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 Neige, plume, et coeur en or

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Message Sujet: Neige, plume, et coeur en or   Neige, plume, et coeur en or EmptyLun 13 Nov 2017 - 19:51


Livre II, Chapitre 6 • La Chasse Sauvage
Raygnar d'Ysgramor et Sighilde Vol-Libre

Neige, plume, et coeur en or

La venue d'un petit miracle volant



• Date : 2 mars 1002
• Météo (optionnel) : il fait plutôt beau, quelques nuages
• Statut du RP : privé
• Résumé : Raygnar, à bout de forces, continue péniblement sa route jusqu'à son foyer. Lorsqu'il tombe de cheval, il perds espoir, mais la petite Sighilde arrive à son secours.
• Recensement :
Code:
• [b]Mettre la date ici :2 mars 1002[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t2922-neige-plume-et-coeur-en-or]Neige, plume, et coeur en or[/url] - [i]Raygnar d'Ysgramor et Sighilde Vol-Libre[/i]
Raygnar, à bout de forces, continue péniblement sa route jusqu'à son foyer. Lorsqu'il tombe de cheval, il perds espoir, mais la petite Sighilde arrive à son secours.



Dernière édition par Raygnar d'Ysgramor le Lun 13 Nov 2017 - 19:53, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Neige, plume, et coeur en or   Neige, plume, et coeur en or EmptyLun 13 Nov 2017 - 19:52

Fatigue, faim, soif, souffrance, mon corps ne cessait de me tourmenter. Avachi sur mon cheval, qui avançait lentement, je n'étais plus qu'un cadavre ambulant. Je ne regardais même plus ou j'allais, laissant ma monture décider pour moi. Les yeux fermés, une de mes mains blessées contre la poitrine, l'autre serrant la bride, je luttais. Je ne devais pas perdre connaissance. Si je tombais, je ne me relèverais plus, j'en avais la certitude. J'avais sans doute déjà fait plus de la moitié du chemin, je devais tenir, je ne devais pas abandonner. Je sentais que je n'étais plus très loin de chez moi. Peut être à quelques jours, voire une semaine de cheval, et je pourrais serrer mes enfants dans mes bras, avant de mourir en paix. J'ouvris un oeil, celui qui était encore intact et tendit la main vers ma gourde, avant de me rappeler qu'elle était vide depuis longtemps. J'avais épuisé la dernière goutte la nuit dernière, ou peut être celle d'avant, je ne m'en rappelais plus. Mes moments d'absence étaient de plus en plus fréquents, et il n'était pas rare que je cligne des yeux, m'apercevant que la nuit était tombée depuis plusieurs heures.

Je trouvais la force de relever la tête, regardant droit devant moi. Valkyrion, la neige, un manteau blanc à perte de vue. J'avais survécu à Erebor, j'étais parvenu à rejoindre mon duché natal, j'allais rentrer chez moi, dans mon foyer. Je me demandais encore, par quel miracle j'étais encore en vie. C'était sans doute grâce à cette caravane de marchands, qui m'ont pris en pitié et m'ont laissé les accompagner jusqu'à la frontière. Il était vrai que je devais avoir l'air d'un mendiant, avec mes cheveux sales, ma barbe hirsute, mes vêtements en lambeaux et tachés de sang, ainsi que mon corps et mon visage couvert de bleus et de petites plaies. D'homme respectable, j'étais devenu un pauvre hère, que seul la mort pouvait délivrer, et cela, à cause d'Anthim. Le duc d'Erebor... Il ne se passait pas une nuit sans que je rêve de lui, de ses gardes, de leurs lames. Qu'avais-je fais, par Alder ? Pourquoi est ce que je m'étais comporté ainsi, en m'obstinant, en jouant l'âne têtu ? Trois semaines, trois semaines durant lesquelles il m'a gardé enfermé, laissant ses hommes me traiter comme un animal. Trois semaines durant lesquelles j'ai prié pour mourir.

