Maelys ?! Je les entends, ces chuchotements à mon esprit. Le cri mental de Vesper ne les fait pas s’enfuir, bien au contraire. Un rire, comme quelqu’un qui vient de me faire une bonne farce. Un frisson me parcourt, mais aussitôt Tristan me ramène contre lui, mon visage contre son torse. Je sens sa chaleur qui m’enveloppe, et une légère gêne colore mes joues. « Je… Je vais bien. Je n’ai rien. »
Melbren n’a même pas eu le temps de finir ses explications que c’est arrivé, finalement, quelqu’un a posé le pied sur ces maudites dalles rouges. Je retiens une exclamation, quand il manque d’en faire de même. J’ai ce réflexe de vouloir utiliser ma magie, encore, sans le moindre effet. C’est finalement Aaron, juste à côté de lui, qui l’empêche de faire un faux-pas. Mais en même temps… Ce n’est pas si grave, non ? Je ne suis pas blessée, et pas spécialement indisposée alors… « On dirait que c’est passé en moi et… Je ne me sens pas très différente, ou maudite. Rien à craindre. »
Je relève la tête vers mon Capitaine, à croiser son regard. Je lui rends un mince sourire en réponse. « Tu peux me lâcher maintenant. » Il devient un peu plus… Osé, non ? Je me demande à quel point c’était une manœuvre, mais ça m’étonne de lui, vu ce qu’on en dit à la Caserne... Je ne peux pas m’empêcher de lui poser directement la question. « Tu sais, les autres Chevaucheurs… Ils n’arrêtaient pas de dire que tu préférais les hommes. J’ai presque fini par les croire parce que tu… Enfin, c’est vrai ? Ca m’a surprise d’apprendre que tu courtisais la sœur d’Antonin, la Princesse. Oh et… » Je n’aurais pas dû dire une chose pareille, mais n’empêche… Notre relation, elle est bizarre non ? Je me retourne, à regarder autour de nous, curieuse, et me défais lentement de son étreinte pour me remettre en route. Dalles bleues. Dalles bleues !
Je souffle en arrière vers Tristan, quelque chose qui, j’espère, pourrait l’aider avec les femmes : « Tu t’entends bien avec Alméïde non ? Je suis sûre qu’elle pourra te donner plein de bons conseils, parce que sous ses airs prudes, c’est une vraie dévergondée. » Je lâche un bref rire, sous couvert de ma main, puis me retourne vers la concernée. « C’est vrai ce qu’on dit sur toi, Alméïde ? Que vous vous faites des plans à trois, avec le Duc et la Duchesse, et que c’est pour ça qu’il a voulu te prendre en seconde épouse ? » Maelys ? Tu n’es pas sérieuse… On a mieux à penser que des histoires cielsombroises là ! Oh mais allez… J’ai tellement envie de savoir !
Spoiler:
460 mots. Après avoir marché sur la dalle rouge, Maelys ne se sent pas bien différente, même si elle est maintenant maudite par Kirjava. Elle ne rate pas une occasion pour en apprendre davantage sur quelques rumeurs lancées sur Tristan et Alméïde.
La chevaucheuse avait marché sur une dalle rouge. Tout le monde se figea, interloqué, attendant de voir ce qui allait se passer. Instinctivement, je mis mon bras devant la jeune fille qui m'aidait, pour la protéger de mon corps si un danger se présentait. J'étais plus grand, plus lourd, plus âge. S'il y avait quelque chose, je subirais sans doute moins de dégâts qu'elle, si on oubliait mon infirmité. Le chevaucheur Tristan d'Amar en fit de même, entourant sa collègue de ses bras. Qu'allait il arriver ? Était-ce la fin ? Cette chose, qui nous suivait, allait-elle nous trouver tous mort à ses pieds ?
Puis la chevaucheuse se mît à parler. Elle annonça qu'elle allait bien, et je me détendis. Melbren annonça à tout le monde que marcher sur une dalle rouge provoquait une malédiction, ou quelque chose qui pouvait s'y apparenter. Une malédiction ? Qu'est ce que c'était que ces bêtises encore ? Encore des manipulations magiques qui pourraient tous nous tuer. Les mages etaient vraiment des personnes insensées. Elles ne pouvaient pas se contenter de faire tranquillement leur travail, comme tout le monde ? Et bien non, il fallait qu'ils créent ce genre de casse tête, de piège magique, pour s'amuser. Je serrais les poings. Je tournais la tête vers notre petit groupe quand la chevaucheuse se mît à évoquer des sujets complètement malvenus compte tenu de notre situation. Elle parla de la soit disante relation entre Tristan et Alméïde d'Erebor. J'ouvrais grand les yeux, interloqué, et regarda les concernés. Non. Ce n'était pas le moment de s'intéresser à ces choses là. Je demandais alors à la jeune femme :
"- Ce n'est pas le moment, dépêchons nous d'avancer !"
Dalles bleues, dalles bleues. Je me concentrais, essayant de viser à chaque fois une dalle bleue avec mes pieds. Ce n'était pas facile. Ma jambe abimée, m'interdisait tout mouvement exagéré. Je devais me concentrer, et ne pas faire d'erreur. Plus facile à dire qu'à faire. Ma jambe commençait à fatiguer, la douleur était insupportable. Des gouttes de sueur perlaient sur mon front tandis que je luttais contre l'envie de m'arrêter pour reprendre mon souffle. Dalle bleue, dalle bleue. Je boitais de plus en plus, et mon souffle était de plus en plus court. Dalle bleue. Mon genou tenait bon. Dalle bleue. Mon genou m'abandonna. Je me sentis tomber, et lâcha instinctivement la demoiselle pour ne pas l'entraîner dans ma chute. Je percutais violemment Melbren qui, heureusement fut rattrapé par un autre homme. A terre, la douleur m'empêcha de reprendre mes esprits pendants quelques secondes. Une main sur mon genou, les yeux fermés et les dents serrées, je soufflais, tentant de faire avec la souffrance lancinante qui me lançait dans toute la jambe. Quand j'ouvrais les yeux, mon coeur manqua de s'arrêter.
Ma main droite, sur une dalle rouge.
Par Alder.
Spoiler:
473 mots, Ray essaye de ne pas faire de bêtises, demande aux autres d'avancer, perd le contrôle de sa jambe blessée, percute Melbren et, pour finir, touche une dalle rouge.
Les Savants • Modo
Melbren de Séverac
Messages : 5419 J'ai : 27 ans Je suis : inventeur, baron de Vivessence, savant en mécanique (spé. engins) et mage de l’Été non diplômé (destruction)
Feuille de personnage J'ai fait allégeance à : Castiel de Sombreflamme, sa famille et Sombreciel Mes autres visages: Géralt d'Orsang
Tu sens la dalle arriver. Tu le sens dans tes tripes. Tu te vois déjà affublé d'une malédiction ridicule qui t'empêchera de courir et te jettera directement dans les griffes de ces créatures imbattables. Tu le vois ce destin funeste et… tout ton corps a un mouvement brusque d'arrêt. Tes dents claquent douloureusement et ta vision se brouille sous ce choc. Tu n'es pas tombé. Tu relèves des yeux confus sur Aaron, ce preux chevalier qui vient de t'empêcher de finir victime de l'amusement des dieux. Vos regards se croisent et tu ne peux empêcher un frisson d'excitation, de convoitise de te parcourir. L'image qu'il t'offre brièvement est fascinante : force, détermination, vigueur, noblesse, et tu sais qu'elle te servira plus tard, dans l'intimité de ta couche – seul ou non.
Ta main, qui a empoigné par réflexe sa manche, relâche doucement sa prise alors que tu te remets correctement sur tes jambes. Tu vois l'identité de celui qui t'a fait tomber : le sire d'Ysgramor. Le Destin est taquin. Ton attention est cependant rapidement de nouveau sur Aaron, qui s'excuse auprès de la femme qu'il soutenait, qui a été un peu remuée durant le sauvetage du baleineau en détresse. « J'espère que vous ne m'en voudrez pas de vous priver d'une petite distraction, ce n'est guère le moment. » Un rire, dans lequel on peut encore entendre ton choc, t'échappe. « Je vous remercie pour vos réflexes si habiles, Aaron, au contraire. » Tu es presque déçu lorsque l'homme repart, mais Lichen, qui est plus avant, te souffle d'arrêter tes niaiseries, que ce n'est pas le moment. Tu hoches la tête, mais tu remarques rapidement que ton sauveur ne semble pas au mieux de sa forme. Il délègue la charge de la blessée à un l'un des gardes du Prince ; tu fronces les sourcils. Il t'offre un sourire crispé quand il repart, son corps lui faisant largement défaut. Tu n'as même pas besoin de réfléchir quant à ce que tu peux ou vas faire : tu le rattrapes en prenant garde de ne pas mettre les pieds sur une dalle rouge et passes ton bras sous le sien, pour le soutenir au niveau des omoplates. « Laissez-moi vous aider. Ce n'est que juste retour. » Ce n'est pas une suggestion, malheureusement pour l'homme, et tu prends immédiatement une partie de son poids sur toi. Vous faites la même taille, parfait. Tu fixes le chemin devant vous, pour bien lui montrer qu'il n'y a pas de temps à perdre en considérations de dignité.
Tu entends Maelys assurer qu'elle va bien, mais tu sais. L'effet va bientôt se manifester. Un coup d'œil sur le côté et tu remarques le père de Rolf, confortablement installé sur une dalle rouge. Un autre maudit. Tu pries le Destin pour que vous n'ayez pas de souci à cause de ces malédictions qui vont pleuvoir, si tout le monde se bouscule. Tu continues ton chemin pour te replacer au niveau d'Alméïde, plus ou moins, vu que tu dois maintenant composer avec la présence d'Aaron, pour t'assurer que rien ne lui est arrivé.
Bien vite, les propos de Maelys, tellement peu caractéristiques d'elle, te font hausser un sourcil. Tu écoutes, tu ouvres même la bouche sous la surprise. Et tu grimaces sous la réalisation. « Kirjava. » Puis, plus fort. « Tu as été maudite par Kirjava, Maelys. » Tu t'adresses à elle, mais aussi au Marquis et à Alméïde, les principaux concernés par ces racontars. « Préparez-vous. » Oui, vous ne pourrez qu'endurer, puisque aucune magie n'est fonctionnelle pour tenter de limiter les dégâts.
Doux Destin, qu'est-ce que tu t'amuses en cet instant…
Spoiler:
638 mots| Melbren crush un peu sur Aaron avant de le remercier et de l'aider à marcher. Il entend ensuite les paroles de Maelys et en déduit que Kirjava va l'accompagner pendant un petit bout de chemin.
HRP : Raygnar Tu as donc été touché par une malédiction à l'image de Rezrov (il te faudra remercier le Destin pour ce choix ) : pendant une heure, tu sèmeras la zizanie et fouilleras dans tous les recoins, surtout dans les poches de tes compagnons de galère. Amuse-toi bien et fais attention aux coups de sacs Bon courage !
La Noblesse • Admin
Alméïde de Sombreflamme
Messages : 17441 J'ai : 33 ans Je suis : dame de Sombreciel et médecin
Feuille de personnage J'ai fait allégeance à : Castiel, duc de Sombreciel, mon époux ; l'empire d'Ibélène Mes autres visages: Ilse, Liselotte, Teagan
Des malédictions, voilà qui est encourageant. Alméïde prend plus garde encore à où elle met les pieds, heureuse de savoir l'entrée du passage fermée derrière eux. Mais une banshee peut-elle seulement traverser les murs ? Toujours aucune réponse de la part de Simon, ce qui l'inquiète autant que ça l'irrite. Est-ce vraiment le moment de faire la sourde oreille ? Ne pourrait-il pas lui donner la plus mince information sur ces créatures ? Les hurlements lugubres résonnent encore au-delà de la paroi, provoquent des frissons le long de son échine. Et bien entendu, l'inévitable se produit lorsque l'un d'eux marche là où il ne faut pas.
