Il est vieux, couvert de poussière, et sans doute es-tu passé devant des dizaines de fois, sans jamais le remarquer. Parmi d’autres livres de ta bibliothèque, sous une latte de plancher, ou abandonné sous ton lit... Un vieux grimoire à la couverture rouge, passée et décolorée par les années. Il ne tient qu’à toi de l’ouvrir, et la curiosité se fait rapidement très forte.
Le parchemin est effrité, l’encre est à moitié effacée, mais tu peux en déchiffrer l’essentiel. Il s’agit d’un livre d’énigmes, énigmes qu’il te faudra résoudre pour prouver ton intelligence et ta supériorité. Un mécanisme ingénieux t'empêche d’accéder à la totalité des pages, et tu demeures bloqué sur la première énigme. Sûrement te faut-il la résoudre pour accéder au reste.
Une roue cranté, ainsi que plusieurs pièces à déplacer, se trouvent au bas de chaque page pour te permettre d'indiquer ta réponse au livre.
Qu’en dis-tu ? Prêt à relever le défi ?
Les énigmes
Consignes
IRP : le 30 juin
• Ce topic concerne uniquement Denys du Lierre-Réal.
• Le format étant particulier, tu n’as pas de temps défini pour résoudre les énigmes. La Fatalité modulera leur nombre pour que la quête se termine deux semaines avant la prochaine MAJ. Dans la mesure du possible, elle passera deux fois par semaine relever tes réponses, les valider et ajouter une nouvelle énigme... ou te donner un indice si tu en éprouves la nécessité !
• Pas besoin de faire de longues réponses : quelques mots suffisent à indiquer comment tu as résolu l’énigme. Le seul RP obligatoire sera celui de fin, qui te permettra de valider le tout.
• Afin de ne pas renseigner tes petits camarades quant à tes questions et tes découvertes, il te faudra impérativement poster chaque message sous balises hide.
Jules, cuisinier sur l’Orichalque, est savant à ses heures perdues. Il a confectionné deux sabliers qui ont une propriété assez remarquable : le sable ne met pas le même temps à s'écouler dans un sens et dans l'autre. Ainsi, le premier sablier s'écoule en 4 min dans un sens et 5 min dans l'autre. Le deuxième sablier, plus volumineux, permet de décompter 11 min quand il est orienté dans un sens, et 13 minutes quand on le retourne. Quand Thomas lui a fait remarquer que son système n’était guère fiable, Jules a rétorqué qu'il pouvait surveiller la cuisson de n'importe quel plat, dès lors qu'il s'agissait de minutes entières. Il a même ajouté qu'en particulier toute durée inférieure à la demi-heure pouvait ainsi être programmée.
Comment s’y prend-t-il pour surveiller la cuisson du ragoût de méduse (12 minutes de cuisson) ?
Messages : 6155 J'ai : 34 ans Je suis : le duc de Lagrance, marquis du Lierre-Réal
Feuille de personnage J'ai fait allégeance à : Lagrance avant tout, à l'Ordre du Jugement et dans une moindre mesure à l'empire de Faërie Mes autres visages: Hiémain ◊ Anthim ◊ Rackham ◊ Shahryar ◊ Nicolas
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Placez les chiffres 1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6 – 7 – 8 – 9 dans la grille de manière à ce que la somme des chiffres de chaque ligne, chaque colonne, et chaque diagonale soit égale à 15.
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Vous avez succombé à l’appel de l’Euphorie d’Euphoria, cette herbe dont on bourre sa pipe et qui permet de faire tant de rêves merveilleux. Mais le vôtre est étrange.
Vous êtes dans une grande pièce. Vous rencontrez cinq joyeux enfants qui vous amènent à l'entrée d'un labyrinthe. Ils se présentent à vous : Un, Deux, Trois, Quatre et Cinq. Il faut que vous choisissiez un enfant qui vous guidera dans le labyrinthe.
Or on sait que :
1 - Si Cinq est fourbe, Un est sincère. 2 - Si Quatre est fourbe, Deux est sincère. 3 - Si Trois est fourbe, Cinq l'est aussi. 4 - Si Un est sincère, Deux l'est aussi 5 - Si Trois est sincère, Quatre ne l'est pas.
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9 dragons sont tombés malades, et sont très contagieux. Trouverez-vous comment les isoler en utilisant seulement deux carrés ? Les x représentent les dragons.
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Un homme vous présente ses deux filles, surnommée Nanine et Tarte-aux-pommes. Elles possèdent toutes les deux six fruits : une pomme, une poire, une cerise, une fraise, un abricot et une pêche.
