| | INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Dim 28 Fév 2016 - 21:19 | |
| La magie, cette essence qui apparaissait à Neve l’origine même de toute vie, semblait jouer les tours les plus fallacieux. Il devenait quasiment indubitable qu’elle suintait à travers cette macabre histoire de vol d’enfants, et si le jeune ansemarien n’en percevait pas toutes les nuances, Inespéré, de son côté, serrait les crocs en la percevant dans tous les recoins obscurs du Carnaval. La nuit s’avança et s’écoula comme du sable entre des mains enfantines, inéluctable mais silencieuse, et les festivités reprirent peu à peu leur cours, comme une rivière dont le cours, tant et si bien brisé, se remettait de ses émotions dans un paresseux dandinement. Les parents, épouvantés, luttaient avec épuisement pour recouvrer leur progéniture, et si les badauds leur venaient la veille en aide, ce matin du deuxième jour du Carnaval, plus personne n’avait la tête aux préoccupations lugubres. Neve et Eo sillonnait le ciel avec la force du désespoir, portés par Inespéré, toujours vaillant.
Nombreux étaient les lurons qui avaient opté pour des choix stratégiques : l’Académie semblait en effet une demeure potentielle à un mage tyrannique désirant séquestrer des enfants. Ses innombrables recoins encore inexplorés offraient moult cachettes de choix. Toutefois, l’Académie était un lieu constamment occupé et protégé de savants et mages d’exception. Les maraudeurs ne se frotteraient pas à de telles puissances –tout du moins, Neve l’espérait. Quelques petits groupes d’expédition s’étaient formés, cahin-caha. Au fil des heures, les espoirs s’évanouissaient et l’enivrement du Carnaval des Miracles reprenait toujours plus puissamment ses droits sur Lorgol ; mais à quel prix ? Seules les milices et les parents terrassés par le chagrin demeuraient sur le qui-vive, ainsi que les honnêtes gens du peuple ayant encore la force de se rendre utile, malgré l’alcool et la fatigue.
– Et s’ils avaient déjà quitté Lorgol ? souleva Neve.
Sa remarque avait tantôt pour but de faire émerger une piste potentielle, tantôt de réveiller la jeune Eo, dodelinant de la tête sur son épaule. Le vol silencieux et lent d’Inespéré, scrutant la ville d’un regard vif, l’avait bercée et le sommeil avait comme eu raison d’elle. Toutefois, les mots du jeune ansemarien l’avait rappelée à elle et, attentive comme personne d’autre au devenir des enfants, la jeune femme s’était replongée dans son observation des rues et des ruelles de Lorgol. Un portail magique aurait eu tôt fait de conduire tous les enfants du Carnaval, l’espace d’un feu d’artifices, dans un repère quelconque, loin de la capitale des peuples libres. Si le mage kidnappeur était digne de ce nom, il aurait été capable d’un tel tour de passe-passe. Résigné à ses spéculations désespérées, Neve, Eo et Inespéré posèrent pied à terre sur l’une des nombreuses petites places de Lorgol, réputées pour accueillir de nombreux portails magiques, comme les seuils inconditionnels de la ville. Bondée de badauds et de masques colorés, les deux jeunes gens jouèrent des pieds et des mains pour atteindre les petites échoppes alentour et interroger les boutiquiers au sujet de potentiels portails magiques et d’enfants en déroute.
- Spoiler:
500 mots. Neve et Eo, sur le dos d'Inespéré, survolent Lorgol jusqu'au levé du jour. Là, l'idée leur vient que les ravisseurs et les enfants ont peut-être déjà quitté la ville par des portails magiques. Ils s'enquièrent alors des témoignages des boutiquiers alentour.
