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 Quand on crie à Lou

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Message Sujet: Quand on crie à Lou   Quand on crie à Lou EmptyJeu 6 Juil 2017 - 4:09


Livre II, Chapitre 4 • De Glace et de Sang
Solveig de Sovnheim, Vira Sabir & Lou-Ann Jedidiah

Quand on crie à Lou

Quand on crie au loup, ces idiotes de brebis bêlent



• Date : 21 juin 1002
• Météo (optionnel) : Superbe temps, le soleil frappe.
• Statut du RP : Privé
• Résumé : Solveig et Vira sont rejointes par Lou-Ann qui meurt d'envie qu'on lui apprenne à se battre. Mais d'humeur joueuse les deux adultes décident de faire tourner en bourrique la jeune pirate pour lui rendre la monnaie de sa pièce en remettant en doute chacun de ses mots.
• Recensement :
Code:
• [b]21 juin 1002 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t2402-quand-on-crie-a-lou#72598]Quand on crie à Lou[/url] - [i]Solveig de Sovnheim, Vira Sabir & Lou-Ann Jedidiah[/i]
Solveig et Vira sont rejointes par Lou-Ann qui meurt d'envie qu'on lui apprenne à se battre. Mais d'humeur joueuse les deux adultes décident de faire tourner en bourrique la jeune pirate pour lui rendre la monnaie de sa pièce en remettant en doute chacun de ses mots.



Dernière édition par Solveig de Sovnheim le Mar 11 Juil 2017 - 9:56, édité 2 fois
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Message Sujet: Re: Quand on crie à Lou   Quand on crie à Lou EmptyJeu 6 Juil 2017 - 4:10

D'une parade puissante, le bouclier de la kyréenne s'arrêta à un cheveux de la bouche de Vira. En des circonstances autres, dents, gencives et sang auraient volé en une myriade de petits bouts rougeâtres. Mais ici le but n'était pas d'édenter son amie mais de garder un entraînement régulier et de s'habituer au combat en mer.
La pirate avait tout de suite accepté de se joindre à elle pour ne pas la laisser seule s’entraîner sur de malheureux tonneaux n'ayant rien demandé mais surtout beaucoup trop stoïques. Elle avait bien pensé demander l'autorisation de suspendre des mannequins au mât grâce a une corde mais ce volontariat avait stoppé ses élans créatifs.

D'un sourire un peu fou, Solveig rencontra le regard de Vira qui n'avait pas une meilleure tête qu'elle. Si des ennemis s'étaient retrouvés sur le pont, la boucherie aurait été totale.
La guerrière décidant que c'était suffisant pour le bouclier et l'épée se sépara du premier en le jetant doucement derrière elle et retira sa ceinture pour y ranger l'épée qu'elle déposa contre le bastingage.

« Je te propose de passer au corps a corps à main nues mon amie ».

Les derniers mots avaient été prononcés dans sa langue natale. Sa façon à elle de communiquer avec l’îlienne qui adorait baragouiner dans sa langue. A force de la côtoyer Solveig avait finis par décrypter certains mots et se faisait un plaisir de participer au joyeux bordel chanteur avec des consonances gutturales.
Pour en revenir à cette séance d’entraînement musclée, la pirate savait faire plaisir à sa partenaire en choisissant ce style. Vira était d'une agilité et précision à couper le souffle, optant pour un style radicalement différent de la guerrière qui avait choisi la force et une économie de mouvement mortellement efficace. A eux deux, elles avaient une précision quasi chirurgicale.

Se mettant de profil, le bras le long du corps, Solveig plia simplement ses coudes et ses genoux, attendant que Vira se mette elle aussi en garde.
Ce choix de combat n'avait pas que vocation à faire plaisir à l’îlienne. Il était aussi extrêmement formateur pour s'habituer aux vagues sans pitiés qui heurtaient l'Audacia et qui provoquaient une nausée irrésistible à Sol quand l'emprise de Rhéa se faisait moins forte.
Apprendre a avoir le pied marin était une chose, combattre avec en était une autre.

Brusquement les deux femmes se jetèrent l'une sur l'autre sous le regard des autres pirates qui étaient tout à leur taches ou à leur pause détente.
La main de Solveig se tendit vers le cou de Vira mais cette dernière se baissa avec une souplesse de chat et lui envoya un coup dans l'estomac.
Leur manège dura ainsi un certain temps, les coups pleuvant sans pitié mais un regard plus insistant que les autres fit reculer la guerrière qui jeta un regard à une spectatrice qui était plus discrète qu'a son naturel.
L'heure de la pause avait sonné.

