'être dirigés, guidés, sinon le chaos prendra place. Et Maximilien souhaite plus que tout que la guerre cesse de ravager ses terres et celles du duché. La mort de l'empereur est déjà un rude coup porté à l'empire Ibéen, surtout que son fils Octave est encore bien jeune et frêle pour supporter un tel poids.

TRAME ALTERNÉE (Intrigue 2.3 La Roue Brisée)
 Il ne s’est pas éveillé, le conseiller ducal. De la trahison d’Ismalia, de son périple avec Séverine, de son intention de prendre la place de Castiel de Sombreflamme, ou bien du meurtre d’Arsène, son petit-fils dans cette trame alternée... il ne se souvient de rien, pas même de sa propre mort aux mains d’un fanatique, ivre de venger le fils d’Anthim.

Il n’a donc aucune mémoire de ce qu’il s’est passé, et va trouver que les gens ont de bien étranges souvenirs. Pourquoi chercherait-il à devenir duc de Sombreciel ? 

Pendant le livre III : L'année débute bien difficilement avec un Castiel plus sombre que jamais, au point de rappeler à Maximilien les mois qui ont suivi son retour d'Ibelin. Alméïde parvient pourtant à l'apaiser, à moins que la petite Odette n'y soit pour quelque chose ? Les mages sont de retour à Sombreciel, ce qui n'est pas un mal. Côté familial, enfin, enfin Melsant se marie ! A la charmante Grâce, et la famille s'agrandit encore avec la naissance du petit dernier de Mélusine, aussi démonstratif et imposant que pouvait l'être sa mère à son âge.

Chronologie

° 14 septembre 947 : Naissance à Séverac, en Sombreciel.
° Octobre 963 : Rencontre avec Ismalia, qu'il épouse dans la foulée.
° Décembre 965: Maximilien hérite de Séverac à la mort de son père.
° 1 mai 966 : Naissance de son fils aîné, Melsant.
° Juin 968 : Maximilien est nommé conseiller ducal à la cour de Eudes de Sombreflamme
° 1 septembre 969 : Naissance des jumelles Mélusine et Mélisende.
° 27 juillet 971 : Naissance de Meldred.
° 06 Mars 974 : Lors d'un voyage, le navire sur lequel se trouvaient la famille Séverac sombre. Le petit Meldred se noie sous le regard impuissant de ses parents, qui ne se remettront jamais tout à fait de la tragédie.
° 18 juin 977 : Naissance du benjamin de la famille, Melbren. Il ne remplacera jamais son frère perdu, mais sa naissance est un don de Maari.
° Juin 978 : Maximilien est nommé Premier conseiller ducal.
° Mars 983 : Maximilien devient régent de Sombreciel à la mort du duc, et prend sous son aile Castiel, le petit orphelin, en attendant qu'il puisse porter à son tour la couronne ducale.
° Mars 994 : Castiel réclame sa place et devient Duc de Sombreciel, au grand soulagement de Maximilien.
° Juillet 997 : Castiel se révèle incapable de se sevrer des drogues dans lesquels il a plongé : mis sous tutelle impériale, il part pour Ibelin tandis que la gestion du duché revient à Maximilien.
° Janvier 1000 :Maximilien se montre à la hauteur de sa tâche mais cède à nouveau le duché à Castiel, rétabli, en apparence.
° Février 1002 : Suite à maintes négociations, Castiel épouse Madeleine de Bellifère tandis que sa cousine épouse Martial.
° Janvier 1001 : La Trêve est rompue, Séverac tombe aux mains de l'ennemi Faë.
° Septembre 1002 : Une terrible maladie se déclare parmi les mages, renversant le cours de la guerre, et Maximilien se joint à une expédition en Erebor dans l'espoir de sauver Melbren.
° Février 1003 : Castiel épouse Alméïde, sa seconde épouse, mettant ainsi fin, en apparence du moins, à la longue haine entre Castiel et Anthim d'Erebor.
° Mars 1003 : Octave est sacré empereur, mort puis ressuscité, promettant encore bien des affres politiques.
° Juillet 1003 : Melsant épouse la charmante Grâce, un événement très attendu au sein de la famille Séverac, et le petit Meljörn voit le jour.