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| | | PNJ • Admin Le Destin Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.
| Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Dim 28 Fév 2016 - 22:07 | |
| Chroniques d'Arven Le Carnaval des Miracles Intrigue 1.2 Intrigue animée par Aura· Le Carnaval des Miracles Il y eut un soir, il y eut un matin. Le deuxième jour de recherches passe… et toujours, aucune trace de ces enfants. Où sont-ils donc ? Dans les rues, la vie continue – la seconde nuit est tombée, et la musique résonne sur les pavés. A la Cour des Miracles cependant, dans les Archives millénaires soigneusement conservées par les espions, l’on trouve trace d’autres disparitions d’enfants. Une fois dans les trois ou quatre premières années de chaque siècle, depuis longtemps – ici et là, en Arven, sur tout le continent, des grappes d’enfants disparaissent. Cette fois, le théâtre de la disparition c’est Lorgol – mais où donc sont-ils partis, ces petits ? Telle est la question que se pose l’assassin Jhali, qui a intercepté ces murmures entre deux coins d’ombre. Eo et Neve également – ils sont tombés sur une vénérable mage des portails, qui leur a raconté ce jour d’il y a quatre-vingt-dix-huit ans, où sa sœur ainée, leurs deux frères et une cinquantaine d’autres enfants ont disparu à Hacheclair…
A l’Académie, il est arrivé quelques bricoles à un groupe de recherche : Siméane, Marianne et Tristan ont été sèchement reconduits aux portes du grand hall après avoir été interceptés en vadrouille dans les catacombes. L’entrée de l’école n’est permise qu’aux élèves en cours de cursus, jeunes imprudents ! Quant à Ismaïl, lui le profane, lui l’étranger, lui l'indésirable, il a été ensorcelé par un mage furieux de cette irruption et a passé six heures à courir en rond autour de la fontaine de l’Académie en caquetant vigoureusement, se prenant très visiblement pour un poulet, avant que l’indigné ensorceleur ne daigne lever son enchantement. Les voilà bredouilles…
A la Loge du Canal, Grâce écoute les marmonnements des gens des mers, ces enfants des flots. Intéressant commérage que celui de Bast, serveuse un peu éméchée : les années précédentes étaient bien plus mouvementées à la Loge du Canal lorsque le Carnaval battait son plein. Visiblement, cette année, il ne manque pas que des enfants, mais aussi des marins…
Pendant ce temps-là, prisonnières dans leurs cellules de fer et de bois, les deux petites Jedidiah veillent sur le sommeil de leurs camarades d’infortune, quand des chocs sourds à l’étage du dessus les alertent. Des piaillements, des cris étouffés, des coups violents, des bruits de lutte, des jurons et des vociférations : « Maudit griffon ! » et « Tranche-lui la gorge ! ». Une voix bourrue s’élève par-dessus les autres : « Le premier qui le blesse vomira ses tripes ! Ca porte malheur de tuer un fils du ciel, imbéciles ! » Le tumulte s’apaise : visiblement, la créature a été assommée. Un bruit de pas retentit : trois gaillards patibulaires apparaissent, et jettent une jeune femme blonde inconsciente dans une cellule vide, avant de repartir.
Durs instants…
Quatrième Tour Consignes IRL : du lundi 29/02 au dimanche 06/03. IRP : la nuit du 30 au 31 mars, entre le jour 2 et le jour 3 du Carnaval.
• Lou-Ann et Lena : vous ne pouvez à présent plus vous échapper de vos cellules. Perdues pour perdues, accrochez-vous jusqu'à la fin ! Par contre, vous pouvez peut-être vous renseigner auprès de la jeune femme inconsciente... (Note du Destin : Aucun RP d’enfant n’ayant été posté au tour précédent, vous ne pouvez plus sortir. Pas de panique, la fin sera quand même intéressante :)
• Les adultes non concernés par les disparitions : pour vous, la fête continue, sauf si vous choisissez de venir en aide aux parents morts d'inquiétude.
• Les familles concernées et les forces de l'ordre (Chevaucheurs et Voltigeurs) : des indices ont été éparpillés ici et là. A vous de tout relier de personnage à personnage !
• Chaque RP devra compter moins de 700 mots : indiquez le nombre de mots + un résumé de vos actions sous spoiler à la fin de votre message.
