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 La nuit est à nous

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Liselotte Passefil
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Je suis : Couturière au service de la cour d'Ibélène, Espionne à la Cour des Miracles (infiltration), membre de l'Ordre du Jugement

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Message Sujet: La nuit est à nous   La nuit est à nous EmptyJeu 5 Juil 2018 - 16:29


Livre III, Chapitre 4 • La Légion des Oubliés
Joséphine Siguardent & Liselotte Passefil

La nuit est à nous

Et rien qu'à nous



• Date : 23 juillet 1003
• Météo (optionnel) : La nuit est claire et dégagée
• Statut du RP : Privé
• Résumé : Automnal est en liesse suite au mariage de Melsant et Grâce de Séverac. Liselotte profite des festivités et propose à Joséphine une petite balade au clair de lunes. Que pourrait-il bien arriver ?
• Recensement :
Code:
• [b]23 juillet 1003 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t3915-la-nuit-est-a-nous]La nuit est à nous[/url] - [i]Joséphine Siguardent & Liselotte Passefil[/i]
Automnal est en liesse suite au mariage de Melsant et Grâce de Séverac. Liselotte profite des festivités et propose à Joséphine une petite balade au clair de lunes. Que pourrait-il bien arriver ?

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Message Sujet: Re: La nuit est à nous   La nuit est à nous EmptyJeu 5 Juil 2018 - 16:38

Liselotte n'a pas eu la chance d'assister à un mariage cielsombrois depuis fort longtemps, et l'occasion était bien trop belle pour la manquer ! L'union de son amie avec le marquis de Séverac est sur toutes les lèvres depuis plusieurs mois, les rumeurs et les potins sur la préparation sont venues jusqu'à elle, certaines de la main de Joséphine avec qui elle correspond régulièrement, échangeant parfois des informations plus sérieuses sous couvert de les faire passer pour des histoires sans importance. Les deux espionnes s'écrivent des lettres complices qui amusent beaucoup Liselotte ; la couturière se languit parfois d'elle, de son duché, de tout ce qu'elle pourrait faire si elle retournait en Sombreciel. Et l'opportunité s'est présentée en la personne de Grâce de Sombregemme – de Séverac en devenir. Elle travaille sur la robe de mariée depuis des semaines, même plus, absolument enthousiasmée par l'idée de présenter quelque chose qui plaira à son amie – quelque chose d'à la fois élégant et provocateur, cielsombrois sans l'être à outrance, quelque chose qui saura la mettre en valeur sans la faire fuir complètement. Grâce est une femme désirable après tout, il serait fort dommage de se priver d'une telle vision ; la véritable surprise sera pour son époux cela dit, qui aura l'occasion de décortiquer chacun de ses vêtements après la cérémonie.

La couturière est fière de son travail. Elle a demandé à la jeune princesse impériale quelques jours de congé durant lesquels elle irait à Automnal pour assister au mariage et ajuster les derniers éléments de son oeuvre si besoin. Ce n'est pas un travail à prendre à la légère, elle est très consciencieuse à ce sujet et elle a fait attention aux moindres détails. Elle est d'ailleurs éblouie par le résultat, lorsqu'elle aperçoit la mariée enfin vêtue de la robe terminée, sertie des bijoux et accessoires qui vont avec, coiffée avec élégance et parée pour l'union avec le marquis. Ayant eu un peu plus de temps que prévu, elle a même offert à Grâce quelques accessoires supplémentaires. Elle en rit, lorsque celle-ci découvre le présent dans lequel elle trouve quelques sous-vêtements affriolants, une robe de nuit fort transparente et une seconde robe, bien moins décente que ce qu'elle aurait commandé d'ordinaire. Mais il s'agit là d'un présent de mariage, autant pour la mariée que pour l'époux. Liselotte lui fournit même quelques conseils sur comment enfiler le tout, sachant pertinemment que l'aîné des Séverac n'aura pas besoin d'aide pour les enlever.

Puis il y a la cérémonie, les danses, les rencontres, l'alcool qui coule à flots, les esprits qui se libèrent et les langues qui se délient. Liselotte fait la connaissance de bien des nobles qu'elle ne connaissait alors que de réputation, elle tend l'oreille pour attraper au vol la moindre opportunité, mais surtout, elle finit par retrouver Joséphine, sa chère et tendre Joséphine. Leurs retrouvailles sont plus agréables encore qu'elle ne l'espérait ; en Valkyrion, les femmes ne sont guère friandes de ce genre d'activités entre elle et ça lui manque parfois terriblement. En compagnie de son amie, elle sait qu'elle ne peut pas être déçue.