Donnant un coup de coude à celui de Vira, équivalent d'un serrage de main mais en moins collant, la nouvelle recrue qu'elle était adressa un franc sourire à Lou-Ann, l'un des rejetons de leur capitaine et seconde.

« Lou-Ann ! Tu nous attrapes les gourdes qui sont proches de toi ? »

Récupérant l'eau qu'elle avala avec reconnaissance, elle fit un clin d’œil à son amie avant de reprendre toujours avec le souffle un peu court.

« Alors quoi de neuf demie portion. »

Le terme était plus affectueux que réaliste, la fille devait certainement approcher de sa taille adulte définitive vu son age.
S'essuyant le visage en soulevant sa tunique de coton, Solveig récupéra son arme qu'elle accrocha derrière ses épaules. Elle ne pouvait pas s'en empêcher, sans elle s'était presque se retrouver à poile.
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Message Sujet: Re: Quand on crie à Lou   Quand on crie à Lou EmptyJeu 6 Juil 2017 - 17:47

Le bouclier s'arrêta net. Il était tellement proche que Vira pouvait presque y compter les quelques ébréchures dessus. Une goutte de sueur perlait sur son front. L'Îlienne la sentait caresser sournoisement sa peau. Mais ce n'était pas la sueur de sa peur. Celle de son excitation et de la chaleur que provoquait le mélange du temps chaud et d'un entraînement intensif. Le genre d'entraînement que Solveig et elle avaient décidé de faire pour ne pas s'affaiblir pendant les périodes sans combat. Un entraînement presque devenu quotidien qui attirait sa foule de curieux et de spectateurs.

Sur le plan du jeu bouclier/armes Solveig avait une réputation devenue bien ancrée. Peu de monde se risquait à provoquer Vira Sabir, la femme bonhomme aux lames acérés et au langage bien grossier de l'Audacia. Solveig semblait y éprouver un grand plaisir qu'elle partageait avec la pirate. Et Vira appréciait ses intermèdes musclés. En réalité, les deux étaient à armes égales. La force et l'agilité de Vira lui permettait de danser sur un pied d'égalité face à Solveig et sa maîtrise des armes. Sur un terrain plat peut-être que Sol gagnerait, ou bien elles se retrouveraient à armes égales. Mais ici, sur une vivenef que Vira foulait depuis près de vingt ans, sans compter les précédentes vivenefs qu'elle avait connu, l'Îlienne possédait un avantage non négligeable. Son amie Sol était aussi réputée pour son mal de mer, ce qui faisait souvent beaucoup rire Vira, comme cette fois où elle avait rendu son déjeuné alors qu'elle avait grimpé au mât, entraînant de ce fait un rude savon de la part du vigile. Auquel Vira avait répondu par de grands éclats de rire, comme à son habitude.

Un sourire carnassier éclaira le visage de l'Îlienne lorsque Sol lui proposa de passer à main nue. Une certaine fierté dansait dans ses yeux, heureuse de voir que son amie s'appliquait à mettre en pratique quelques mots dans sa langue tropicale. Elle regarda son adversaire se mettre en position, sur ses gardes, un sourire, parfait reflet du sien, sur les lèvres. S'il n'y avait pas la petite différence d'âge et leurs origines radicalement différentes, il aurait été facile de les prendre pour des sœurs. Enfin, pour Vira, Sol l'était, maintenant. Une sœur d'arme, pirate comme elle sur l'Audacia, appartenant à la grande famille de Rhéa. Dans un élan puissant, elle s'élance, en parfaite synchronisation avec Solveig. Les deux se heurtèrent, leurs mains puissantes se tendant vers l'autre. Un coup tranchant manqua de justesse sa gorge mais Vira esquiva dans un bond souple et agile, alors que son propre coup s'élançait déjà en direction de l'abdomen de son adversaire. Puissante. Agilité. Rapidité. Et surtout, prendre en considération son espace. Et Vira n'était à l'aise que sur les vivenfs car c'était là qu'elle avait grandi toute sa vie. Enfin, si l'on mettait de côté les quelques années qu'elle avait passé sur l'Archipel à écumer les tavernes pour écouter les récits des matelots et contempler les vivenefs qui barbotaient au port. Jusqu'au jour où elle s'était retrouvée à bord de l'Orichalque, bien évidemment.