Bonne chance à tous ! |
| | | Les Voltigeurs Grâce de Séverac Messages : 5649 J'ai : 39 ans Je suis : Voltigeuse, major de la division d'Est d'Erebor, sigisbée de la cour d'Erebor, dame de Sombregemme, marquise d'Automnal Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Anthim, duc d'EreborMes autres visages: Astrée Aubétoile, Tristan d'Amar | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Dim 28 Fév 2016 - 23:22 | |
| Le temps passait bien trop vite. J’avais certes eu plus que mon lot de boisson, pendant que je laissais trainer mes oreilles et conversais avec les clients de la Taverne désireux d’un peu de compagnie ou simplement animés par l’effervescence du carnaval, mais surtout pendant que j’écoutais la serveuse de la taverne fort bavarde, et fort alcoolisée, me parler du manque de visites à la Loge du Canal. Pourtant, les gens, les marins, ne manquaient pas, l’année passée, et les années avant cela non plus. J’avais cessé de déguster les rhums servis, assez fort mais assez bons pour certains, il y a de cela quelques heures, quand je vis le soleil se lever et la pénombre faire place à un peu de jour. Signe que je devais partir. Je signalais que j’allais dormir quelques heures afin de profiter encore des festivités, et quittais donc la Taverne. Ça n’était en soi pas le cas du tout. Les disparitions des petits m’inquiétaient vraiment, et je ne comptais pas dormir, pas cette nuit. Corail était plus disposée que la nuit dernière, à m’aider, ayant pu se reposer et vaquer à ses occupations une grande partie de la journée et de la nuit.
J’avais pour idée d’aller enquêter du côté du port – moins de marins. Était-ce un coup monté de la part de certains d’entre eux, malintentionnés ? C’était une chose qu’il était grandement difficile d’affirmer, et mon intention n’était pas de froisser les différents marins. J’envisageais de commencer par l’Audacia, puis par poursuivre en interrogeant les autres marins que je connaissais moins, voire pas.
Essayant de me faire percevoir de Corail, je lui indiquais par images l’endroit où je me trouvais, percevant le même genre d’échange de sa part, avant de la voir arriver, et de me mener au port. J’escomptais bien interroger les marins. - Spoiler:
302 mots. Grâce va au Port, sur le dos de Corail, pour interroger les marins (sur l'Audacia, puis sur les autres navires).
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| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Lun 29 Fév 2016 - 13:43 | |
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Les recherches des trois somptueuses créatures qui m'accompagnent demeurent apparemment infructueuses. Il faut bien l'avouer, ces fichues catacombes sont un vaste labyrinthe plein de niches et de recoins, où même une chatte munie d'une longue-vue ne retrouverait pas ses jeunes. Pour ma part, je me multiplie, je pousse des portes, je regarde sous les bureaux, j'ouvre des bibliothèques, et je sonde même les murs en tapotant avec mon poing et en y collant mon oreille la plus performante, la droite. Vous l'ignorez sans doute, mais la gauche, jadis, a été frôlée de tellement près par un carreau d'arbalète qu'elle en a conservé une anxiété intermittente et me refuse parfois ses bons et loyaux services. Bref, mes investigations ne donnant pas le moindre résultat, et la patience n'étant pas inscrite dans mes gènes, je décide de simuler un besoin urgent afin de regagner durant un moment l'extérieur de l'immense bâtisse et d'y respirer une bouffée d'air pur. J'en informe discrètement ma toubib, et je vide les lieux, prétextant donc de vider ma vessie.
Lorsque j'émerge dans la cour de l'Académie, je me fais aussitôt apostropher, puis intercepter par un service de sécurité ayant reçu de sévères consignes. Me voilà jugé indésirable. Un pignouf bâti comme une citadelle de granit me botte allégrement le troufignon et m'expédie le nez dans la poussière, face à la fontaine qui m'accueille de son mélodieux glouglou. Une flaque de boue fermente à moins d'un pas de mon museau, et je distingue en son milieu un appétissant ver de vase qui s'y promène avec un ravissement inégalable. Pourquoi cette bestiole m'est-elle soudainement apparue comme un festin de roi, comme d'exquises agapes ? Je l'ignore complètement, mais je ne puis résister à la tentation, je me tords le cou, je l'assassine d'un coup de bec, et hop, je l'avale tout rond. Joli coup, non ? Bref, je me mets d'emblée à caqueter pour fêter ce triomphe, et mes guibolles, devenues en un instant pattes de poulet d'un joli jaune tendre, se mettent à fureter frénétiquement dans la gadoue afin d'y dénicher d'autres insectes. Par les roubignoles de Philippe Jedidiah, mais que m'arrive t-il donc ? J'ai beau m'en gratter cette jeune crête qui décore mon front, en signe de concentration extrême, je n'y comprends rien ! Cot ... cot ... cot, prononcé-je alors avec effroi.
