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  "Ne sous estime pas la jeunesse, elle est porteuse de victoires."

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Message Sujet: "Ne sous estime pas la jeunesse, elle est porteuse de victoires."    "Ne sous estime pas la jeunesse, elle est porteuse de victoires." EmptyVen 8 Jan 2016 - 22:26


Livre I, Chapitre 1
Neve L'Embrun & Lionel De Rivepierre

"Ne sous estime pas la jeunesse, elle est porteuse de victoires."

L'aide prend mille et un visages, toujours surprenant.



• Date : 18 Janvier
• Statut du RP : Privé.
• Résumé : Des chevaucheurs (dont Neve) sont envoyés à Outrevent qui connaît alors quelques effervescences populaires à l'approche du bal. Lionel surpris par la jeunesse et l'allure frêle de Neve va douter de ses capacités et se méfier de son dévouement.

Voilà un peu plus d'une semaine que l'Impératrice envoya ses invitations pour le grand bal de son anniversaire. Lionel de Rivepierre, Comte d'Outrevent et capitaine de vol de son état avait naturellement été convié. Bien que les soirées mondaines et les faites de cours avec la haute société ne soit pas un met dont il raffole, il était curieux de se retrouver enfin devant la nouvelle Impératrice et pourquoi pas, si l'occasion se présentait, de discuter avec elle pour mieux la connaître, outre le cours temps qui lui était accorder pour présenter ses hommages. Il se préparait donc en vue de ces réjouissances et gardait le plus grand secret pour éviter tous bruits de couloir. Liam, son beau Duc et ami avait lui bien plus de joie et d'impatience à l'idée de revoir la jeune Chimène qui fut un temps, lui était promise.

Mais hélas, malgré les précautions, les rumeurs et bruits sur le bal et sur l'Impératrice allaient bon train dans toute la région outreventoise. Ce qui n'était que rumeur se mouva en un brouhaha et plusieurs citoyens tentèrent de lever la masse. Si bien que depuis plusieurs jours, les escadrons de chevaucheurs étaient mobiliser dans tout Outrevent pour parer au remue-ménage. Mais il fallait aussi envoyer des troupes à Cibella qui se trouvait également submergée, tant et si bien que le manque d'effectif se fit sentir.

Lionel alors n'eut d'autre choix que de demander à son collègue capitaine de Ansemer de lui prêter main forte en lui envoyant ses plus valeureux soldats. Ce dernier accepta et en ce jour, il devait donc rencontrer l'équipe de renfort qu'on venait de lui envoyer. Même si il n'était guerre en position de refuser une aide, le comte mettait toujours un point d'honneur à rencontrer lui même les chevaucheurs qu'il avait sous ses ordres et ce, peu importe la durée.

Son second vint l'informer, en début d'après midi, que le renfort d'Ansement venait d'arriver et attendait dans le hall. L'héritier De Rivepierre, toujours en tenue de Chevaucheur, bien que le cuire soit finement ornée de métaux précieux et de blasons de noblesses, sortit alors de son bureaux et descendit les grandes marches pour accueillir ses nouveaux hôtes. Il ne mettait ses vêtements luxueux de noble, si l'on puis dire, que lors des réunions et soirée mondaines, se sentant toujours mieux dans ses habits de chevaucheur. Une vingtaine d'hommes et femmes se tenaient alors devant lui.

"Bienvenue mesdames et messires en Outrevent! Je me présente, Lionel De Rivepierre, Comte de Rivepierre et Capitaine de vol d'Outrevent."


Il arriva près d'eux et commença à les juger du regard, un oeil vif et perçant et un sourire au coin des lèvres qui rendait son expression difficile à cerner.

"J'espère que vous vous plairez parmi nous et que vous ferez honneur à votre escadron, à Ansemer et à la grande famille des Chevaucheurs."

Lionel n'était pas du genre très causant, et essayait tant bien mal d'être à la hauteur et le plus conventionnel lors de ses discours. Plus il jugeait les chevaucheurs qui se présentait à lui, plus il se disait que les chevaucheurs d'Outrevent étaient bons, mais il était loin d'être impartial dans sa pensée, surtout qu'il n'avait pas encore eut l'occasion de les voir à l'action. Puis il était du genre à mettre de coté ses opinions pour leur laisser une chance.

Au fur et à mesure qu'il passait dans les rangs, chacun se présentait à lui. Il n'y avait pas à dire, ils avaient tout de même de la rigueur et de la discipline. Mais il y en avait un, là, dans la ligne de l'escadron, qui retenu son attention. Il n'avait rien fait qui le sorte du lot, mais Lionel fut...dérangé. Il avança alors jusqu'au jeune homme, sans prendre vraiment attention aux présentations de ceux devant lesquels il passait. Puis s'arrêta devant lui et le jaugea. Un jeune éphèbe, svelte et frêle. Une délicatesse et une fragilité émanait de ce jeune homme d'une beauté certaine. Le comte était en un sens troublé par ce jeune garçon mais il ne pouvait se l'admettre. Ce chevaucheur dénotait tellement de son allure par rapport à celle de ses camarades. Pourtant Rivepierre n'était pas du genre à juger sur l'apparence, ni sur l'aspect d'un physique fragile, qu'on reprochait bien souvent aux chevaucheuses. Lui n'avait jamais dédaigné la gente féminine à ses postes, au contraire. Mais ce jeune homme là... Quelque chose clochait.

"Chevaucheur, si tel et votre rang, quel est votre nom je vous prie?"

