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 J'ai ouvert les yeux sur l'aube et n'y ait vu que les ténèbres [solo]

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La Cour des Miracles
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Hiémain de Sylvamir
Hiémain de Sylvamir

Messages : 516
J'ai : 37 ans
Je suis : baron de Sylvamir, sénéchal et ambassadeur de la couronne kyréenne, voleur de la Cour des Miracles et ancien Fils des Ombres

Feuille de personnage
J'ai fait allégeance à : la Cour des Miracles et Astrid, duchesse de Valkyrion
Mes autres visages: Denys ◊ Anthim ◊ Rackham ◊ Shahryar ◊ Nicolas
Message Sujet: J'ai ouvert les yeux sur l'aube et n'y ait vu que les ténèbres [solo]   J'ai ouvert les yeux sur l'aube et n'y ait vu que les ténèbres [solo] EmptyMer 16 Aoû 2017 - 12:54


Livre II, Chapitre 5 • La Mort dans les Veines
Hiémain de Sylvamir

J'ai ouvert les yeux sur l'aube et n'y ai vu que les ténèbres

La solitude obscurci tout, même l'espoir



• Date : 6 août 1002
• Météo (optionnel) :
• Statut du RP : Solo
• Résumé : Laissé à Svaljärd, Hiémain se doit de remplir sa tâche de sénéchal envers la couronne kyréenne. Pourtant déjà bien seul, il ne pensait pas que le départ de deux êtres en lui depuis des années rendrait le poids sur son cœur encore plus douloureux.
• Recensement :
Code:
• [b]6 août 1002 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t2551-j-ai-ouvert-les-yeux-sur-l-aube-et-n-y-ait-vu-que-les-tenebres-solo#77091]J'ai ouvert les yeux sur l'aube et n'y ait vu que les ténèbres[/url] - [i]Hiémain de Sylvamir[/i]
Laissé à Svaljärd, Hiémain se doit de remplir sa tâche de sénéchal envers la couronne kyréenne. Pourtant déjà bien seul, il ne pensait pas que le départ de deux êtres en lui depuis des années rendrait le poids sur son cœur encore plus douloureux.

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J'ai : 37 ans
Je suis : baron de Sylvamir, sénéchal et ambassadeur de la couronne kyréenne, voleur de la Cour des Miracles et ancien Fils des Ombres

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Message Sujet: Re: J'ai ouvert les yeux sur l'aube et n'y ait vu que les ténèbres [solo]   J'ai ouvert les yeux sur l'aube et n'y ait vu que les ténèbres [solo] EmptyMer 16 Aoû 2017 - 13:59

La solitude pesait lourdement sur ses épaules. Et l’agitation qui régnait à Svaljärd ne permettait que peu à Hiémain d’éclipser les sombres pensées qui tourmentait son esprit. Il avait beau s’échiner à la tâche, obéir à ses devoirs de sénéchal et venir en aide à son duc et sa duchesse que l’ombre planait malgré tout dans son coeur alourdi par les jours. L’absence de Mélusine le rongeait autant que l’inquiétude de ne pas savoir si elle allait bien, si ses blessures avaient pu être soignées à temps et si Meldred, Arsène et Agathe étaient en sécurité, eux aussi. Il n’avait aucune nouvelle et aucun moyen d’en prendre, l’attente se faisait insupportable. Il avait beau être particulièrement occupé après le massacre qui avait eu lieu dans la capitale kyréenne que rien ne parvenait à détourner ses pensées très longtemps. Et puis, au delà de la crainte, il y avait  la colère. Il était en colère pour bien des choses, Hiémain, à commencer par cet abandon. S’il savait que Mélusine avait dû être transportée en urgence à Lorgol, et ce grâce au Cavalier Noir de la Rose, il se sentait terriblement frustré d’avoir été laissé en arrière. n’avait-on donc pas besoin de lui pour qu’il soit si facilement abandonné sur place ? Et le Cavalier qui avait emmené les enfants, ne lui laissant pour compagnie que la solitude dans ce froid kyréen. Il trouvait cela insupportable et terriblement vexant. Et même s’il aurait sans doute dû refuser le voyage à cause de ses devoirs de sénéchal, il aurait aimé qu’on lui propose...

Il ne sert à rien de s’énerver Hiémain.

Il le savait. Mais ce n’était pas comme s’il était si simple de contrôler ce genre de sentiment. Le baron ne répondit pas au sage et ancien dragon, qui tentait malgré tout de lui inspirer quelques meilleurs pensées, quelques meilleurs idées. Il n’y avait bien que Stellaire pour parvenir à rendre claire une image sombre, par ses simples réflexions qui parfois n’avaient même pas l’allure de blague. Par ailleurs, Stellaire était bien le seul à encore lui parler. Obéron, lui, avait gardé le silence depuis cette sombre nuit où la mort avait dansé parmi les vivants, fauchant d'innombrables vies par son épée. Sa réflexion d’alors avait ébranlé ses convictions et ses croyances en la cause qu’il défendait, remettant en doute ses capacités à tenir le rôle du Roi Blanc. S’il avait tenté de le rassurer, le convaincre à sa manière, Obéron n’avait pas insisté en sentant la détresse de Hiémain, ce matin là. La question fatidique avait été posée. Et aucune réponse n’avait été donné. Depuis, le même sentiment persistait, ce qui faisait certainement reculer le souverain d’antan. Il sentait toujours sa présence en lui, le froid maintient des landes battues par les vents et la solennité millénaire. Mais le silence demeurait. Parfois, son conseil lui manquait, plus encore en ces temps de trouble qui agitaient autant Arven que son propre coeur.