Le pire m'attendait encore, hélas. Mû par une irrépressible impulsion, je secoue les ailes, j'agite le croupion, et je me mets à tricoter des pinceaux autour de la fontaine. Un tour, cinq tours, vingt tours, je décanille comme si j'avais un renard à mes trousses, sans pouvoir ralentir ma course. A chaque fois que je traverse la flaque, je pousse un magistral cot cot codec, et mon plumage en est tout ébouriffé tellement je suis rapide. Je vais vous confier un secret : quand je serai grand, je serai le roi des coqs et mon cocorico sera célèbre à travers tout le pays !
- Spoiler:
491 mots – Cot cot codec ! Maudit mage !
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| | | Les Voltigeurs Marianne d'Orsang Messages : 1217 J'ai : 44 ans Je suis : Voltigeuse, médecin Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Ibelin officiellement, mais aussi à l'Audacia !Mes autres visages: | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Mar 1 Mar 2016 - 23:12 | |
| Je suis d'une humeur massacrante, et les plus jeunes matelots présents à la Taverne plongent le nez dans leur chope pour éviter de croiser mon regard courroucé. Je m'assois au comptoir en maugréant. Aucune piste, rien, des clous, néant. Une journée complète a passé, je n'ai pas trouvé ne serait-ce qu'un cheveu rose de Lena, et cette situation m'irrite quelque peu. Juste un soupçon. Un poil. Mais le pire, la goutte de trop qui me met dans tout mes états : notre renvoi sans ménagement de l'Académie, avec en cadeau un pirate caquetant. Ah, ils auraient moins fait les malins, si notre groupe avait trouvé les enfants dans les catacombes. Bon, cela n'a pas été le cas. Mais je n'admettrai pas que fouiller les sous-sols était une mauvaise idée. Bref, je suis vexée comme un pou, aussi contrariée qu'un dragon qui se serait fait chiper son repas. Iode est à présent bien reposé. Mon sale caractère n'entache pas sa bonne humeur, et il me pousse à reprendre les recherches. Ce n'est pas l'envie qui me manque mon ami ! Si je tenais ceux qui ont osé s'en prendre à des gamins, je leur ferai sonner les cloches jusqu'à les rendre sourds, avant de de te les offrir en griffoir. Puis de les jeter en pâture à Freya.Oui, je refuse de baisser les bras. Mais par tous les sabords de l'Audacia ! Où ? Où sont retenus nos petits ? Ma boisson terminée, je repars dans les rues pour m'envoler avec Iode. Pas question de faire un rapport à mon escadron de mon échec à l'Académie ; mais d'autres Voltigeurs ont pu avoir plus de chance que moi. De chance, ou de malchance ! Apparemment à la Caserne, une jeune Voltigeuse et son griffon sont introuvables depuis hier soir. Personne ne sait ce qu'ils sont devenus, et nos seigneurs du ciel sont incapables de contacter leur frère disparu. Pour moi aucun doute, il y a un lien avec nos ravisseurs d'enfants ! Quel dommage qu'elle n'ait prévenu personne de ses intentions... Brusquement, j'oublie mes contrariétés et j'ai peur pour un autre duo : Grâce et Corail. Je n'ai pas vu mon amie belliférienne rentrer à la Taverne de la Rose cette nuit, qu'est-elle devenue ? Apaisement. Iode me renvoie l'image de la griffonne harfang, accompagnant Grâce au port pirate. Elles sont en sécurité, se dirigeant vers l'Audacia. Rejoignons-les, elle a sûrement appris quelque chose cette nuit pour ne pas être revenue se reposer.Le temps de survoler la ville, nous arrivons en même temps qu'elles sur la vivenef. Nos griffons se saluent à leur manière, tandis que je prends des nouvelles de mon amie. Ainsi donc, des marins manquent aussi à l'appel. L'équipage a été affecté par la disparition des rejetons de leur capitaine, mais actuellement la plupart des pirates profitent du Carnaval, éparpillés dans les rues. Le second est malgré tout présent à bord, et les informations de Grâce le rendent inquiet pour ses gaillards. Mes premiers soupçons sur la Marie-Sanglante se réveillent. Et si Siméane avait vu juste hier matin ? Grâce continue d'interroger les hommes sur le pont. Pour ma part, je veux en avoir le cœur net, et je me dirige vers l'âme du navire. Rhéa, la figure de proue de l'Audacia. Elle est l'incarnation vivante de la liberté, si chère à mon cœur, et du panache de la piraterie. Je la salue respectueusement, avant de lui exposer tout ce que je sais : la disparition des enfants, le départ de la Marie-Sanglante, l'absence de marins au Carnaval, une Voltigeuse et un griffon manquant. Parmi ses souvenirs millénaires, elle pourrait trouver le lien avec une autre histoire, ou nous révéler l'identité des voleurs. - Spoiler:
617 mots. Marianne apprend la disparition d'un griffon et sa voltigeuse, inquiète, elle rejoint Grâce sur l'Audacia, et questionne la figure de proue, Rhéa, sur les événements.
