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 Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges

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Message Sujet: Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges   Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges EmptyJeu 9 Aoû 2018 - 0:15




Livre III, Chapitre 5 • La Joueuse de Flûte
Narcisse de Croquelune & Sixtine d'Ibélène

Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges

Pour franchir la frontière du Savoir




• Date : 27 août 1003
• Météo (optionnel) : beau mais avec un vent très frais
• Statut du RP : privé
• Résumé : Sixtine se promène dans les jardins du palais, réfléchissant à son avenir lorsqu'elle tombe sur Narcisse
• Recensement :
Code:
• [b]27 août 1003[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t4051-recueillir-l-heritage-qui-vient-du-fond-des-ages#150857]Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges[/url] - [i]Narcisse de Croquelune & Sixtine d'Ibélène[/i]
Sixtine se promène dans les jardins du palais, réfléchissant à son avenir lorsqu'elle tombe sur Narcisse

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Message Sujet: Re: Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges   Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges EmptyJeu 9 Aoû 2018 - 0:15

Tes doigts viennent effleurer avec douceur une pétale. Elle reste un moment en suspens puis tombe délicatement sur le sol. Tu la suis des yeux, envoûtée par la danse délicate de sa chute. Tu l'observes encore un moment avant de poursuivre ta route. Le ciel est d'un azur merveilleux et le soleil irradie. Il pourrait faire chaud mais parfois un vent glacial se lève sournoisement. Le mois d'août n'offre pas de fortes chaleurs suffocantes à Valkyrion. Tu es habituée et cela ne te dérange pas spécialement. Tu aimes les paysages blancs qu'offrent les neiges perpétuelles. Et tu aimes ne pas avoir trop chaud. Juste assez pour pouvoir te promener sans grosse fourrure, mais sans avoir forcément l'envie de passer tes journées dans des bains tièdes. Néanmoins, le jardin du palais impérial prend une toute autre teinte lorsque les mois les plus chauds viennent s'installer sur le duché du Savoir. Un paysage à durer de vie très courte que tu prends plaisir, chaque année, à observer. Puis les neiges reviennent, tu oublies et attend l'été pour le redécouvrir à nouveau. Cette fois, cependant, tu le contemples sans le voir, l'esprit emporté dans un tourbillon de pensées folles.

Penser. Tu l'as toujours fait. Ton cerveau ne semble jamais connaître le repos. Penser à comment occuper ta journée et élaborer des machinations pour soutirer les informations qui t'intéressent. Une pratique que tu maîtrises maintenant et qui, plus qu'un jeu, est devenu une réelle habitude. Quelque chose dont tu ne peux plus te passer pour l'avoir fait toute ta vie. Et aujourd'hui, plus que jamais, ton esprit ne connaît pas la quiétude. Si tu reviens sur ta vie depuis quelques mois, elle a bien changé. Le décès de ta mère. Celui de ton père. Toi qui rentre dans la Chasse Sauvage. Le décès de ton frère que tu ressuscites. La promesse que tu lui as faite, renonçant à ce trône que tu désires tant. Pour lui. Et puis la Chasse qui vient le reprendre. L'indépendance d'Erebor. Ibélène brisé. Tout comme toi. Une princesse impériale à l'image de son empire. Seule. Pourtant, encore une fois, il a fallu que tu restes forte. Encore une fois, pour Ibélène.
Dès l'instant où ton frère a disparu, tu as su. Vous avez mis en place un nouveau conseil, discuté des réformes à venir et tu t'es fait des notes sur chacun de vos ducs. Tu t'es basée sur ce que tu sais déjà, des quelques infos que tu as pu récolter par-ci et par là, et de tes propres conclusions. Et s'il y a bien une personne dont tu te méfias plus que tout, c'est bien Guillaume de Brumecor. Tu le sais ambitieux et, même depuis Bellifère, tu pouvais sentir son regard insistant sur ton frère. Sur votre trône. Et lorsque Octave a disparu, tu as compris. Tu t'en es doutée. Tu as rassemblé le Conseil et, de toi-même, tu as commencé à établir une certaine liste. Puis tu as attendu. Tu as attendu en te demandant ce qu'il convenait de faire. Et, comme tu t'y attendais, il est venu te trouver. Tu n'as pas cherché à te sauver. Tu n'as guère envie d'épouser le Belliférien. Certes, tu as toujours su que tu devrais faire un mariage politique. Tu n'as jamais eu la naïveté de penser que tu te marierais par amour. Mais tu pensais avoir le choix parmi tes soupirants. Et tu ne pensais pas épouser quelqu'un qui a l'âge d'être ton père. Alors non, tu n'as pas envie de l'épouser. Pas du tout même. Mais voilà. Dans l'équation, il y a Ibélène. Ton empire. Ton empire qui a déjà perdu son impératrice, deux empereurs et un duché. Il ne peut se permettre de perdre sa princesse. Il a déjà assez souffert. Alors, pour lui, tu resteras. Et tu te marieras. Sous certaines conditions, bien sûr.