Questions


Les dieux majeurs ont visiblement déserté le Panthéon. Es-tu croyant ? Qu'est-ce que cette disparition implique pour toi ?
• J'ai été croyant. J'ai supporté la perte d'un enfant, la presque mort de plusieurs autres, et j'ai arrêté de croire, peut-être. Si les Dieux sont présents, ils ne m'ont jamais réellement écouté. Alors quelle différence, à présent qu'il ne sont plus là ?

La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ?
• La Chasse Sauvage est un danger encore plus grand que la guerre, un ennemi implacable qui ne peut qu'inspirer la terreur. Je m''inquiète de savoir mes enfants loin mais ne peux en réalité pas y faire grand-chose.

Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ?
• Lorgol est une ville fascinante, et je ne peux qu’en être intrigué. Elle me fascine autant qu’elle m’attire, et je comprend parfaitement que mes filles puissent avoir décidé d’y élire domicile quelques temps. Peut-être que plus jeune, et moins pris par mes responsabilités, j'y aurai attiré Ismalia, qui sait ?



C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme.

Maximilien de Séverac et Meldred Vif-Ressac

3 octobre 1001


L’océan. Maximilien n’avait jamais réllement considéré comme ennemie ces grandes étendues bleues, domaine de Messaïon et qu’il gardait jalousement. Le port d’Euphoria n’offrait pas réellement une grande sécurité aux navires de commerce, et il n’avait jamais éprouvé l’envie de s’y intéresser. Il était un enfant de la terre, et cela lui avait toujours convenu. Il était un amoureux des arts, pourtant, et le travail fin des sculpteurs sur les figures de proue étaient un art en lui-même, qu’il admirait avec sincérité. Mais c’était là son seul intérêt réel pour les navires.

Jusqu’au jour du naufrage. Ce jour funeste où Messaïon avait pris la vie de leur petit dernier, jamais Maximilien n’avait éprouvé une rancœur envers l’océan. Mais comment ne pas en vouloir aux vagues, qui avaient éloigné de lui son enfant ? Il avait essayé de passer outre, avait encouragé ses filles à apprendre à nager, mais lui ne pouvait plus considérer l’océan d’un œil neutre depuis le drame. Il l’évitait aucun que possible. Jusqu’à ce jour maudit où Melsant avait été kidnappé par les vivenefs enchantées; A nouveau, Messaïon tentait de lui ravir un de ses fils, et maximilien l’avait presque prit pour une agression personnelle. Presque.

Il le savait, au fond, que l’océan n’y était pour rien, et que Messaïon ne jalousait probablement pas son bonheur. Mais dans son inconscient, les vagues et l’odeur salée des embruns s’associaient à tellement de malheurs qu’il était incapable d’y penser sereinement. Incapable, même, de comprendre comment l’on pouvait aduler cette étendue traîtresse et implacable. Et cela le déranger, le conseiller Ducal. Parce qu’il aurait aimé savoir, aimer en débattre. Pas forcément pour retrouver confiance en l’océan, mais réellement parce qu’il lui déplaisait de se trouver face à une telle énigme. Il se targuait d’être intelligent, il se targuait d’être ouvert d’esprit, et il se refermait en songeant à une étendue d’eau salée ? Non. Il devait comprendre, il en avait besoin, même. Pas pour pardonner à l’océan, mais pour apaiser la tempête qui couvait au fond de son crâne quand il repensait aux drames qui avaient émaillés sa vie. 

Et c’est bien pour cela qu’il se trouvait sur les quais, le Comte de Séverac, à observer le ballet des marins et les fiers navires. Il avait à faire à Lorgol en ce mois d’octobre, avant que ne débutent les festivités de la Samhain, et il en avait profité pour essayer de saisir ce qui poussait les marins à défier Messaïon, jour après jour. Il faisait frais, et c’était tout juste s’il ne frissonnait pas, immobile, ses yeux posés sur les navires à quai. Sur les quelques figures de proue vivantes qui égayaient le port, également. Les pirates... Ils étaient, il lui semblait, le plus à même de répondre à ses questions, eux qui défiaient toute autorité existente, et qui pourtant s’était alliés aux voltigeurs et aux Chevaucheurs pour aller secourir son aîné. Peut-être devait-il les en remercier. Peut-être.

