| Sujet: Eleonore de Mascaret Mer 1 Aoû 2018 - 23:10 | |
| Yunie présente Éléonore Mascaret Skyler Samuels « Un cœur noble aime ce qu’il doit aimer et donne une beauté auguste à tous ses devoirs. » Qualités : Posée ◦ Réfléchie ◦ Patiente ◦ Indépendante ◦ Digne ◦ Protectrice ◦ Empathique ◦ Déterminée
Défauts : Prétentieuse ◦ Ambitieuse ◦ Autoritaire ◦ Mystérieuse ◦ Hypocrite ◦ Égocentrique ◦ Intransigeante ◦ Méfiante ◦ Fouineuse |
️ Atayra |
Cela faisait huit heures et la baronne beuglait toujours. Eleonore s'était recroquevillé dans sa chambre, Amaryllis dans ses bras. Son cœur tambourinait et la peur la clouait au sol. Ce jour-là, elle s'était dit que la mort était venu chercher sa mère. Alors lorsque celle-ci poussa se cri si déchirant, elle crut que tout était fini. Seul le petit décéda. Mais la faucheuse rodait encore, elle le sentait. Deux jours plus tard, la mort termina sa tâche.
️ Atayra | Âge : 27 ans Date et lieu de naissance : Le 23/07/976 dans le domaine familiale des Mascaret à Ansemer. Statut/profession : Noble, héritière de la baronnie de Mascaret. Allégeance : Le duc Bartholomé d'Ansemer. Dieux tutélaires : Marqué par les expériences difficiles qu'il a eut, le père d'Eleonore l'a placé sous la protection de Maari et Osir. Peu à peu, la jeune femme s'est d'elle même rapproché d'Asil. Groupe principal : Les Hérauts du Renouveau Groupes secondaires : Noblesse
|
En face de la mer, bordant un fleuve limpide et claire, vieillissait un bâtiment chatoyant et accueillant. Élégant, toujours paré d'une somptueuse robe de mousse. Les anciens en parlaient comme de la mer, éternel et présent bien avant nous tous. Cette vieille bâtisse, il était vrai, en avait vu des choses. Chaque naissance ce couplait de sa chanson obligatoire. La journée, les portes grinçaient et claquaient en fond, le parquets craquaient en rythme et les pas résonnaient ; puis, le soir, dans la chambre du nouveau-née, elle ouvrait large les fenêtres et laissait les vagues entonner un solo. Mais à la mort, plus aucun son n’osait s’aventurer, seuls le sifflement des feuilles et le chant funèbre de la mer persistait. Le domaine des Mascaret, depuis des siècles, voyait les générations s’entasser sans broncher.
Le 26 juillet 976 fut la première fois où le baron entendit résonner la chanson des naissances. On alla le chercher dans son bureau. Voilà des mois qu’il attendait ce petit bonhomme, l’héritier. Le cœur sautillant, il imaginait sa futur vie de père. Ils joueraient ensemble à se battre, rigoleraient fort et seraient complice. Oui, certainement. Il ouvrit doucement la porte. Sa femme dormait et dans ses bras se tenait le fruit de leur passion. Doucement, il s’approcha et retira le linge. Une fille. Ses expectations se fracassèrent. Un instant, il voulut abandonner ce gros bébé rouge qui rêvassait, silencieuse. La petite chose s’éveilla et quand elle remua contre lui, il se sentit fondre et effaça ses doutes. Éléonore était née.
La petite grandit bien. Petite, on lui prévoyait déjà une beauté ensorcelante. On passait alors beaucoup de temps à la coiffer et l’entretenir. Cependant, à quatre ans, on ne demandait qu’à gambader et jouer. Lors de déjeuners ou de réceptions des enfants pénétraient la bâtisse et ils s’amusaient ensemble. Bertin d’Ansemer en faisait parti, c'était d'ailleurs lui qu'elle attendait le plus. Mais les occasions étaient si rare. Si rare qu'elle décréta, un jour, qu’un bambin manquait. Sur cette pensée, ses boucles blondes se trémoussant, elle alla voir sa mère, qui, à l’entente de ces mots, craqua. La baronne sanglotait et le souffle semblait lui échapper. La culpabilité lui rongeant l’estomac, Éléonore avait longtemps serré sa marâtre, tout en ajoutant qu’après tout ce n’était pas mal de jouer seule et que les servantes étaient gentilles. Suite à cela, plus jamais personne n’entendit la petite quémander la venue d’un autre enfant. Elle se contenta de sa mère, qui même si souvent fatiguée, lui faisait la lecture chaque jours et entretenait des discussions amusantes. Aussi, la petite s'acclimata des clairsemés moments de rires que provoquait la venue des autres enfants. Elle se plut à observer les insectes travailler et les oiseaux rire dans le ciel, jouer aux poupées et chanter des berceuses s'accordant avec le ruissellement du fleuve, le chuchotements des vagues et le fracas de l’eau sur les bateaux naviguant.