Mais je n'étais pas mort. J'étais encore là, m'accrochant désespérément à mon cheval. Mes mains me faisaient souffrir, les plaies n'étaient pas belles à voir, et mon genou brisé était gonflé, et le moindre mouvement était affreusement douloureux. Je levais une de mes mains à hauteur des yeux et, pour la première fois depuis plusieurs jours, j'observais la plaie. Le moignon était recouvert d'une croûte noire qui ne me rassurait guère. L'extrémité du doigt était rouge, je ne savais pas ce que cela signifiait. Allais-je périr de la gangrène ? Tout ce que j'étais capable de dire, c'est que ces plaies me faisaient encore affreusement souffrir. Je n'osais pas me redresser pour inspecter mon genou, ne valait mieux pas risquer la perte de conscience alors que j'avais encore tant de chemin à parcourir.
Tout en me laissant bercer par les mouvements du cheval, je réfléchissais. Anthim d'Erebor était un homme susceptible, ça, j'avais eu l'occasion de le découvrir. Mais je ne pus m'empêcher de me demander s'il avait réellement réfléchi à la possibilité d'une alliance avec Sombreciel, pour combattre l'ennemi faë. Un peuple Ibelin soudé était plus fort, je ne comprenais pas pourquoi il ne mettait pas ses querelles de côté, pour le bien commun. Bah, je suppose qu'il y avait de la fierté en jeu, et qu'Anthim ne se résoudrait jamais à ....

Un petit fossé, dissimulé par la neige. Mon cheval poussa un hennissement de frayeur quand son sabot s'enfonça dans le sol, et il sauta sur le côté. Je me sentis glisser, et n'eu pas le temps d'attraper la bride. Ma main effleura le cuir, mon moignon toucha la selle. Je lâchais un gémissement et tombais lourdement dans la neige. Ma monture se calma, s'arrêta docilement, mais je ne pouvais plus la rejoindre. J'étais à bout de forces. Je tentais de me redresser, appuyant sur mes bras tremblants, avant de m'affaisser, allongé sur le ventre. C'était fini. J'allais mourir ici, et jamais personne ne me retrouverais. Rolf, Elanin, Rudolf, allaient devoir se débrouiller seul, et surmonter ma soudaine disparition. Mais ils y arriveraient. Ils étaient débrouillards, courageux, je savais qu'il feraient ma fierté. Je lâchais un sanglot. Je ne voulais pas partir comme ça. Mais je n'avais plus le choix. Et puis, c'était peut être pas si mal... La neige était si douce, si fraîche, si confortable... Je fermais les yeux, et sombrais dans l'inconscience sans voir l'ombre ailée qui venait de me survoler.
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Message Sujet: Re: Neige, plume, et coeur en or   Neige, plume, et coeur en or EmptyMar 14 Nov 2017 - 16:23

Cela fait quelques mois que je suis en Valkyrion à Svaljärd pour être précise. J'apprivoise peu à peu cette terre que mes ancêtres ont foulé. La compagnie d'Angélite, cette communication non verbale qui s'opère entre nous et une véritable magie pour nous autre voltigeur qui n'avons comme magie que ces armes que nous tenons entre nos mains. Rien n'en sort hormis la force de la volonté pour se battre encore et toujours épris de détermination farouche pour défendre nos terres, la famille impériale, le peuple en lui-même.

Je n'ai pas bien le choix de toute manière, tout de suite j'ai été mise au parfum... qu'importe ma petite taille ou encore les regards courroucés je n'en ai que faire. J'ai gagné ma place ici, je l'ai méritée et je me bats jour après jour pour leur prouver à eux tous que je le mérite et que je ne suis pas devenue voltigeuse au sein de ce vol grâce au ticket gagnant du loto ou encore dans une pochette surprise. Non je suis là car j'en ai le mérite, le caractère et la force de la volonté.