Les jours passent, la fête continue, toujours aussi enfiévrée, et Liselotte en profite, comme tout invité. Elle est un peu émêchée quand elle approche à nouveau Joséphine, au troisième soir des festivités, s'accrochant à son bras alors que le soleil est déjà couché, gloussant d'un rien, rayonnante dans cette aura de folie qui anime les Cielsombrois en liesse. Elle a choisi l'une de ses robes les plus cielsombroises, aux voiles transparents, aux couleurs douces qui s'accordent à la rose qui orne la pince à cheveux qui retient voile et chevelure. À ses côtés, son amie semble elle aussi radieuse, éclatante, une gourmandise à déballer et à dévorer. La pensée la fait sourire et elle s'accroche à son bras, tenant une bonne bouteille dans l'autre main. « Ma douce Joséphine, tu es si belle ce soir, tu ferais pâlir les étoiles. » Un baiser sur sa joue, ses yeux pétillent. « Veux-tu m'accompagner pour une balade ? Les lunes sont hautes dans le ciel et la nuit est claire. » Elle agite la liqueur sous ses yeux, avec un sourire entendu. Un petit moment en tête à tête, ne serait-ce pas délicieux ?
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Message Sujet: Re: La nuit est à nous   La nuit est à nous EmptySam 21 Juil 2018 - 20:08

Comme la fête fait tourner des têtes ! Tels sont les mariages cielsombrois, organisés avec excès et fantaisie, faisant ainsi leur reconnaissance à travers tout Arven. On ne fêtait pas pareil événement en une seule journée et nuit, non, cela devait durer ! Durer jusqu’à ce que les invités succombent à la plus douce des fatigues ! Durer pour montrer à tous que l’amour devait se célébrer ! Ah comme elle aimait cette ambiance survoltée, la belle Joséphine, présente depuis plusieurs jours à Automnal et arrivée en même temps que son duc. Elle avait eu l’occasion, la petite dame de compagnie, de fête au mois de février le sensationnel mariage de celui-ci avec la sorcière du désert. Si elle n’avait jamais pu approuver cette union, elle avait noyée sa colère dans la folie de la fête, digne de son cher Castiel ! Et comme elle était heureuse, désormais, de fêter l’union du grand et charmant Melsant, frère ainé des Séverac que Joséphine aimait tant ! Une belle union d’ailleurs, emplie d’un amour que toutes et tous pouvaient toucher du bout des doigts. Elle n’avait pas manqué, Joséphine, d’observer avec attention la mariée – sur laquelle Mélusine lui avait confié des doutes – et reconnaître sa dignité et sa beauté dans les atours créés par la belle Liselotte. Ca avait été une belle cérémonie. Et aujourd’hui encore, trois jours après l’union des mariés, la fête durait encore, alors même que les lunes jumelles s’élevaient doucement dans le ciel.

Elle ne sait plus, Joséphine, combien de verre elle a pu boire et combien de drogues ont pu être consommées. Elle sait juste qu’elle se sent bien et qu’elle pourrait presque s’envoler. Elle sait qu’elle ne sent plus ce petit pincement dans son cœur, présent depuis des mois déjà, alors qu’elle sent ses êtres chers s’éloigner d’elle et faire peu à peu leur vie. Comment en vouloir à cette famille, qui disposait de son cœur, de grandir et trouver le bonheur ? Même Castiel, qui trouvait celui-ci dans les bras d’Alméïde, même si Joséphine la détestait… Elle sentait bien cette petite distance qui se creusait, entamant doucement son humeur, jours après jours. Et parfois elle se demandait tout autant si elle trouverait, elle aussi, ce bonheur dans une union… Ah mais comme ces préoccupations tristes sont lointaines, désormais. Et l’euphorie la gagne plus encore, lorsque son regard capte la charmante et aguicheuse silhouette de Liselotte qui semble s’approcher d’elle. Que voilà une belle robe sur sa peau clair, elle ne peut s’empêcher de détailler – avec peut être une certaine envie – ce décolleté qui ferait rougir ces coincés d’Outreventois et ces prudes de kyréens !