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| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Mer 2 Mar 2016 - 4:03 | |
| A peine de retour de mission, nous avons quitté Euphoria tôt ce matin avec le strict minimum pour ne pas perdre de temps. Ma permission n'est pas extensible ; la durée du Carnaval non plus. De ce fait, nous avons forcé le rythme de notre trajet. Normalement, je t'aurais laissé des moments de répit plus longs. J'aurais pris plus de temps pour me dégourdir les jambes. Seulement l'impatience nous a gagnés. Le Carnaval des Miracles n'a lieu qu'une fois par an et cela fait des années que je ne m'y suis pas rendu. Tu n'as de toute façon émis aucune objection tant tu es impatiente de retrouver les ciels de Lorgol, ma Soie. Je ne sais si je croiserai ma famille ou des connaissances ce soir. Après tout, c'est là le but de cet événement : ne plus porter son nom l'espace d'un moment, laisser parler qui l'on est réellement, sans bride. Je ne me suis donc pas renseigné auprès d'eux, j'ai joué le jeu. J'ai quitté la Caserne sans arrêt. Cependant, soyons honnêtes : quelles sont les chances pour que ma fratrie manque cet événement ? Peut-être même que Père et Mère y seront. Le Destin décidera de si nous nous croiserons. Quoiqu'il en soit, tu nous fais atterrir avec grâce sur le toit de la tour d'Automnal. Traeja, la domestique en charge pendant mon absence, n'est pas en vue mais elle a déjà préparé tout ce qu'il faut pour toi. Deux grandes gamelles, l'une remplie d'eau, l'autre de ton met préféré, trônent sur une table, dans un coin. Tu me prompts d'aller les chercher en m'envoyant par vague ta faim et ton empressement. Je m'exclame en riant à moitié : « J'y vais, j'y vais ! Laisse-moi le temps de descendre, impatiente ! » Tu t'ébroues en réponse et m'obliges à accélérer le mouvement. Une fois que tu es servie et libérée de tes sangles, je t'envoie des images du ciel de Lorgol puis du Carnaval. Tu acquiesces en m'emplissant de ton enthousiasme. Après une dernière caresse, je pars vaquer à mes occupations. Je trouve Traeja dans ma chambre, en train de déposer délicatement mes habits de ce soir sur le lit. Je la salue en bonne et due forme et m'enquiers des dernière nouvelles. Elle me fait un compte-rendu de ce qu'il y a à savoir et ne tarde pas à me montrer la tenue qu'elle a récupérée pour moi. Peu après, alors qu'elle file me préparer un bain, je me penche plus en détail sur ce fameux ensemble. Dans les tons noirs et argenté, il reste élégant mais juste ce qu'il faut pour être confortable. Le masque est tout aussi simple, noir, finement orné d'argent. Ouvert en-dessous de l’œil gauche, il permettra d'apercevoir la bande de maquillage sombre couvrant mes yeux et mon nez ainsi que les ailes de griffons qui orneront le « vide » et ma joue. Parfait. ***Deux bonnes heures plus tard, me voici arpentant les rues de Lorgol. L'ambiance semble enjouée au sol et je compte en profiter sereinement. Seulement les cieux ont l'air plus agité. Je décide que le Carnaval en est la cause... jusqu'au moment où certaines paroles filtrant autour m'intriguent. Je finis par laisser mes oreilles traîner délibérément et par entendre parler des disparitions ayant eu lieu hier au soir. Je suis à présent incapable de me concentrer sur la musique, les danses et les rires ; c'est plus fort que moi. Je décide donc d'en savoir plus. Je trouve rapidement une taverne et, accoudé au comptoir, un verre en préparation, je saisis des bribes des conversations menées autour de moi. La première concerne une histoire de bas et de culottes. La deuxième débat sur les bienfaits des herbes vendues au coin de la rue. La troisième... m'intéresse davantage. Je paie mon verre rapidement et approche les personnes, l'air aussi avenant que possible. J'entame la conversation avec le plus de subtilité possible au vu de la situation pour en apprendre davantage et décider de si je me rendrai auprès de l'escadron ou non pour offrir mon aide. - Spoiler:
678 mots | Melsant arrive à Lorgol en fin d'après-midi sans savoir où se trouveront ses proches le soir venu. Une fois prêt, il se mêle à la foule mais apprend pour les disparitions de la veille. Il cherche à en savoir plus dans une taverne où il intercepte une conversation à ce propos ; il se joint à la discussion.