La princesse s'arrête un instant, se tourne vers la Chevaucheuse qui assure qu'elle va bien, mais la suite la laisse pantoise. « C’est vrai ce qu’on dit sur toi, Alméïde ? Que vous vous faites des plans à trois, avec le duc et la duchesse, et que c’est pour ça qu’il a voulu te prendre en seconde épouse ? » « Je... Pardon ? » « Kirjava. Tu as été maudite par Kirjava, Maelys. » Les mots la rassurent mais n'empêchent pas l'embarras de colorer ses joues d'un rouge soutenu. Comment ose-t-elle... ? Ce n'est pas vrai ? Voyons Justice... Je ne comprends rien à vos histoires. Alméïde pousse un soupir et se retourne pour continuer à avancer. L'antipathie ressentie vis-à-vis de Maelys se fait plus forte à cet instant, mais elle reste silencieuse la princesse, elle se fait digne et se détourne d'elle sans relâcher les pans de sa robe pour éviter de faire un geste malencontreux. Ils sont plusieurs, après tout, à ne pas avoir su suivre les recommandations de Melbren. Elle s'arrête d'ailleurs en voyant le seigneur d'Ysgramor s'écrouler à son tour, tendant la main pour l'aider à se relever. « Tenez bon messire. J'examinerai vos blessures lorsque nous serons sortis d'ici, mais il vous faut encore faire un effort. » Ses mots se veulent rassurants, ses gestes également. Ils ne peuvent pourtant pas se permettre de ralentir pour le moment.
Spoiler:
357 mots. Alméïde est outrée par les paroles de Maelys (et de Justice ). Elle aide Raygnar à se relever et l'encourage à avancer. (Après discussion avec le Destin, j'ai tiré la dalle rouge à pile ou face et j'ai gagné, gnihihi *savoure sa chance tant qu'elle le peut*)
Les Chevaucheurs
Tristan d'Amar
Messages : 4809 J'ai : 33 ans Je suis : Capitaine de Vol de l'Escadron de Chevaucheurs de Lagrance
Marquis d'Amar
Feuille de personnage J'ai fait allégeance à : Fluctuante. S'il était fidèle à l'impératrice, il l'est nettement moins à l'empereur, bien qu'il se soit éloigné de Chimène de son vivant, par son attitude envers les mages du Sang. Il est malgré tout toujours fidèle à son duc, à son duché, et à Faërie. Mes autres visages: Grâce de Sombregemme
Il fut rassuré, le capitaine, quand Maelys hoqueta qu’elle n’avait rien. Brièvement. Comment pouvait-il être sûr qu’elle était réellement hors de danger ? Et les explications de Melbren de Séverac ne le rassuraient pas vraiment… Et si elle était tombée sur un dieu particulièrement destructeur ? Un dieu qui la faisait agir à l’encontre de ses convictions les plus profondes ? Ou qui en faisait un danger pour eux tous ? Il ne laisserait pas les autres s’en prendre à elle, mais peut-être devrait-il l’assommer tout de suite, pour éviter le pire.
Il l’avait maintenue tout ce temps, et la lâcha finalement, plutôt brutalement, en entendant sa question. Et les insinuations dont elle faisait preuve. Était-elle sérieuse ? De colporter de tels ragots, d’abord, et dans ces lieux, ensuite. Et qu’est-ce qu’elle sous-entendait ? Parce qu’il… quoi ? Il fronça les sourcils, croisant sévèrement les bras, hésitant quant à la réaction à avoir. Se retenant de lui rétorquer que ce n’était pas parce qu’il faisait preuve de discrétion, contrairement à bien des Lagrans ou à beaucoup de leurs voisins cielsombrois qu’il fallait croire et répéter n’importe quoi. Sauf qu’il fut interrompu par Maelys, alors qu’il cherchait à rappliquer, en la questionnant sur Alméïde.
Si c’était possible, il la regarda avec des yeux encore plus ronds, estomaqués. Son séjour à la cour lagrane l’avait-il tant changée que ça ? Peut-être faisait-il une erreur, mais il lui adressa une gifle assez puissante – pas tant pour la désarçonner, que pour lui faire recouvrir ses esprits. S’il avait voulu montrer son mécontentement, il l’aurait d’une toute autre façon, bien qu’il ne soit pas sûre de laquelle. « Mais enfin, arrête de débiter des lagraneries, de ralentir et perturber tout le monde, et avance. S’il faut que je te bâillonne, je le ferai, tu le sais. »
Spoiler:
302 mots. Tristan s’offusque des propos de Maelys mais, considérant qu’ils n’ont pas de temps pour s’en préoccuper, la gifle en espérant qu’elle reprendra ses esprits, alors qu’il aurait envie de la bâillonner et de la porter sur son dos, malgré ses faiblesses.
Les Compagnes
Rhapsodie Épi-d'Or
Messages : 1275 J'ai : 28 ans Je suis : Compagne en Cibella et Mage de l'Eté (prédiction)
Feuille de personnage J'ai fait allégeance à : La Guilde des Compagnes et à Gaëtane de La Volte Mes autres visages: Aubrée & Octave
Rhapsodie court le plus vite possible, essayant de soutenir du mieux qu’elle peut le vieux Kyréen. Heureusement que ses chaussures n’ont pas de talons trop hauts, cela aurait été un supplice sinon. Déjà que fuir trois créatures sorties de nulle part, s’enfoncer encore un peu plus dans l’Académie, avec la crainte d’en voir d’autres arriver et leur couper la route n’est pas une expérience particulièrement agréable. Heureusement, Melbren semble savoir où il veut aller : il leur hurle qu’il faut tourner à droite, qu’il y a un passage secret. Malgré la peur et l’effort, le visage de Rhapsodie s’éclaire légèrement. Les passages secrets ! Elle les sait nombreux dans l’Académie, mais n’en a jamais trouvé d’elle-même. Tu es sûre qu’on peut lui faire confiance ? Oui. Oui, il l’a trahie, il y a des années, mais elle sait aussi qu’il n’y est pour rien là-dedans, et qu’il voudrait sauver la vie de tout le monde. Surtout de son Erebienne, qui ne le lâche pas d’une semelle.
Ils débouchent rapidement à l’endroit visé par Melbren, Rhapsodie soutenant toujours l’homme sur ses épaules. Elle grimace, essoufflée, soutenant toujours l’homme sur ses épaules, avant de s’engouffrer à la suite des autres dans le passage, sans se plaindre. L’avertissement du Cielsombrois la fait soupirer. Ne pas toucher les dalles rouges. Comme si la situation n’était pas assez critique. Néanmoins, elle se plie à l’exercice du mieux qu’elle peut. Et quand Maelys marche sur une dalle rouge, elle s’immobilise. Elle sent le Kyréen bouger pour essayer de la protéger elle d’éventuels attaquants, mais apparemment, d’après Melbren, c’est absolument inutile. Des malédictions. Grands Dieux, qui est le crétin d’architecte qui s’est amusé à piéger ce couloir de malédictions ?
Et visiblement, la Chevaucheuse a été maudite par Kirjava. Bon. Rhapsodie songe que cela aurait pu être pire. Qui sait ce que cela aurait donné si elle avait été maudite par Sithis ou Mizajourèfa ? C’est juste que le trajet risque d’être long. En tout cas, cela permet à la jeune Cibellane de mettre enfin un nom sur l’Erebienne. Alméïde. Alméïde d’Erebor ? Celle qui est promise au duc de Sombreciel ? Elle n’est donc pas amoureuse de Melbren ? Remarque, elle peut aimer les deux. On s’en contrefiche, Rhaps, tu…
Catastrophe.
Plongées dans ses réflexions, Rhapsodie n’a pas fait attention à son compagnon d’infortune. Elle ne l’a pas maintenu assez fort, et il est tombé au sol, non sans percuter Melbren. Et sa main a fini sur la dalle rouge. Serrant les dents, elle lui tend la main pour l’aider à se relever, se rendant compte que l’Erebienne en fait de même. Rhapsodie la regarde quelques secondes, avant de lui lancer un petit sourire. Après tout, elles ont l’air de réfléchir de la même manière, depuis le début de la soirée. Peut-être qu’elles pourraient s’entendre, malgré… Melbren ? Non mais je rêve. Des fois, tes réflexions me dépassent. Ignorant les remarques de l’écureuil, elle tourne la tête pour voir où il en est. Visiblement, il va bien, et il soutient un autre homme. Peut-être un de ses…. Oh, et puis mince, elle s’en fiche, il ne lui appartient pas ! Pourquoi n’arrive-t-elle pas à passer à autre chose, à arrêter de ressasser sans arrêt ce qu’il lui a fait ? Chassant ses pensées d'un léger soupir, prenant garde à ne pas poser le pied sur une dalle rouge, elle aide le vieil homme à se redresser, lui offrant encore son épaule.
Spoiler:
575 mots. Rhapsodie aide Raygnar à marcher, culpabilise de le voir tomber. Elle apprend au passage qui est en réalité Alméïde, et tente de faire amie-amie avec elle parce qu’elle est plus (trop) jalouse
Je lâche un rire amusé, à la réaction d’Alméïde. Déjà, la fière princesse se détourne de moi, feignant de m’ignorer. « Elle ne nie pas ! » J’étais prête à renchérir sur la relation tendancieuse qu’elle devait sans doute entretenir avec son frère, mais Melbren m’interrompt. Je fronce les sourcils, à cette révélation. « Maudite ? » Par Kirjava ? Je n’ai aucun lien particulier avec cette divinité. Et puis, pourquoi lancerait-on de pareils maléfices ? Je n’ai rien fait d’autres que de marcher sur une de ces dalles rouges, et si c’était le cas, ce n’est pas vraiment un mécanisme de défense qui m’empêcherait d’avancer. C’est ridicule.
Je pousse un profond soupir et lève les yeux au ciel. « C’est toujours moins dérangeant que quand je l’étais par Messaïon… Ton père l’était aussi, je parie. Oh ! Je ne te l’ai jamais dit mais… Tout le monde disait à l’Académie qu’il avait noyé ton frère comme un vulgaire chiot sans doute parce qu’il était difforme ! » Mais Maelys ! Arrête ! Ne lui dis pas des choses comme ça ! Pourquoi ? C’est quoi le problème, au juste ?
La prise de Tristan se desserre aussitôt, assez brutalement. Je le vois me détailler avec des yeux ronds, comme si je venais de lui apprendre quelque chose… Oh, sans doute. Je veux dire, les Chevaucheurs Lagrans ne vont pas s’amuser à le répéter à leur Capitaine. Pendant un instant, j’ai presque la certitude qu’il va se me répondre, et quelque chose bondit en moi, heureuse d’avoir le fin mot de l’histoire sur ces ragots de caserne. A la place, c’est une gifle retentissante qui me sonne. Je reste les yeux écarquillés, une main sur ma joue. Il… Il vient de me… ? Tu l’as bien cherché. Mon regard s’embue, autant devant le rejet flagrant de mon Capitaine que de mon Familier qui se tient juste à ses côtés. Je repousse Tristan pour l’écarter de moi, dans un geste violent et incontrôlé, ne supportant pas son regard. Je lâche sous le coup de la colère : « Et j’ai bien fait de croire tout ce qu’on raconte sur les mages du Sang ! »
Maelys, non ! Je suis déjà quelques dalles bleues plus loin, pressée de mettre la distance, quand j’entends le grondement de Vesper et me retourne vivement. Je lâche un hoquet de stupeur, à voir Tristan vaciller sur ses appuis à cause de mon action, et Vesper guère lui faciliter la tâche à être resté dans ses pattes. « Tristan ! » Je vais faire demi-tour. Trop tard… Il va tomber !