« Oh ma tendre Liselotte ! Quelle flatterie ! » Mais elle aime la flatterie, Joséphine. Cette vanité qui est sienne la fait rougir aux propos de son amie, et elle se serre tendrement contre la couturière accrochée à son bras. Elle est heureuse de la recroiser au cours de cette fantastique fête ! Elle savait Castiel fâché contre Liselotte et elle craignait, Joséphine, de ne pas revoir celle-ci avant longtemps. Heureusement qu’elle se trouvait être une amie proche de la mariée ! « Quelle bonne idée ! Il y a si longtemps que nous n’avons pas eu l’occasion de nous retrouver toutes les deux. Tu m’as manqué tu sais. » Confie-t-elle avec un sourire tendre, mais léger. Il se fait cela dit encore plus joyeux en voyant la bouteille s’agiter entre les mains de sa belle amie. « Tu as pensée à tout dis moi. » Glousse la petite dame de compagnie en entrainant son amie vers l’extérieur du manoir, allant vers les délicieux jardins qui entouraient le domaine de Melsant. Elle avait déjà eu l’occasion de voir ceux-ci à quelques reprises, et tout à coup s’emballa joyeusement en ayant une idée : « Oh je sais où nous pourrions aller ! Laisse moi te guider. » Chantonne-t-elle à sa compagne. Elle avait raison, le ciel était clair et les lunes brillaient de mille feux sur la voute céleste, éclipsant presque les étoiles. Pas un instant, son esprit embrumé de joie ne songea pas aux risques d’une Chasse Sauvage se baladant à proximité cette nuit là. Après tout, combien y avait-il de chance qu’elle se réveille ici ? Peu lui importe.

Il y a peu de gens alors qu’elle arrive dehors. Les nombreux invités cherchaient surtout à rester à proximité de la maison, ou sur les terrasses d’extérieures. Mais c’est vers les jardins que Joséphine tira Liselotte : « Cette fête est des plus délicieuses tu ne trouves pas ? Quelle chance que tu aies pu venir. »
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Message Sujet: Re: La nuit est à nous   La nuit est à nous EmptyMer 25 Juil 2018 - 0:20

Elle ne manque pas de remarquer le regard de la douce Joséphine qui détaille ses vêtements, de haut en bas. Ca lui plaît, ça la ravit, même ! Elle aime cette attention, ce désir qu'elle peut lire dans les yeux de l'autre, particulièrement de son amie. Et n'est-elle pas radieuse, elle aussi ? Plus élégante qu'Alior, si belle que Mirta elle-même saurait la vénérer. Liselotte ne se gêne pas de l'observer à son tour, la dévorant des yeux, le regard pétillant d'une joie sincère à l'idée de retrouver la compagnie d'une jeune femme aussi charmante. Que son sourire lui avait manqué, tout comme les intonations de sa voix qui sonnent comme une douce mélodie à son oreille.

« Oh ma tendre Liselotte ! Quelle flatterie ! » Si peu, semble dire son regard. Elle la flatte car elle sait qu'elle aime ça, mais elle n'a guère besoin de se forcer ou de faire semblant, pas avec Joséphine. Dans tous les cas, il semblerait qu'elle apprécie sa proposition. « Quelle bonne idée ! Il y a si longtemps que nous n’avons pas eu l’occasion de nous retrouver toutes les deux. Tu m’as manqué tu sais. » « Tu m'as manqué aussi. » répond-elle promptement, s'accrochant un peu plus fermement à son bras pour appuyer ses paroles. « Tu as pensé à tout dis moi. » Elle arbore un sourire fier, la couturière. Que serait une balade au clair de lune, en agréable compagnie, sans un peu d'alcool de leur duché chéri ?

Sans plus de cérémonie, elle suit sa douce compagne à travers le manoir, jetant un oeil ici et là aux invités enthousiastes ou sous simplement émêchés. Ici, la menace de la Chasse Sauvage ne semble pas être de mise, ni pour eux, ni pour les espionnes qui se rendent à l'extérieur, bras dessus, bras dessous. C'est l'insouciance qui règne en maître, c'est la joie et l'euphorie qui anime tous ceux qui résident en ces terres, durant ces quelques jours de festivités. Plus de jour, plus de nuit, rien qu'une longue fête où tout leur sourit. « Oh je sais où nous pourrions aller ! Laisse moi te guider. » C'est au tour de Liselotte de glousser, légèrement. « Tu sais que je te suivrais les yeux fermés. » répond-elle, espiègle. Oh, ce serait dommage tout de même de se priver d'une telle vision. Elle se laisse tout de même guider, sous un ciel étoilé, étincelant sous les lunes argentées. L'alcool déjà avalé rend cette vision plus féerique encore et Liselotte profite pleinement de cette beauté sans pareil, et plus encore de l'argent qui se reflète dans la chevelure sombre de Joséphine.

