L’écriture est appliquée, posée avec un calme qui habitait à peine l’auteur lorsqu’il recopiait la lettre. Elle est bien trop parfaite pour correspondre au style de Bertin.
26 avril 1003 De la caserne de Port-Liberté
Chère Jehanne,
J’espère que vous saurez pardonner le retard avec lequel je vous fais parvenir mes félicitations pour l’heureuse nouvelle. J’ai eu la chance de l’apprendre auprès de mon frère le duc avant mon départ pour la caserne où le devoir m’appelait.
J’espère que vous vous portez bien, ainsi que Bertille. Passez-lui mon bonjour, si vous en avez la chance. Je passerai vous voir à mon retour si votre condition le permet. J’ai cru comprendre qu’il valait mieux vous laisser vous reposer pour le bien de l’enfant à venir.