Spoiler:
435 mots. Elle s'amuse à voir Alméïde ne pas répondre. Maelys continue sur sa lancée, à colporter des rumeurs sur la famille Séverac auprès de Melbren cette fois. Quand Tristan la reprend d'une gifle, elle le repousse et se remet à avancer, sans faire attention qu'avec Vesper dans ses pattes et son état de faiblesse, il risque fortement de chuter...
Les Savants • Modo
Melbren de Séverac
Messages : 5419 J'ai : 27 ans Je suis : inventeur, baron de Vivessence, savant en mécanique (spé. engins) et mage de l’Été non diplômé (destruction)
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Tu jettes un coup d'œil à Alméïde et elle se détourne des propos de Maelys sans y répondre. Très sage décision. La jeune femme risque d'enchaîner les bourdes de ce genre à l'avenir et ça ne peut qu'empirer, malheureusement. Tu vas pour t'adresser à la princesse quand tu réalises que la Chevaucheuse s'adresse à toi. Tu ne t'arrêtes pas, tu tournes brièvement la tête vers elle. C'est bien toi qu'elle regarde. Tu fronces les sourcils. Messaïon ? Qu'est-ce que ton père vient faire là-dedans ? Tu es bien vite servi.
« Je ne te l’ai jamais dit mais… Tout le monde disait à l’Académie qu’il avait noyé ton frère comme un vulgaire chiot sans doute parce qu’il était difforme ! » Toute couleur déserte ton visage. Tu es blanc comme un linge et tu t'arrêtes in extremis avant de marcher sur une dalle rouge. D'une voix blême, tu souffles un « Désolé » à Aaron, que tu as failli entraîner dans ton malheur.
Dire que tu te sens mal d'un coup est un euphémisme. Tu aurais largement préféré qu'elle t'adresse un racontar sur ta sexualité, sur tes frasques, sur n'importe quoi que ton caractère nonchalant aurait ignoré avec aisance. Là, la mention de Meldred, noyé si jeune, avant ta naissance, accident qui a manqué de détruire ta famille, qui hante encore chacun de leurs visages parfois, c'est quelque chose que tu es incapable de traiter. Ton cœur se gonfle de tristesse et ta gorge se serre.
Tu raffermis pourtant ta prise sur Aaron, pour lui faire comprendre que vous repartez, et vous vous remettez en marche. Si tu appuies un peu plus ton flanc contre le sien par recherche de proximité ou de réconfort, même bref et illusoire, cela ne regarde que toi – et Aaron, qui ne le réalisera sûrement pas. Et si tu ne te retournes pas au son de la gifle qui résonne, implacable, ce sont aussi tes affaires. Tu n'en voudras pas à Maelys après coup, tu le sais, mais les mots résonnent encore dans ta tête et c'est bien trop douloureux.
Par réflexe, ta main agrippe avec plus de force le tissu du haut de Aaron et tu déglutis difficilement.
Quelques instants passent et tu entends des bruits caractéristique d'une lutte, quelle qu'elle soit, mais sur le coup, tu préfères ne pas en tenir compte. Seul le nom du Marquis, prononcé par Maelys, te fait vous arrêter à nouveau et tourner la tête.
Oh oh.
Spoiler:
431 mots| Melbren devient tout blanc, est tout pas bien, mais se colle un peu plus à Aaron tandis qu'ils reprennent leur route. Il ne les arrête à nouveau que lorsque le prénom de Tristan est crié.
Dernière édition par Melbren de Séverac le Lun 30 Oct 2017 - 4:09, édité 1 fois
Les Chevaucheurs
Tristan d'Amar
Messages : 4809 J'ai : 33 ans Je suis : Capitaine de Vol de l'Escadron de Chevaucheurs de Lagrance
Marquis d'Amar
Feuille de personnage J'ai fait allégeance à : Fluctuante. S'il était fidèle à l'impératrice, il l'est nettement moins à l'empereur, bien qu'il se soit éloigné de Chimène de son vivant, par son attitude envers les mages du Sang. Il est malgré tout toujours fidèle à son duc, à son duché, et à Faërie. Mes autres visages: Grâce de Sombregemme
Ne comprendra-t-elle jamais que ses actes n'ont pas pour vocation de la repousser ? Certainement pas, non, pas alors qu'elle le repousse violemment, et que malgré le fait qu'il ne lâche pas la canne qui servait tout autant que Maelys à l'aider à être stable, il se sent chuter en arrière. Quand va-t-elle accepter qu'il ne veut que la préserver et qu'il espérait que cette gifle, plus impressionnante qu'elle ne l'était, n'avait nulle autre vocation que de la sonner temporairement pour la faire réfléchir à ses paroles ?
Jamais, probablement. Pas alors qu'elle s'en prend de nouveau aux mages du Sang, rejetant son capitaine tout aussi durement qu'avant. Elle a pas lui avoir demandé du temps, cela ne servira à rien. Quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, en son intérêt à elle ou à quelqu'un d'autre qui ne sera même pas mage du sang, elle le repoussera éternellement. S'il avait cru que leurs relations s'étaient améliorées, ce n'était qu'une illusion. Cruelle illusion, qui abaissait les oeillères dont il s'était doté, ne le laissant qu'en proie à la plus amère désillusion.
Il n'avait aucune prise pour se rattraper, alors qu'il chutait, suite à la poussée de Maelys, et il atterrit durement sur le sol, le heurtant tout son corps et ressentant durement le choc dans sa jambe blessée. Qu'importe. Qu'ils courent tous, il ne pourrait s'en sortir seul. Et l'une des personnes envers qui il avait le plus confiance l'avait abandonnée derrière elle.
Spoiler:
273 mots. Tristan réalise à quel point Maelys ne laissera jamais les mages de Sang en paix, ou ne les acceptera pas, et la laisse partir, se laissant tomber au sol alors qu'elle le pousse plus brusquement qu'il ne le pensant, écrasant plusieurs dalles au passage, bleues et rouges.
Antonin regarde éberlué la débandade qui s’offre à ses yeux. Maëlys qui semble devenir folle et ses propos blessants qui sortent de sa bouche. Tristan qui veut la raisonner. Melbren qui devient blanc, Alméïde qui en perd ses mots. Quel carnage. Il entend les mots de la Chevaucheuse, en est blessé aussi. C’est certainement ce qui le pousse en avant, faisant attention aux dalles. Il fait mine de ne pas voir le visage décomposé et amer du sieur d’’Amar et l’aide à se relever, quand bien même une malédiction quelconque le toucherait par le biais de l’homme qui avait demandé la main de sa sœur. Il ne pouvait laisser ainsi les mages du sang être insultés, c’était comme si on l’insultait lui-même. Sa sœur n’avait jamais pu accomplir le moindre rêve à cause de cette magie et de la peur irrationnelle des autres. Il ne laisserait pas cette ignorance faire plus de mal encore.
-Ne l’écoutez pas. C’est la malédiction qui parle pour elle. Il sera bien temps de mettre les choses aux claires quand vous aurez plus de temps. Même si j’aimerais pouvoir m’entretenir avec elle avant si cela ne vous dérange pas.
Il le remet sur pied et l’aide à marcher, tout en évitant le glouton de Maëlys. -Ne laissez pas l’ignorance vous arracher vos amies et vous rendre solitaire sieur d’Amar, combattez là avec la patience d’un parent qui éduque son enfant. Elle aura tôt fait de se rendre compte de son erreur et de regretter amèrement ses paroles.
Aucun mage du sang ne méritait qu’on le traite de la sorte, même pas…même pas ce prétentieux voleur de sœur. Mais Maëlys ne méritait pas non plus de recevoir le sermon et la haine de propos dicté par l’ignorance. Il en était blessé, il en était déçu. Mais il ne fallait pas qu’il s’arrête à si peu, sinon que valait l’amitié ? S’il avait fait les frais de ses attaques, s’il ne les avait pas vu de loin comme un simple spectateur. Il n’aurait certainement pas pu envisager toutes les fins qui s’offraient devants ses yeux à mesures que les mots sortaient. Il n’aurait pas réussit à en tirer les bonnes conclusions aveugler par le ressentiment.
-Et puis, frapper une femme, Maëlys de surcroit…Je pense que ce n’est jamais une bonne idée. Elles trouveront toujours un moyen de vous le faire regretter. On ne fait pas le poids devant la gente féminine.
Avertissement murmuré. Qu’il ne s’avise jamais de faire de même avec sa sœur, sinon, il finira pendu du haut d’une tour, nu et recouvert de goudron et de plumes. Et ce ne serait pas de son fait, non, mais celui de sa sœur, il y veillerait personnellement.
Spoiler:
451 mots
Antonin est blessé par les propos de Maëlys, mais décide de ne pas lui en tenir rigueur, ou tout du moins de lui en reparler quand le moment se présentera. En attendant, il va aider Tristan et le force à avancer, tout en tentant de lui remonter le moral et le prévenant de ne pas jouer les gros bras devant une femme
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Le Destin
Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.
Pas à pas, après une fuite effrénée, les rescapés sortent du recoin caché où la sagacité de Melbren les avait dissimulés. Dans le couloir où ils débouchent, un peu plus près de la sortie mais pas encore à proximité, les gémissements lugubres résonnent toujours… De plus en plus forts, de plus en plus intenses, ils escaladent leur portée dans un crescendo oppressant, tant il véhicule d’inquiétude et d’angoisse. Lorsque le petit groupe sort de son abri, une banshee se trouve là, comme si elle les attendait ; et d’un geste solennel, elle tend vers eux ses mains crochues, dans un geste presque suppliant.
Pas le temps de réagir, toutefois – dans une secousse puissante qui ébranle les murs, l’Académie tremble une troisième fois, jusque dans ses fondations. Tous tombent à genoux, vacillent et basculent ; sauf les banshees qui renversent toutes la tête en arrière, hurlant à la mort à l’unisson. Puis le séisme s’arrête, et le silence qui retombe soudain est si épais qu’il en serait presque étouffant. Cela dure quelques secondes ; bref laps de temps, mais suffisant pour comprendre qu’à présent, tout a changé. Certains remarquent, pendant ces quelques battements de cœur, que des aboiements furieux se font entendre dans le lointain ; d’autres relèvent les yeux et s’aperçoivent que les banshees, désormais muettes, se contentent de flotter là, silencieuses et désolées, et que par un étrange miracle elles ne semblent plus si effrayantes.
« Il est trop tard à présent, » murmurent-elles d’une étrange voix chorale qui semble résonner de mille timbres différents, « la Chasse est libre. »
Ici, un mage s’exclame que sa magie est revenue ; là, un autre qui regarde par une fenêtre indique qu’il aperçoit d’autres groupes égarés. Toujours de ce chœur surnaturel, presque mélodique, les banshees entonnent alors une mélopée pleine de tristesse qui glace les veines de ceux qui l’écoutent assez pour en comprendre les mots. « D’abord viendra l’avertissement du sang que l’on croyait perdu et qui sera retrouvé ; et si le présage est compris, alors le premier sceau tiendra. Mais s’il rompt, viendra ensuite l’oracle d’un passé perdu mais qui n’est point révolu ; et si l’augure est entendu, alors le second sceau tiendra. Mais s’il rompt, viendra enfin la supplique des gardiennes sacrées ; et si leur prière est exaucée, le troisième sceau tiendra. Mais s’il rompt, alors viendront les mâtins des ténèbres, les chiens maudits, la meute assoiffée du sang des innocents – et lorsqu’ils se seront repus d’une vie fauchée, lorsque le sacrifice sera consommé, et que tout aura échoué… Alors les chaînes se briseront, et la Chasse Sauvage règnera de nouveau sur l’Humanité. »
Oui, quelques secondes à peine, suffisantes aux mages pour activer leurs magies ; et à d’autres pour réaliser que les aboiements se sont faits de plus en plus forts… et qu’une meute vient d’apparaître, cavalant à toute vitesse, déchaînée et impitoyable. Dans un fol tourbillon de voiles, lumière et obscurité s’entremêlent tandis que surgissent soudain la Tour Noire et le Pion Noir. Les pièces ont instantanément réagi à la fin de la triste mélopée des bean sidhe – les esprits ont pris le contrôle de leurs écrins sans vraiment leur demander leur avis, prêts à s’interposer pour combattre les fauves menaçants.
