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 Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait.

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La Noblesse
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Gaëtane de la Volte
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Message Sujet: Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait.   Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait. EmptyLun 25 Sep 2017 - 22:54


Livre II, Chapitre 5 • La Mort dans les Veines

Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait.

Denys du Lierre-Réal & Gaëtane de la Volte




• Date : 13 août 1002
• Météo (optionnel) : Beau temps
• Statut du RP : Privé
• Résumé : Rencontre secrète à la Volte entre Denys et Gaëtane pour parler de l'Ordre du Jugement principalement, or les premiers symptômes de l'épidémie commencent à apparaître pour Gaëtane ce qui risque de compliquer un peu les choses.
• Recensement :
   
Code:
• [b]13 août 1002 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t2665-chaque-concession-ne-peut-qu-affaiblir-un-peu-celui-qui-la-fait#81477]Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait.[/url] - [i]Denys du Lierre-Réal & Gaëtane de la Volte[/i]
Rencontre secrète à la Volte entre Denys et Gaëtane pour parler de l'Ordre du Jugement principalement, or les premiers symptômes de l'épidémie commencent à apparaître pour Gaëtane ce qui risque de compliquer un peu les choses.
   

   
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Message Sujet: Re: Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait.   Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait. EmptyLun 25 Sep 2017 - 22:55

Nauséeuse.
Fatiguée.
C'était bien sa veine à Gaëtane...

L’épidémie qui sévissait en Arven avait pris une ampleur insoupçonnée par Gaëtane, et la Volte n’avait pas été épargnée. Elle craignait pour son Duché, Cibella comptait de nombreux mages – tous allaient en pâtir. Juste aujourd'hui, où elle voulait être au meilleur de sa forme pour impressionner ce cher Duc de Lagrance. Cela tombait plutôt mal. L'ambiance n'était pas toujours au beau fixe entre les Lagrans et les Cibellans. Avec la guerre qui faisait rage, Gaëtane avait été contrainte de faire certaines concessions pour le bien de son duché et pour consolider les forces de Cibella. Cela passait par revoir son opinion envers Denys et le considérer comme un allié ! L'avis de Gaëtane à son sujet restait inchangé, elle le trouvait terriblement prétentieux et efféminé - un duc parfait pour Lagrance, cela dit ! Toutefois, désormais il faisait tous deux partis de l'Ordre du Jugement et c'était ce pour quoi ils étaient réunis à la Volte, ce jour.

Gaëtane ne pouvait se mentir plus longtemps, dans la guerre, Cibella avait besoin de Lagrance ou du moins, il était indispensable que les duchés de Faërie soient unis contre Ibélène. Mettre de côté les ressentis de chacun était une priorité donc. Gaëtane accueillit le Duc de Lagrance dans un petit salon à l’abri des regards et des oreilles. Ils devaient parler en toute intimité et discrétion. Cette réunion était secrète, pas d’arriver en fanfare pour Denys donc. Parce que malgré les symptômes que Gaëtane ressentait peu à peu, un peu plus à chaque instant, elle avait des questions à régler, des problèmes dont elle devait s’occuper et ce n’était pas quelques maux qui allaient l’empêcher de continuer à s’occuper de son duché. Des sujets la préoccupaient plus que sa propre santé : les mages du sang, les conséquences de la mort de l’Impératrice Catarine, la guerre, leur appartenance commune à l’Ordre… Surement une erreur de sa part de sous-estimée cette épidémie, mais elle ne comptait pas se laisser abattre pour si peu !

Faire des concessions pour négocier et trouver un terrain d’entente avec Denys, oui. Paraître faible et malade, ça jamais. Elle avait donc maintenu cette entrevue, du vin blanc avait été servi et ce fut en offrant un verre à son invité que Gaëtane l’invita à s’asseoir en face d’elle. Depuis qu’elle s’était levée, sa tête la faisait souffrir, mais elle restait fière et droite comme un i sur son fauteuil. Aucune expression sur son visage ne trahissait son état !

« Avez-vous pu voyager sans encombre ? » commença-t-elle par demander. Visiblement, c’était le cas Denys était arrivé en un seul morceau, par courtoisie elle demandait. Elle savait que voyager en ces temps de guerre devenait de plus en plus une tâche compliquée à réaliser. Qu’il avait fait un bon ou un mauvais voyage – cela l’importait peu, mais elle savait que si le Duc arrivait serein, il serait peut-être plus enclin à l’écouter et à adhérer à ses paroles.