C'est pour ça que tu es ici, au final. C'est pour ça que tu erres dans les jardins impériaux, en compagnie de ta fidèle Hjördis et de deux de tes dames de parages. Tu n'abordes pas le sujet avec ces dernières. À l'affût des derniers potins, elles tentent de te soutirer des informations mais tu restes évasive. Seule Hjördis sait dans quel état d'esprit tu te trouves. Cette excitation à l'idée de devenir Impératrice alors que tu en as toujours rêvé. Et ce désespoir de te retrouver marier à cet homme. L'unique chose que tu peux faire c'est démontrer que tu n'es pas une Belliférienne. Tu es Sixtine, princesse impériale, fille de Catarine d'Ibélène. Ton sang faë révèle la femme indépendante qui sommeil en toi. Et si tu es assez intelligente pour ne pas imposer tes règles à ton futur époux, tu es tout de même assez subtile pour revendiquer certaines conditions et prouver que tu ne feras pas juste office de décoration. Ce choix, c'est pour ton empire que tu le fais.

Le vent sournois se lève alors, te prend par surprise en pleine réflexion. Tu n'as pas le temps de maintenir ton foulard que le voilà qui se détache de ton cou pour voler à l'autre bout du jardin.

-Mon foulard ! cries-tu, tentant un geste désespéré pour le récupérer.

-Je m'en occupe Altesse, lance précipitamment Hjördis.

Elle se lance à sa suite et tu la suis alors, désireuse de le récupérer. Comme si tu cours après le reste  liberté à jamais perdue.
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Message Sujet: Re: Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges   Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges EmptyVen 17 Aoû 2018 - 3:47

Un besoin de changement. Aussi soudain qu’une invasion de momies, telle serait l’une de ses comparaisons fétiches désormais. Mais rarement elle serait si bien usitée, tant il s’agissait là d’un lien de cause à effet. Le fait était que Narcisse ne savait plus du tout où il en était. Remettait tout en cause, multipliait les questions. Sur le monde certes, mais surtout sur lui-même. Une profonde remise en question était en marche. Ce qu’il en adviendrait, bien sûr, le Croquelune l’ignorait. Tout ce qu’il savait, tout ce qui le préoccupait réellement dans l’immédiat, c’était de changer d’air. Voir d’autres personnes, d’autres lieux. Briser ses habitudes, ne fut-ce que pour un temps. Ne pas toucher au marbre, pour éviter d’en faire émerger ces visages distordus qu’il peine à se sortir de la tête. Limiter ses drogues, pour voir ce qu’il pourrait bien se passer s’il parvenait à garder l’esprit clair. Ne plus chercher à coucher la première venue dans son lit, car il est impossible de combler ainsi un vide qui s’avère n’être qu’un gouffre sans fin.