Dernière édition par Melsant de Séverac le Mer 2 Mar 2016 - 19:30, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Mer 2 Mar 2016 - 18:34 | |
| « L'ami » de Marianne se révèle être une jeune femme au charme irrésistible. Une Chevaucheuse qui fait beaucoup d'effets à mon pirate qui bée d'admiration devant une telle beauté. Je dois même le pincer pour le ramener à la dure réalité. Mais je ne lui en veux pas, car étrangement je me sens aussi toute chamboulée à la regarder ! C'est incompréhensible, et très intrigant : les traits magnifiques de cette Élise me sont familiers sans que j'arrive à comprendre pourquoi ... Cependant les présentations faites, Marianne nous aiguille vers la Bibliothèque du Brasier Transcendé, dans les catacombes de l'Académie, tandis que la Chevaucheuse et son familier, un adorable petit renard, tentent de retrouver les enfants grâce au flair de l'animal. À nous quatre, si le Destin le veut bien, nous avons des chances de récolter quelques indices.
Malheureusement pour nous, les mages irrités par notre intrusion nous expulsent sans ménagement. Et ce qui m'attend à l'extérieur est loin d'être réjouissant, Ismaïl qui s'était éclipsé pendant les recherches, a semble-t-il fait une mauvaise rencontre … magique : il tourne en rond autour de la fontaine, en caquetant comme un poulet ! Le spectacle pourrait être hilarant si notre situation n'était pas aussi désespérée. Un mage l'a sans doute ensorcelé pour le punir d'avoir osé remettre les pieds à l'Académie après l'avoir quittée en milieu de cursus …
À l'humiliation et la colère de s'être faits reconduire à la porte, s'ajoute la déception de repartir bredouilles, sans aucune aide de la part des mages. Sans parler du problème Ismaïl ! Ne pouvant me résigner à le laisser se tourner en ridicule plus longtemps, j'implore le responsable du sort de le libérer. Mais il ne se laisse pas fléchir, ce maudit enchanteur ! N'a-t-il donc aucune pitié pour les enfants enlevés ? Craignant de subir le même sort, j'abandonne l'idée de le faire changer d'avis et essaie de détourner mon ami de sa ronde aviaire. Rien n'y fait, ni les miettes trouvées au fond de ma poche, ni les cajoleries ! Désemparée, je reste à ses côtés alors que Marianne s'envole sur Iode pour poursuivre les recherches en interrogeant Rhéa, la figure de proue de l'Audacia, Élise nous quitte également pour rejoindre son dragon. Je les envie, je me sens si impuissante, si inutile ! J'enrage …
Six heures ! Six heures perdues, six heures pendant lesquelles Ismaïl s'est épuisé à caqueter autour de la fontaine. Je suis sûre que Lena aurait adoré ce spectacle ! J'en suis à espérer pouvoir lui raconter et en rire avec elle … J'ai bien essayé d'interroger quelques élèves, et même des professeurs, en attendant qu'Ismaïl retrouve ses esprits, mais personne n'a su me donner le moindre renseignement.