« Cette fête est des plus délicieuses tu ne trouves pas ? Quelle chance que tu aies pu venir. » Elle pousse un soupir de contentement, alors qu'elles s'éloignent quelque peu du manoir et des invités rassemblés aux alentours. « Je n'aurais voulu rater ça pour rien au monde ! J'étais si heureuse que Grâce me demande de confectionner sa robe, j'ai travaillé dessus frénétiquement durant des semaines pour que tout soit parfait. Et il me tardait tant de revoir Sombreciel et ses merveilles. » C'est un enthousiaste sincère qui vibre dans la voix de la couturière. Elle a mis dans cette robe toute sa passion, tout son coeur. Le résultat est plus que parfait, elle en est fière, et elle est heureuse de pouvoir profiter des festivités. « Il est rare que j'aie une bonne raison de m'absenter longtemps de mon poste à Ibelin, mais je ne pouvais pas refuser une telle commande. Puis quelle meilleure occasion pour rattraper le temps perdu ? » Elle se sent légère, Liselotte, dans la brise estivale. Les jardins ne sont pas éclairés, mais avec les lunes si hautes dans le ciel, nul besoin de torche ou de cristaux. Ici, les bruits de la fête se font étouffés. « Pour être honnête, le fait de pouvoir repartir rapidement en portail est tout de même plus agréable. Le trajet est si long pour revenir par ici, c'est affligeant. » Quel dommage que Valkyrion soit aussi borné dans son attitude envers les mages, c'est déplorable.
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Message Sujet: Re: La nuit est à nous   La nuit est à nous EmptyMar 7 Aoû 2018 - 2:06

A quel doux plaisir que d’être ainsi observé par l’œil connaisseur de la belle Liselotte ! Elle ne s’en lasse pas, Joséphine, de lire ce petit désir grandissant dans le regard de cette amie si chère, ce même sentiment qui se reflète d’ailleurs dans ses propres yeux. Quelle belle soirée en perspective, accompagnée d’une si charmante dame qu’elle n’a pas eu le plaisir de voir depuis si longtemps. Quelle tristesse que Castiel ait refusé de la voir au palais d’Euphoria, et quel dommage qu’elle soit si sollicité à Ibelin ! C’était certes à la hauteur de son talent, mais cela laissait si peu de place à de bien agréable visite. Ceci dit, le plaisir de retrouver sa compagne n’en était que plus grand, et l’euphorie que la petite demoiselle de compagnie manifesta en la présence de la couturière n’eut rien de factice. Les drogues et l’alcool dansant dans son sang ne l’en aurait de toute façon pas permis. Alors bras dessus bras dessous, elles marchent toutes deux dans les grands jardins d’Automnal, d’un pas leste et léger, profitant de cette soirée sous les étoiles et les lunes jumelles qui éclairent si bien les cieux. Elles pourraient toutes deux rester là d’ailleurs, à observer cette voute parsemée d’astres merveilleux et s’abreuver de leur douce poésie, rassasiant leur âme de cielsombrois. Plus tard peut-être, il y a tant à dire et à faire avant de se poser tranquillement, en proie à la romance.

« Ton travail est merveilleux ma douce ! La robe de la dame Grâce était des plus splendide, un chef-d’œuvre. Elle la portait si bien ! »

Ah comme son soupir est à la fois de ravissement et d’un soupçon de tristesse. Comme elle aimerait, la chère Joséphine, vivre un jour pareil événement et porter si magnifique parure. Oserait-elle, si cela se présentait, demander à sa tendre Liselotte de fabriquer une robe pour elle ? Rien que d’imaginer les mains aussi habiles qu’experte de la tisseuse sur son corps, elle en échappe un frisson. Elle pourrait se perdre, là, encore et toujours, à contempler son amie et amante, qui est si chère à son cœur et si absente hélas. Ils sont bien loin, les soupçons soulevés envers elle lors de cette mission en Erebor, au début de l’an 1002. Oh oui, si loin, car elle sait que son amie cache bien des secrets. Comme tout le monde, et il ne tient pas à Joséphine de lui en vouloir d’en avoir.

« Je suis certaine que tu manques à Sombreciel autant que nos terres te manquent. »

Après tout, la grande Liselotte Passefil avait su se faire un nom dans tout Arven, et c’était un honneur de la compter comme l’une des filles de Mirta et fille du duché de l’esprit ! Décidément, elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi Castiel n’avait pas voulu l’inviter à son propre mariage, alors qu’elle savait bien, Joséphine, les liens qui avaient uni son duc à la couturière. Il n’y a pas si longtemps que cela encore. Alors oui, son cher Castiel a bien des lubies et un caractère peu docile, mais tout de même… Liselotte avait-elle fait quelque chose pour le fâcher ? Cela, elle n’osait le croire, mais le déplorait tout de même.

