| Sujet: Freyja ▬ L'appel de la liberté Sam 2 Avr 2016 - 16:38 | |
| Aura· présente Freyja de Brunante Claudia Black « L'appel de la liberté, un rêve d'absolu, par-delà l'horizon » impatiente - passionnée - égoïste - courageuse - capricieuse - loyale - susceptible - rusée - indépendante - réfractaire - engagée - contestataire - audacieuse - rancunière - joviale - insouciante |
Lemon Tart |
A la base de sa nuque, juste sous ses cheveux, Freyja porte un tatouage fait de sept symboles. Le premier, une ligne ondulée surmontée d'un cercle stylisé, représente le soleil sur l'horizon des vagues et date de son engagement sur l'Audacia. Sous la ligne, une petite ancre bleue, une étincelle rouge, un flacon vert, un gouvernail brun, une étoile dorée et une plume argentée sont alignés et représentent chacun l'un de ses enfants. Il reste encore de la place...
Ithika | Âge : 41 ans Date et lieu de naissance : 14 octobre 961, à Brunante (Ansemer) Statut/profession : Seconde de l’Audacia, bordée des femmes ; propriétaire et gérante de la Taverne de la Rose à Lorgol, dans la Ville Basse ; dame de Riven en Bellifère Allégeance : Le Pavillon Noir Dieux tutélaires : Née sous Maari, vouée à Messaïon et à Atal Groupe principal : Gardiens de la Tradition Groupes secondaires : Noblesse / Pavillon Noir
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Je suis née en 961, dans une famille de la noblesse ansemarienne : on les connaît bien, d'ailleurs, les Brunante. Mon père était l'héritier du domaine – il a épousé en premières noces une ansemarienne fragile qui lui a donné un fils, mon frère Léopold – puis, seize ans plus tard, alors qu'il était veuf depuis plusieurs années, il a rencontré au cours d'un voyage ma mère, à Riven en Bellifère : il l'a aimée, enlevée, épousée, et ramenée à Brunante. Je suis née quelques années après, sur le tard – plus de vingt années me séparaient de mon frère aîné. Je ne sais pas si Léopold s'effraya du tempérament flamboyant de ma mère – en tout cas, lorsqu'il choisit Marisa comme épouse, il pensait sûrement qu'elle lui serait soumise, silencieuse et loyale.
Grossière erreur.
J'avais grandi dans un univers d'homme, masculine et téméraire à l'image de ces modèles que l'on me montrait, forte et brave comme ma mère, avec dans le sang la violence de caractère de Bellifère. J'avais grandi dans le fracas des épées, élevée par une guerrière : normal que les combats et la liberté forgent mon caractère. Cela effrayait Léopold je crois – il m'aimait pourtant, oui, autant qu'un frère peut aimer une sœur de vingt ans plus jeune que lui, aperçue au hasard des escales dans sa vie de marin. Il aurait dû savoir qu'en épousant Marisa, elle serait perpétuellement à mon contact, à Brunante – et qu'une Outreventoise n'a guère besoin que l'on exacerbe sa force de caractère et son obstination naturelles. J'avais sept ans lorsque ma mère mourut – Léopold naviguait déjà depuis plusieurs années, et j'ai achevé de grandir à Brunante, entre Marisa et mon père, qui mourut à son tour quelques années plus tard. Nous restâmes seules toutes les deux, avec entre nous un bébé qu'elle avait appelé Louis et qui n'avait vu son père qu'au gré de deux escales. Je l'aimais, ce bébé – bien plus qu'un neveu, plus comme un frère. Je n'avais, après tout, que dix ans – il était plus proche de moi que mon frère véritable. Et puis... Ce jour, où nous vîmes revenir Léopold. Usé, fatigué. Aveugle... Louis avait trois ans, et Marisa attendait Laurent. Mon frère ne voyait pas d'un très bon œil l'influence respective de sa sœur et son épouse l'une sur l'autre, aussi nous surveilla-t-il de près – mais le mal était fait. J'avais insufflé en elle l'âme belliqueuse de ma mère, elle m'avait donné son esprit obstiné, et nous avions entretenu la flamme de liberté l'une de l'autre.
Les années passèrent.