Les deux gamines cachent alors chacune derrière leurs dos trois fruits différents. A elles deux, elles ont les six fruits cités précédemment. On sait que :
1 - La pomme n'est, ni avec la fraise, ni avec la poire. 2 - La poire est avec la cerise ou l'abricot. 3 - Si la pomme est avec la pêche, la poire est avec l'abricot.
Sachant que Nanine a la pomme, quels fruits possède Tarte-aux-pommes ?
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Un petit cliquètement, discret, et un coffre secret s’ouvre dans la quatrième de couverture. Un pendentif en forme de sablier apparaît, avec quelques grains de sable coloré à l’intérieur, mélangé avec du vrai sable du Temps. Un mécanisme minuscule permet de faire tourner le sablier. Il a bien peu d'utilité, mais c’est un bijou précieux.
Qui sait, il servira peut-être un jour ?
Les énigmes
Consignes de fin
• Ce topic concerne uniquement Denys du Lierre-Réal.
• Ton RP de fin, résumant cette quête, servira de validation. Il peut être long ou court, détaillé ou non, à ta convenance !
A ton clavier !
Danette
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La Noblesse
Denys du Lierre-Réal
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Feuille de personnage J'ai fait allégeance à : Lagrance avant tout, à l'Ordre du Jugement et dans une moindre mesure à l'empire de Faërie Mes autres visages: Hiémain ◊ Anthim ◊ Rackham ◊ Shahryar ◊ Nicolas
Quel curieux livre, il faut l’avouer. Ne serait-ce que pour le retrouver dans de vieux trucs oubliés, cela avait quelque chose de surprenant. Il n’avait pourtant pas souvenir, Denys, d’avoir jamais vu ce livre dans les mains de ses parents, mais c’était bel et bien des vieilles affaires de Lierre-Réal que ce vestige poussiéreux avait été tiré. Ramené au palais, il avait fini par l’oublier jusqu’à ce qu’un matin, il contemple le dos abîmé et légèrement sale de l’objet dans sa bibliothèque. Allons donc, avait-il rangé cette chose dans ses livres personnels ? Il fallait croire que cela faisait parti de l’étrangeté de l’objet. Qui n’avait d’ailleurs de cesse de surprendre quand le duc sortit le livre de sa place et tenta de le feuilleter. Une seule page était accessible, la première, alors que les autres semblaient obstinément collée. Il eut un regard un peu surpris quand il commença à lire les premiers mots, pour le moins énigmatiques. C’était cela, le secret de ce livre ? Répondre aux questions pour consulter les autres pages ? Cela avait quelque chose d’amusant, et c’est ce pourquoi Denys se laissa prendre au jeu et s’assit bien tranquillement dans son canapé, commençant à réfléchir à la première énigme qui lui était posée. Une réflexion qui ne put aller bien loin quand une petite voix interrompit le cours de ses pensées.
« Tu fais quoiii ? »
Fluette, légère et encore un peu endormie, c’était la voix de Rose qui, le regard curieux, observait son père et le livre bizarre qu’il tenait en main. A peine levée, la petite princesse avait visiblement décidé qu’il était pertinent d’aller voir son père pour quémander son attention. Denys eut un sourire tendre et posa une seconde le livre pour prendre sa fille dans les bras et l’attirer sur ses genoux. L’enfant de cinq ans se cala bien paisiblement contre son père et regard avec toujours plus de curiosité les pages, sans comprendre le sens des mots qui y étaient écrit. Elle ne savait pas encore bien lire, la petite princesse, et cette première énigme n’était pas si simple.
« Tu veux jouer avec moi ma chérie ? Ce livre nous pose une énigme. Une énigme ?! L’engouement paraissait nettement dans la petite voix de Rose qui s’agita un instant. Elle ne savait pas si c’était de pouvoir jouer à un jeu dès maintenant ou le fait de jouer avec son père qui la rendait le plus heureuse à cet instant. Tu peux me la lire ? Je suis sûre de pouvoir t’aider à trouver ! Qu’elle déclara avec assurance, décidée à vaincre ces énigmes qu’elle ne comprendrait surement pas pour la plupart. Mais une telle détermination fit sourire son père qui l’embrassa sur le front avant de commencer à lire. Jules, cuisinier sur l’Orichalque, est savant à ses heures perdues… »
Après la lecture suivi un léger silence. Finalement coupée par un « Hein ?! » de Rose, qui ne comprenait définitivement pas. « C’est compliqué papa. » Gémit-elle, se frottant la tête avec l’air de réfléchir, comme elle avait sans doute due voir des grandes personnes le faire. Pourtant, le duc ne trouvait pas l’énigme si difficile, pour peu qu’on y réfléchisse de manière logique et mathématique. Evidemment, la petite princesse était encore loin de ces notions plus complexe dans son éducation.