« Oui c’est une bonne chose. Les mages reviennent peu à peu, et tu pourras rentrer au plus vite chez toi, à Ibelin. » La déception se lit quelque peu dans le ton jusqu’ici enjouée de Joséphine, mais elle reprend bien vite pour rassurer sa chère amie. « Je suis si triste de ne plus pouvoir te voir aussi souvent. J’ai des responsabilités ici, auprès de mon duc et de Mélusine et Mélisende. Ibelin est si loin, et ce qui est arrivé à l’empereur… » Oh les mots ne franchissent pas tes lèvres, mais nuls doutes que Liselotte saurait comprendre de quoi elle voulait parler. Tout Arven savait ce qu’il en était, et Joséphine avait eu la chance – ou malchance – de le voir de ses yeux. Et si elle ne tenait pas Octave rigueur de ce qui lui était arrivé – il n’était que la victime – ce qu’il était désormais éveillait quelques peurs chez la jeune femme. « Enfin ce n’est pas le sujet ! L’important c’est que nous profitions de ces retrouvailles, non ? » Bête évidence mais le sourire est taquin. Et rapidement, la petite demoiselle de compagnie s’empresse de déposer sur la joue de son amie – peut-être un peu proche des lèvres – un baiser. « Tu ne repars pas tout de suite j’espère ? Tu restes jusqu’à la fin ? Castiel devra rentrer plus tôt mais je reste plus longtemps pour Melsant et Mélusine. Beaucoup de travail d’attend à la capitale ? » Sans doute oui, après tout la boutique qu’elle possédait là-bas disposait d’une excellente réputation, et elle était toujours la couturière de la princesse Sixtine, comme elle l’avait été de feu l’impératrice Catarine.
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Message Sujet: Re: La nuit est à nous   La nuit est à nous EmptyMer 19 Sep 2018 - 20:01

« Ton travail est merveilleux ma douce ! La robe de la dame Grâce était des plus splendide, un chef-d’œuvre. Elle la portait si bien ! » « Tes compliments me vont droit au coeur. » Et c'est vrai. Il n'y a rien de plus agréable pour Liselotte de voir que son travail est apprécié, encore plus par une personne dont l'avis lui est précieux. Joséphine a toujours eu l'oeil pour les belles choses. Elle a l'âme d'une vraie Cielsombroise, elle voit le beau là où d'autre ne verraient que le banal, elle distingue les subtilités d'une oeuvre et voit au-delà, plus loin encore que tout autre. C'est là la bénédiction des enfants de Mirta, ils enjolivent tout ce qu'ils voient, tout ce qu'ils touchent. Ils en font des œuvres d'art, des odes, des poèmes. Ils y décèlent la valeur pour en tirer le meilleur. N'est-ce pas ce que Liselotte fait avec ses vêtements ? De chaque tissu, elle crée une merveille pour enrober chacun de ses clients, pour les sublimer. Grâce est une belle femme, mais dans cette robe, elle était éblouissante. « Je suis certaine que tu manques à Sombreciel autant que nos terres te manquent. » « Je l'espère bien. » glousse-t-elle, pétillante, le regard espiègle. Oh, elle met un point d'honneur à ce que l'on se souvienne d'elle à chacun de ses passages, c'est certain. Au moins, elle sait qu'elle manque à quelques personnes ; à ses parents, qu'elle veut rendre fiers, qui ne tarissent pas d'éloge sur elle à chaque réunion de famille, qui voient l’ascension de leur seule enfant comme une bénédiction. Elle sait aussi qu'elle manque au moins à sa chère amie, avec qui elle avance, bras dessus bras dessous, à la faveur des étoiles. Quelle chance que leur nouvel empereur ait accepté les demandes du duc de Sombreciel, sinon elle aurait eu du mal à s'absenter aussi longtemps du palais impérial.