Hélas !
Alors que les redoutables cerbères s’avancent, le groupe réalise avec angoisse et horreur que l’un d’eux traîne avec lui le cadavre désarticulé de Rosa de l'Épine, professeur de l’Académie et sœur aînée de Tristan.
C’est le moment que choisissent les pièces pour disparaître : leurs voiles frémissent, et leur silhouette semble absorbée par le néant, sans laisser aucune trace de leur écrin. La Rose Écarlate vient-elle de… prendre la fuite, laissant un groupe d’innocents devoir lutter pour sa survie ? C’est le moment que choisissent les banshees pour psalmodier une autre mélopée.
« Viendra le cheval blanc, l’arc et la couronne, le vainqueur qui remporte la victoire. Viendra le cheval roux et la grande épée, pour celui qui attise la guerre et dresse l’ami contre le frère. Viendra le cheval noir, portant la balance qui décide la faim. Viendra le cheval pâle, et la faux dans la main de celui qui commande au Destin. Viendra le Chasseur qui les mènera tous, et les cohortes de ceux qui les suivront. Libres, libres sont les sombres cavaliers, libre est la Chasse Sauvage de chevaucher sur les nuées. »
Point de cavaliers en vue pour le moment, mais peut-être le groupe devrait-il faire quelque chose pour ces chiens… ?
IRL : du 30 octobre au 12 novembre (18h). IRP : 27 novembre 1002, 23h30.
• Ce topic concerne les personnages suivants, inscrits à l’intrigue au préalable : Aaron, Alméïde, Antonin, Maelys, Melbren, Raygnar, Rhapsodie et Tristan.
• Ce tour couvre le temps qu'il faudra aux agents de la Rose Écarlate pour revenir vous sauver, vraisemblablement une heure ou deux. Survivez jusque-là.
• Tout le monde est susceptible d'avoir vu Alméïde et Maelys prendre leur forme de pièce - et se carapater.
• Les chiens de la Meute peuvent être blessés, mais ils se régénèrent en tuant quelqu'un. Ils ne peuvent pas être tués.
• Pour info concernant les sceaux. - Chaque secousse correspond à la rupture d'un sceau. - L'avertissement du sang retrouvé, c'est le retour des Amoureux du Vent sur le continent. Le sceau s'est brisé quand un mage du Sang a pris place à l'Académie comme s'il était en droit de le faire naturellement (Tristan, prenant place au dîner). - L'avertissement du temps révolu, c'était la Roue Brisée, quand la grande horloge comtoise s'est brisée puis réparée. Le second sceau s'est brisé au moment où un agent de l'Ordre infiltré a volé son balancier, juste après la rupture du premier. - L'avertissement des gardiennes, c'était l'arrivée des banshees, qui n'ont tué que lorsqu'elles ont été agressées. Le sceau s'est brisé lorsqu'elles ont été fuies au lieu d'être écoutées.
• Pièces de la Rose : une mission vous attend. Vous pouvez poster ici quand même si vous le souhaitez également, jusqu'au moment où votre pièce vous embarque.
• La limite de mots pour ce quatrième tour est fixée à 700.
• Il va durer DEUX SEMAINES.
• Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaitez, tant que trois autres personnes au moins passent entre deux de vos messages. Si vous repostez avant, votre RP sera supprimé.
La Noblesse • Admin
Alméïde de Sombreflamme
Messages : 17441 J'ai : 33 ans Je suis : dame de Sombreciel et médecin
Feuille de personnage J'ai fait allégeance à : Castiel, duc de Sombreciel, mon époux ; l'empire d'Ibélène Mes autres visages: Ilse, Liselotte, Teagan
Le calvaire semble terminé, il arrivent au bout de la salle et le pire a été évité. Ce ne sont que quelques malédictions, rien de très grave selon Melbren, malgré les effets qui se font déjà sentir. Alméïde voit le baron blémir face aux paroles de Maelys et si elle n'avait pas un blessé à prendre en charge et un danger à éviter, elle lui aurait dit sa façon de penser ; elle est allée trop loin. Au lieu de ça, le groupe se dirige enfin vers la sortie, vers cette porte qui s'ouvre et derrière laquelle résonnent encore les gémissements des banshees.
Là, l'une d'elles les attend, suppliante.
La princesse se fige sur place, le coeur battant. La créature ne semble pas agressive, elle semble au contraire chercher quelque chose. Le tremblement qui suit fait vibrer l'Académie entière, les parois et le sol, les invités qui tous tombent à genoux, elle y comprit. Alméïde chute aux côtés de seigneur d'Ysgramor et de la jeune femme qui lui est également venue en aide. Elle encaisse le choc, elle sent le sol qui tremble sous son corps et puis... plus rien. Un silence, plus pesant que tous les hurlements imaginables, un silence confus pendant lequel la princesse regarde de tous côtés pour s'assurer que tout le monde va bien.
Et devant eux, les banshees sont encore là.
Se redressant péniblement, elle les observe, ces femmes qui ont soudainement pris une apparence plus... paisible, moins menaçante. Leurs paroles lui glacent le sang et elle ressent la présence de Simon, encore silencieux, mais plus attentif que jamais. Que se passe-t-il... ?
La mélopée résonne, vibre, dans la nuit. Quelque chose de sombre s'éveille. La Chasse Sauvage... Déjà, les aboiements retentissent, les bruits de la course effrénée des canidés se répercutent sur les parois de l'Académie et les grognements lugubres n'augurent rien de bon. De façon aussi soudaine qu'inattendue, elle se sent perdre le contrôle, Alméïde. Les voiles noirs remplacent ses vêtements, Parangon se déploie à son bras et la Tour Noire se fait rempart, devant les invités qui seront pris pour cible. À ses côtés, le Pion Noir apparaît lui aussi, et Alméïde n'a pas le temps d'être surprise de la révélation de son écrin. Elle ne contrôle plus aucun de ses mouvements, elle ne contrôle plus rien à vrai dire. Mais elle sait que l'heure est grave.
Puis elle le voit ; ce corps décharné, traîné par la meute de chiens. Alors, elle sent les voiles l'envelopper, elle les sent qui l'emportent au loin, dans une autre salle, dans un autre lieu.
Simon, qu'est-ce que tu fais ? Pas de réponse. Simon, on doit y retourner, il faut les protéger ! Ramène-nous ! Elle est en colère Alméïde, elle est confuse également, et dans cet instant où sa panique se mêle à celle du guerrier millénaire, elle laisse échapper une flopée de jurons en erebien des dunes pour le convaincre de retourner où ils étaient. Mais... Il est trop tard. Une vie a été fauchée, la Chasse est libérée, c'est la seule façon de les aider. Alors elle frissonne la princesse et elle retrouve le silence. Elle observe la salle où les autres pièces apparaissent, elle se fait attentive malgré l'urgence, déterminée malgré la crainte. Très bien, ne perdons pas de temps dans ce cas.
Et la Tour Noire se dresse, droite et digne, prête à faire ce qui doit être fait.
Spoiler:
587 mots. Alméïde panique un peu Elle est pas contente du tout quand Simon prend les rênes pour les faire s'éclipser, mais bon, s'il le faut
Le Prince de Faërie est plus rapide que moi, pour venir au secours de son futur beau-frère. Je suis soulagée de le voir à nouveau sur pied, avec quelqu’un pour le soutenir. Et puis, ces dalles… Ce n’est qu’une vaste blague. Il n’a rien, c’est l’essentiel. Je réplique aussitôt, aux propos d’Antonin : « Je n’ai pas fait exprès de faire tomber mon Capitaine ! » J’ai une moue boudeuse, en réponse. Qu’ils arrêtent de me prêter de mauvaises intentions, tous. Et même, n'étais-je pas en droit de sortir les griffes ? Il m'a giflé devant tout le monde, après m’avoir maintenue dans ses bras. La caserne entière va encore s’égayer à me traiter comme si j’étais une putain qui voulait monter en grade !
Je croise les bras, peu amène, mais le Prince arrive à me sortir de ma réserve en me confiant qu'il veut s'entretenir avec moi. Vraiment ? « Comment ça ? Pour parler de quoi ? » J’ai presqu’aussitôt oublié mes griefs auprès de Tristan, trop heureuse d’être le cœur même des prochains ragots. On ne peut pas en parler maintenant ? Je devrais accélérer le pas sans doute, mais ça me démange de savoir. « Tu as peur que je révèle tes petits secrets, c’est ça ? Mais ça reste entre nous, tes histoires de dr… » C’est à boire, à boire qu’il nous faut ! J’ouvre de grands yeux, à détailler le glouton comme s’il était devenu fou, à crier dans les esprits de toutes les personnes en présence. « Vesper, qu’est-ce qui te prend ? On parle de… » Dans nos goussets trop souvent, ne résonne que le vent ! « Vesper, tu… » J’ouvre la bouche, dans l’espoir d’en placer une. Et tant que nos femmes auront, seins jeunes fermes et ronds ! Bon, d’accord. J’ai compris. Je le foudroie d’un regard noir, alors qu’il me dépasse pour continuer de bondir de dalles bleues en dalles bleues. Il ne paie rien pour attendre, ce maudit carcajou cielsombrois ! Où il a appris des chansons grivoises, lui ?
C’est le silence qui s’impose, quand on se décide enfin à sortir de notre cachette, rompu uniquement par les chants de Vesper quand je fais mine de vouloir glisser quelques mots à mon voisin. Bientôt, c’est l’instinct pur qui prend le dessus, et me coupe toute parole, alors qu’un spectre nous fait face, comme s’il nous attendait. Même Vesper se stoppe subitement. On va mourir ! Mais… Non. Elle ne fait que tendre la main, comme dans un geste suppliant... Effrayant. Le premier réflexe qui me vient est de courir à nouveau, mais une violente secousse nous projette tous à terre. Ma tête heurte le sol, de quoi me remettre les idées en place plus facilement que la gifle de Tristan. Je suis quelque peu sonnée. Au moins, les spectres ne nous hurlent plus aux oreilles. Non ils… Parlent, prophétiques. Je ne comprends pas vraiment ce dont il est question, hormis cette sentence de mort. Oui, notre mort à tous.
J’entends les chiens au loin, et à la peur panique répond subitement le Pion Noir, enveloppés de voiles noires, sa masse colossale reposant nonchalamment sur son épaule. Qu’est-ce que… ? La surprise est de taille, à voir qui se cache sous les traits d’Alméïde. La Tour Noire ! Celle qui m’a tant apprise ! Alméïde ! Alméïde elle est… Ce n’est pas le moment, Maelys. L’heure est grave. Oh, bien sûr. Et que faisait-elle, tout ce temps, alors que j’avais grand besoin d’elle ? La conquérante s’était volatilisée ! Et comme si une seule fois ne suffisait pas, elle recommence, mais cette fois m’emportant dans son sillage. Vesper ! Tristan, Melbren et Antonin… Je dois y retourner, ils sont en danger ! Nous n’avons pas le temps. Si tu veux les sauver, crois-moi, c’est important que tu m’écoutes, Maelys.... Au moins une dernière fois.
Spoiler:
675 mots. Vesper a trouvé la parade ultime pour empêcher à Maelys de colporter encore d'autres rumeurs, notamment sur sa prochaine cible qui était Antonin, en criant des chansons paillardes dans sa tête et dans ceux qui l'écoutent. La peur prend le dessus quand ils sortent de leur cachette, mais elle n'a pas le temps de s'inquiéter de ses compagnons d'infortune que le Pion Noir prend subitement le contrôle de son corps, et se volatilise avec elle, les laissant derrière.