« Regarde, je vais t’expliquer. » Et pour le moins pédagogue, il tenta de faire comprendre à sa fille les simples notions, mimant même les chiffres et les sabliers qui se tournent. Ils rirent ensemble, et même si Rose affirma avoir compris, il était à peu près sûr que ce n’était pas le cas. Mais elle était si mignonne sa petite princesse qu’il était attendri de la volonté qu’elle mettait à l’aider. Elle hurla presque de joie quand, lorsqu’elle mit la réponse dans l’étrange mécanisme, et que la page suivante se libéra.
« On a réussi ! Au suivant ! Argua-t-elle avec force, mimant ce qui avait l’air d’être le cri de guerre d’un pirate. Denys eut un léger froncement de sourcil en constatant ça, déplorant un instant l’influence du petit Aymeric de Brunante sur sa fille. Sa si petite, et charmante, et fragile, et raffinée fille. On continue papa ? Demanda-t-elle finalement, redevenue plus calme en remarquant le silence de son père et l’infime désapprobation dans son regard. Il lui sourit néanmoins. On continue. »
Toutes les énigmes n’étaient pas aussi compliquées que la première. Certaines, même Rose était capable d’y répondre sans l’aide de son père, et qu’elle n’était pas sa fierté que d’avoir réussi seule. « Il faudra que je le dise à maman ! » Criait-elle avec joie, et Denys savait qu’une fois le livre terminé, elle irait fondre sur sa mère pour hurler à ses oreilles son euphorie. Elle était définitivement adorable, cette petite. Pour Denys, ces énigmes étaient pour la plupart très simples, même si certaines eurent le mérite de titiller son esprit. Cela avait un petit goût de challenge, ce n’était pas plus mal.
« Oh ! Oh ! Je sais papa je sais ! Laisse moi y répondre ! »
Cette histoire de poisson semblait effectivement bien simple. Pourtant, quand la petite fille voulu faire valider sa réponse, son père posa une main tranquille sur la menotte de l’enfant.
« Attention ma chérie, je crois que tu t’es trompée. »
Elle eut l’air surprise, puis protesta.
« Mais non, c’est évident papa ! Ah oui, si c’était si évident, ce serait un peu trop simple, tu ne crois pas ? »
Et le doute s’installa dans l’esprit farouche et pressé de l’enfant. Mais elle savait, la petite Rose, que son père était plus douée qu’une banale énigme et que s’il disait que ce n’était pas ça, alors sans doute avait-il raison. Aussi le laissa-t-il changer sa réponse. Sans surprise, elle fut la bonne, et une petite ouverture se fit dans la couverture du livre, découvrant un bien joli collier, pourvu d’un mécanisme qui n’était pas sans rappeler le Savoir du Temps. Quelques grains de sable d’ailleurs résidaient dans le sablier central. Mais il n’eut pas le temps de regarder de plus près que la petite fille attrapa l’objet.
« Il est joliiiiiiiii ! Ronronna Rose en prenant le bijou en main et le serrant contre elle. Papaaaaa, je peux le gardeeeeer ? »
Un instant, il fut réticent à l’idée de laisser un tel objet entre les mains de sa fille. Après tout, son mécanisme restait particulièrement étrange et l’idée qu’il pût s’activer et mettre sa princesse en danger l’inquiétait. Il tendit une main pour qu’elle lui rende le bijou, et c’est tristement qu’elle consenti à l’y déposer, la moue affectée, des larmes au bord des yeux. Il soupira. Elle lui ressemblait tellement à son âge, capable d’en appeler au pouvoir de la culpabilité en un rien de temps. Pourtant, le duc ne se laissa pas prendre au jeu et, tout en gardant sa fille contre lui toute triste, observa l’objet avec minutie, tourna et retourna le mécanisme. Rien ne se passa. Si le doute persista, il jugea néanmoins qu’il pouvait laisser un peu de cette récompense à sa fille.
« Tu peux le garder, pour l’instant. Va le montrer à ta mère et ta marraine. » Qu’il fit en rendant le bijou aux petites mains de Rose. A nouveau, elle hurla littéralement de joie, de cette petite voix enfantine et innocente.
« Merci merci merci merciiiii papaaaa !! » Elle lui donna un gros bisou sur la joue, le remercia encore mille fois avant de partir en trombe du bureau, hurlant un « Mamaaaaaaaaaaaan !!! Faustiiiiiiiiiiine !!! » à travers tout le palais.