La nuit est tombée sur Lorgol, les festivités de Carnaval ont repris de plus belle alors qu'Ismaïl et moi nous dirigeons vers le port. Je le suis dans un dédale de ruelles qui nous permettent d'éviter la cohue des festivaliers. Et nous retrouvons sur les quais la fine équipe qu'il a dépêchée à la recherche d'informations. Ils nous apprennent que les tavernes sont bien calmes, qu'il y a moins de marins qui font la fête cette année, certains aubergistes s'en plaignent. Quel peut bien être le lien entre la disparition des enfants et les marins absents ? C'est avec une question de plus que nous atteignons l'Audacia, où nous découvrons que Grâce questionne déjà les marins présents sur la vivenef. J'ai hâte de savoir ce qu'elle a pu apprendre mais surtout j'espère que Marianne a obtenu des réponses de Rhéa. Est-ce-que sa mémoire millénaire a conservé le souvenir de telles disparitions d'enfants ? A-t-elle une idée de l'endroit où ils ont été emprisonnés ? Avons-nous une chance de les retrouver sains et saufs ? Et la Marie-Sanglante ? N'a-t-elle pas pris la mer au bon moment ? Mes deux amies et leurs compagnons ailés seraient-ils capables de la localiser ?
- Spoiler:
649 Mots Les recherches à l'Académie ne donnent rien. Ismaïl est transformé en poulet caquetant ... Lorsque le sort prend fin, Siméane et Ismaïl rejoignent l'Audacia où Marianne et Grâce enquêtent ...
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| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Mer 2 Mar 2016 - 23:30 | |
| Une odeur vint titiller mes narines, comme une effluve de moisie. Un léger râle naquit entre mes lèvres. Chaque muscle de mon corps me semblait difficile à contracter, à mouvoir, à l'image de mon crâne endolori dont j'effleurais l'arrière par réflexe ; une vive douleur se fit aussitôt ressentir et un peu de sang collait mes doigts. Vint enfin l'heure d'ouvrir mes paupières de plomb : rien de particulièrement notable à première vue hormis la pénombre omniprésente. Difficile à dire. Instinctivement, mon esprit tenta de rencontrer celui de Quartz mais hélas, seule une image noire me parvint. La peur s’immisça alors dans mon esprit, légère et pourtant bien tenace, elle serrait mon ventre comme un étau d'acier. Je me levai brusquement malgré la difficulté mais mon corps décida de faire autrement. Je m'écroulai au centre de ma prison, impuissante, littéralement désarmée face au sort. « Quartz... murmurais-je en vain, Quartz...». Au fond de moi, je savais qu'il était en vie, cependant cette simple donnée ne me réjouissait guère. Où était-il ? Comment allait-il ? Torture qu'est le silence, il vous laisse rongé par l’inquiétude ! Et ignorer la position de notre geôle n'aidait en rien. Étions-nous toujours à Lorgol ? Qu'avait-on pu faire pour mériter un tel sort lui et moi ? Pourquoi ? Mon dernier souvenir concernait le Carnaval des Miracles, rien de plus. Les pigments, le dilemme du costume, la coiffure, le masque, de nous deux sur le point de quitter la caserne... puis plus rien. Les ténèbres. Rien de plus. Avais-je importuné quelqu'un ? Chercher querelle auprès de n'importe quel malfrat en plein Carnaval est une chose aisée après tout, et à moins d'avoir bu jusqu'à la lie, je ne voyais pas d'autres explications. Quoique l'un attire bien souvent l'autre, il ne restait plus qu'à confirmer mes hypothèses. « Merveilleux. » murmurai-je à moi-même. Et alors que je songeais au manque lié à l'absence de Quartz, je remarquai autour de moi la présence d'enfants. Plein d'enfants même... dans un tel lieu ? Pourquoi ? Je ne rappelle plus. Trafic d'humain peut-être ? En faisais-je parti ? Mais où diable avais-je donc atterri ? Mon esprit confus peinait à comprendre ce qui lui arrivait. -Bien le bonjour, lançai-je en direction des petits, comment allez-vous ? Sauriez-vous où nous sommes ? Pourquoi sommes-nous ici ? Depuis combien de temps êtes-vous ici ?Je cherchais à comprendre les événements. Comment aurait-il pu en être autrement ? Rare sont les personnes qui se réveillent par magie, en plein cœur d'une prison et à se dire « D'accord, pourquoi pas ? » sans se poser une seule question. À moins d'en avoir l'habitude, je suppose. Cependant, plus que de la raison de ma propre présence, je m'inquiétais de la leur. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Cette question me taraudait, tout autant que la condition de Quartz. - Spoiler:
502 mots. Aurore se retrouve enfermée avec les enfants, amnésique et blessée à la tête, tandis Quartz reste inconscient.