Pour quelles raisons avait-il choisi Ibelin ? Il s’agissait là d’une accumulation de petites choses. Des graviers qui peu à peu avaient provoqués l’éboulement. La vie, la mort. La femme… La mort de la femme, sa vie à lui. La base de tout. Sa vie alternée, la vie et la mort de l’empereur, le don de sa sœur, voilà qui avait provoqué la base de son intérêt pour la capitale. Entre autre, bien sûr. D’un confrère artiste, il avait entendu parler des dons du Sang. S’en était même renseigné auprès de sa famille maternelle qui lui avait promis d’enquêter sur le sujet et de lui faire remonter toute information qu’ils pourraient récolter. Cela datait d’il y a quelques mois déjà, sans suite. Il avait un peu oublié ce point, jusqu’à ce que… jusqu’à ce qu’Automnal subisse cette marche des morts, provoquant également ses envies de fuite. Motivation principale de sa venue donc, même s’il doutait trouver quoi que ce soit ici. Il y avait aussi cette couturière qui lui avait donné l’adresse de son atelier. Mais malheureusement, cette dernière avait disparu entre temps. Et, même si ce n’était là qu’un petit détail, cela le minait. Semblait lui dire que tout tournerait ainsi : juste un vain effort.

C’est alors que se dressait une autre raison encore. Plus simple, plus cartésienne : quel meilleur endroit que la cour impériale pour se changer les idées ? Mais même cela, y croyait-il vraiment ? Après tout, on lui avait bien vanté les charmes de Lorgol. Là-bas, il aurait plus de chance d’acquérir des informations. Des gens à rencontrer par caravanes entières. La véritable raison, profonde, peut-être refusait-il tout simplement de se l’avouer. De la voir en face, de reconnaître son côté déraisonnable et totalement incohérente. Ici, il était en Valkyrion. Quelque part, une manière de se rapprocher peut-être de celle dont la perte l’affligeait depuis tant d’année, blessure dont il venait une fois de plus de rouvrir la plaie. Et depuis, se trouvait plongé dans cette viscérale introspection que même les coups de fouet de ce vent si frais ne parvenait pas à chasser. Pourtant, il en fut tiré soudainement. Un cri qui lui fait relever la tête, ses yeux jusqu’alors ne se fixant que sur la pointe de ses pieds. De ses habitudes à vivre au jour le jour, Narcisse s’était calé sur un pas après pas oppressant.

Dur à croire sur l’instant qu’une simple futilité tel qu’un foulard parviendrait à le faire éclore de cet état second, ferait éclater sa bulle. L’étoffe fut aperçue avant tout le reste. Capta ses émeraudes. Pile sur sa trajectoire, comme un signe du destin. Aussi lui parut-il bien moins insignifiant que la simple valeur d’un tissu. Sa silhouette élancée s’étira encore, bras tendu pour le saisir au vol. Toujours, il ne fixe que le fameux foulard, le foulant des doigts, en déterminant la riche matière. Puis perçu les pas des femmes qui approchaient. Bouche entr’ouverte, le Croquelune alors sut de qui il s’agissait, le visage de l’une d’elle ne pouvant être ignoré. C’est dans son regard qu’il fixe le sien, devinant à sa hâte qu’il devait s’agir du sien. Le tend dans sa direction, inclinant respectueusement du buste.
- Votre altesse, mes hommages.
Sa voix rauque est formelle, manque de l’enthousiasme qu’il arborait généralement à la rencontre d’une aussi belle dame qu’elle l’était. Pas froide pour autant, juste un brin de distance, celle d’un rêveur qui cherche encore à savoir ce qui est le plus réel entre le songe qu’il vient de quitter et le confort de la couche dans laquelle il s’éveille. Pas de longue tirade comme il en avait coutume, pas de présentation éloquente, ni plus de florilèges d’éloges sur sa beauté et son charme. Juste un silence après cette brève entame, observateur et dans l’attente, ne redresserait le buste que lorsque le foulard serait entre les mains de sa légitime propriétaire.
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Message Sujet: Re: Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges   Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges EmptyMer 26 Sep 2018 - 0:21