Les Chevaucheurs
Tristan d'Amar
Messages : 4809 J'ai : 33 ans Je suis : Capitaine de Vol de l'Escadron de Chevaucheurs de Lagrance
Marquis d'Amar
Feuille de personnage J'ai fait allégeance à : Fluctuante. S'il était fidèle à l'impératrice, il l'est nettement moins à l'empereur, bien qu'il se soit éloigné de Chimène de son vivant, par son attitude envers les mages du Sang. Il est malgré tout toujours fidèle à son duc, à son duché, et à Faërie. Mes autres visages: Grâce de Sombregemme
Le marquis regarda avec surprise le prince, alors qu’il l’aidait à se relever, tout en tentant de le… réconforter ? Il était étonnant qu’il se comporte ainsi, et force était de constater que le jeune homme avait muri. Peut-être ferait-il un bon prince, tout compte fait. Ses paroles étaient sensées et il l’impressionnait grandement. Acquiesçant, tout en saisissant sa main pour se relever, il esquissa… il ne savait trop quoi, à l’attention du prince. « Je vous remercie de vos propos avisés, altesse. Je ne vous refuserai pas le droit d’en discuter avec elle, pas alors que je serai peut-être semblable à une tortue, à l’envers sur ma carapace, sur ces dalles, sans vous. »
Il le prendrait comme il le souhaiterait, mais Tristan d’Amar était particulièrement sincère, avec ces quelques paroles. « Je crains qu’il ne faille savoir renoncer, quelques fois, prince. Mais j’ai à cœur qu’elle accepte les mages du Sang, vous savez. Vous semblez la connaître plus que je ne le pensais. Peut-être, si vous le désirez, pourrions-nous en discuter, à l’avenir. De cela, et de votre sœur. Je ne voudrais pas vous imposer ma présence, mais peut-être pourriez-vous m’éclairer à ce sujet, qui vous tient à cœur à vous aussi. » Peut-être rejetterait-il sa requête. Le capitaine verrait bien. « Quant au fait de frapper des femmes… Mises à part les guerrières qui s’opposent à moi, ce n’est pas dans mes habitudes, altesse. En ce qui concerne Maelys, ce n’était que pour lui éclaircir les idées, et je n’y ai mis nulle force qui n’était pas nécessaire. Elle n’en gardera aucune séquelle physique. » D’autres séquelles, en revanche…
Soupirant, il n’eut toutefois guère le temps d’y penser davantage, sortant de la pièce qui les abritait, frissonnant devant les banshees leur faisant face, avant de devoir raffermir l’emprise de sa main sur le bras du prince, alors qu’une secousse les bouscule, lui faisant perdre son équilibre. « Veuillez pardonner cela, mon altesse. Ma jambe peine encore à me supporter. » Il ne le lâche pas, pourtant, alors que l’atmosphère change et que la voix des banshees pénètrent au plus profond de lui, le figeant sur place. Il se fige, devant leur prophétie, prononcée d’une voix incroyablement lugubre, saisissante, terrifiante. Et instinctivement, il regarde au loin, vers Maelys, pour la voir prendre un voile noir, devenir autre… Il a pu dissimuler des choses, mais elle aussi, de toute évidence. Et il peine à croire qu’elle peut ainsi s’offusquer des mages du Sang, alors que les siens ont aboli la Trêve… Qu’en pense-t-elle réellement ?
Il ne peut pourtant pas ignorer la vision qui se présente à eux – ces cerbères, nombreux, et derrière lui… Ses couleurs le quittent, alors qu’il voit le corps sans vie, derrière les chiens. Ce corps qu’il connaît bien. Qu’il a haïe longtemps, si souvent, mais qui n’a pas mérité un tel sort. Elle est décharnée, presque méconnaissable. « Ma sœur… » Il n’a aucun autre choix, que de tenter de tous les sauver. L’avertissement est clair, après tout : sans lui, rien de tout ça n’aurait eu lieu. S’appuyant contre un mur, il se concentre, en appelle à son pouvoir, alors qu’il fixe cette statue massive, qu’il tente de modeler sa conscience. Rien de complexe, des ordres simples. Protéger les innocents, s’ils sont attaqués, en faisant barrage aux chiens, des qu’ils essaieront de s’en prendre à l’un d’eux. Le porter, alors qu’il va essayer de se hisser sur son dos. Il enfile ses gants enchantés. Si personne n’en voit le résultat, il sent le carquois sur son dos, empli de flèches, alors qu’il met le gant droit. Il sent l’arc dans sa main, alors qu’il met le gauche. Il pourra attaquer ces chiens, les ralentir, peut-être, ainsi perché sur le dos de la statue – s’il parvient à lui faire comprendre d’avancer, alors qu’il est sur son dos, à lui faire comprendre d’attaquer aussi, si nécessaire.
Spoiler:
695 mots. Tristan réagit très favorablement aux paroles d’Antonin, agréablement surpris. Il est secoué par les secousses, l’apparition des chiens, et du cadavre de sa sœur. Il doit protéger tout le monde, coupable de ce qu’il se passe, s’il en croit la prophétie des banshees. Il tente de modeler une statue pour qu'elle le protège, pendant qu'il tire sur les chiens avec ses gants magiques qu'il a enfilés.
Pas la place pour évoquer la malédiction des dieux, désolée. Si j’ai le temps de faire un second post, éventuellement.
Dernière édition par Tristan d'Amar le Mer 1 Nov 2017 - 22:50, édité 1 fois
Non, il ne désirait nullement parler avec lui, encore moins de SA sœur ! Mais comment refuser, s’il prenait le temps d’y penser, ainsi peut-être pourrait-il s’assurer que l’homme lui conviendrait un minimum. Il n’était certes pas Outreventois et ses racines Lagranes ne jouaient pas en sa faveur, mais jamais la magie du prince n’avait décelé quelque tentative malicieuse de le tourner en dérision. Alors pourquoi pas ? Pour le bien de sa sœur, plus que pour celui de Maëlys. La Chevaucheuse était assez grande et indépendante pour qu’il n’interfère pas dans ces relations avec les autres. Il voulait simplement lui parler des mages du sang, car il ne pouvait supporter cette vision déficiente et réductrice qu’elle semblait avoir sur le sujet. -Nous en reparlerons au moment opportun, mais il est vrai qu’une discussion pourrait s’avérer intéressante.
Guerrière ou pas, il n’était pas certains d’approuver ses méthodes, n’avait-il pas empiré les choses avec ses manières de rustres ? Mais qu’importe, il n’était pas temps de se blâmer les uns les autres, pas alors qu’ils étaient ainsi poursuivis par quelques abomination. Le bout du tunnel se fait apercevoir, tout le monde souffle de soulagement. Ce n’était que pour mieux cracher son effroi une fois dehors. Les créatures étaient là, patientes, terrifiantes et pourtant une tristesse indéniable se dégageait de ces corps décharnés.
Etait-ce Maëlys et la princesse qu’il venait de voir se draper de noire ? Était-ce les membres de la Rose qu’il venait d’un coup de voir disparaitre ? Les créatures et leur chant terrifiant avait disséminé une mise en garde. Trop tard semblait-il qu’elle était l’intérêt de prevenir d’un danger alors même qu’il était sur vous ? Pourquoi s’être montrée si menaçantes pour ensuite paraitre aussi triste et innocent que des agneaux ? A quoi bon faire des sceaux dans la seule optique de les briser, vu ce qu’il venait de se passer il n’y avait pas le moindre doute sur les intentions de celui qui les avait crée. Il n’avait jamais voulu qu’il perdure. Et maintenant quoi ? Aidant un Tristan mal au point, il se trouvait bien démunis face à ce fléau. Des bêtes sorti du royaume des morts étaient apparu, les babines trempées du sang d’une femme méconnaissable.
Antonin réprime un haut le cœur, il est tétanisé par cette vision. Il se rassérène aussitôt en voyant que même un infirme en l’image de Tristan se préparait au combat. Il enferma sa peur au fond de lui, dans une cage faite à partir du souffle chaud et terrible d’Agonie. Il l’a sentait dans son esprit, impérieuse et inquiète, royale et absolue. Peut-être aurait-il dû la presser devenir à l’Académie finalement.
-Mettez les blessés à l’arrière, Ceux qui savent manier des armes devant, les mages aux milieux, on doit faire front commun si on veut survivre.
Il prépare sa magie, délaissant la vérité au profit de celle, bien plus efficace, des éléments.
Spoiler:
484 mots
Antonin discute avec Tristan, mais perd rapidement le fil lorsqu'il aperçoit les créature à l'entrée du passage. Il croit voire Maëlys et Alméide se parer de noire, sans en être sûr, comme il voit les pièce de la rose se volatiliser presque aussitôt. Il ne comprend guère cette mise en garde, les chiens le tétanise, mais il est prêt à se battre.
Les Compagnes
Rhapsodie Épi-d'Or
Messages : 1275 J'ai : 28 ans Je suis : Compagne en Cibella et Mage de l'Eté (prédiction)
Feuille de personnage J'ai fait allégeance à : La Guilde des Compagnes et à Gaëtane de La Volte Mes autres visages: Aubrée & Octave
Quand le bout du couloir apparaît devant eux, Rhapsodie soupire de soulagement. Ils vont pouvoir rejoindre l’entrée, s’enfuir, s’éloigner de ces dalles maléfiques et ne plus jamais, jamais remettre les pieds à l’Académie. Dire qu’elle était contente d’y retourner… Elle ne pensait pas que ça tournerait aussi mal. Cependant, ce ne semble pas être totalement terminé. Ils sont un peu plus proches de la sortie, certes. Mais les cris se font plus présents à mesure qu’ils se rapprochent du couloir principal. Faisant taire ses angoisses, la jeune Cibellane franchit la porte avec tout le reste du groupe. Elle se pétrifie de stupeur quand elle se rend compte que la créature de tout à l’heure les attend, avant de s’effondrer au sol quand le séisme secoue encore l’Académie, se plaquant les mains sur les oreilles pour essayer de faire taire le hurlement des monstres, en vain. Et quand tout s’arrête, elle relève la tête, totalement perdue, son cœur battant à mille à l’heure, avec une seule envie : que tout soit fini. Cependant, elle note avec surprise que sa magie est revenue, seul point positif de toute la soirée.
Et elles se mettent à parler. Rhapsodie ferme les yeux, essayant de se concentrer sur sa respiration et leurs paroles. Elle ne comprend pas tout, dans le détail, mais saisit le sens général. Ils vont tous mourir. C’est sûr… Des aboiements féroces et sonores la font tourner la tête. Elle pâlit, en voyant arriver sur eux à toute vitesse une horde de chiens énormes, prêts à tous les tuer. Elle se relève, cherchant autour d’elle, du regard, une solution, n’importe quoi ! Mais son regard s’arrête sur la princesse Erebienne, l’amie de Melbren, qui devient soudainement… quelqu’un d’autre, avant de disparaître dans le néant. Est-ce que c’était… Une Pièce de la Rose Ecarlate ? Et pourquoi est-elle partie, en les laissant tous vulnérables, en proie au danger ? Si même la Rose s’enfuit devant eux, alors… Alors ils vont vraiment tous mourir.
Cependant, ce ne sera pas sans se battre. Se battre… Elle a horreur de ces mots, la Cibellane. Mais sa vie en dépend. La vie de tous les autres en dépend. Alors, elle hoche bravement la tête, et se regroupe auprès des autres Mages. Elle songe amèrement qu’elle aurait dû se spécialiser en destruction. En ce moment précis, cela lui aurait été tellement plus utile que son don de prédiction… Peut-être cela pourrait, justement, lui permettre d’anticiper l’issue du combat ? Cependant, elle n’ose pas. Et si elle ne voyait que la mort, comment réagirait-elle ? Elle sait que le futur est sans arrêt modifiable grâce aux événements, et que ce qu’elle voit n’est que ce qui a la plus grande probabilité d’arriver. Mais elle n’a pas besoin d’être découragée, pas maintenant, alors qu’elle n’y croit déjà plus. Enfin, elle pourra sans doute être utile autrement. Elle ne sait pas comment, mais quelqu’un va bien prendre les commandes, et leur permettre de s’organiser, non ?