« Oui c’est une bonne chose. Les mages reviennent peu à peu, et tu pourras rentrer au plus vite chez toi, à Ibelin. » Chez elle, oui. Liselotte acquiesce, pousse un soupir. Elle vit à Ibelin depuis si longtemps, après des années passées à Lorgol, elle espère sans cesse pouvoir passer du temps sur ses terres natales malgré tout, ne serait-ce que pour quelque visite de temps en temps. « Je suis si triste de ne plus pouvoir te voir aussi souvent. J’ai des responsabilités ici, auprès de mon duc et de Mélusine et Mélisende. Ibelin est si loin, et ce qui est arrivé à l’empereur… » Elle comprend l'appréhension, elle la ressent elle aussi. Liselotte a beau apprécier le jeune Octave, ce qui lui est arrivé reste aussi incompréhensible qu'inquiétant. Ses doigts serrent doucement ceux de son amie. « C'est normal qu'ils aient besoin de toi, tu es d'une compagnie exceptionnelle. J'en serais presque jalouse. » plaisante-t-elle avec douceur, lui adressant un sourire sincère sous la légèreté. Si elle pouvait enlever la demoiselle de compagnie et la garder quelques jours pour elle, elle ne s'en priverait pas. « Enfin ce n’est pas le sujet ! L’important c’est que nous profitions de ces retrouvailles, non ? » Son sourire s'élargit encore à ces quelques mots. Les lèvres de son amie sont douces, chaudes contre sa peau. La chaleur s'y dépose, y reste un instant, sensation fantôme après le baiser. La couturière continue de sourire bêtement.

« Tu ne repars pas tout de suite j’espère ? Tu restes jusqu’à la fin ? Castiel devra rentrer plus tôt mais je reste plus longtemps pour Melsant et Mélusine. Beaucoup de travail d’attend à la capitale ? » Elle balaie la question d'un revers de la main. « Peu importe le travail, je compte bien profiter des festivités jusqu'à la fin, j'ai si rarement l'occasion de revenir assister à des mariages cielsombrois. Puis, Grâce est une amie, je n'aurais manqué ça pour rien au monde. » Pas question de s'en aller alors que la fête commence à peine ! Et qu'importe si le duc s'en va plus vite que les autres ; il ne semble plus réellement la porter dans son coeur et elle a une petite idée sur les raisons de sa soudaine aversion, depuis qu'il a été révélé comme Roi Noir de la Rose Écarlate. C'est une situation déplorable pour la couturière qui appréciait être dans les petits papiers de son duc, mais elle aura bien le temps de se racheter un jour, afin de ne pas perdre ce lien plus que profitable. Pour le moment, elle laisse cette histoire retomber. Plus tard, peut-être, qui sait.

Les deux jeunes femmes marchent d'un pas tranquille, continuent de s'éloigner du bruit de la fête. Liselotte se demande un instant où l'emmène Joséphine, curieuse de leur destination, mais elle se laisse guider sans s'inquiéter. « Et toi, Joséphine ? Raconte-moi, comment se passe ton quotidien dans notre cher duché ? Comment vont les jumelles ? Et notre duc, à présent qu'il a deux épouses ? » Les rumeurs et les histoires lointaines ne sont jamais aussi passionnantes que les récits de première main de son amie de toujours. Potins, ragots, elle n'est jamais vraiment rassasiée. Il faut dire que le duché de l'esprit est l'endroit idéal pour cela, car ses habitants sont aussi créatifs qu'imprévisibles. Tout ce qu'elle aime.
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Message Sujet: Re: La nuit est à nous   La nuit est à nous EmptySam 27 Oct 2018 - 20:28

Peu lui importe. Comme ces mots ont la douceur du miel entre les lèvres de sa Liselotte ! Comme elle est bêtement heureuse, Joséphine, d’entendre sa chère et tendre amie prononcer pareilles paroles, signe que ce travail qui fait néanmoins son succès n’a pas autant d’importance que ces si douces retrouvailles avec elle et avec Sombreciel ! Elle saurait la remercier à sa manière de ceci, et son sourire mutin aux lèvres lui laisse à deviner bien des choses. Oui pour rien au monde les fils et filles de Mirta n’auraient manqué une si belle occasion de faire la fête et il fallait que celle-ci demeure dans les mémoires et les cœurs, jusqu’à illuminer les cieux. Chaque réception se devait d’être unique et celle-ci ne faisait pas exception. Ce merveilleux instant avec Liselotte, qui n’était pas près de se terminer, était l’un de ces moments uniques, car pourvu d’une rareté aussi frustrante qu’appréciable.