Rien n’était laissé au hasard et surtout pas les mots de la duchesse.
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Denys du Lierre-Réal
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Message Sujet: Re: Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait.   Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait. EmptyVen 6 Oct 2017 - 17:57

Les rumeurs circulaient sur l’épidémie. De manières encore trop infimes pour que la majorité y portent attention, oui, mais suffisamment pour attiser les soupçons de quelques uns. Et pour les mieux informés, les choses ne semblaient pas prendre un tournant très positif. Certes, seuls les mages étaient touchés, et jusqu’ici, outre quelques douleurs, des nausées et des maux de tête persistants, on ne pouvait prétendre que l’infection prenait des proportions inquiétantes. Pour l’instant. Dans quelques temps, certains en viendraient certainement à se demander d’où venait ce mal et ils prendraient la voie de la facilité quant-aux coupables à accuser. Mais l’important n’était pas là, et Denys faisait parti de ceux qui ne prenaient pas cette maladie à la légère. Qu’elle ne touche que les porteurs du don d’Aura était déjà en soi quelque chose d’étrange, il était alors persuadé que les choses pouvaient s’empirer. Et si tel était le cas… Il n’osait trop y penser.

Et en ce jour, il n’avait de toute façon pas la chance d’y porter toute son attention.

Dans la plus grande des discrétions, son mage des portails avait ouvert un chemin jusqu’au palais de la Volte, là où Gaëtane l’attendait pour ce qui semblait être une réunion des plus secrètes. Peu seraient ceux à entendre parler de la venue du duc de Lagrance en Cibella, car il y avait tout intérêt pour les deux souverains couronnés de maintenir le silence sur ce qui se dirait lors de l’entretien. Il y avait dans cette venue les projets de quelques alliances nécessaires à maintenir la cohésion entre les différents duchés de Faërie. Mais qu’il s’agisse de Denys ou Gaëtane, l’un comme l’autre n'ignorait pas leur commune appartenance à l’Ordre du Jugement. Et c’était là toute la nécessité de garder l’entretien, si ce n’était totalement secret, au moins épargné des oreilles et regards indiscrets. Car les mots qu’ils s’échangeraient porteraient aussi sur les causes soutenues par l’Ordre. Et il n’était pas bon de révéler au continent entier que deux des souverains des huits duchés soutenaient les agissements parfois un peu extrême de ce groupe. La mort de l’Impératrice d’Ibélène et le carnage perpétré en Valkyrion n’était là qu’une des nombreuses preuves incriminant l’Ordre. Cela ne remettait pourtant pas en cause la loyauté de Denys, ni celle de Gaëtane visiblement.

Introduit jusqu’à la duchesse de Cibella quelques minutes à peine après son arrivée, le duc de Lagrance ne se formalisa pas de l’entrée en matière des plus banales que lui adressa Gaëtane. Après tout, c’était une bonne façon d’adoucir les choses quand il fallait par la suite passer sur des sujets bien moins sympathiques. Le ton de la cibellane restait toutefois égale à celui que Denys lui connaissait. Courtois, certes, mais de cette hauteur et arrogance seyant si magnifiquement aux enfants du duché de la magie. Il était certain que les inimitiés - quoique légères - demeuraient, et il était su et connu que lagran et cibellan avaient tendance à se critiquer mutuellement. Pourtant, c’était avec la même courtoisie que Denys saisit le verre que lui offrait la jeune femme, répondant de ce sourire qui lui était si commun, le masque qui cachait toutes les pensées complexes de son esprit.

“Parfaitement oui.” Répondit-il en toute simplicité, prenant place au même moment sur le fauteuil qu’elle lui avait désigné. Pendant à peine quelques secondes, il se permit de l’observer, sans avoir l’air d’y porter la plus grandes des attentions néanmoins. Son regard bascula plusieurs fois sur la pièce qu’ils occupaient, revenant toujours malgré tout sur son interlocutrice. Elle avait l’air fière et parfaitement elle même, sans le moindre signe de maladie. “Je vois que contrairement à certains, vous n’avez pas l’air de subir la maladie qui sévit actuellement sur le continent.” Ce n’était pas tant une question qu’une affirmation, mais le doute demeurait, dans ce soupçon de sourire qui relevait ses lèvres en un léger rictus. Soit, ce n’était pour l’instant pas le plus important, car il embraya assez rapidement sur le même sujet. “Toutefois, je trouve tout cela préoccupant, même s’il ne semble pas s’agir de grand chose. Si cela venait à empirer, il est certain que beaucoup chercheraient un coupable.” Conclu-t-il, lançant ces quelques mots l’air de rien là où pourtant, chaque sous entendus cachés entre les lignes étaient importants. Autant pour l’empire de la Magie que pour l’Ordre.
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Message Sujet: Re: Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait.   Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait. EmptyMer 11 Oct 2017 - 23:43

Être gentils, c’est être faible.
Être malade, c’est être faible.