Le combat dura encore quelques instants, sous le regard de ses spectateurs. Vira savait que leurs entraînements quotidiens étaient déjà soumis à des petits paris ici et là. Tant que ça restait maîtrisé et bon enfant, elle ne dirait rien. Mais Omen lui était témoin, aucun jeu, aucun pari ne se faisait sans qu'elle ne le sût. Elle ne parlait peut-être pas bien le dialecte d'Arven mais le langage des jeux était universel. Au bout d'un moment, Solveig décida de faire une pause. Vira ne comprit pas de suite les raisons, même si elle était déjà trempée de sueurs et qu'elle se serait bien hydrater avec une bonne bière. Vira s'était ruée sur une Sol qui avait arrêté au dernier moment et ce fut une Vira emportée par son élan qui manqua de peu de tomber lourdement sur la fille aînée du capitaine. Elle se rattrapa de justesse et avec un petit tour sur elle-même au dernier moment, parvint à garder l'équilibre et éviter ainsi de tuer par étouffement la petite mousse. D'un geste de la main suivi d'un grand rire, elle ébouriffa les cheveux de la p'tiote avant de rendre un coup de coude à Solveig qui demandait déjà à Lou d'aller chercher de l'eau. Elle l'aimait bien ce drôle, Vira. Au fond, elle aimait beaucoup les enfants, surtout les enfants de pirates qui ne chouinaient pas pour une poupée cassée ou un bleu sur le genou.

-L'prochaine', j'vais lui mettt'e la rousse d'sa vie ! rit-elle à l'adresse de Lou-Ann avec un clin d’œil. T'veux que'que chose, ptite mousse ?
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Message Sujet: Re: Quand on crie à Lou   Quand on crie à Lou EmptyVen 7 Juil 2017 - 12:01

Cela fait quelques jours que Lou s’entraîne en compagnie de Solveig au maniement de l’épée ; elle a trouvé dans cette pratique un défouloir non feint. Il faut dire qu’elle est un brin perturbée depuis cette réalité d’où elle s’est réchappée. Pour l’heure, elle n’a même pas daigné évoquer cette vie avec la jeune femme. C’est comme ça avec Lou, quand elle fait les choses, elle les fait toujours à fond ! Pour ce qui est de l’apprentissage de la lecture et écriture on repassera mais en revanche toutes les tâches dédiées à l’Audacia, elle est  la première sur le pont à participer et à apprendre.

Les échanges avec Sicq sur la cartographie, avec les autres pour le combat et avec la toute nouvelle pour le maniement des armes, autant d’informations qu’elle ingurgite avec plaisir.

Ce jour, le soleil darde ;  elle sort de sa cabine quand des bruits de lames, oh doux chant mélodieux, se font percevoir à son oreille. Un abordage ? ah non pas d’autres vivenefs à l’horizon.. probablement un entraînement.

Le soleil semble tout doucement monter, peut-être serait-il de bon ton qu’elle se rapproche des échanges, juste par curiosité. Le nettoyage du pont attendra, on ne fait pas attendre Solveig… jamais. Quand elle se rapproche, silencieusement, elle remarque effectivement Solveig aux prises avec Vira. Discrètement elle se dissimule derrière une caisse comme absorbée… un jour elle se battra comme elle, avec autant de flegme et d’aisance…. Elle l’a promis à Arsène, il y a quelques temps, future championne de Bellifère, oui ça lui collerait bien à la peau ce titre non ? Ambition démesurée bien pour cela qu’elle s’entraîne jusqu’à en perdre le moindre souffle ; même à terre elle continue…

Lou se souvient, un flash alors qu’elle pose la main sur le bastingage de elle en robe, Lena en pirate et surtout elle engoncée dans des habits trop serrés pour son ventre proéminent avec l’être l’habitant… fichus souvenirs ; elle aimerait tant les oublier mais ils semblent comme ancrés dans sa chair destinés à lui rappeler encore et toujours le chemin qu’elle a choisi, la piraterie… comme s’il y avait un doute à cela.

Elle est tellement absorbée qu’elle n’entend que la fin de la phrase de Solveig puis celle de Vira ; fronçant les sourcils à l’évocation de « demi portion » ; elle regarde la première ; ce qualificatif semble cordial dans sa bouche, mais elle préfère que tout doute soit balayé raison pour laquelle de manière peut être un peu trop courtoise elle lui dit « d’mi portion ? vraiment ? j’vous permets pas m’dame » ; elle lui tend tout de même les gourdes demandées et écoute Vira ; ouais p’tit mousse ça va mieux, elle hoche la tête « vl’a un qualificatif qu’jaime bien, pour la peine j’vais changer d’prof j’crois » dit elle en riant.