Je m'occupais de mon frère, je m'occupais de mes neveux. Avec Marisa, nous les amenions souvent sur les terres des ducs d'Outrevent, où ils se heurtaient avec les héritiers de la couronne de Souffleciel, Liam et Lisbeth. J'aimais bien ces enfants. Ils avaient une droiture et une énergie qui me plaisaient – et même si parfois j'intervenais pour calmer Louis suite à une défaite cuisante face à Liam, ou pour conseiller à l'aîné des Outrevent de se chercher un adversaire de son âge, j'admirais la belle entente de cette jeunesse – seuls Louis et Lisbeth se chicanaient continuellement. J'y rencontrai l'héritière de Lagrance, Cyselle, grande dame jusqu'au bout des ongles, même à l'âge de huit ans – l'héritière de la Volte, Gaëtane, gaie et enjouée, et le bébé baveur qui deviendrait sa sœur, Gabrielle. Et j'y écoutais les conversations étouffées des adultes, l'oreille collée aux fissures des murs – ces murmures de rébellion, d'avenir ensoleillé, ce goût prononcé pour la liberté. Et lorsque que mon frère décida, dans une autre de ses lubies, de me marier au vicomte de Chassembrun, notre voisin de soixante-quinze printemps, sans cette fois me laisser aucune échappatoire, je décidai, moi, que c'en serait fini à présent. J'avais vingt ans et l'avenir devant moi – je n'avais pas repoussé parti après parti pour me laisser étouffer dans le lit d'un barbon. Temporisant, je manifestai le désir de me marier le jour de mes vingt-et-un ans, quatre mois plus tard, et j’organisai ma fuite. Un étalon rapide, des vivres, des tenues simples…
L'avenir s'éclairait.
C'est à la veille de mes noces que je m'enfuis, laissant à mon frère un courrier incisif en lui interdisant avec la dernière fermeté de ne jamais infliger à quiconque un autre mariage forcé, et je filai droit à Lorgol de toute la vitesse des sabots de mon cheval. Sur le quai, l'Audacia était là – nous levâmes l'ancre dans la nuit, sans que nul ne m'inquiète. Depuis ce jour, Léopold prétend que Freyja de Brunante vit seule dans un domaine qui lui appartient en propre, Riven en Bellifère, vestiges du douaire de sa mère – et moi, je navigue sous le simple nom de Freyja, pour épargner au nom de mes neveux une tache indélébile. Mes premières semaines à bord de l'Audacia se passaient bien – on perfectionna mon escrime, mais le capitaine remarqua surtout mon intérêt pour la stratégie. C'est donc avec son accord que j'assistai aux réunions de la chambre des cartes, développant mon sens tactique.
Et les années passèrent, encore.
A mes vingt-trois ans, l’oncle Riven qui m’avait recueillie à Lorgol le temps de mon embarquement trépassa. Sa taverne me revint, et j’ai plaisir à m’en occuper lorsque les aléas de la vie me retiennent à terre. Les hivers, bien sûr, ces quatre mois de l’année où naviguer est compliqué – et mes grossesses, bien sûr.
De juin 982 à décembre 985, j'ai même été de la Rose Écarlate ; Sigvald m'a quittée lorsque je suis tombée enceinte pour la première fois.
Lou-Ann, puis Lena, puis Lucy, et enfin Leo : quatre merveilles, quatre vaillants pirates, quatre enfants que j’aime de tout mon cœur. Je n’aurais jamais pensé en intégrant l’Audacia être également capable de conquérir le cœur du capitaine ; mais c’est un fait. Philippe est à Freyja, tout autant que Freyja est à Philippe. C’est su et connu sur les flots, et mes quatre petits sont indéniablement siens sans possible conteste. Lou-Ann a comme marraine ma chère Marianne, qui fut longtemps notre chirurgienne de bord avant de s’en aller vers la Voltige ; celle de Lena, c’était ma chère Lisbeth, ma presque-nièce, assassinée par la Confrérie et feue l’épouse de mon Louis. Lucy a reçu Grâce : cette petite fleur de Bellifère que j’ai encouragée à voler de ses propres ailes et qui a, elle aussi, pris la voie des airs. Leo n’a pas de marraine : il aura un parrain, dès que Philippe lui en aura choisi un.
Je ne suis pas une bonne mère, je le sais. J’aime mes enfants, de tout mon être, et j’ai plaisir à les retrouver une fois à terre : mais mon cœur bat dans les mains de bois de Rhéa, aux côtés de celui de mon capitaine, et je sais que les flots seront toujours mon seul réel foyer.
• Pendant le Livre I : On m'a enlevée mes gamines, par toutes les catins des ports ! Barbotées en pleine rue pendant le Carnaval des Miracles, parties au loin avec la Marie Sanglante - qu'on m'envoie cette coquille de noix pourrie par le fond ! J'les ai récupérées, et on m'a prédit des jumeaux... On est allés applaudir Ilse, Marianne et Grâce, toutes trois championnes au Tournoi des Trois Opales, et deux ont même rapporté une Opale ! On a décapité une ou deux vivenefs en partant, et depuis... On essaie d'éviter la guerre. Si seulement on nous avait pas chipé le p'tit Aymeric, le fils à mon n'veu, subtilisé à l'insu de not'plein gré à la Taverne... SI on allait rapiner les côtes d'Outrevent nous, hein ? Quoi qu'il en soit, la Douce Marianne m'a confirmé que j'attendais des jumeaux. J'vais dire à mon capitaine qu'il va falloir s'calmer sur les bébés, sinon l'prochain coup j'lui fais sûrement une portée.