- Hé, jeune homme ! Héla-t-il soudain, quand son regard se posa sur un homme à la chevelure foncée qui semblait, tout comme lui, observer les navires. Un pirate, ou un apprenti pirate, à n’en pas douter : sa peau tannée et ses vêtements de mauvaise facture semblaient l’attester et, qui plus est, Maximilien l’avait observé discuter amicalement avec quelques marins perchés sur le pont d’un navire qui embarquait quelques marchandises.

- J’aurais quelques questions pour vous, si cela ne vous ennuie pas. Je cherche l’inspiration pour un livre que j’aimerais écrire, et vous serez joliment récompenser pour quelques minutes de votre temps. Expliqua-t-il en comptant ostensiblement quelques fleurons dans sa bourse. Après tout, nul besoin pour ce jeune homme de connaître la vérité, et le Comte avait beau être un homme honnête, il était avant tout un connaisseur de la politique et du genre humain : l’argent poussait souvent les gens à parler, plus que ne le faisait la vérité.




Récapitulatif

Maximilien de Séverac

Mise à jour des registres et bottins



♦️ Robert Downey Jr
♦️ Compte principal :  Non
♦️ Groupes secondaires : La noblesse
♦️ Noblesse : Comte / Séverac / Sombreciel
♦️ Hiérarchie : Premier conseiller ducal de Sombreciel



Dernière édition par Maximilien de Séverac le Sam 29 Déc 2018 - 23:26, édité 14 fois
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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyMer 2 Nov 2016 - 23:11

Mon Papaaaaaaaa !
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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyMer 2 Nov 2016 - 23:11

:vv: :**: :siwi:
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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyMer 2 Nov 2016 - 23:53

Mon papa :siwi:
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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyJeu 3 Nov 2016 - 0:08

PAPAAAAAAAAAAAA
OUIIIIIIIIIIIIIIIIIII
C'EST TELLEMENT LA MERVEILLEURE SURPRISE DE LA VIE

:haww:

(je suis en plein write-in, en plus, je dois faire genre, mais j'ai envie de HURLER DE JOIE)
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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyJeu 3 Nov 2016 - 5:35

Papa \o
Bienvenue *o*
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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyJeu 3 Nov 2016 - 9:00

Tu fais plein de petits enfants heureux avec ce perso'. :keu:
Re-bienvenue ! :**:
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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyJeu 3 Nov 2016 - 9:10

Aaaah ! :vv: Bienvenue !! :cute:
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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyJeu 3 Nov 2016 - 9:13

PAPOUNET :hi:
Rebienvenue, bon courage pour cette nouvelle fiche :saute:
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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyJeu 3 Nov 2016 - 19:41

Rebienvenue et bon amusement :siwi:
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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyVen 4 Nov 2016 - 20:28

**câline ses enfants et les autres aussi**

Merci ! Plus que le test rp sur lequel me pencher (avec Meldred :coeur:), la relecture et ce sera bon je crois :hm:
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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyMar 8 Nov 2016 - 14:36


Ibélène • La Noblesse

Bienvenue !

Maximilien de Séverac




Tu connais la maison, va tirer tes cartes :saute:
Tu as droit à une de plus pour le délai scandaleux :*_*:

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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyDim 4 Déc 2016 - 18:39


Ibélène • La Noblesse

Validation !

Livre II
Maximilien de Séverac




Mon paaaapa :siwi:

Pour ta phrase de fin sur les relations Erebor et Cielsombroise, tu as une carte en plus de tes deux de validation, va tirer ça. :sisi:

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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyDim 3 Déc 2017 - 23:41


Validation Livre III


Et c'est bon, deux cartes communes de validation !

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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  EmptyMar 1 Jan 2019 - 16:00


Validation Livre IV


C'est tout bon, tu peux aller tirer deux cartes communes de validation !

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Message Sujet: Re: Maximilien de Séverac    Maximilien de Séverac  Empty

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