Poussé par une force alliant méfiance et scepticisme, il se devait de creuser jusqu'au bout cette histoire. La raison n'avait rien à voir là dedans. Mais il en était certains, l'échange qui allait suivre serait déterminant pour savoir si ce jeune garçon aurait toute sa sympathie et bien plus ou au contraire si il le renverrait de suite à Ansemer.
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Message Sujet: Re: "Ne sous estime pas la jeunesse, elle est porteuse de victoires."    "Ne sous estime pas la jeunesse, elle est porteuse de victoires." EmptySam 9 Jan 2016 - 11:53

Spoiler:


Neve se réveilla en sursaut, les épaules agitées de frissons. Le rêve qui venait de le tirer du sommeil se dilua dans son esprit comme l’embrun dans l’air marin. Il tituba un instant entre ses draps, redressé tant bien que mal, avant de reprendre peu à peu connaissance. L’anniversaire de Chimène était dans deux semaines environ, et les nombreuses missions qui attendaient le jeune Chevaucheur, pour subvenir aux carences de gardes et de soldats en tout Faërie, ne lui accordaient pas une seconde de répit. Il était tôt, ce matin du dix-huit janvier, peut-être quatre heures ou cinq heures. Le soleil n’avait pas encore franchi l’horizon, et bien que Neve s’endorme toujours avec les volets de sa chambre grands ouverts, aucune lumière de perçait dans la petite alcôve de la Caserne d’Ansemer. Il s’assit lentement sur sa paillasse, les membres engourdis. Au petit jour, une vingtaine de Chevaucheurs de sa division étaient attendus à la Caserne d’Outrevent, où les effectifs venaient à manquer cruellement. Quelques missions de repérage et de sécurisation des duchés, rien de plus. Jugeant que le sommeil l’avait définitivement abandonné, il s’installa contre le mur de sa petite chambre, sur sa paillasse, et attrapa sur sa table de chevet un recueil de poésie : Poèmes sans héros, tel était son nom. Il lut jusqu’au lever du soleil.

Trois heures plus tard, alors que le soleil perçait tout juste dans le ciel pâle d’Ansemer et que le froid mordait les chairs, Neve se joignit à ses camarades, regroupés devant la Caserne. Après un bref topo de leur Capitaine de Vol et une petite heure d’entraînement pour dérouiller les organismes fragiles, tous se hissèrent sur leurs dragons et s’apprêtèrent à partir en direction d’Outrevent, où le compte Lionel de Rivepierre, que Neve n’avait encore jamais rencontré, les attendait avec ses escouades. Le jeune ansemarien sentait la fatigue de sa nuit agitée peser sur ses épaules, et s’installant sur le dos d’Inespéré, ce dernier perçut son désarroi : « Des cauchemars ? » s’enquit le dragon aux écailles bleu-gris. Neve ne répondit qu’un « vaguement » peu intéressé, soucieux de recouvrer sa concentration et sa fougue habituelle. Lorsqu’enfin les magnifiques reptiles prirent leur envol, l’air froid battant les tempes des Chevaucheurs, le jeune ansemarien s’éveilla une bonne fois pour toute. Il n’était pas inquiet de la mission en Outrevent qui les attendait, mais être confié à un autre corps de soldats était toujours une étape, qui venait briser l’allure routinière des jours à la Caserne d’Ansemer.

Une poignée d’heures plus tard, alors que l’après-midi commençait tout juste, les Chevaucheurs ansemariens parvinrent enfin à destination, très respectueusement accueillis par le personnel du fameux comte d’Outrevent. Quelques autres dragonniers se trouvaient là, appartenant certainement aux escouades du Capitaine de Vol de cette région. Les nouveaux venus furent conduits dans le hall de la Caserne du comté et n’eurent pas le loisir d’attendre longtemps, que déjà Lionel de Rivepierre, vêtu de sa tenue de Chevaucheur en cuir, agrémentée de médailles de la noblesse, se présenta à eux. Humblement, il leur adressa quelques paroles de bienvenues, conventionnelles sans en être déplacées, et avant de leur indiquer leurs missions en Outrevent, il les jaugea un par un du regard. Progressant lentement devant chacun des Chevaucheurs ansemariens, qui se présentaient avec rigueur et discipline, le fameux Lionel de Rivepierre finit par poser un regard appuyé et assuré sur Neve. Ce dernier tâcha de ne pas ciller, mais il savait très bien ce qui avait attiré l’attention du Capitaine de Vol. Il s’agissait de sa carrure frêle comme celle d’une femme, et encore, c’était peu dire. Le jeune ansemarien avait bien cru qu’il ne parviendrait pas à devenir Chevaucheur, faute d’un corps et d’un esprit si fragile, et pourtant il était là ce jour, droit et concentré.

Chevaucheur, si tel et votre rang, quel est votre nom je vous prie ?

Neve leva des yeux impassibles vers son supérieur. Il serra les dents, tandis qu’un gloussement se fit entendre à quelques pas de lui. Il commençait à avoir comme l’habitude que l’on ne le prenne pas au sérieux, lui si maigre et si peu musclé. Bien qu’il s’entendait très bien avec ses camardes de Caserne, il connotait, c’était certain. Neve tâcha de ne pas détourner le regard devant Lionel de Rivepierre, plus grand que lui, plus fort, et dont les yeux brûlaient d’une assurance et d’une détermination sans pareille. Décidemment, cet homme n’avait pas volé son titre de Capitaine de Vol d’Outrevent. D’une voix qu’il voulut assurée, Neve affirma :

Mon nom est Neve l’Embrun, mon Capitaine.

Cette réponse ne sembla pas entièrement satisfaire le fameux Lionel de Rivepierre, qui demeura un instant devant lui, le jaugeant avec un regard vif et acéré. Le jeune ansemarien tâchait de supporter ce regard si déterminé. Il avait conscience de ne pas faire le poids devant lui, pourtant la remarque fusa d’elle-même, comme une réponse à la stigmatisation dont il était l’objet.

Il n'est pas noble de douter d’un Chevaucheur.
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