Puis les mains sur les hanches elle leur dit « z'êtes dispo pour me r'donner un cours ? ou z'êtes trop fatiguées ? » puis plantant son regard dans les leurs elle poursuit « y’a bien b’soin d’ça pour s’rappeler de c’qu’on est vraiment n’est ce pas ? vu c’que le destin nous a imposé le mois dernier ! ».

Elle les défie la jeune mousse une étincelle dans le regard prête à en découdre…  la seule chose qu’elle attend c’est savoir laquelle d'entre elle s'y collera aujourd'hui.

spoiler:
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Message Sujet: Re: Quand on crie à Lou   Quand on crie à Lou EmptySam 22 Juil 2017 - 18:45

L'air marin déposait un goût salé sur la langue de la kyréenne. Ou peut être s’agissait il du goût du sang. Passant sa langue sur ses dents, cherchant des indices qu'elle serait bien en peine d’interpréter, Solveig leva les yeux au ciel et sauta sur un tonneau pour s'y asseoir.
Écouter Vira se vanter c'était comme revenir dans ses plus jeunes années. A la différence que l’îlienne était plus proche de la sœur que ses anciens frères de guilde.

« Ba tient c'pas la modestie qui t'étouffe. D'ailleurs y a au moins un mot dans ta langue pour ça, la modestie ? »

Les genoux sur les coudes, elle détacha une lanière de son poignet pour nouer sa chevelure dans un chignon pour se rafraîchir a défaut de ne pas pouvoir exposer plus de peau au vent.
La jeunette avait quitté sa cachette pour venir se planter fièrement devant elles. Et ce n' était pas avec moins de panache qu'elle répondit à leurs exhortations.
Ce ne manquait pas de sel ça non plus. Avec beaucoup de mal,Sol se retient d'assener un virulent « j'm'en fous » à cette rouquine qui lui faisait savoir ses prétentions. Elle se retient parce qu'elle se refusait d'engager un bras de fer mental vis a vis d'une enfant, c'était indigne d'elle.

« Je t'aurais tué de fatigue avant d'arriver au bout de mes limites p'tite rouquine. »

Elle jette un coup d'oeil à son amie, un sourire éclatant sur sa bobine.

« Tu veux t’entraîner avec Vira Lou ? Très bien mais je suis pas certaine que tu gagnes au change. »

C'était pas peu dire. Solveig était une brutale lorsqu'elle se battait mais elle savait aussi se retenir. Ce n'était pas dit de l’îlienne.

Passant un bras derrière sa nuque, la kyréenne s'étira en prenant son temps avant d'effectuer le même mouvement de son autre bras. A ses cotés, le poids de son épée la tirait vers le pont alors qu'elle écoutait la fille du capitaine et de la seconde avec un frémissement des lèvres.
Peut etre qu'elle devrait demander ce qu'elle sous entend par là.
Mais non, la pirate reste sur son tonneau avec cet air grave qu'elle n'a pas abordé depuis bien longtemps.
Elle le sent qu'elle devrait lui répondre quelque chose de précis, mais les mots ne viennent pas. Finalement, elle se laisse entraîner par son arme et les bras croisés sur sa poitrine elle préfère recentrer la conversation sur un sujet où elle est en terre connue.

« Pas b'soin je sais qui je suis. Alors tu veux voir quoi. Tu préférais t'orienter vers quel type de combat. »

Pointant du menton Vira elle poursuivit.

« Le sien ? Léger, rapide, il faut miser de beaucoup sur ses capacités physiques et entretenir sa précision et sa souplesse. Des armes de petite portées ? Ou le mien, l'épée demande plus de force physique, faut pouvoir la tenir a bout de bras ton arme. Y a les armes de jets aussi. Et la lance, la hache... les deux derniers je connais je peux t'apprendre. L'arc je serais pas la meilleure des professeurs. »

Tout dépend du choix de la gamine en vérité... ce serait con de lui apprendre quelque chose qu'elle ne pratiquera pas.
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Message Sujet: Re: Quand on crie à Lou   Quand on crie à Lou EmptyJeu 27 Juil 2017 - 23:04

