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 Retour en fanfare

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Message Sujet: Retour en fanfare   Retour en fanfare EmptyMar 10 Juil 2018 - 14:00


Livre III, Chapitre 4 • La Légion des Oubliés
Bruna Clairbrisant & Bertin d'Ansemer

Retour en fanfare





• Date : 20 Juin 1003
• Météo (optionnel) : magnifique soleil couchant sur Port-Liberté
• Statut du RP : en cours
• Résumé : où Bruna revient sur sa terre natale pour prendre sa première affectation en tant que Cadet Chevaucheur. Rien de compliqué à première vue, sauf quand on chevauche un dragon orgueilleux et que la personne qui vous accueille n'est pas ce qu'il semble être à première vue. De quoi tomber de Charybde en Scylla...
• Recensement :
Code:
• [b]20 juin 1003 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t3928-retour-en-fanfare]Retour en fanfare[/url] - [i]Bruna Clairbrisant & Bertin d'Ansemer[/i]
où Bruna revient sur sa terre natale pour prendre sa première affectation en tant que Cadet Chevaucheur. Rien de compliqué à première vue, sauf quand on chevauche un dragon orgueilleux et que la personne qui vous accueille n'est pas ce qu'il semble être à première vue. De quoi tomber de Charybde en Scylla...



Dernière édition par Bruna Clairbrisant le Lun 16 Juil 2018 - 22:58, édité 2 fois
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Message Sujet: Re: Retour en fanfare   Retour en fanfare EmptyMar 10 Juil 2018 - 14:03

L'air avait pris une odeur iodée caractéristique. Et cette simple senteur qui planait dans l'ether gonflait de joie le cœur de Bruna. La maison. Enfin la maison. Après sept ans passés loin de sa patrie, des siens, de Port-Liberté, sa ville natale chérie, Bruna était de retour. Déjà, elle voyait la baie et cette ville magnifique lovée en son sein. C'était à couper le souffle. Elle n'avait jamais encore eu l'occasion d'avoir cette perspective sur le duché d'où elle venait. Par le haut… Elle essuya les larmes d'émotions qui perlaient à ses yeux.

Que de chemin parcouru ! Elle était partie, jeune fille inculte et frustre, et elle revenait sur le dos de son dragon. Son rêve le plus fou était advenu. Son dragon… La vérité obligeait à avouer qu'elle était bien plus son humaine que Sombre n'était à elle. Cela n'avait pas d'importance. Bruna était dévouée corps et âme au dragon saphir. Elle esquissa un sourire tendre à cette pensée et posa sa main gantée de cuir sur le cou de Sombre, en un rappel muet de l'affection qu'elle lui portait.

La journée finissante avait été belle, et le soleil entamait sa glorieuse course descendante dans la mer. Sombre commençait à planer, les toits se rapprochant petit à petit. Ils y seraient bientôt… Il y aurait tant à faire : se présenter à la caserne, prendre ses quartiers, s'assurer que Sombre trouve une grotte sur le littoral à son aise, et puis, descendre dans la vieille ville, passer la porte de la petite boulangerie, respirer l'odeur chaude du pain frais, et tomber dans les bras des siens… Bruna savait par sa mère qu'elle était devenue plusieurs fois tante durant ces sept années, mais elle n'avait pas encore vu un seul minois. Bruna avait pensé à prendre quelques menus cadeaux dans ses fontes, et Sombre avait grommelé qu'il n'était pas un âne de bât, par Messaïon !

Ils survolaient à présent la partie de la ville où se trouvait la caserne des Chevaucheurs, bien visible par l'aire d'atterrissage et l'arène d'entraînement qui formaient deux ronds parfaits. Une pointe d'appréhension noua les entrailles de Bruna. C'était sa première affectation. Et si ça se passait mal ? Et si elle faisait tout de travers ? Et si elle n'arrivait pas à se faire accepter ? Involontairement, elle se crispa. Sombre sentit les genoux se resserrer sur ses flancs, et devina sans peine ce qui tourbillonnait dans la tête blonde de sa Chevaucheuse.

Arrête de te mettre la rate au court bouillon. Tout ira bien, voyons. Je vais te le prouver.

Sombre n'ajouta pas un ricanement mental : c'était parfaitement inutile. Oh, il la connaissait : Bruna allait passer les premiers jours à se faire discrète, à ne pas déranger, à se dénigrer constamment. C'était à pleurer tant c'était prévisible. Et bien, pas cette fois ! Cette fois, elle allait entrer la tête haute. Elle était sa Chevaucheuse, crénom, et il n'était pas n'importe quel dragon. Quelque fois, il fallait faire ce qui était le mieux pour son humain. Après tout, il avait bien plus d'expérience qu'elle.

Alors, il s'annonça. Il s'annonça clairement avec des rugissements et des grondements à faire chanceler les tours du palais ducal. Le bruit était impressionnant d'autant que Sombre y mettait toute la puissance de sa voix.

Bruna vit les têtes interrogatives des passants se tourner vers le ciel, certains mettant leurs mains à leur front pour mieux voir qui faisait un tel charivari , et blêmit.

"Sombre ! Sombre ! Mais qu'est-ce qui te prend ?" cria Bruna, paniquée.

Pas de réponse… Sombre claironna encore à pleins poumons tout en tournant bien lentement afin que chacun put voir sa robe d'azur dans le couchant. Quand il fut certain que personne à Port Liberté n'eut pu ignorer sa survenue , il cessa enfin son petit manège. Il effectua un dernier tour, en parfait cabotin, et fit un atterrissage impeccable sur l'aire convenue.