Malgré les différences notables entre Denys et Gaëtane et « l’amour » que l’un portait envers l’autre, leurs idées se rejoignaient quand il s’agissait de l’Ordre du Jugement. Ils avaient trouvé une cause commune à défendre. Les agissements de l’Ordre, aussi extrêmes soit-ils, ne dérangeaient pas Gaëtane. Elle savait que c’était un mal pour un bien, qu’il fallait en passer par là pour rétablir l’ordre en Arven. Bien au contraire, elle jubilait de voir ainsi Arven se façonnait petit à petit comme l’Ordre le désirait. La purification par le sang, s’il fallait sacrifier quelques êtres peu indispensables tels que l’Impératrice d’Ibélène, Gaëtane approuvait  - l’Impératrice plutôt que sa propre personne. S’il fallait faire couler le sang d’innocents, ainsi soit-il, Gaëtane se complaisait dans l’idée que de toute manière c’étaient des êtres inférieurs et si leur destin devait s’arrêter de la main de l’Ordre, c’était un honneur pour eux de mourir de cette façon. Raviniser.

Un air de surprise se dessina sur le visage de Gaëtane quand il évoqua sa santé. L’initiative l’agaça, de quoi se mêlait-il ? Essayait-il d’être gentil ? Ce n’était vraiment pas nécessaire…  Voulait-il connaître l’état des Cibellans ? Oui, au fond d’elle, Gaëtane avait peur des dégâts que pouvait causer l’épidémie sur son duché, sur les mages, mais ce n’était en rien un sujet qu’elle voulait aborder avec Denys. Sauf, s’il avait un remède miraculeux dans sa poche. De nature secrète, Gaëtane parlait rarement d’elle ou alors à une poignée de personnes soigneusement choisie dont Denys ne faisait évidemment pas partie. « Je me porte à merveille. » Gaëtane s’arrêta, puis reprit afin de persuader son interlocuteur :  « Comme vous pouvez le voir.  » et comme on lui avait promis surtout… Elle n’était pas censée faire partie des victimes Gaëtane ni être un dommage collatéral. Peut-être que l’Ordre ne maîtrisait déjà plus la situation… ou peut-être était ce prévu ainsi ?

Le plus naturellement du monde, elle lança : « L’épidémie, un contretemps insignifiant.  Les plus forts survivront, vous le savez. » Elle minimisait la situation – peut-être était-ce une erreur de ne pas peser le véritable poids des conséquences dans la balance ? Surtout en ces temps obscurs, mais paraître faible aux  yeux de Denys, c’était hors de question. Elle n’était pas malade. Il n’en savait pas plus que Gaëtane, ils ne savaient pas jusqu’où cette épidémie irait et finalement, c’était là tout le problème… L’Ordre avait lancé ça, sans connaître véritablement la portée de ses actes.

« La Volte a déjà commencé à apporter son soutien aux mages malades en Cibella. Une petite complication sur notre chemin, rien de plus. Faërie est forte, elle se relèvera. Comme nous l’avons toujours fait.  » Des mots assurés, elle en était persuadée, cette épidémie était seulement une épine dans leur pied. Était-il inquiet pour son duché le Denys ? Gaëtane prit le temps d’exposer son avis au sujet de l’épidémie, si Denys l’avait évoqué c’était que quelque part la situation le tracassait. Mais,  elle refusait de céder à la panique qui commençait à s’immiscer chez certains mages voyant de plus en plus de cas de maladie… Rester calme et maître de soi-même,  garder tout son esprit et toute sa tête pour faire face à la situation le plus convenablement possible. L’Ordre savait ce qu’il faisait.