La petite mousse, Vira avait l'habitude de la voir traîner dans ses pattes depuis très longtemps. Vira arpentait le bateau depuis tellement de temps qu'elle avait connu Lou quand elle était dans le bide rond et gros de sa mère. Puis ensuite, elle l'avait connue quand elle avait poussé ses premiers braillements et ainsi de suite. Alors était pas étonnée de la voir traîner ici. Mais Solveig c'était pas pareil. Elle venait d'arriver, elle connaissait pas encore les personnalités de tout le monde. Elle adressa un sourire carnassier à son amie. Nan, la modestie ça existait pas en Îlien. Y avait aucun Îlien modeste, ça existait pas. Par contre, si un Îlien te disait qu'il allait te mettre une raclée, il allait te mettre une raclée. C'est un principe de base que tout le monde connaissait. Et tout le monde, sur le bateau, savait que quand Vira disait quelque chose, Vira faisait le quelque chose.

Mais qu'est-ce qu'elle racontait la Lou ? La petite mousse aurait-elle rendu son cerveau avec son petit déjeuné ce matin ? La houle avait été forte alors, peut-être. La voilà qui parlait destin. C'était trop compliqué pour Vira là. Y avait trop de choses, ça partait loin, le mois dernier, c'était déjà du passé et tout ce qui se rapprochait pas du présent, Vira évitait de s'en rappeler. Toute façon c'était passé, il allait pas changer ! Enfin, si personne jouait avec.
La Solveig, elle, avait l'air de prendre très à cœur l'apprentissage du maniement des armes à la petite mousse, fille du capitaine. Vira sourit encore.

-Si t'bas l'bateau, l'mieux c'est rapide, tsé ! Après, l'force s'frappe une fois puis plouf !

Elle mima l'agonie d'un homme qui se faisait transpercer par un épée et ricana sombrement. C'était glauque tout ça. C'était bien. Mais fallait qu'elle sache se défendre la mousse, même si elle avait déjà de bien bonnes défenses. Après tout, elle avait tenu tête à un dragon, fallait le faire. Une bonne tête sur les épaules, c'était déjà l'essentiel. Pour le reste, maintenant, c'était à elle de s'entraîner dur. Mais Vira lui faisait confiance.
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Message Sujet: Re: Quand on crie à Lou   Quand on crie à Lou EmptyVen 28 Juil 2017 - 11:36

Elle est intimidée, Lou mais elle sait bien le cacher alors qu’elle fait face à Solveig et Vira ; puis d’ailleurs c’est bien pour ça qu’elle rentre d’entrée dans le vif du sujet. Bon le terme demi portion l’a un peu contrariée pour ça qu’elle provoque en disant qu’elle va s’adresser plutôt à Vira en terme de cours de combat. Mais il faut qu’elle se l’avoue la jeunette, elle préfère largement l’épée… donner tout d’un coup de poignet c’est bien mieux ; mais bon Lou elle est également rapide.

Bon bah voilà les deux jeunes femmes l’ont littéralement perdu et si elle essayait les deux, elle pourrait un peu plus identifier ce qu’elle aspire à faire comme combat non ? D’ailleurs ça lui permettrait aussi de se remettre les idées en place. Bien pour ça qu’elle avait conclu de cette façon. Mais les deux semblaient la regarder avec un regard bien curieux. Ah non ça n’allait pas recommencer cette affaire ! Elle se remémorre très bien ce qu’elle a vécu ; merci au Destin, cela n’était qu’une réalité alternée de ce qu’elle vit aujourd’hui… mais elle aurait bien aimé Lou être comme les autres qui ont tout oublie vraisemblablement.

Alors elle les regarde « vous vous foutez d’moi ? tout l’monde en parle de c’qui s’est passé y’a pas longtemps ; m’enfin d’c’qui s’est pas passé ! » comment elle va pouvoir leur expliquer une chose qui pour elle relève d’une imagination qui les a tous pour le moins perturbés ? « moi j’tais enceinte, de Rackham et vous bah j’sais plus, y’avait Grâce ma m’man dans cette histoire, c’était un truc d’fou j’vous assure » un truc de fous qu’elle aurait aimé oublié mais sa mémoire s’obstine à conserver cette horreur dans son cerveau.

« ‘sez parler d’cette horreur s’vous plait » rieuse elle regarde Solveig et Vira « j’sais même pas c’qui me conviendrait j’peux tester les deux ? » elle fait une moue « s’vous voulez j’veux pas vous f’cer hein ; j’peux revenir un autre jour, si z’avez trop donné ! » elle leur fait un clin d’œil mais elle aimerait bien débuter, se battre, leur montrer qu’elle aussi du haut de ses 15 ans elle a des capacités cachées.