• Pendant le Livre II : Et voilà que c'est de nouveau la guerre ! Nous ça ne nous affecte pas trop ; on en a juste profité pour s'en aller rapiner Rivepierre en Outrevent et dévaliser le domaine.
▬ TRAME ALTERNÉE (Intrigue 2.3 La Roue Brisée) → Freyja ne s'est jamais éveillée et a donc vécu la trame réelle d'un bout à l'autre. Elle a accouché de ses jumeaux.
En juillet, Ilse est restée pouponner - même que c'est moi, la marraine du bébé que le Louis lui a fait ! - et Vira a décidé de se lancer dans la traversée du continent, j'ai dû remonter à bord contrainte et forcée. On a pas beaucoup navigué cette année, entre tous ce qui s'est passé sur notre pont, le sauvetage d'une gosse en Bellifère, l'épidémie magique qu'a touché notre pauvre Rhéa et la moitié de l'équipage... C'est bien que l'hiver soit revenu, même si la Chasse Sauvage s'est libérée. Heureusement que ma Lena s'en est sortie indemne !
- Questions du livre I:
Que penses-tu des compétences de la toute nouvelle impératrice de Faërie, la jeune Chimène ? La trouves-tu légitime, penses-tu qu'elle va réussir sa période de probation ? • Vous croyez vraiment qu'ça m'fait queq'chose ?
Envisages-tu de prendre part au conflit si une guerre entre Ibélène et Faërie devait se déclarer ? Quel parti prendrais-tu, et pourquoi ? Comment participerais-tu à la lutte ? • J'suis ni de l'un, ni d'laut'. J'resterai sur mon bateau, loin sur les flots, loin d'tout ça, et je voguerai loin vers l'horizon. L'continent peut bien brûler derrière moi, j'men fiche, tant que Lorgol est sauve.
- Questions du Livre II:
L'Ordre du Jugement sème le chaos sur le continent, en réclamant le retour des magies scellées et des savoirs perdus, sacrifiés pour entériner la trêve il y a mille ans. La guerre est à présent déclarée. Qu'en penses-tu ? • J'répète c'que j'vous ai dit c'tantôt. Vous croyez vraiment qu'ça m'fait queq'chose ?
La Rose Écarlate tente de sauver les vestiges de la Trêve pour ramener la paix sur le continent. Trouves-tu leur combat pertinent ? Que penses-tu de ces douze agents ? • Ma foi, s'ils ont rien d'mieux à faire... Tant qu'ils viennent pas m'envahir sur mes océans, ils peuvent bien faire c'qui leur chante. La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ?• Je pense que le Sigvald serait bien mécontent, mais pour ma part ça fait un moment que je me préoccupe plus trop de ce qui se passe sur le continent. Ça m'inquiète quand même un peu, mes petits vivent à Lorgol ; on devrait peut-être installer tout le monde dans l'Archipel... ? Ce qui m'a fait très peur, c'est d'imaginer ma Lena perdue au milieu du chaos à l'Académie. Une trêve hivernale a été déclarée entre Ibélène et Faërie. Comment ton personnage voit-il la guerre entre les deux empires ?• Tant que mes enfants se trouvent pas pris dedans, le continent peut bien s'entre-déchirer tout ce qu'il veut. J'ai juste un peu peur pour la Grâce, la Marianne et la Solange... Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • C'est chez moi. J'm'y sens bien. J'suis pas vraiment d'Bellifère, et plus vraiment d'Brunante d'puis des années. Ma maison c'est l'Audacia, et la Taverne d'la Rose les hivers. Dans la vie, je m'appelle Laurène et j'ai 28 ans. J'ai découvert le forum via mon tiroir à persos et voici ce que j'en pense : .
Pour les inventés : Je vous autorise/ne vous autorise pas à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé.
Récapitulatif Freyja de Brunante Mise à jour des registres et bottins Claudia Black Compte principal : Non
Noblesse : Demoiselle / Domaine de Brunante / Ansemer Châtelaine / Domaine de Riven / Bellifère Hiérarchie : Audacia / Seconde[/i]
Dernière édition par Freyja de Brunante le Dim 3 Déc 2017 - 18:43, édité 6 fois |
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