Spoiler:
495 mots. Rhapsodie se voit déjà morte et enterrée, mais veut bien essayer de se battre
La sortie, enfin. Cette malédiction me rendait vraiment la vie impossible. Alméïde et l'autre jeune femme, tout en m'encourageant, m'ont aidé à me relever et à continuer ma route. Hélas, ce ne fut pas facile, autant pour elles que pour moi. J'avais une envie irrépressible de fouiller un peu partout, que ce soit dans les poches de mes vêtements, ou de celles de mes camarades. Je me retins, avec beaucoup de difficultés, et tentait de me concentrer sur ces fichues dalles bleues. Une dalle bleue, ma main fouillait la poche intérieure de mon manteau, une autre, et elle fouillait les poches de la tunique. Elles commençaient à s'approcher dangereusement de celles de la jeune fille qui tentait tant bien que mal de me soutenir quand j'aperçu la sortie. Nous avions réussi ! Nous avions semé cette horrible chose !
Je regardais en arriere, tout en marchant. Finalement, nous avions une chance de nous en sortir. Je tournais la tête, et aperçu une autre de ces ombres. Je me figeais. Encerclés. Nous étions encerclés. Mais, bizarrement, je n'avais pas peur. Vu de près, ces créatures n'étaient pas si effrayantes. Elles me paraissaient... Mélancolique. Je n'eus pas le temps de réfléchir plus qu'une nouvelle secousse ébranla l'Académie. Je tombais à quatre pattes en même temps que la jeune fille. Par Alder. Mon genou allait encore m'en vouloir. Prostré au sol, j'attendais, priant pour ne pas recevoir cette fois ci un morceau de plafond sur la figure. Quand la secousse mourut, je me redressais, me relevais, avec quelques grimaces, et aidais la jeune fille. Le cri de ces créatures, qui avait retenti pendant toute la secousse, résonnait encore à mes oreilles. Je me dis, avec une certaine lassitude, que j'allais surement encore l'entendre pendant mon sommeil. Les rêves avaient certes un bon côté, mais ils pouvaient parfois se montrer diabolique quand quelque chose nous avait fait peur. Peut être allait je rêver d'un Anthim d'Erebor, grand, sombre, avec des mains griffues et crochues, qui hurlerait comme une de ces choses, avant de fondre sur moi. Qui sait.
Je levais la tête vers ces choses quand elles se mirent à parler. Sur le coup, elles ne me faisaient plus l'impression d'être des monstres, elles étaient plus humaines, moins dangereuses. J'étais tellement concentré sur leurs paroles, à tenter d'en déchiffrer le sens, que j'entendis à peine les aboiements. Elles parlaient de sang perdu, puis retrouvé. Les Mages du Sang, je lançais un regard en coin à Tristan d'Amar, me disant que, quoique les gens disent en leur faveur, ils continuent à nous attirer des problèmes, qu'ils soient bon ou pas. J'étais en train de déchiffrer la suite de leurs paroles quand les chiens firent leur apparition. Par Alder, ces bêtes semblaient tout droit sorties d'un livre. Je compris alors que, quand ces choses parlaient de la Chasse, elles parlaient de ces choses, et du fait que les proies, ça seraient nous. La meute avançait vers nous, menaçante, tout en traînant un cadavre désarticulé que je mis du temps à reconnaitre. Tristan d'Amar était livide, si bien que j'éprouvais de la compassion à son égard. Personne ne méritait de perdre un membre de sa famille. Pas dans de telles conditions.
Nous devions nous battre. Nous n'avions pas le choix, si nous fuyons, ces chiens ne feraient qu'une bouchée de nous. Et si nous combattions, ils nous auraient aussi. Dans tous les cas, il valait mieux leur compliquer la tâche, non ? Avoir de telles pensées me fit réaliser que la peur et la certitude de ne pas voir le jour suivant pouvait changer un homme en tous points. Moi qui n'aimait pas me battre, j'étais à présent prêt a me défendre, et a vendre chèrement ma peau. Mon infirmité et mon inexpérience au combat me seraient fatals à coup sur, mais, étrangement, je m'en fichais. Il y a quelques minutes, j'avais peur de quitter ce monde, de laisser mes enfants, mais, maintenant que je n'avais plus aucun espoir de survie, cela m'indifférait. Quant à mourir, autant le faire bien, les poings levés, les armes à la main. Autant mourir avec honneur et non pas comme un lâche.
Spoiler:
692 mots, Ray est certain qu'il va y passer, et ne compte pas le faire en fuyant. Comme les autres, il est prêt à se défendre.
Dragonnet du Chapitre • Version 4.3
Aaron de Sombreval
Messages : 937 J'ai : 34 ans Je suis : mage de l'Automne et chevaucheur ; fils du comte de Sombreval.
Par réflexe, Melbren avait attrapé la manche d'Aaron pour se rattraper, comme pour être certain que ce dernier ne le lâcherait pas. Confus, le jeune homme releva les yeux vers le chevaucheur, restant fixé quelques instants, le corps frissonnant. Le mage mis cela sur le compte de la frayeur qu'il venait de se faire - bien que ce ne soit pas réellement dangereux - plutôt que sur autre chose. Il l'aimait bien, au fond, Melbren, même s'il ne savait rien rien de lui. « Je vous remercie pour vos réflexes si habiles, Aaron, au contraire. ». Et tandis qu'il laisse échapper un rire léger, Maëlys semble décidée à raconter tous les histoires saugrenues entendues dernièrement, à commencer par celles concernant les quelques membres du groupe. Aaron songea avec lassitude que c'était sans doute la raison pour laquelle il ne s'était pas encore trouvé de fiancée. Trop de bavardages, et pas assez d'actes concrets.
Les jambes tremblantes et manquant de faillir au moindre faux-pas, le chevaucheur se concentra sur les dalles pour oublier son handicap. Pourtant, à peine eut-il fait un premier pas qu'un bras vînt l'aider à soutenir son poids. « Laissez-moi vous aider. Ce n'est que juste retour. ». Il n'eut guère le temps de dire non que Melbren était de nouveau à ses côtés. Décidément, c'était un rapprochement bien rapide pour une première rencontre. Trop pour Aaron qui était quelqu'un de fort solitaire, mais il devait reconnaître qu'il n'avait pas le choix, et l'aide du jeune homme à ses côtés n'était pas négligeable s'ils voulaient continuer d'avancer un tant soit peu rapidement. Aaron n'était d'ailleurs pas le seul à sembler en difficulté, puisqu'un autre des invités s'écroula au cours de leur progression, rapidement aidé par la jeune femme qui avait entraîné Melbren un peu plus tôt, aidée d'une autre invitée.
Ce fut au tour de Melbren d'être bientôt la cible des bavardages incessants, et si Aaron n'écouta que d'une oreille, il vit son compagnon pâlir avant de s'arrêter en s'excusant, avant que ce dernier ne reprenne l'avancée, déterminé. Sa poigne s'est légèrement raffermie. S'il n'aimait d'ordinaire pas les contacts physiques rapprochés avec des inconnus, Aaron devait reconnaître que Melbren n'entrait plus dans cette catégorie, et que cela ne le dérangeait de ce fait pas plus que ça. Même lorsque la main de son compagnon agrippa plus fermement le haut de sa veste, Aaron décida de renforcer sa prise à son tour. Une manière pour lui de lui souffler qu'il comprenait, et de le soutenir. S'en suivit ce qui pouvait ressembler à une scène de ménage, jusqu'à ce que le Prince intervienne, et que la petite troupe reprenne sa route.
Lorsqu'enfin ils arrivèrent au bout du passage, Aaron ne se défit pas de sa vigilance. Il n'aimait pas la tension qui régnait. Et quel espoir vain ! Au bout du passage, une silhouette fantomatique attend à nouveau le petit groupe. Mais les murs tremblent, et elle cesse de bouger. Des voix s'élèvent, murmurant des paroles que le chevaucheur ne parvînt pas à saisir malgré sa concentration. Tous ses sens sont en alerte. Et soudain, des aboiements résonnent et l'obscurité laisse apparaître d'énormes chiens couleur ébène, la gueule dégoulinante. Un cadavre gît à leur pied. « Mettez les blessés à l’arrière, Ceux qui savent manier des armes devant, les mages aux milieux, on doit faire front commun si on veut survivre ». Aaron se défait à regret du soutient de Melbren pour se tourner vers lui : « Merci, Melbren. J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir.». Le regard amer, il croise les yeux de son compagnon d'infortune avant de se détourner, et de rejoindre les quelques guerriers déjà en place. Oui, il a honte. Il est chevaucheur, et pourtant il s'avance comme s'il n'était qu'un guerrier. Et pourtant, il ne peut s'en vouloir qu'à lui-même d'avoir abusé de sa magie lors de l'épidémie, pour tenter de retenir Abigaïl. Et désormais, il ne peut utiliser sa magie, et il se sent dépourvu de tout moyen de défense. Il est bon guerrier, mais il a l'impression qu'une part de lui manque, or le danger semble infiniment grand. Il doute, désormais, de sortir un jour à nouveau de l'Académie.
Spoiler:
691 mots (sans dialogues) ─ Aaron apprécie le soutient et la présence de Melbren plus qu'il ne l'aurait imaginé. Il voit Alméïde et Rhapsodie aider Raygnar avant de continuer à avancer. Lorsque la meute de chiens arrive, sur les ordres d'Antonin, il va se ranger auprès de ceux qui savent manier des armes car il ne peut pas utiliser sa magie. Il se sent coupable et à honte, et n'ose plus croiser le regard de Melbren.
Les Savants • Modo
Melbren de Séverac
Messages : 5419 J'ai : 27 ans Je suis : inventeur, baron de Vivessence, savant en mécanique (spé. engins) et mage de l’Été non diplômé (destruction)
Feuille de personnage J'ai fait allégeance à : Castiel de Sombreflamme, sa famille et Sombreciel Mes autres visages: Géralt d'Orsang
Il n'est pas très bavard Aaron, tu l'as compris, mais il a ce geste et ça te permet de ne pas faiblir sous les mots qui dansent dans ta tête, cette poigne qui se fait plus présente, là où il s'appuie sur toi. Tu ne pensais pas qu'un geste si anodin pourrait t'apporter si grand réconfort. Lichen t'envoie aussi des ondes d'amour ; tu te sens mieux paré pour la suite.
La voix de Vesper résonne soudain dans ton esprit. Tu fronces les sourcils, surpris, avant de reconnaître la chanson. Tu la chantonnes dans ta tête, Lichen te suit ; tu le sens même partager son chant avec Vesper. Cela te fait sourire. Pourtant, le glouton s'arrête vite et file à l'avant. Lichen part à sa suite, se faufilant avec habilité. Tu ne l'arrêtes pas, tu sais qu'il prendra soin de lui. Puis, tu sens que son intérêt a été piqué par Vesper.
Vous atteignez la sortie où les gémissements retentissent à nouveau ; avez-vous fait tout cela pour rien ? Il le semble car l'un des êtres apparaît devant vos yeux et tu penses vos derniers instants venus. Là, une troisième secousse survient, vous mettant à terre, toi toujours cramponné à Aaron. La chose hurle de plusieurs voix, comme liée à ses comparses. Impossible d'atténuer le bruit. Tu redresses la tête quand le silence retombe, pesant, oppressant. Tous tes poils se dressent sur ton corps et Lichen partage son agitation.