« Comme je suis heureuse de te l’entendre dire ! Te savoir ici pendant encore plusieurs jours me ravit ! »

La voix de la petite demoiselle de compagnie monte si facilement dans les aigus, alors que sa joie, exacerbée des drogues et de l’alcool qui dansent dans son sang, transparait dans chacun des traits de son visage. Plus encore, lorsqu’elle songe à ses chères Mélusine et Mélisende. Elle passe moins de temps avec elles qu’elle ne le voudrait, mais elles sont toutes si occupées, loin d’elle. Mais elle même ne manque pas d’activité, aux côtés de son duc, à s’occuper de ce petit bébé mignon et adorable. Son enthousiasme est en tout cas des plus sincères, lorsqu’elle évoque immédiatement la petite héritière de leur duché :

« Oh ma chère Liselotte, si tu savais ! La princesse Odette est si adorable, une véritable merveille ! Aussi belle que sa mère et son père. Un bébé mignon et plein de vie ! Je n’ai de cesse de veiller sur elle. Oh et la duchesse Madeleine est si douce et gentille, elle fait une superbe souveraine aux côtés de notre duc. Tu as déjà du la voir, mais elle a une présence et une force ! Et elle s’habitue bien à Sombreciel. Je suis très heureuse de pouvoir l’aider avec la petite princesse. » Sciemment cependant, ses mots n’évoquent pas le sujet de l’autre épouse de Castiel. Ou tout du moins pas en premier, car Alméïde n’est clairement pas à ses yeux une priorité dans la vie du duché. Aujourd’hui encore, elle ne comprend pas l’affection que peuvent lui porter son cher duc et sa belle Mélusine. Elle n’en mérite clairement pas tant ! Aussi, lorsque le sujet de l’erebienne arrive, le ton de la demoiselle de Compagnie est bien moins… sympathique. « La seconde épouse de notre duc tente de s’intégrer aussi. L’ambiance avec la dame Madeleine se passe bien, je crois. Je ne passe pas beaucoup de temps avec elle et je dois t’avouer que je ne l’apprécie guère. »

Pas seulement parce qu’elle erebienne, s’il ne s’agissait que de ça, la tolérante Joséphine l’aurait apprécié. Mais cette sorcière du désert avait blessé bien trop de personnes chères à son cœur pour lui pardonner pareil affront ! Peu importe, le sujet n’est pas Alméïde, et bien vite ce sujet serait abandonné car les deux jeunes femmes arrivent enfin là où Joséphine le voulait.

Un lieu éloigné de la réception, même si les lumières dansent encore un peu plus loin et que les bruits de la fête résonnent jusqu’à elles. Mais ils sont étouffés, par le chant d’un petit cours d’eau discret, par les murmures de la nuit, grillons et lucioles qui s’acoquinent dans le plus grand des calmes. Ici, il n’y a qu’elles, deux jeunes femmes au cœur de la nuit, sous un manteau d’étoiles qui ne semble briller que pour elles. Alentours, les arbres feuillus s’élèvent comme pour cacher ce lieu enchanteur où personnes ne pourraient les trouver. Dans un geste ample, Joséphine se retourne vers Liselotte, et joignant ses lèvres aux siennes, lui dérobe un baiser sans le moindre regret.

« Ce lieu est pour nous ce soir, ma chère amie. »
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Message Sujet: Re: La nuit est à nous   La nuit est à nous EmptyMar 13 Nov 2018 - 17:37

« Comme je suis heureuse de te l’entendre dire ! Te savoir ici pendant encore plusieurs jours me ravit ! » Son rire se mêle au sien, comme pour ponctuer sa déclaration. Elles n'avaient pas eu l'occasion de réellement passer du temps ensemble depuis des mois et comme ça lui manque. Liselotte s'est fait de nombreux contacts et de nombreuses connaissances à Ibelin en quelques années, mais aucun aussi précieux et aussi agréable que la demoiselle de compagnie. Il semble que peu importent les années qui s'écoulent, elles savent toujours aussi bien se confier l'une à l'autre et parler à coeur ouvert comme profiter de l'instant – et pourtant, Bramir sait à quel point Liselotte n'a pas la confession facile. Joséphine doit être celle qui connaît le mieux son parcours, en dehors de son cousin. Et elle sait combien l'envie de réussir tient à coeur à la Passefil, depuis sa plus tendre enfance. Car elle veut se démarquer, car elle veut être plus. Et parce qu'elle veut rendre sa famille fière, ses parents qui lui ont toujours accordé la plus parfaite attention, qui n'ont pas eu l'heur d'avoir d'autres enfants que Liselotte et qui ont mis tout leur amour et tous leurs espoirs en elle. Joséphine le sait bien et elle comprend sûrement tout ce que la couturière ne dit parfois qu'à demi mots. Mais qu'importe, c'est ce lien-là qui les unit et ne peut s'effriter, malgré la distance.