Laisse toi et laisse lui du temps. Tu es quelqu’un de bien Hiémain et il le sait. Tu es un écrin à qui il tient, et c’est une chose rare avec lui. Mais quelque soit ton choix, nous ne t’en voudrons pas. Il est des temps pour se battre et des temps pour faire la paix avec soi même.

Le sage et vieux dragon n’avait pas tort et bien des fois, l’envie de rendre les armes avait effleuré l’esprit du baron. N’avait-il déjà pas assez donné dans sa vie ? Lui qui était pourtant encore jeune avait vécu tant et tant de chose, connu des batailles par l’épée et par le sang, des batailles dans l’ombre et dans le creux de son âme. Il avait déjà tant souffert, abandonné l’espoir avant de le retrouver en la personne de Mélusine. Ne méritait-il pas le droit de se reposer, de vivre une vie posée dans les bras de son épouse ? Il en rêvait oui. Mais son coeur entier n’était pas voué à cette existence rangée. En lui demeurait aussi la dévotion à ce monde, ce désir de ne pas le voir sombrer, ce besoin d’aider, comme on l’avait aidé autrefois, de rendre à d’autres cette lumière qu’il ne possédait pas, qu’il ne faisait que transmettre. Au fond de lui, il ne pouvait désirer abandonner la bataille, se sentir inutile et regarder les autres mourir sans qu’il ne put y changer quoique ce soit. A plus forte raison dans cette guerre qui faisait rage.

Je ne sais pas quoi faire Stellaire, je meurs d’envie de retrouver Mélusine, mais je ne peux pas. Je sais que pour l’instant, ma place est ici, mais ne pas savoir comment elle va est en train de me tuer. Je ne parviens pas à faire les choses comme elles devraient être.
C’est normal de s’inquiéter pour sa progéniture et la femelle qui veille sur elle. Tu les retrouveras, quand tu auras fini ce qui doit être fait ici. D’autres comptent aussi sur toi.


Il aurait aimé le croire. Il voulait bien le croire, car sa duchesse au moins s’appuyait sur lui. Hjalden lui était toujours indifférent et le sentiment était rendu, même s’il se devait bien de lui confier des tâches. Et si, en apparence, le noble et froid baron de Sylvamir gardait à tout instant son habituel maintient, l’intérieur de son esprit bouillonnait. Ses tâches malgré tout étaient remplies, mais plus le temps avançait, et plus il se rendait compte que retrouver Mélusine prendrait du temps. Une semaine s’était déjà écoulée et la perspective de pouvoir repartir s’amenuisait. Il ne pouvait rien faire pour empêcher ça. Et chaque jour était un peu plus difficile à supporter.

Un matin, alors que la nuit avait été particulièrement courte, la voix familière d’Obéron résonna à son esprit. Le ton, ferme, inquiéta le baron. Avait-il prit une décision, lui aussi, en lisant le doute qui s’éternisait dans son coeur ? Etait-il fatigué d’attendre une réponse ? Bien qu’il fut traversé par cette pensée, Hiémain garda son calme, entamant une discussion à l’intérieur de son esprit.

Hiémain, nous devons parler.
Je t’écoute.
Je vais devoir quitter ton esprit, et Stellaire aussi. Ce n’est pas une décision facile.


La nouvelle était difficile à accepter en effet. Il crut, pendant de longues secondes, que tout ça était de son fait, à cause de son hésitation. Pourtant, il osa demander, de cette même voix solide qui faisait sa force, et celle de l’esprit millénaire en lui.

Pourquoi ? Est-ce ma faute ?
Non. Je t’ai promis d’attendre le temps qu’il faudrait pour ta décision. Mais… les choses se sont précipitées.
Que veux-tu dire ?
Une épidémie ravage actuellement le continent. Tout ceux qui sont d’essence magique ou qui disposent d’un lien magique vont tomber malade. Si nous restons, tu seras toi aussi touché.
Nous ne pouvons prendre un tel risque, surtout là où tu te trouves.
Qu’est-ce qui a causé une telle chose ?
Nous n’en sommes pas encore sûr. Mais en attendant que les choses s’arrangent, nous avons décidé de quitter nos écrins.
Tous ?
Tous.
Mélusine est entre de bonnes mains, si c’est là le fond de ta pensée.


C’était bien là le fond de sa pensée, mais le baron n’était pas surpris que Stellaire sache si bien lire en lui. Il savait aussi que cette décision lui faisait beaucoup de mal, alors même qu’il avait envisagé de la prendre lui même. Egoïstement, la présence de l’esprit ancien et du vieux dragon lui était devenu indispensable. Peut-être était-ce pour cela aussi qu’il avait tant de mal à faire un choix. A cet instant pourtant, on le lui imposait. Un ordre pour le sauver. Il eut un soupir.

Nous allons devoir te quitter.
Je comprend.
Bonne chance Hiémain.
Attend ! Reviendras-tu ?
Cela ne dépendra que de toi.


Le silence. Le vide. Il ne se souvenait pas avoir déjà ressenti ça et pourtant… pourtant il se sentait revenir à la case départ, il y a de cela bien des années. Avant que sa vie ne change, avant qu’il ne comprennent le véritable sens de ses responsabilités. Il se retrouvait entier, seul dans son propre esprit, sans rien pour prendre une place qui n’était pourtant pas disponible. Et alors il se rendit compte qu’Obéron et Stellaire étaient devenus une part de lui. Que ce qu’il croyait être son seul esprit était désormais vidé d’une part de lui même, que son âme, tiraillée déjà l’absence de Mélusine venait de se briser. Qu’un morceau était parti avec ces deux esprits qui n’étaient pas lui, mais qui n’étaient pas rien quand même.

Il se rendit compte que la solitude, autrefois appelé pour avoir la paix, lui faisait désormais horreur.

Que ce silence pointu et terrible n’apportait point la quiétude, seulement l’angoisse.
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