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 Que vais-je faire de ce que l'on a fait de moi ?

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Les Mages
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Octave Main-de-Velours
Octave Main-de-Velours

Messages : 100
J'ai : 27ans
Je suis : Ménestrel, apprenti Accordé (Cordes)

Feuille de personnage
J'ai fait allégeance à : ma soeur, Sixtine
Mes autres visages: Aubrée & Rhapsodie
Message Sujet: Que vais-je faire de ce que l'on a fait de moi ?    Que vais-je faire de ce que l'on a fait de moi ?  EmptyDim 31 Mar 2019 - 12:35


Livre IV, Chapitre 2 • L'Éternel Lendemain
Denys du Lierre-Réal & Octave Main-de-Velours

Que vais-je faire de ce que l'on a fait de moi ?



• Date : 9 janvier 1004
• Météo (optionnel) :
• Statut du RP : Privé
• Résumé : Octave vient d'être libéré de la Chasse Sauvage. Il se remet doucement des événements lorsque Denys vient lui rendre une petite visite.
• Recensement :
Code:
• [b]9 janvier 1004 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t4632-que-vais-je-faire-de-ce-que-l-on-a-fait-de-moi]Que vais-je faire de ce qu'on a fait de moi ?[/url] - [i]Denys du Lierre-Réal & Octave Main-de-Velours[/i]
Octave vient d'être libéré de la Chasse Sauvage. Il se remet doucement des événements lorsque Denys vient lui rendre une petite visite.



Dernière édition par Octave Main-de-Velours le Dim 31 Mar 2019 - 15:19, édité 1 fois
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Octave Main-de-Velours
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Message Sujet: Re: Que vais-je faire de ce que l'on a fait de moi ?    Que vais-je faire de ce que l'on a fait de moi ?  EmptyDim 31 Mar 2019 - 12:36

Assis sur un fauteuil dans la pièce que tu occupes depuis la veille, tu regardes droit devant toi. De dos, on pourrait te croire endormi, le corps entièrement relâché au fond de ton siège, bien loin de a posture que l’on attend d’un empereur ; pourtant, tes yeux sont ouverts fixement dirigés vers l’âtre de la cheminée. Tu n’as pas vu le domestique venu allumer le feu ; tu devais certainement dormir.
Ton esprit ne se concentre sur rien, laissant venir les idées au fur et à mesure, et s’échapper de la même manière. La multitude des choses à penser t’a manquée, alors que tu n’a chevauché qu’avec un unique but pendant des mois. Cela te fait du bien.

Tu as demandé d’une voix enrouée quand, et où tu te trouves. On t’a répondu. Tu as accueilli la nouvelle en silence, avant de finir par hocher la tête. Le médecin venu t’examiner a hoché doucement la tête avant de quitter la pièce après t’avoir donné un conseil que tu n’as pas écouté. Tu es retourné te coucher. Et lorsque tu t’es réveillé pour la seconde fois, tu t’es dirigé vers ce fauteuil que tu n’as plus quitté.

Tu finis par t’étirer, doucement, comme si tu avais peur de rompre une de tes articulations, avant de t’enfoncer davantage contre le dossier. Ce fauteuil te paraît confortable. Moins que celui de ta chambre, cela dit. Enfin… Ce qui était autrefois ta chambre. Tu ignores ce qui se trame, chez toi, de l’autre côté du continent, mais tu crois deviner que tu n’y as plus ta place. Personne ne voudrait d’un empereur comme toi. Pas alors que ton lien avec la Chasse Sauvage ne fait que se renforcer au fil des mois.
Tu te sais prisonnier. Tu entends bien la clé tourner dans la serrure à chaque fois que la porte s’ouvre ou se ferme. Tu trouves cela inutile, pourtant. Sans énergie ni argent, tu n’as nulle part où aller, et tu sais que tu ne ferais pas cent mètres avant que l’on te rattrape. Et en plus, tu es bien traité, ici. Tu as une véritable chambre, on t’a apporté des vêtements confortables et des repas chauds – auxquels tu n’as presque pas touché, d’ailleurs. On est même venu examiner ton corps pour soigner tes éventuelles blessures. Est-ce ton sang impérial qui joue en ta faveur ? Tu l’ignores.

Tu te demandes ce qu’on va faire de toi. Empereur sans doute déchu, ancien Innocent, tu crois que tu n’es plus grand-chose aux yeux du monde. Pourtant, tu te sais bien plus important qu’un prisonnier normal, et tu sens qu’on ne te libèrera pas facilement. Tu n’y connais pas grand-chose en stratégie et en politique, mais tu n’es pas assez sot pour croire qu’on te laissera partir facilement. Te garderont-ils indéfiniment, ou te renverront-ils à Ibelin ? Aucune de ces solutions ne te convient. Tu n’as pas la moindre parcelle d’envie de retourner à des responsabilités beaucoup trop lourdes pour tes frêles épaules.

Tu penses à Sixtine. Elle te manque un peu. Est-ce réciproque ? A-t-elle pleuré ton départ ? Tu ne l’as jamais vue verser une seule larme ; c’était toi, l’âme sensible, le coeur fragile, pas elle. A-t-elle été chagrinée par ta disparition, ou n’y a-t-elle vu qu’une occasion de se rapprocher encore un peu du trône impérial ? Elle a peut-être pris ta place, aujourd’hui. Etrangement, tu n’en éprouves aucun ressentiment. Cette place, elle la mérite bien plus que toi, tu le sais depuis bien longtemps.

Tu entends du mouvement de l’autre côté de la porte. On vient te voir, c’est sûr. Tu ne sais juste pas pourquoi. Tu n’as besoin de rien, tu ne veux voir personne. Il y a quelques mois à peine, élever seulement la voix aurait suffi à chasser les domestiques importuns ; mais ici, tu n’en as ni la force, ni le pouvoir. Alors tu tournes simplement la tête en direction de la porte.
Tu ne mets qu’une seconde à reconnaître le visage de l’homme venu te rendre visite. Tu ne l’as croisé que peu de fois, c’est vrai, mais assez pour identifier immédiatement l’un des hommes les plus hauts placés du continent. Alors tu fais l’effort de te lever de ton fauteuil et de t’incliner légèrement – la main toujours posée sur le dossier du fauteuil, comme pour y puiser la force nécessaire. Tu n’es pas enchanté de devoir discuter maintenant, mais tu as encore moins envie de négocier une heure de visite convenable. Si tu fais preuve de bonne volonté, tu pourras retourner à ta solitude plus rapidement.

- Votre Grâce.

Ton visage ne reflète aucune émotion particulière alors que tu attends que Denys du Lierre-Réal prenne la parole à son tour. S’il y a quelques mois, tu tremblais encore rien que de penser au face-à-face avec le fier Anthim d’Erebor lors de ton couronnement alors qu’il t’était en théorie subordonné, rencontrer le duc de Lagrance dans ces circonstances ne te fait ni chaud ni froid. Il ne pourra rien t’arriver de pire que ce que tu as déjà vécu, de toute façon.
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