Quelques mois plus tard, le ventre de la baronne s’arrondit. Elle se plaignait sans cesse et gigotait la nuit dans son lit. Parfois même, elle pleurait et se cambrait de douleur. La petite blonde n’aimait pas les souffrances qu’affligeait cet ami tant attendu à sa mère, mais au fil du temps, elle se familiarisa à ce chaos de sentiments. Comme elle apprenait à lire, inversant soudain les rôles, elle faisait la lecture à sa mère souffrante. Parfois elle chantait, une activité qui enchantait la femme enceinte. Puis le matin du 7 octobre 981, l’enfant se réveilla avec la musique des naissances. Elle se précipita dans la chambre, le bébé tétait. Dans cette atmosphère tendu, elle ne fit ni attention à son père, dépité, la tête entre les mains ni au visage mi-triste mi-heureux de sa matriarche. Non, seul ce petit être qui se reposait dans son berceau attirait son attention. D’une voix faiblarde, sa mère l’annonça, c’était une petite fille et elle se nommait Elisabeth.
Dix ans maintenant qu’elle respirait, mais toujours nichées dans les coups fourrés. Les deux petites firent les quatre cent coups ensemble. Elles s’amusaient à embêter la cuisinière et effrayer leur mère en ramenant d'étranges insectes. Celle-ci ne leur en voulait pas le moins du monde, elle adorait ses enfants et les chouchoutait, paniquant pour une toux et pleurant lors d’une égratignure. Son visage cadavérique ne lâchait jamais son sourire. Cependant, sur l’insistance d’amis, on décida qu’elles auraient besoin d'une personne qui calmerait leurs ardeurs enfantines. La baronne qui voulait douceur et amour pour ses deux petites filles, écarta l'hypothèse d'une gouvernante. A la place, on amena une jeune fille de quatre ans plus âgées qu’Éléonore, Rosemonde. Une jeune brune, un peu forte, à l’allure bourru des gens des terres. La jeune fille se lia vite d’amitié avec ses deux maîtresse et s’occupa de prévenir les bêtises.
Peu après, le baron rentra d’une aventure en mer. Sans doute grâce à l’effervescence des retrouvailles, quelques mois après sa venue, la mère portait un troisième enfant. Son mari répétait haut et fort que ce serait un garçon, qu’il le sentait. Il eut raison. L'accouchement fut long et douloureux. Les cris de la génitrice résonnèrent dans tout le château et aujourd'hui encore, il semblait à la jeune femme qu'ils la hantait dans son sommeil. Mais le petit ne survécut pas et malheureusement, ne partit pas seul. Pour la baronne le bonheur et la santé de ses enfants passaient avant tout. La perte d'un de ses petits l'acheva. En tous cas, c’était ce qui ce disait. La chanson funèbre emplit toute la maison pendant des semaines. La fillette, même si elle n'en laissait rien transparaître, resta profondément bouleversée par cet incident. Elle détestait la grossesse et angoissait à l'entente de cris. Désireuse de rendre fière sa mère partit trop tôt, elle se concentra sur sa famille et plus particulièrement sa petite sœur, Elisabeth. Puisque le désir le plus profond de sa mère était leur sécurité et leur épanouissement, ce serait ses priorités. Les Mascaret passant maintenant avant quiconque.