« Les Faës accuseront les Ibéens. Nous sommes en temps de guerre. Ne pensez-vous pas ? Craignez-vous que l’Ordre soit menacé ? » Une question directe alors que Denys faisait preuve d’une grande subtilité, mais l’heure était grave et Gaëtane parlait sans détour. Ils n’étaient pas là pour faire des pirouettes ou se ménageaient l’un l’autre. Toutefois, il fallait reconnaître que Denys marquait un point… « Si cela venait à empirer » les mots résonnaient dans la tête de Gaëtane… L’Ordre n’avait pas prévu ce qu’il pouvait arriver de pire. Et si l’épidémie ne pouvait être maîtrisée… ?
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Message Sujet: Re: Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait.   Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait. EmptySam 21 Oct 2017 - 18:52

Ah ! La fierté d’une cibellane ! Il était notoire qu’il ne valait mieux pas toucher à celle-ci à moins de vouloir y risquer quelques plumes. Mais le coup porté par Denys, parfaitement innocent au premier coup d’œil avait ce quelque chose de révélateur. La fierté était une qualité autant qu’un défaut et il était bon de savoir l’utiliser. Non que sa chère interlocutrice ne sache y faire, elle venait toutefois de jouer dangereusement. Ce n’était certes qu’une première observation, mais sa franche réponse à ce qui n’avait pas été une question de sa part, insistant sur son bon état de santé, avait quelque chose de parlant aux yeux de Denys. Il n’en fit point part et se contenta d’un léger sourire. Ce qu’elle pouvait être froide, cette Gaëtane, si hautaine ! Elle et Denys étaient si différents, parfaitement opposés en bien des points, mais pas moins mauvais politiciens l’un que l’autre. Quoique. Le duc de Lagrance n’avait pas honte de se penser quelque peu supérieur à son homologue et les mots qui suivirent dans la bouche de Gaëtane n’étaient pas pour lui inspirer le contraire.

Elle sous estimait gravement les choses, songea-t-il en l’écoutant parler et frapper du sceau de l’indifférence la maladie qui courait en ce moment dans les rangs des mages. Soit. Elle minimisait bien trop la situation à son goût, et c’était à ses yeux une lourde erreur. Peut-être en était-ce une aussi de s’inquiéter un peu trop, mais il était dans la nature du duc de Lagrance de soupeser tous les risques plutôt que d'en ignorer certains. Ne pas le faire remarquer à la duchesse aussi était certainement une erreur, à plus grande échelle pour Faërie, mais il lui semblait inutile à cet instant de lui faire changer de point de vue. Et puis il ne pouvait qu’être partiellement d’accord avec l’adage si finement observé par Gaëtane. Les plus forts survivront. En effet, c’était aux plus forts de rester et de garder leurs places. En aurait-elle été aussi sure si la maladie l’avait elle aussi touchée ? Elle pouvait être fière d’être épargnée des maux, mais pour combien de temps ? Lui au moins ne risquait rien de ce côté là, dénué de toute magie. Cela ôtait-il l’inquiétude qui demeurait bien cachée dans son esprit ? Nullement.

« Vous semblez en être persuadée. » A l’assurance quelque peu malvenue de Gaëtane répondit la légèreté de Denys. Peut-être un peu moqueuse mais il n’en était rien. Il attendait de voir la réaction qu’aurait la duchesse à ces quelques mots qui remettaient en doute à eux seul cette assurance si fièrement affichée. Il continua sur un ton redevenu bien sérieux, affirmé. Elle voulait être directe, alors soit, il le serait aussi. « Je le pense en effet. Vous le savez aussi bien que moi, l’Ordre est neutre, et qu’il s’agisse de Faërie ou d’Ibélène, il a déjà frappé indistinctement. Et ça, c’est un fait établi. La mort de l’Impératrice Catarine a parfaitement été revendiqué. » Alors que l’acte aurait très bien pu passer pour une attaque Faë, puisque sa mort servait à l’empire de la magie. Mais il n’en était rien. « Et puis, n’oubliez pas la Rose Ecarlate. Ils savent ce que l’Ordre leur a volé, ils sauront faire passer le message. A ce qu’on dit, les Epines agissent déjà pour essayer d’enrayer la maladie. »

Les espions qui lui avaient vendu l’information savaient parfaitement de quoi ils parlaient. Lorgol était leur nid et la Rose y avait élu aussi domicile. La Cour des Miracles avec qui il travaillait depuis bien longtemps n’avait pas manqué de lui faire part de cette information.

« Dites moi Gaëtane, êtes vous persuadée que l’Ordre ne toucherait jamais à l’empire de Faërie ? » Ces quelques mots, cette fois, étaient parfaitement placés pour toucher Gaëtane et cette assurance bien trop affichée. La maladie était peut-être anodine, pour l’instant. Mais jouer avec ce genre d’outil n’était certainement pas sans conséquences.
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Message Sujet: Re: Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait.   Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait. EmptyDim 1 Avr 2018 - 1:03

RP archivé.
Envoyez un MP sous Géralt pour le sortir des archives. :oui:
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Message Sujet: Re: Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait.   Chaque concession ne peut qu'affaiblir un peu celui qui la fait. Empty

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