Lou les mains sur les hanches attend une réponse des deux jeunes femmes et décide de les brosser dans le sens du poil « t’façon j’crois qu’y a pas meilleurs combattante qu’vous deux » et rigolant « j’ai b’soin d’apprendre j’veux pas qu’une dragonne me r’fasse une marque dans le dos » ; ouais elle se souvient d’avoir été recousue par Géralt… triste souvenir de son impétuosité et audace ; en y repensant elle frissonne la Lou.
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Message Sujet: Re: Quand on crie à Lou   Quand on crie à Lou EmptyJeu 3 Aoû 2017 - 5:09

Elle devait avouer que la Vira avait raison. Sur un bateau, pour un pirate, le mieux c'était le combat au corps à corps avec des armes légères. Même si il était nécessaire d'avoir des épéistes plus ''lourd'' comme elle en cas d'attaque sérieuse à terre comme en mer, le plus adapté restait le maniement de la dague voir même d'une arme de jet comme l'arc.
Toute à sa réflexion, elle regardait sa pirate d'amie agoniser de façon théâtrale, avec une sourire un peu dérangeant sur les lèvres.
Elle allait encourager la mousse à tenter les deux quand cette dernière préféra foncer tête baissé dans le seul sujet que Solveig ne voulait pas aborder. Et vu la tête de Vira, elle pouvait parier que cette dernière n'était pas non plus enchantée.

Solveig n'était pas la plus grande des curieuses mais elle n'avait entendu parler personne de ce qui « c'était passé. » Passé de quoi d'ailleurs.

« Enceinte...et Grâce était ta mère ? »

Un regard perdu vers son amie lui apprend une fois de plus qu'elle n'était pas la seule à perdre pied dans cette conversation. C'est avec une tentative d'humour qu'elle essaya de remettre la pauvre Lou face à la réalité.

« C'est ça et moi j'étais la sœur de Freyja, mariée à Géralt et enceinte de mon cinquième gosses pendant que Vira attendait ses quintuplés de la Tambouille. »

Charmant tableau, mais il eut le mérite de lui tirer un sourire. Le soleil avait certainement trop tapé sur sa chevelure de feu, son cerveau devait avoir trop chaud. Qu'est ce qui lui prenait de leur parler d'un truc pareil, elle avait l'air d'une folle. Elle avait au moins connu le loup du nord celle là ?

« Ouais... ouais on va parler d'autre chose. Mais toi, t'es certaine de vouloir apprendre quelque chose aujourd'hui ? T'as pas l'air bien ma biquette. »


C'était quand même compliqué d'en revenir à ses idées guerrières après avoir écouté un tel tableau. Mais elle la trouve mignonne de les mettre sur un tel pied d'estal, elle essaye tant bien que mal d'oublier ses divagations pour lui faire plaisir.

« Dans tous les cas avant de toucher à une arme faudra te muscler. Tes bras sont trop fins, tes cuisses pas assez musclées, on te fera faire des exercices. Puis tu te battras avec un bâton. Après je te laisserais toucher à une vrai épée, pas avant. Une dague c'est différent, c'est plus léger, tu la maîtriseras mieux. Mais quand même, tu échapperas pas à de la musculation jeune fille. »
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Message Sujet: Re: Quand on crie à Lou   Quand on crie à Lou EmptyLun 4 Sep 2017 - 22:24

Vira considéra la Lou avec incrédulité avant d'exploser d'un rire tonitruant, sa frappant le genou avec la main. Elle connaissait tous les marmots de Freyja pour les avoir vu naître et grandir, parfois dans ses pieds. La carapace bourrue et rugueuse de l'Îlienne cachait souvent un grand cœur et elle aimait ces petiots, affectueusement, d'autant plus que ce n'était pas les siens. Vira ne voulait pas d'enfants et elle n'était pas sûre de pouvoir les aimer autant que ceux des autres. L'Îlienne connaissait bien la petite Lou. Mais sa tirade la laissait pantoise et lui décrocha un grand éclat de rire. Elle avait un sens de l'humour désarmant cette gamine !

-T'as 'core l'piquer l'bière d'cuistot, toi !