Bruna était livide. Elle s'y reprit à deux fois pour réussir à descendre, tant ses genoux tremblaient. Elle s'appuya sur Sombre pour ne pas choir misérablement sur le sol.

"Pourquoi ? Mais pourquoi, bon sang ! Était-ce vraiment nécessaire d'ameuter toute la ville, Sombre ? Est-ce que tu te rends compte des conséquences ? On va penser que je t'ai demandé de faire un chahut pareil ! Si avec ça, je ne me prends pas une remontrance directement, j'aurai de la chance !"

Ils n'oseront pas, ne t'en fais pas. Allez, lèves le menton, Bru ! Tu es chez toi, tu es une fière cadette Chevaucheur et je te parie que personne ne pourra t'oublier, maintenant.

Il y avait une indéniable satisfaction dans le ton mental de Sombre. D'ailleurs, le comité d'accueil arrivait à grand pas. C'était parfait. Ils n'auraient pas à attendre. Encore une fois, il avait eu raison.

Bruna se redressa de toute sa petite taille, les pieds joints, et effectua un impeccable salut à la personne qui n'allait pas tarder à lui donner l'engueulée du siècle.
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Les Chevaucheurs
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Bertin Vif-Envol
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Je suis : Chevaucheur dans le Vol de Lorgol, mage de l'Hiver (protection)

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Message Sujet: Re: Retour en fanfare   Retour en fanfare EmptyDim 26 Aoû 2018 - 2:31

Huit jours déjà qu’il s’était fait réveiller dans la plus grande des surprises, dans la panique, et qu’il était accouru sans même y réfléchir pour défendre ses terres contre les pirates qui avaient osé, encore une fois, s’en prendre au peuple d’Ansemer. Au peuple oui. Parce que ce qui a été pillé dans son manoir ne l’importe que très peu. Il y gardait déjà peu d’affaires, et rien d’une extrême valeur sentimentale. Du moins rien qui ait pu attirer le regard des pirates dans leur fouille du manoir. Ce qui l’avait le plus fâché avait été de constater les dégâts dans le village, l’aube venue. De parcourir les rues pour retrouver les maisons victimes des canons et secourir leurs habitants, la peau chauffée par les chauds rayons de soleil de la mi-juin. Une journée qui aurait pu être agréable si elle n’avait pas été aussi amère…

Huit jours qui avaient été soudainement chargés d’aller-retour entre Vivécume et Port-Liberté, de multiples comptes-rendus, de discussions animées, sans doute… Il avait fait ce qu’on attendait de lui. Sans rechigner même cette fois. Cette affection toute particulière qu’il a pour ceux qui forment « son » peuple, pour les gens de Vivécume le motivait. Cela n’empêche pas le fait qu’il était heureux de retrouver la caserne cet après-midi-là. Ces huit journées avaient été fatigantes et le calme tout relatif de la caserne lui avait offert un asile agréable. Pour oublier un peu, pour s’occuper, il s’était porté volontaire pour préparer le repas du soir et c’est donc à la cuisine qu’il s’activait lorsque les rugissements de Sombre retentirent dans le ciel.

Il s’arrêta, écoutant, inquiet d’abord. Étaient-ils attaqués ? Si près du palais ducal ? Ou un des leurs était-il blessé ? « Ambroisie qu’est… ? » « Rien d’important sinon je t’aurais déjà prévenu. » Le ton est presque irrité. « Un nouveau chahuteur. Je sens qu’il sera pénible celui-là. Il m’a réveillée alors que je n’étais même pas à la caserne ! » La réflexion fait rire Bertin de bon cœur. « Je vais aller les rencontrer. » « Sans moi. Il m’énerve déjà. » « Grognonne va ! » Il entend d’ailleurs un petit grognement lointain alors qu’il s’essuie les mains sur le tablier qui couvre ses vêtements.

Il a toujours eu un faible pour les vêtements utiles et confortables que portent souvent les chevaucheurs et les préfère de loin aux tenues que la vie de cour impose lorsqu’il est au palais et aujourd’hui n’y fait pas exception. Il a opté pour une tenue simple, bien taillée certes, confectionnée avec des tissus de qualité, mais sans grand apparat. Le tout est couvert, donc, d’un tablier portant quelques traces du repas qui mijote à la cuisine.

Le pas agile, il s’approche d’elle et l’observe, ou plutôt les observe, car il ne se gêne pas pour jeter un œil au dragon qui a irrité ainsi Ambroisie. Il aurait sans doute pu garder son sérieux s’il l’avait désiré. Il aurait peut-être pu leur reprocher le vacarme de leur arrivée. Peut-être. Mais ça n’était pas son genre. Si bien que c’est plutôt un rire léger qui brise le silence lorsque Bruna salue et une voix tout à fait affable et charmante qui reprend par la suite.

« Bienvenue mademoiselle. Vous devez être la nouvelle cadette ? Ambroisie affirme qu’elle n’a jamais vu votre dragon. Vous m’introduisez ? » Il aurait pu l’appeler « jeune fille » s’il l’avait connue le moindrement. Du haut de ses 37 ans, tous les cadets lui semblent jeunes. Pas qu’eux, d’ailleurs. Bon nombre de chevaucheurs lui semblent à présent tous jeunes. Mais une part de lui insiste sur le fait qu’il fait rester charmant et d’agréable compagnie. « Venez, allons poser vos affaires à l’intérieur. La route est longue quand on traverse ainsi le continent. Cela vous fera du bien de vous dégourdir, je me trompe ? »
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