Jour après jour, mois après moi je martèle mon nom, ma présence. Je fais des erreurs comme tout le monde, je les paie ; même les punitions pour moi sont sources d'apprentissage... après tout ne dit-on pas que c'est en ne faisant rien que l'on ne fait pas de bêtise... ah ça c'est sûr que si je restais tous les jours sur le dos d'Angélite en compagnie de mon alliée je me ferais moins remarquée.

D'ailleurs aujourd'hui nous avons décidé avec mon aînée de nous éloigner un peu plus, elle a décidé de me montrer les plaines larges de Valkyrion entre deux missions. Me montrer la vaste étendue de ce territoire... peut-être que je serais amenée bien plus tard à pourchasser mages et autres renégats on ne sait pas de quoi demain sera fait après tout. La neige tombe fort et je courbe la tête sur le dos d'Angélite entendant avec peine les paroles de la jeune femme qui m'accompagne. J'ai un instant l'envie de lui demander de s'arrêter, de faire demi tour mais là bas au bout le nuage semble s'arrêter une éclaircie soudaine à tel point qu'Angélite accélère pour nous y porter.

Souriante je me redresse pour admirer l'étendue blanche sous nos pieds. Un flash subitement se fait dans ma tête. Un homme là étendu par terre bien plus bas, le cheval à ses côtés comme piaffant.. Danger, mort, aide ? Je reste un instant perplexe... il n'y a rien autour de nous, rien en dessous, juste le vide, le désert et un homme semblant promis à une mort prochaine... de par les images que je reçois je constate un corps abîmé mais surtout un homme au summum de l'inconscience. Un regard sur le côté me confirme que ma compagne de vol a eu les mêmes visions. D'un commun accord sans même parler nous nous dirigeons, toutes plumes dehors vers le sol. Atterrissant à une distance raisonnable je m'approche le plus rapidement possible du corps alors que ma partenaire de vol maîtrise l'animal situé juste à côté... c'est elle d'ailleurs qui brise le silence en premier « c'est le seigneur d'Ysgramor, Sighilde » je le regarde et m'agenouille à ses côtés « Seigneur, m'entendez vous ? » j'entends gronder, je vois des yeux mi-clos... une semi inconscience, je me penche un peu plus tentant de le soulever, le ramener sur terre et non dans le fossé tant bien que mal... je vois un doigt coupé et sort un mouchoir propre de ma tenue pour entourer le moignon « bon sang il lui est arrivé quoi ? qui lui a fait ça ? » un murmure pour moi-même et ma compagne alors que nos deux griffonnes restent à terre pour l'instant « je reste avec lui, il va falloir aller chercher de l'aide, une caravane pour le ramener chez lui et un médecin, on ne peut pas le laisser ainsi, s'il te plait vas-y » dis-je à ma partenaire qui consent d'un regard alors que je retiens l'homme par les épaules.

Je réfléchis et retire mon surblouson pour lui mettre sur ses épaules, tentant de le réchauffer  « Seigneur si vous m'entendez ouvrez les yeux, s'il vous plait »
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Message Sujet: Re: Neige, plume, et coeur en or   Neige, plume, et coeur en or EmptyMar 14 Nov 2017 - 22:18

Qu'est ce que... Était-ce ça, la mort ? Je sentais une présence, à mes côtés. J'entendis des bruits de pas, qui se rapprochaient. Non. Je n'étais pas mort. Je sentais encore le froid qui engourdissait lentement la peau de ma joue. Il y avait bien une personne, a côté de moi. Il y en avait même une deuxième, car j'entendis d'autres bruits de pas, et des mots réconfortants à destination de mon cheval. Je n'étais pas resté inconscient bien longtemps. Peut être quelques minutes. Je gardais cependant les yeux fermés, et restait totalement immobile. Je n'avais pas la force de faire le moindre mouvement de toute façon. La première présence était maintenant à côté de moi, surement agenouillée. J'entendis une voix prononcer mon nom, et la personne à mes côtés me demanda si je l'entendais. Je devais répondre, sinon elles allaient repartir, et me laisser mourir. Je tentais d'ouvrir mes paupières et, les yeux mi clos, j'eus un premier aperçu de la personne agenouillée. Une enfant. Les dieux m'avaient envoyés une enfant pour me sauver. Mais c'était toujours mieux que rien. Qu'Alder me garde. Je répondis par un grognement, un semblant de gémissement pitoyable, mais c'était tout ce dont j'étais capable.