Elle repartit dans un grand éclat de rire, se tenant les côtes et mit un moment à se calmer. C'était certainement la chose la plus ridicule qu'elle eût jamais entendu. Et la répartie de la Sol ne l'aida pas à se calmer. Elle frissonna toutefois, et posa une main sur son ventre, comme pour s'assurer qu'il était pas rempli de mini-gens pas encore nés et dont elle avait pas envie de voir la tête. Son regard coula en direction de la proue où Rhéa aimait jouer la fille sournoise, surtout au niveau des naissances et se félicita d'avoir été épargnée par son amie.
Finalement la conversation reprit une tournure qu'elle connaissait bien et elle opina aux propos forts sages de la Kyréenne. Trop gringalette la mousse.

-Pis l'endurance, la mousse, l'endurance ! Trop pas d'souffle t'as. Et souplesse, rapidité.

Elle mima ses propos par un salto arrière qui l'amena droit sur le bastingage où elle attrapa une corde.

-Com'ça, t'mvois pis tmvois plus !

Avant de tenir une épée fallait muscler la brindille de façon à ce qu'elle pût être utile en combat.

-Même l'plus discret, l'peux tourner l'vicères 'vec cuillère, philosopha-t-elle avec sagesse.

Elle échangea un regard avec la Kyréenne, qui lui adressa un bref signe de tête, un large sourire sur ses lèvres.

-T'vas faire d'pompes, reprit-elle plus fermement. Pou chauffer quoi.

Elle sauta de nouveau pour être à hauteur de son élève-mousse et lui montra comment faire.

-Bien allongée, ça comme ! Voilà. Allez, jusque arrête. J'VEUX QU'TU SUES A FAIRE TREMPER L'PONT COMME PLUIE ! beugla-t-elle d'un coup, prise dans le jeu.

Des têtes inquiètes se tournèrent vers elle et quelques-uns préfèrent prendre la fuite, tandis que d'autres semblaient plutôt soulagés de constater qu'ils n'étaient pas ceux à qui les vociférations de l'Îlienne étaient adressées.
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Message Sujet: Re: Quand on crie à Lou   Quand on crie à Lou EmptyJeu 7 Sep 2017 - 20:26

Lou est incrédule pour l'instant quand aux réponses des deux jeunes femmes ; mais le passé c'est le passé surtout quand il est pas glorieux alors elles les laisse rire, se moquer même ouvertement d'elle. Sa fierté en prend un coup derrière les oreilles tout comme son envie subite de partir sur le pont des femmes en claquant des talons sans un regard pour elles deux. Elle gronde intérieurement la jeune mousse mais elle est bien décidée à ne pas s'en laisser conter car pour ce qui est des contes, elle a trouvé un maître en la matière donc bon ce n'est pas les deux adultes qui lui voleront sa place ah pour sûr jamais oh non !

Alors elle croise les bras grondant disant « allez y cont'nuez à faire comme si vous 'vez pas suivi moi j'sais c'qui 'est passé, j'en suis sortie plus grande » ; bon c'est sûr qu'elle avait pas fière allure quand elle s'est réveillée dans la cabine face à Rackham et quand il lui a conté ce qu'elle lui avait énoncé mais bon... autant passer à autre chose d'autant qu'elles s'obstinent les deux femmes à ne pas l'entendre... c'est elle d'habitude qui se moque des gens et là, la situation semble s'être inversée et ça ne lui plait pas du tout !


A l'inquiétude de Solveig elle hoche la tête « j'mais été aussi bien personnellement ; c'vous qu'avez pas l'air dans votre assiette non ? » oui rira bien qui rira le dernier tiens... chacun son tour de jouer l'inquiète à l'égard de l'autre. Et quand elle lui dit de se muscler elle sert ses petits biceps haussant un sourcil « mouais c'sûr j'crois qu'j'vais vous écouter sur ce point vous avez peut être raison » et quand Vira à son tour prend la parole lui proposant de faire des pompes elle est bouche bée, son salto juste avant l'a subjuguée et elle en reste pantoise regardant aléatoirement l'une et l'autre sans savoir quoi dire et quoi faire.