La mort, certainement, assagit l’âme, car après ces incidents, Éléonore devint calme et appliquée. Son père, résigné à l’idée de briser la tradition, multiplia les cours et la pauvre n’eut presque plus de temps pour s’occuper de sa sœur. Même si elle savait Rosemonde à ses côtés, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de penser qu’Elisabeth s’ennuyait. Les adultes venaient maintenant sans bambins à leurs pieds. Alors, après l’accord du père, elle demanda l’obtention d’un chiot. Parfait ! La petite fille explosa de joie et reprit petit à petit goût à la vie. Désormais, lorsque l'on abordait la question de sa mère, la détresse ne luisait plus dans son regard, plutôt une douce mélancolie.
Elisabeth se détachant des humains, la jeune servante se rapprocha d'Éléonore et une forte amitié se noua entre elles. Mais cette amitié toute subjective chancelait, se transformait. La jeune femme avait peur, voilà seize ans d’existence et aucun homme ne faisait chavirer son cœur. Aussi, une étrange passion lui venait quand elle pensait à la duchesse de Lagrance, rendant ses visites un peu plus fréquemment. Lagrance était une contrée adorée de l'héritière et surtout la compagnie des artistes. Elle doutait, extrapolait et se confiait à son unique amie et confidente, Rosemonde, qui hochait la tête avec un sourire rassurant. Cependant, un soir, tandis qu’un ciel noir saupoudrait d'un blanc maculé les environs, Rosemonde, le rouge aux joues et la démarche incertaine, entra dans la chambre d’Éléonore, lui voler son innocence. Le lendemain, le lit si chaud où elle avait couché était froid. Jamais la bonne ne reparla de cette nuit et la blonde, par respect, en fit tout autant. Au fond, elle la remerciait. Grâce à ce jour, elle avait ouvert les yeux, triant avec soin ses fréquentations. Doucement, elle renoua avec le chant qu’elle pratiquait enfant au bord de l’eau. Sa voix était douce et cristalline, la rendant pure et innocente l'espace d'une chanson.
LIVRE I
Éléonore n'avait jamais réellement apprécié l'impératrice Chimène. Elle en était désolé, mais la monté de Gustave la ravie. La défunte impératrice était une incompétente et cela se prouvait sur plusieurs points. Néanmoins, ce qui la troubla le plus fut l'enlèvement des enfants au Carnaval des Miracles, compatissant avec les familles touchées. S'imaginant à leur place, perdre Elisabeth. Cet acte indélébile lui revenait à chaque fois qu'on parlait de magie du Sang qu'elle redoutait.
Livre II
De manière générale, Eleonore regardait d’un œil inquiet ce qui se passait en dehors d’Ansemer, bien heureuse d’être aussi éloigné de tout ces fléaux. Mais après la disparition de la Rose Écarlate et la résurrection de la Chasse Sauvage, elle ne se sentit plus en sécurité. Elle se tint encore plus au courant que d’habitude et dormit au près de sa sœur. Pour accentuer ses angoisses, les mages tombèrent l'un après l'autre. Elle apprit que quelques une de ses connaissances furent touchées, pas forcément celle dont elle s'inquiétaient le plus... Cette période fut très éprouvante pour la blonde.
Intrigue 2.3
Dans cette vie alternative, Éléonore vivait avec encore avec ses deux parents. Dans cet univers, son frère était né et vivant, digne héritier du domaine. Leur père était aux anges. Souvent, les deux filles jalousaient la complicité masculine qui unissait les deux hommes de la maison. Tant pis ! Ils ne vivaient pas dans du luxe mais étaient tous heureux, plus ou moins confiant pour l'avenir. Elonore avait gardé cette aura protectrice qui la transformait en mère poule de temps à autre, accompagnant sa mère dans ses long discours sur la sécurité. Mais cela ne changea rien au destin funeste qui frappa la fratrie. Sa jeune sœur mourut d’une maladie inconnu et son frère ne revint pas de son voyage vers Lorgol. Sa mère, dévastée par la perte de deux de ses petits, se suicida. Éléonore, morne et sans vie, se réveilla le 23 juillet. Quelle ne fut pas sa surprise de se retrouver au milieu de sa famille presque au complet, en pleins préparatifs pour son anniversaire ! Elle en pleura de joie, serra fort la petite dernière et renforça son autorité. Les souvenirs de ces profondes pertes dans cette trame alternée la hantait encore, elle dormait mal. Il n’était pas rare de la surprendre observer Elisabeth dans son sommeil pour vérifier son état en plein milieu de la nuit.