L'enfant me souleva, avec quelques difficultés étant donné ma carrure, ma taille, et mon poids. J'avais certes perdu beaucoup de poids depuis ma rencontre avec Anthim, je l'avais constaté lorsque mes vêtements avaient commencés à devenir beaucoup trop grand pour moi, mais je restais un homme adulte. Je restais lourd à soulever pour un enfant. Je tentais de l'aider, en me redressant, sans grand succès. Néanmoins, cette enfant semblait douée d'une certaine force car elle parvint à me mettre en position assise, et elle me tenait fermement par les épaules. Je sentis qu'elle attrapait l'une de mes mains mutilées, et qu'elle l'entourait d'un mouchoir tout en se demandant qui avait bien pu me faire ça. Quand elle fit ça, la douleur de mon moignon, engourdie par la neige, se réveilla, et je manquais de perdre à nouveau connaissance. Mes yeux roulèrent dans leurs orbites, et je soufflais. Si elle touchait à mon autre main, je risquais vraiment de tomber inconscient dans ses bras. Il valait mieux, selon moi, qu'elle la laisse dans la neige, là où la douleur serait amoindrie. Mais je ne pouvais pas le lui dire, c'était à elle d'agir comme bon lui semblerait...

L'enfant parla à nouveau, demandant à sa compagne d'aller chercher de l'aide. La suite, je l'écoutais à peine, tentant de me concentrer sur le visage de ma sauveuse. Je voyais flou, sans doute à cause de la fatigue. Mais, en plissant mon bon oeil, je parvins à la voir plus nettement. Elle me semblait beaucoup plus âgée à présent. Une voltigeuse. Cela se voyait à ses habits, et son griffon n'attendait pas très loin. Tout en continuant de me tenir par l'épaule, elle parvint à mettre sur mon dos un manteau. La chaleur qui s'en dégageait me fit du bien et je pris conscience qu'en plus d'être assoiffé, affamé, sans doute malade, et épuisé, j'étais également frigorifié. Elle me demanda d'ouvrir les yeux. Je ne pouvais pas. J'étais bien trop fatigué. Dormir... Je voulais juste dormir... Je me mis à trembler. Et je m'imaginais, enfant, devant mon précepteur qui me demandait de me concentrer alors que j'avais passé une nuit blanche à lire, bougie à la main. Je revoyais le visage sévère de mon professeur. Je devais ouvrir les yeux en grand, lui montrer que j'étais bien réveillé, prêt à suivre son enseignement. Je soulevais mes paupières, et, à mon plus grand étonnement, je parvins à les ouvrir. Pas entièrement, mais suffisamment pour que mon regard croise celui de la voltigeuse. Vu son inquiétude apparente, je me dis que mon regard devaient plus ressembler à celui d'un cadavre, ou d'un mourant qu'à celui d'un vivant. Je voulus parler, lui dire merci, mais ma voix s'étrangla dans une toux. Par Alder, je n'étais pas encore tiré d'affaire.
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Message Sujet: Re: Neige, plume, et coeur en or   Neige, plume, et coeur en or EmptyMer 15 Nov 2017 - 9:40

Froid, incompréhension de voir un homme de sa nature ainsi semi-inconscient dans mes bras, moi frêle voltigeuse. Je ne sais pas quoi faire, quoi dire... des simples demandes d'ouverture des yeux qui se soldent par des tentatives qui se soldent par un échec m'arrachant un malaise supplémentaire. Ciel mais que faire ? Je l'ai senti bouger pour m'aider à le sortir de son fossé. Il a de la volonté c'est déjà ça. Je regarde Angélite serrant comme je peux l'homme, ce seigneur d'Ysgramor comme ma compagne de vol l'a appelé contre moi pour lui apporter un tant soit peu de chaleur.