Mais il en faut plus à Lou pour l'empêcher de se ressaisir et elle secoue la tête un instant regardant le sol de l'Audacia elle murmure « ouais j'voudrais bien faire des pompes mais s'c'est pour glisser, j' pourrai plus astiquer l'pont correctement après » ; les regards de ses deux profs est sans appel et déjà un petit attroupement s'est constitué autour d'elles... il manquerait plus que Tim soit dans l'assemblée et elle est partie pour être la risée de toute la vivenef... grondant elle se met toutefois en position de pompes ; elle les a vus les pirates pendant leur pause se muscler, debout sur les mains, en appui sur les pieds et on redescend en pliant les coudes et une, et deux... « humpf » elle souffle mais elle continue jusqu'à 10 pour finir à genoux regardant Solveig et Vira et elle leur fait un clin d'oeil en disant  « moi j'suis plus douée en abdo vous voulez que j'vous montre ? » sans attendre la réponse de l'une ou l'autre elle se met en position allongée, relevant le buste, bloquant ses pieds pour qu'ils ne bougent pas elle entame une longue série non sans grimacer sur la fin...

Par contre ce que les deux jeunes femmes ne savent pas c'est qu'elle est entêtée la jeune Lou ; se remettant debout elle leur fait face et leur dit « bon on peut passer aux choses sérieuses, j'veux apprendre à m'battre moi » enclenchant sur une mine boudeuse, tellement caractéristique de sa personne.
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Message Sujet: Re: Quand on crie à Lou   Quand on crie à Lou EmptyVen 6 Oct 2017 - 10:16

Quand elle regardait Lou, elle ne pouvait s'empêcher de se demander si à son age, elle aussi avait été comme ça.
Elle avait quinze ans. Quelque chose comme ça. Avec réflexion... non à cet âge, Solveig était trop occupée à chasser le daim. Et à ne pas perdre un doigt. Autant dire qu'elle n'avait pas vraiment eu l'occasion de découvrir pleinement sa personnalité.
Pour le coup, elle sentait qu'avec une jeunesse pareille, il lui manquait cruellement du recul sur les réactions de la mousse. Elle se sentait terriblement dubitative en l'entendant se dire devenue plus grande d'une épreuve imaginaire.
Peut être avait elle pris un centimètre ou deux. Mais en ce qui concernait le reste. La poitrine peut être aussi ?
Sa maladroite tentative de réplique tira pourtant un sourire à la jeune femme.

« T'sais Lou, si on était dans la seconde brutalement abordé par une trentaine de mousses de ta corpulence, Vira et moi on serait assez de deux pour défendre l'Audacia. »

La contraction de son petit bras donne raison à la guerrière.

« Peut être ? »

Vira appuie son jugement et Sol ne peut s'empêcher de répondre sa son clin d’œil quand elle parle de cuillère meurtrière. Sûrement une expérience personnelle. Solveig,elle, n'a que l'expérience de la fourchette. Elle se promet d'y réfléchir un jour.
D'un hochement de tête, elle donne raison une fois de plus a son amie. Les pompes, c'est le début d'un bon entraînement. Muscler un corps de la tête au pieds, c'est un travail à long terme. Autant commencer par les bras et les jambes.

« T’arrivera à rien s'y t'attends d'être sur la terre ferme poil de carotte. On a tous eu des débuts compliqués, faut passer par la. »

Elle est inquiète, Solveig le comprend bien. L'Audacia c'est grand mais pas assez pour faire les choses dans son coin. Lou-Ann doit s'y faire, elle aura un public. Mais quel crétin oserait se moquer de ses efforts ici ? Hein ? Qui ? Peut être Tim mais Tim ne compte pas. Il n'a pas commencé non plus ses entraînements musculaires.

Retrouvant le sourire après une première série de 10, la jeune fille leur propose de montrer ses talents abdominaux.

Un nouveau regard à Vira et elle sait que la pirate la comprend.

« Pas mal Lou mais pour que tout ça soit efficace, ce sera et des abdos et des pompes et d'autres entraînements à faire et refaire tous les jours. »

Osera t-elle lui dire que les passes d'armes qu'elle a eu avec elle était une initiation à l'épée plus qu'un réel entraînement ? Les choses sérieuses commenceront avec l'arrivée d'une nouvelle musculature.

« Te battre, vraiment, c'pas pour tout de suite. T'es pas prête. Tu sais te tenir en garde ? Viser ? Esquiver ? C'est par ça qu'on commence quand on est sérieux. A quoi ça te sert d'agiter une épée si tu sais pas quoi viser ou te protéger. Allez si tu veux vraiment t’entraîner prend moi ça. »

D'un étui plaqué contre sa cuisse, Solveig sort plus un couteau qu'un poignard. Trente centimètres d'acier qui viennent se placer dans la paume de la main de la jeune fille.

« Vise moi ce tonneau là. Bien au centre. Ça te fera la main. 
»
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