La créature parle, mais tu ne saisis pas tout. Les propos sont trop cryptiques pour que tu lies l'ensemble. La Chasse est libre ? Quelqu'un s'écrie que la magie est revenue, un autre voit des gens en bas, fuir la grande bâtisse – certains survivront. Tu ne bouges pas, tu te concentres sur la voix d'outre-tombe, moins effrayante. Le sang oublié ? L'oracle d'un passé révolu ? Les gardiennes ? Tu identifies sans mal les créatures dans ce rôle, mais le reste ne fait pas sens. Tu n'es pas en état d'analyser, simplement de réaliser que quelque chose a été libéré, que les secousses étaient des étapes qu-
Des aboiements résonnent. De plus en plus fort. Ton ventre se serre et tu les vois tout au bout du couloir. Terrorisants, ces chiens.
Soudain, du mouvement tout près te fait sursauter : la Tour Noire est là, à côté, cachant sous ses voiles... Alméïde ? Tu es bouche bée ; deux fois plus quand tu vois le Pion Noir de l'autre côté, à la place de Maelys... Tant d'implications, pourtant, ce n'est pas le moment : il y a un cadavre en face. Et… les deux pièces s'éclipsent. Vous êtes seuls, d'un coup. Livrés à vous-mêmes.
Tu pries pour qu'il n'arrive rien aux jeunes femmes tandis que le prince donne des instructions. Tu ne sais pas où aller. Tu ne maîtrises pas suffisamment ton pouvoir ; tu n'as pas d'arme, si ce n'est ton poignard de poche. Tu as ta poudre, mais, là, tu ferais plus de dommages collatéraux qu'autre chose. Tes yeux suivent le halo et... Aaron interrompt tes pensées. Tu lèves un regard en proie à la peur vers lui et croises le sien, sûrement pour la dernière fois. « Je l'espère aussi, Aaron. » Si vous survivez, tu te promets de l'inviter à dîner.
C'est décidé, tu suis ton idée précédente. La situation est désespérée, la créature te terrifie, mais tu presses le pas et marmonnes. « Veille sur moi, Mnémosie. » Tu arrives devant elle et tentes de maîtriser ta voix : « Ô Gardiennes, pardonnez notre ignorance et notre fuite. Nous ne le méritons sûrement pas, mais… N'y a-t-il rien que vous puissiez faire ? » Le temps presse, tu mises le tout pour le tout. La menace semble insurmontable, vos forces maigres. « Si vous le souhaitez, nommez vos conditions, je serai votre obligé, Gardiennes. » Tu hoches la tête solennellement à son égard.
Spoiler:
665 mots | Melbren sort du passage, voit la Banshee, flippe. Il découvre que Alméïde et Maelys sont des écrins, mais la meute arrive. Il répond à Aaron, puis s'en va demander l'aide de la Banshee. Qui ne tente rien n'a rien.
Dernière édition par Melbren de Séverac le Dim 19 Nov 2017 - 1:23, édité 1 fois
PNJ • Admin
Le Destin
Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.
Oh, que le chaos a troublé les réjouissances ! Ce qui commençait comme un dîner de fête s’est perdu dans les rivières de sang qui dévalent les escaliers de l’Académie, et les couloirs sont jonchés de corps. Combien ont déjà perdu la vie sous les crocs des chiens ? Ils tentent de résister, pourtant, les rescapés de la catastrophe, combattant vaillamment, évacuant les blessés, reculant peu à peu pour ne pas être dévorés par les chiens. Affreuses créatures, qui arrachent et mutilent, qui mordent et dévorent, se régénérant à chaque nouvelle vie fauchée. Ils reculent, les combattants, cherchant tout à la fois un moyen de contenir les chiens, et de les tenir à distance. Ils ramassent quelques personnes en fuite, en abandonnent d’autres lorsque leurs blessures se révèlent fatales.
Les voilà acculés, dans un recoin d’où l’escalier central s’est écarté – coincés contre un mur apparu subitement au milieu du couloir, cernés par une dizaine de chiens. Tout semble perdu, tout semble fini, mais…
Mais revoilà Maelys et Alméïde qui débouchent d’un passage secret, suivies d’un renfort très bienvenu – d’un renfort, dont certains membres manient des armes de la Rose Écarlate…
IRL : du 13 novembre au 23 novembre (18h). IRP : 28 novembre 1002, 00h30.
• Ce topic concerne les personnages suivants, inscrits à l’intrigue au préalable : Aaron, Alméïde, Antonin, Maelys, Melbren, Raygnar, Rhapsodie et Tristan. ATTENTION • Peuvent la rejoindre à partir de ce tour, mais n'y sont pas obligés : Castiel, Mélusine, Hiémain, Astarté et Abigaïl.
• Ce tour couvre le laps de temps entre l'arrivée des pièces pour vous secourir, et le moment où vous atteignez la sortie. Si vous l'atteignez.
• Tout le monde est susceptible d'avoir vu Alméïde et Maelys prendre leur forme de pièce - et se carapater. Vous les voyez revenir avec Castiel, Mélusine, Hiémain, Astarté et Abigaïl, maniant respectivement les armes du Roi Noir, du Fou Noir, du Roi Blanc, de la Reine Blanche, et de la Reine Noire. MERCI DE NE PAS LES PNJISER, ILS POSTERONT S'ILS LE DÉSIRENT.
• Les chiens de la Meute peuvent désormais être tués, mais ils restent redoutables.
• La limite de mots pour ce cinquième tour est fixée à 700.
• Il va durer DIX JOURS.
• Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaitez, tant que trois autres personnes au moins passent entre deux de vos messages. Si vous repostez avant, votre RP sera supprimé.
C’est un enfer qui se déroule sous les yeux d’Antonin. Chaque blessure infligé, parfois au détriment de pertes terrifiantes, se voit soldé par une preste régénération des bêtes. A chaque goutte de sang versée, les plaies se referment et semble même augmenter leur force. Les banshes se font muettes aux plaintes et appels à l’aide, spectatrices aux gémissements déchirants, elles pleuraient les morts qui tombaient. Homme, femme, certainement enfant. Antonin paniquait, il avait peur, mais il ne pouvait trembler, il ne pouvait s’enfuir. Agonie le soutenait, de toute son âme, lui insufflant la force qui lui faisait défaut, faisant rempart de son implacable caractère à la terreur qui le grignotait lentement.
Survivre, quoi qu’il en coute, oui, mais pour combien de temps encore ? Peut importait les efforts tout semblait vain. Agonie était arrivée au Palais, du moins l’appel à l’aide avait été donné, mais seront-ils là à temps ? N’est-ce pas un massacre qui attendrait les secours quand ils arriveront ? S’ils arrivaient.
Le prince doute, les bras déchirés par les griffes, le mollet troué par des crocs. Il n’a jamais été un combattant, du moins pas à l’égal d’un guerrier. Sa magie et la perspicacité d’Agonie lui avait évité la mort. Pourtant, plus le temps passait et plus elle semblait inéducable. Il avait aidé Tristan à fuir avec eux, mêlé sa magie à celle d’Aaron et de Rhapsodie. Mais aucun mage de bataille, ni aucun guerrier, aucun dragon, ni griffons pour être en première ligne, pour occuper et faire diversion. Il a vu les bêtes s’égailler au loin, membre de la meute qui n’était pas occupé à jouer avec eux, s’amuser des restes d’autrui. Qui d’une jambe ou d’un bras, lancé, rattrapé, dévoré avidement.
Puis d’un coup, comme dans un rêve, le sang des chiens infernaux se mets à couler, les morsures et la mort ne les soignent plus. Était-ce une illusion de son esprit dérangé par la peur ? Antonin ne le savait guère. Il est hébété un instant, croyant là à une blague stupide, une farce offert par la fatigue et le désespoir. C’est Agonie qui le pousse à agir, juste avant qu’une mâchoire ne se referme sur lui, manquant de lui arracher le visage. Il tombe à la renverse, mais réussit, sans qu’il ne sache trop comment, à enfoncer une décoration dans les côtes de l’animal. L’objet reste, le sang coule, il ne guérissait pas. -Dîtes mois que vous voyez ce que je vois.
Sa voix est rauque, éraillé par les hurlements et les mises en gardes. Ils sont toujours aussi terrifiants, toujours aussi dangereux, mais peut-être qu’enfin tout n’était pas perdu. Ces chiens avaient perdu suffisamment de vies pour en être arrivé à la dernière ? Antonin ne savait guère, l’esprit embrumé par la seule idée de survivre. Il n’avait pas le temps de comprendre, il fallait simplement réagir, réagir pour survivre.
-C’est notre chance, il faut qu’on s’en aille tant qu’ils ne se soignent plus.
Ou alors ne faisait-il que les lancer dans un piège, ultime et meurtrier ou l’intelligence carnassière de ces êtres jouait la faiblesse pour leur tomber dessus vicieusement.
Spoiler:
519 mots
Antonin ne sait pas comment réagir et est mal au point. Il tente de se défendre, perd espoir. Il croit halluciner quand il voit que les bêtes ne se régénèrent plus et quand il reprend contenance, propose la fuite.
La Noblesse • Admin
Alméïde de Sombreflamme
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Par Joseï ! Par Kern ! Par Uld et tous les dieux qui veulent bien lui accorder miséricorde ! Que ce bouclier est difficile à manier ! Simon a peut-être fait en sorte de l'alléger pour son seul bras à elle, mais ça ne la rend pas pour autant plus habile à l'utiliser de façon adéquate. Voilà qu'elle le cogne pour la septième fois à l'angle d'un mur, trop pressée de rejoindre ceux qu'ils ont laissé derrière eux lorsque la Rose a été appelée, trop enthousiaste à l'idée de leur venir en aide. Le métal heurte la paroi et émet un dooong sonore qui résonne dans le passage secret que le petit groupe a emprunté, alors qu'elle est pratiquement projetée en arrière et retenue de justesse par Castiel qui la suit de près. Comment va-t-elle donc parvenir à manier Parangon contre la meute de chiens de la Chasse Sauvage ? Elle est si ridicule !
Essoufflée, le visage rougi par la course et la gêne, elle se redresse promptement et se remet à avancer – de façon plus prudente cette fois. De sa main libre, elle remonte les pans de sa robe afin de faciliter ses mouvements puis se hâte jusqu'à la sortie du passage secret.
La vision qui s'offre à elle lui coupe alors le souffle. Les aboiements des chiens se répercutent en écho dans les couloirs, mêlés aux cris de ceux qui ne parviennent pas à leur en réchapper. Les mages se joignent aux combattants pour les repousser et le coeur de la princesse fait un bon quand elle réalise que ce qu'ils ont fait a marché ; les molosses peuvent être abattus !
Elle cherche Melbren du regard, soulagée de reconnaître son visage parmi les autres. Puis elle s'avance, se précipite, bouclier levé au moment où l'un des chiens se jette sur l'un des invités avec la ferme intention de lui boulotter un morceau de jambe. Alméïde dépose Parangon à terre afin de se tenir fermement derrière le bouclier ; le chien fonce contre le métal solide et celui-ci encaisse le choc, sans même que la princesse ne soit désarçonnée. L'animal, par contre, semble étourdi et ne parvient plus à marcher très droit. Ce qui n'est pas le cas des autres qui avancent inexorablement vers eux.
Spoiler:
389 mots. Alméïde manie... mal son bouclier Elle empêche un chien de sauter sur quelqu'un (qui veut) en s'interposant, ce qui assomme le vilain toutou
Les Compagnes
Rhapsodie Épi-d'Or
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Feuille de personnage J'ai fait allégeance à : La Guilde des Compagnes et à Gaëtane de La Volte Mes autres visages: Aubrée & Octave
Epuisée, une boule en travers de la gorge, Rhapsodie tente de faire face comme elle peut. Seulement, les chiens sont bien trop nombreux, et surtout, ils semblent immortels. Elle l’a bien remarqué qu’ils guérissent à chaque fois qu’ils prennent une vie. Et les humains, quoique nombreux, ne semblent pas faire le poids face à ces monstres. Surtout au vu du nombre de blessés, qu’il faut protéger, et à la faiblesse de certains, dont elle fait malheureusement partie. Seulement, elle se refuse à être une chose fragile à protéger, ce soir : les autres n’ont pas besoin d’elle comme fardeau. Alors, elle se bat courageusement, essayant d’allonger son espérance de vie de quelques minutes.