Alors il est naturel pour Liselotte de s'enquérir du quotidien de son amie, elle qui sait se faire oreille attentive pour ceux qui ont réussi à obtenir son affection. Elle la sait proche des Séverac, particulièrement des jumelles et de Castiel, et elle sait donc combien les derniers mois – les dernières années – ont vu son quotidien chamboulé. Mariages, enfants, guerre et bien d'autres événements qui l'ont parfois éloignée de ceux qu'elle aime tant. Dans leurs échanges, Liselotte réalise parfois combien ça peut peser son amie, elle qui a tant d'amour à donner, elle qui se voue corps et âme pour ses proches depuis toujours. Elle n'est donc guère surprise qu'elle donne également un peu de cet amour à la jeune princesse et à sa mère. Guère surprise non plus que ce ne soit pas le cas de la seconde épouse qu'elle n'a jamais réellement appréciée. « Si elle ne mérite pas ton amour, elle ne mérite pas ton temps. » répond-elle, de façon fort convenue. Liselotte n'a rien contre la seconde épouse de leur duc, mais elle soutient volontiers son amie de toujours.

Bientôt, elles arrivent à l'endroit désiré. La couturière tend l'oreille à la mélodie nocturne, elle admire les reflets chatoyants des lunes jumelles qui scintillent à la surface de l'eau, les quelques éclats de lucioles égarées et l'éclat du regard de Joséphine. Quand celle-ci s'approche pour l'embrasser, ses bras se referment sur sa taille d'un geste automatique, familier. Elle goûte à la douceur de ses lèvres, elle y décèle l'amertume de la poudre sous les saveurs sucrées des liqueurs. Une saveur propre à son amie, qui l'étourdit de souvenirs du même acabit, où la légèreté se mêlait à l'euphorie. « Ce lieu est pour nous ce soir, ma chère amie. » Un petit sourire entendu suit cette remarque et Liselotte ne relâche pas sa prise sur les hanches de Joséphine, elle laisse même un instant ses doigts courir sur le tissu léger. « Tu as choisi l'endroit parfait. » susurre-t-elle contre ses lèvres. Si l'espionne n'a jamais ressenti la moindre gêne à l'idée de se montrer intime avec qui que ce soit alors que d'autres personnes se trouvaient à proximité, dans la pièce d'à-côté voire même dans la même pièce, elle doit bien admettre qu'elle préfère cet instant en tête à tête avec son amie. En vérité, elle se moque d'être vue, mais elle ne désire aucunement partager Joséphine. Pas ce soir.

« Serait-ce égoïste de ma part de vouloir t'accaparer durant tout le temps de mon séjour ici ? » plaisante-t-elle à demi-mots, écartant une mèche de ses cheveux pour la glisser derrière son oreille. Qu'importe si d'autres se joignent à elles dans les jours qui viennent, mais l'envie de la garder jalousement à ses côtés est forte, l'envie de la posséder. Il y a bien longtemps qu'un tel désir n'avait pas fait son apparition au creux de son ventre, n'avait pas éveillé des frissons le long de son corps. « À moins que je t'enlève pour t'emmener avec moi à Ibelin. Qu'en dis-tu ? » Le ton est léger, joueur. Ne serait-ce pas délicieux d'avoir à ses côtés la douce Joséphine ? Les longs hivers kyréens seraient nettement moins glacés, c'est certain.

Les nuits cielsombroises aussi, d'ailleurs. Qu'il est doux d'avoir son amie pour elle cette nuit, et qu'elle est douce cette étreinte au son du léger clapotis de l'eau, sous la mélodie de vent qui bruisse dans les arbustes. Il y a beaucoup de douceur dans ces retrouvailles, dans chaque caresse, dans chaque baiser. Mais l'euphorie du moment n'est que de courte durée ; interrompues dans leurs ébats passionnés par des hurlements lugubres, par des aboiements sinistres, les deux femmes portent leur attention sur un cortège macabre et terrifiant. La Chasse Sauvage, que Liselotte avait déjà aperçue il y a quelques mois durant le couronnement d'Octave est là, devant elles. La raison la quitte, le contrôle s'échappe. Dans son esprit, il ne reste plus que l'envie irrépressible de suivre cet Innocent qui les invite.

Et la nuit s'estompe, et le jour s'élève. Mais des deux femmes, l'on ne retrouvera que les vêtements éparpillés sur le sol humide de rosée.
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