L'étole ondule au vent, serpentant entre les feuilles. Tu ne la quittes pas des yeux, observant sa danse sensuelle. Tes chaussures claquent contre le chemin pavé et certains regards se posent d'ailleurs curieusement sur toi. Une princesse trottinant avec empressement dans les jardins impériaux n'est pas un spectacle habituel. Certains peuvent même y assister avec moult désapprobation. Toutefois, tu n'as que faire de leur regard ou de ce qu'ils peuvent dire. Ton étole, présent de feue ta mère, vaut bien plus que leur avis sur toi. De toute façon, il n'y a pas grand monde non plus. C'est pour cette raison que tu as aussi voulu venir ici à cette heure. Pour le calme. La solitude. Même si tu côtoie cette dernière depuis des années, jamais encore tu ne l'as aussi profondément ressenti que ces semaines. Des heures, des jours, des semaines de vide alors qu'il n'y a plus personne de ta famille autour de toi. Maintenant que tu es la dernière d'Ibélène. Princesse livrée à elle-même qui va bien devoir trouver une façon de s'en sortir.
Et voilà que ton regard accroche un bleu profond, hypnotisant. L'homme semble sortir de nul part et te fixe de ses yeux azurs. Tu t'arrêtes aussitôt dans cette course, évitant de justesse de le percuter de plein fouet. Une situation bien indigne à ton rang. Tu lui rends son regard, sans ciller, silencieuse, l'air aussi insondable que l'océan teinté cependant de quelques nuances de surprise. Le temps paraît s'arrêter alors, tout comme le vent. Hjördis à tes côtés ne prononce mot et tu en oublies presque sa présence. Puis l'homme bouge et le temps reprend son cours. Tes yeux se promènent sur son bras pour venir s'arrêter sur sa main et ton étoffe qu'il tend vers toi. Son salut est impeccable, conforme à l'étiquette. Tu ne mets guère de temps à deviner son appartenance à la noblesse. Néanmoins, tu ne le reconnais pas. Ce qui est sûr, c'est que c'est bien la première fois que tu le vois. Peut-être l'as-tu déjà croisé mais vous ne vous êtes jamais parlé. Tu ne l'aurais pas oublié. Tu n'oublies jamais rien. Et encore moins les rencontres que tu fais. Tu récupères donc ton étoffe, sourit doucement et inclines respectueusement la tête.

-Je vous remercie messire.

Ce foulard c'est le dernier cadeau que ta mère t'a fait avant de rendre l'âme. Le porter te procure un certain réconfort, t'aidant également à faire le tri dans tes pensées encore plus tumultueuses que d'habitude. Tu as de quoi penser et porter ce foulard c'est un peu comme avoir ta mère à tes côtés. Tu te doutes de ce qu'elle dirait. Que tu dois saisir ta chance. Que épouser Guillaume est la meilleure chose à faire pour toi. Que tu dois faire fi de son âge avancé, de ses origines pour ne voir que ce qu'il t'offre. La couronne. Celle que tu convoites depuis toujours. Tu sais pertinemment que tu ne peux l'avoir seule, qu'il te faudrait épouser le futur empereur d'Ibélène pour devenir impératrice. L'occasion se présente alors pourquoi es-tu si pleine de doutes ?

-Il ne me semble pas vous avoir déjà vu, lances-tu doucement. À qui dois-je témoigner ma gratitude ?