Dans l’impossibilité d’avoir le cœur retournée par un homme, elle se concentra sur le titre et le caractère. Les goûts de la demoiselle étaient loin d'être aussi vaste que la mer, ce qui désespérait son père. C'est l'été 1002 que le processus s'enclencha. Le prince d'Ansemer et le marquis de Brunante, deux partis intéressants, se dévoilèrent à la jeune femme. Elle se laissa tendrement flotter dans le flot de ces relations et profita d'attentions florissantes à son égard. Le cas de Bertin lui provoqua une ennemi auquel Éléonore ne s’attendait pas, mais c’en fut ainsi, la duchesse d’Ansemer ne permettait pas ce rapprochement. Dans cette ambiance compliquée, elle en profitait pour faire part de ses préférences temporaires et de quelques indiscrétions avec son amie Amarante de Nacarat avec qui elle se sentait de mieux en mieux et dont les visites ne la dérangeait jamais. Sa très chère sœur avait bien grandi, la vingtaine passée, elle ravissait tout le domaine et souriait à chaque moment. Toujours aussi énergique, Éléonore s’amusait de sa jeunesse naïve. Néanmoins, elle voyait d’un mauvais œil la santé du chien s’amoindrir. Elisabeth avait longtemps vécu avec lui et sa mort la peinerait beaucoup.
Mais un an après les premières avances de Bertin, après des semaines de silences, elle apprit de bouche-à-oreille que celui-ci s’était fait bannir d’Ansemer. Sa lettre d’excuse se présenta quelques temps après, mais il le jeune homme n’ayant plus aucun intérêt, elle ne répondit pas. De toute manière qu’aurait-elle écrit ? Il était vrai qu’elle s’attristait de son départ précipité, mais en l’instant, la colère surpassait le manque et finalement, il ne lui restait plus qu’à se tourner vers le marquis. Bertin pour le moment était rayé de sa mémoire et c’était mieux ainsi. [/justify]
CHRONOLOGIE 23 juillet 976 : Naissance d’Éléonore. 981 : Naissance de sa petite sœur. 987 : Mort de sa mère. Hiver 992 Liaison avec Rosemonde et mort de celle-ci quelques semaines plus tard. été 1002 : Bertin d'Ansemer sembla s'enticher de la jeune femme et il n'est pas le seul, Laurent de Brunante le concurrence. 23 juillet 1002 : Se réveille de la trame alternée.
La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ?
Éléonore la craint, bien sûr. Enfin, elle craint surtout pour les membres de sa famille. L'idée qu'un deux disparaisse par la faute de ces monstres, la met hors d'elle. Elle tente désespérément de se convaincre de la sûreté de leur position et de la force des Chevaucheurs.
Octave d'Ibélène mène à présent la Chasse Sauvage. Le trône impérial ibéen est désormais vacant ; la rumeur prétend que des négociations sont en cours entre le duc Guillaume et la princesse Sixtine en vue d'un mariage. Que penses-tu de tout cela ?
Il fallait s'en douter, laisser un revenant sur le trône ne pouvait que causer des soucis. Ayant vu ce que beaucoup redoute, il s'était détaché de ce monde, une barrière invisible le séparant des vivants. Ne pouvant plus être du côté de ceux qui craignent la mort, il a rejoint celui de ceux qui en joue. Éléonore n'a que faire des rumeurs, elle attend du concret. En attendant, son seul désire est que sa famille reste en sécurité.
Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ?
C'est un jolie tableau vivant mais dont la paresse l’écœure. Éléonore déteste cette ville où l'un se prélasse à côté de celui qui le vole. Elle s'ennuie de s'y promener et se méfie des gens qui marche un peu trop près. De toute façon, rien ne vaut les belles rues d'Ansemer et le clapotis des vagues.
Appelez moi Yunie et mon âge est secret défense . J'ai découvert le forum via un top-site et voici ce que j'en pense : je vous le dis dès que j'y ai réfléchi.
Récapitulatif Éléonore de Mascaret Mise à jour des registres et bottins Skyler Samuels Compte principal : Oui Noblesse : héritière du domaine des Mascaret
(Pas la peine de supprimer, je suis lente, mais je m'occupe d’Éléonore)
Dernière édition par Yunie le Ven 17 Aoû 2018 - 20:36, édité 15 fois |
|