Le cheval s'est calmé derrière moi et reste immobile comme lui aussi gelé par cette scène qui se déroule sous ses yeux. Puis alors que mon regard se pose sur le corps décharné dont je pourrais presque sentir les os à travers ses habits je vois les yeux s'ouvrir une nouvelle fois pour rencontrer les miens. Des yeux seuls témoins d'une vie qui se maintient dans ce corps que toute âme semble vouloir quitter. Je lui souris car je ne sais pas vraiment quoi faire d'autre et je murmure « ne vous inquiétez pas, Seigneur je ne vous lâche pas, ne cherchez pas à parler mais essayer de garder les yeux ouverts ».

Des demandes simples, une douceur presque méconnue dans ma voix alors que je l'observe. La peau est sèche si je remarque bien, ses lèvres gercées.. la soif peut être ? « bougez pas » dis-je en prenant à ma ceinture une gourde d'eau. Je le maintiens comme je peux d'une de mes mains, crispant ce bras. Je commence à ressentir une douleur c'est que je suis pas si forte que cela au final, ils ont bien raison les autres de dire que je n'ai rien d'une voltigeuse je devrai encore travailler ma force pour pouvoir porter assistance. Je me mords la lèvre même me disant que ce n'est pas mon amie qui aurait du aller chercher de l'aide mais moi-même, elle aurait été bien plus utile à cet homme que moi... qu'importe, si je suis là maintenant autant poursuivre non ?

Débouchant la gourde je rapproche délicatement l'ouverture des lèvres de l'homme « tenez buvez un peu, petites gorgées » puis rigolant un peu histoire de tenter de détendre l'atmosphère tellement tendue « je vous promets ce n'est que de l'eau. Je l'aide comme je peux à avaler quelques gorgées, espérant que ce liquide lui permette de prendre un peu la parole. Mais je sens les frissons encore en lui, le froid. Un regard vers le cheval me montre une évidence... la couverture sous la selle serait salvatrice et lui permettrait de tenir quelques minutes, instants en plus en attendant les secours.

Le reposant à terre je lui murmure « je vais chercher la couverture du cheval, ne bougez pas surtout » je dépose sa tête sur mon manteau et m'empresse de me diriger vers l'animal étonnamment calme. Sans difficulté particulière je retire la selle et prends la couverture. Une fois celle-ci en mains je rejoins l'homme à terre et l'enveloppe comme je peux délicatement entre les pans de la couverture lui laissant mon blouson en plus. Je commence moi-même à frissonner mais je ne suis pas blessée. Par la pensée Angélite me communique des images chaudes, psychologiquement cela réchauffe et me permet de tenir et de lutter contre cette envie de claquer des dents.

Je repasse la main sous la tête de l'homme doucement et lui murmure « les secours ne vont pas tarder, dans l'attente je suis Sighilde, voltigeuse à Svaljärd, prenez votre temps si vous souhaitez un peu d'eau je peux vous en redonner, communiquez par gestes si vous le pouvez Seigneur d'Ysgramor » oh oui je l'espère que cette caravane de soins ne va pas tarder car moi-même je ne suis pas sûre de tenir longtemps... et s'il venait à périr entre mes bras ne serai-je pas accusée ou pointée du doigt ? J'en frissonne par avance.. j'aurais presque envie de demander à Angélite d'aller chercher mon capitaine de vol, qu'il vienne à mon aide, mais j'ai foi en mon ailière, en mon amie... elle va revenir et vite... j'y crois
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