Il ne doit pas se douter que sa présence t'offre un certain soulagement. Celui de faire une pause dans une prise de décision difficile. Dans un choix qui s'impose à toi. Des envies, des souhaits, des rêves qui se déchirent. Une petite bouffée d'air frais dans la pièce confinée qu'est devenue ton esprit dernièrement. Tu peux bien te l'octroyer l'espace de quelques instants. Oublier pendant quelques minutes et avoir une conversation banale avec une personne juste rencontrer.
Tu as juste besoin de ça.
D'oublier.
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Message Sujet: Re: Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges   Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges EmptyJeu 8 Nov 2018 - 2:38

Un regard échangé, où Narcisse n’avait pas cillé sur ses émeraudes. Convenait-il normalement de baisser les yeux lorsque l’on s’adressait à une princesse ? Ah, qu’importe au fond. Il avait préféré sonder ces bruns iris, alors que la jeune femme se montrait impassible. L’étoffe est rendue à sa propriétaire, et le sourire du Cielsombrois s’étire enfin, pour répondre à celui que Sixtine lui offrait. Alors, une fois que son bien finit entre les mains de sa propriétaire, le marquis se redresse, et l’observe derechef. Son sourire s’élargit encore un peu plus, désormais tiré de son espèce de torpeur. Il était venu en la capitale pour se changer les idées après tout. Et avait espéré rencontrer précisément celle qui se trouvait devant lui. Si le sort lui offrait ainsi une aussi excellente occasion d’accomplir l’un et l’autre, le Croquelune serait bien stupide de ne pas en profiter.

Il ne se pose toujours pas la question quant à la décence dont il se devait de faire montre en présence d’une princesse, et ainsi continue de détailler son visage du regard sans aucunement s’en gêner. Aussi bien faite que née, son visage est doux et agréable, de ceux que l’on peine à se lasser d’observer. Quelque chose d’envoûtant et de chaud dans le regard, des lèvres pleines et d’harmonieuses proportions. L’artiste qu’il est peine donc à s’empêcher de la dévisager, habitude bien trop ancrée chez le statuaire que pour s’en défaire, même dans une situation telle que celle-ci.
- Nous n’avons en effet jamais été présenté, ce dont je nourrissais quelques regrets, je dois bien vous l’avouer. Voilà qui est chose faite à présent ; je suis le marquis Narcisse de Croquelune, parfaitement honoré de faire votre connaissance.
Le marquis récupère un peu de son bagou, son aisance revenant comme son esprit se concentrait désormais sur elle et non plus sur les nombreux tracas qui l’accaparaient ces derniers temps. À nouveau il s’incline, un bras rangé contre ses reins, son autre main se tendant afin de présenter à Sixtine un baise-main irréprochable par force d’habitude.
- Vous n’avez réellement de gratitude à me témoigner donc, car soyez assurée que l’heur de faire votre connaissance me comble d’ores et déjà. Peut-être… hmm… eh bien, vous trouverez peut-être cela osé de ma part, mais si d’aventures vous souhaitiez tout de même vous acquitter de cette modeste dette pour service rendu… Je vois bien vous avouer qu’il serait pour moi une grâce que d’avoir l’occasion de faire quelques pas en votre compagnie et de pouvoir y échanger quelques mots. Bien sûr, je vous imagine sans doute assez occupée, et je ne saurai donc vous tenir rigueur d’un refus. Tous les caprices n’ont pas vocation à être comblés après tout !
Narcisse lui offre un franc sourire désormais, ses émeraudes toujours rivées sur cette femme charmante. Sa proposition démontrait sans doute de l’opportunisme qui après tout lui était assez caractéristique. Mais qui en cette situation le pousse tout de même à vouloir se justifier, ou du moins la rassurer.
- N’ayez crainte, je ne suis pas courtisan cherchant à s’attacher vos faveurs, ni ne suis en quête d’un quelconque soutien politique. Je suis juste un Cielsombrois loin de chez lui, et qui serais ravi de pouvoir se changer les idées d’une certaine morosité, et ainsi en quête d’une agréable compagnie, pour le temps que le Destin souhaitera bien me l’accorder. Et si à un quelconque moment je venais à vous ennuyer, soyez libre de me congédier et je disparaitrai en l’instant, juré !
Termina-t-il en levant la main, affichant sa paume, avant de venir l’appliquer sur son cœur, comme s’il s’agissait d’une promesse solennelle. Mais toujours ce sourire ancré sur ses lèvres, s’étirant légèrement en coin désormais.
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