Joignant ses efforts à ceux d’Aaron et de son Prince, se servant même d’une de ses chaussures au talon haut comme arme physique au cas-où l’un d’eux l’approche d’un peu trop près, elle se sent néanmoins faiblir. Si sa peur décuple son pouvoir, laissant pour une fois ses émotions guider sa magie – tout ce qu’on lui avait appris à éviter -, ses forces s’amenuisent au fur et à mesure. Seul la panique la fait tenir debout, et lui permet encore d’essayer de brûler les yeux et le museau des chiens, sur les conseils de Noisette. Cela n’a pas empêché l’un d’eux de lui donner un grand coup de pattes et de lui déchirer sa belle robe, lui griffant profondément la cuisse au passage. Mais elle ne fait déjà plus attention à la douleur, trop concentrée sur la survie des autres.
Elle ne fait d’abord pas attention à la réflexion d’Antonin. Et puis, elle se rend compte que le sang coule. Et que les blessures ne se referment plus. Une lueur d’espoir inespérée s’allume dans ses yeux. Ils vont réussir, alors ? Ils vont arriver à les tuer, et à s’enfuir ? Seulement, le Prince propose la fuite immédiate. Rhapsodie aimerait bien s’en remettre à lui et le suivre, mais elle sait qu’ils n’arriveront sans doute pas à les semer. Alors elle secoue la tête. Elle ne peut argumenter, de toute façon. Simplement montrer qu’elle n’est pas d’accord. Et puis, même si les chiens peuvent être blessés, sans aide, ils ne pourront rien faire…
Encore une fois, les Dieux semblent entendre ses appels silencieux. Car quelque part non loin, elle perçoit des présences, des gens qui n’étaient pas là, et qui viennent les aider. Ou alors, les perceptions de Noisette se mélangent aux siennes… Toujours est-il qu’elle repère rapidement les deux jeunes femmes disparues plusieurs minutes plus tôt. Les Ecrins de la Rose, qui reviennent ! Mais l’un d’eux l’interpelle. Elle identifie en un coup d’œil la chevelure rousse flamboyante, tout droit sortie du néant, pour les sauver, pour la sauver, comme elle l’a toujours fait. Et alors qu’elle reconnaît son amie, son âme-sœur, les yeux de Rhapsodie s’humidifient sans qu’elle ne puisse rien y faire. Elle va vivre. Elle y croit, maintenant que la Chevaucheuse est là. Elle jette un regard plein d’espoir à Abigaïl, avant de reculer brutalement sous l’assaut d’un des chiens, alors qu’Alméïde s’interpose entre l’animal et elle, un bouclier au bras, pour encaisser le coup à sa place. Sous le choc, elle secoue la tête pour reprendre ses esprits. Elle aimerait lui adresser un petit sourire reconnaissant, mais l’attention de la princesse erebienne est déjà accaparée par les chiens qui s’avancent encore vers eux. C’est vrai. Abigaïl est là, mais le combat n’est pas terminé, même si l’espoir est désormais permis, maintenant qu’ils ont de l’aide.
Spoiler:
583 mots. Rhapsodie se bat, mais elle fatigue. Elle n’est pas d’accord avec Antonin quand il propose de fuir, persuadée qu’ils ne vont pas aller très loin de toute façon. Elle est super contente que les copains arrivent, mais elle est déconcentrée par Abi Sauvée par Mémé, elle se rend compte que le combat n’est pas encore terminé.
Elle n'a écouté que son courage. Même pas que son courage. C'est un instinct, un véritable élan d'impulsivité. La Chevaucheuse sait qu'elle aura tout le temps de pleurer la perte de sa Reine. Pour le moment, elle tient dans chacune de ses mains, les épées éternelles, dernier présent d'Astrée et c'est comme si elle tient encore un peu la Reine Noire dans sa main. Comme si elle lui dicte la marche à suivre. Et la marche c'est celle-là... se ruer dans le passage à la recherche des chiens de la Chasse Sauvage, pour honorer le sacrifice des esprits royaux qui viennent de s'éteindre. Pour eux. Elle n'a pas le temps de pleurer, la rouquine, ou même de prêter attention à cet homme qu'elle embrassait qui semble beaucoup trop proche de cette Érébienne pour qu'ils soient frères et sœurs. Des détails auxquels elle réfléchira plus tard. Pour le moment, elle se rue à la suite de l'Érébienne qu'elle ne connaît pas, poussée par son instinct. Une seule et unique pensée. Sauver le plus de monde, retrouver Rhaps et prier... prier que le Destin guide ses pas et que Aura ait préservé la Compagne. Elle vient de perdre Astrée, il est impensable de perdre Rhapsodie.
Lorsque Abigaïl surgit du couloir, l'horreur l'attend. Des chiens immondes, destructeurs, dégageant une odeur de sang et de haine, courant derrière des étudiants, des invités cherchant désespérant une porte de sortie. Dans la cohue, elle perçoit les mares de sang au sol, les éclaboussures vermeilles sur les murs et des morceaux de personnes parsemés ça et là. Un bain de sang, un carnage complet et effroyable qui donne au sacrifice des Pièces, tout leur sens. La Chevaucheuse sait qu'elle ne pourra pas faire grand chose de Chant-du-Matin et Chant-du-Soir. Elle ne sait pas les manier, n'a jamais utilisé d'épée et l'unique arme tranchante dont elle dispose c'est son petit couteau qui lui sert surtout à découper si elle en a besoin. Plus handicapée par les armes fabuleuses, Abigaïl les attache à sa ceinture et fait appel à l’Été destructeur. Elle sent le feu bouillonner dans son sang, revigorant aussitôt son énergie enflammée. Et alors qu'elle s'apprête à lâcher un véritable souffle destructeur, une tête à la chevelure blonde et aux traits doux apparaît devant ses yeux.
-RHAPS ! hurle-t-elle, apercevant son amie de toujours.
Elle oublie tout, Abi. Rhaps est vivante. Aura l'a préservée. Elle est vivante mais pour combien de temps ? Le réflexe de l'Érébienne parvient à la sauver in extremis et la folie s'empare d'elle en constatant que son amie a failli y rester. Sans plus attendre, elle concentre l'Eté avant de le libérer, tel un dragon détruisant tout sur son passage. Les dalles au sol, sous les pieds des quelques chiens qui lui barrent la route avant de retrouver son amie explosent d'un coup, envoyant valser les monstres au ciel qui viennent ensuite retomber au sol dans des craquements et gémissements sinistres. Elle ne sait pas si elle en a tué ou non dans le tas, elle l'espère, mais cela lui suffit pour rejoindre son amie en quelques pas. Elle la couve d'un regard rempli d'amitié avant de lui tourner le dos et de reprendre le combat. Astrée l'a quitté. La Rose s'est sacrifiée. Elle a de la rage à revendre et de la colère à extérioriser.
-Restes derrière moi et fait attention. On va s'en sortir, je te le promets, Rhaps.
Spoiler:
609 mots. Abigaïl suit Alméïde dans la bataille pour latter quelques têtes . Elle repère Rhaps et, sous la colère contenue depuis tout ce temps, fait un peu péter les dalles de l'Académie pour la trouver
Dragonnet du Chapitre • Version 4.3
Aaron de Sombreval
Messages : 937 J'ai : 34 ans Je suis : mage de l'Automne et chevaucheur ; fils du comte de Sombreval.
Comment une soirée s'annonçant si paisible et agréable pouvait-elle à ce point se transformer en enfer ? C'était la seule question qu'Aaron avait en tête, encore et encore, tandis qu'il tentait de se défendre comme il pouvait au milieu de cette masse grouillante de croc, de griffes et d'acier. Ça et là, les mages en mesure de se battre usaient de leur magie pour repousser les terribles molosses tandis que les quelques guerriers en première ligne les repoussaient comme ils pouvaient. Avec force de désespoir, tout un chacun s'était rendu compte que le combat était vain. Les chiens ne pouvaient pas être tués. Ils étaient blessés encore et encore sans jamais s'effondrer, et le moindre coup qu'ils parvenaient à porter soignait leurs blessures. Face à quelque chose d'à ce point innommable, comment s'en sortir ? Il n'y avait pas d'issue. C'était ce qui se frayait peu à peu un chemin dans l'esprit du chevaucheur. Pas d'issue, pas de moyen d'en terminer. Ils se battraient jusqu'à tomber un par un, et aucun d'eux n'en ressortirait. Leur mort serait violente et douloureuse, mais c'était la seule issue pour eux.
Un instant - un très court instant seulement - Aaron songea avec amertume que cesser de se défendre lui éviterait des efforts inutiles, et que la mort serait peut-être un plus douce délivrance que toutes ces crampes qui lui tiraillaient le corps, rongeant ses muscles endoloris et incapables de soutenir un tel effort. Lui qui peinaient à rester en selle quelques heures se voyait obligé de manier une lourde épée avec toute la dextérité et l'adresse qu'il avait jadis eu, sans pour autant avoir retrouvé ne serait-ce qu'une partie de ses forces. Autant dire que tout cela était vain. Et soudain, les cris du Prince Antonin attirèrent l'attention. Les chiens saignaient. Quelle qu'en soit la raison, il fallait à tout prix en profiter. Néanmoins, cette distraction d'à peine quelques fractions de seconde suffit à lui faire perdre sa vigilance et Aaron vit avec effroi un molosse se jeter sur lui avec trop de rapidité pour qu'il puisse esquiver. S'en était terminé. Jusqu'à ce qu'une silhouette apparaisse devant lui, un large bouclier au bras, et fasse barrière au prédateur qui devînt titubant. D'un regard, Aaron reconnu la silhouette aux cheveux sombres qui avait entraîné Melbren dans leur course. Il ne connaissait pas son nom mais grâce à son intervention, il avait évité le pire, et pu détourner de justesse l'attaque d'un autre chien.
Et tandis que d'autres convives apparaissent non loin de là dans une bruyante déflagration, un regain d'espoir apparaît au sein de la petite troupe. Aaron reconnaît quelques connaissances, et son regard s'attarde sur Abigaïl. Il ne lui en veut pas, simplement il regrette parfois qu'elle n'ait pas pu contenir ses pulsions. Qu'importe, il avait agi en connaissance de cause, et il ne pouvait la blâmer pour cela. Plus nombreux désormais - et les chiens possiblement mortels - il ne tenait plus qu'à eux de se sortir de cet enfer. Alors, piochant dans ses dernières forces, Aaron reparti à la charge. Il repoussait comme il pouvait chaque chien qui se dirigeait non loin de lui, taillant, coupant comme cela venait. Il frôlait, touchait, loupait, mais qu'importe. La lassitude avait laissé place à une colère amère, et la difficulté qu'il avait a accepté ses séquelles physiques transformait sa rancœur en une terrible arme. Comme il se haïssait, à manier aussi gauchement son épée et à se déplacer maladroitement ! Comme il se sentait inutile sans sa magie à ses côtés ! Mais qu'importe. Ils s'en sortiraient, ou il mourrait.
Spoiler:
637 mots ─ Aaron est épuisé et songe presque à abandonner quand il entend Antonin s'apercevoir que les chiens peuvent désormais être blessés et tués. Alméïde lui évite de justesse d'être mangé tout cru. En voyant Abigaïl et les autres arriver, il songe qu'ils ont peut-être une chance et reprend le combat, animé par la colère face aux séquelles de l'épidémie.
Dernière édition par Aaron de Sombreval le Mar 14 Nov 2017 - 21:32, édité 1 fois