Dernière édition par Aurore d'Astreciel le Lun 7 Mar 2016 - 12:05, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Jeu 3 Mar 2016 - 11:22 | |
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Deux mille quatre cent douze tours ... je suis le goéland, seigneur des mers, maître des archipels ; deux mille quatre cent treize tours ... je suis ce vent puissant qui se faufile entre les branches et démantèle le feuillage ; deux mille quatre cent quatorze ... je suis l'aigle royal qui fond sur sa proie terrifiée et l'empêche de regagner son trou dans l'herbe ...
Sapristi, mais qui sont ces donzelles qui m'observent avec des yeux éberlués ? Des fermières ? Ou bien des charcutières qui veulent me plumer et me transformer en poulet à l'estragon, en m'enfonçant d'abord deux gousses d'ail dans le fion ? Horreur ! J'accélère encore ! Je deviens tourbillon, bourrasque, maelström ; deux mille quatre cent cinquante tours ...
L'une des commères s'est approchée de moi en catimini et me hèle doucement. Isma ... Isma ... Quel nom ridicule pour le roi des animaux. Chercherait-elle à m'attendrir ? La voilà qui fouille ses poches et me jette quelques miettes. Mmmmm. Du pain de froment ... mon préféré. Bon, ça ne vaut pas une chenille bien dodue, mais je range mes mini-ergots et je happe vivement son cadeau. Je me régale. Reconnaissant, j'autorise même la frangine à me grattouiller les plumes du cou. C'est exquis et étrange à la fois, car je ressens une impression confuse, un peu comme si ce n'était pas la première fois qu'elle me tripote ainsi. J'ai l'impression de la connaître. Jolie poulette, non ? Je lui offre mon cot cot le plus avenant, lorsque soudain une voix se faufile dans ma tête et m'ordonne vertement d'interrompre ce festin et de me remettre à galoper. Je n'ai pas la force de lui désobéir. Je n'ai plus aucune volonté. Hop, je repars à toute allure. Bientôt mes pas auront creusé un profond sillon autour de la fontaine. Du coin de mon œil de gallinacé, je remarque que la jeune femme discute avec un bonhomme apparemment mal embouché, qui lève les bras au ciel et semble lui refuser une faveur. Ils regardent tous deux dans ma direction, et mon instinct me commande de ne plus musarder en chemin. Je cours, je saute, je vole. Je redeviens aigle royal ...
Et puis, tout-à-coup, la métamorphose. Tout se passe dans ma caboche, bien entendu. Le monde s'élargit. Il ne se limite plus à cette fontaine et à cette course folle que m'imposait un esprit prépotent. Je recrache un bout de vermisseau coincé entre les dents en esquissant une grimace de dégoût. Et ma Samy redevient ma Samy. Elle me récapitule les derniers événements. Les gosses qui manquent toujours à l'appel, le carnaval qui se poursuit, les pignoufs qui l'ont éjectée de l'Académie avec Marianne et la belle Élise, l'enquête qui n'a pas progressé, et zou, nous filons sans attendre vers le port, en évitant au mieux les ruelles trop encombrées. Marianne a l'intention d'interroger Rhéa, ce qui pourrait nous mettre sur la piste des morveux, si la figure de proue de notre rafiot dispose d'indices valables.
Sur les quais, nous retrouvons ma brigade de fins limiers. Ils sont restés étonnamment sobres et ont posé mille questions autour d'eux. Ils ont bien manœuvré et nous informent de leurs conclusions : des marins seraient également manquants, ainsi qu'une Voltigeuse avec son griffon, et cette nouvelle intrigue serait forcément liée à la disparition des gosses. Mouais, ça parait probable, mais ça nous fait une belle jambe, nous ne savons toujours pas qui a enlevé toute cette marmaille. Nous croisons Grâce, notre amie Voltigeuse, occupée à s'entretenir avec les marins de l'Audacia, mais c'est surtout Marianne que nous désirons interroger. A t-elle récolté de nouvelles informations ? Ma toubib et moi nous nous précipitons vers la proue.
- Spoiler:
618 mots – Ismaïl retrouve sa lucidité et il rejoint l'Audacia avec Siméane
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| | | Les Chevaucheurs Tristan d'Amar Messages : 4809 J'ai : 33 ans Je suis : Capitaine de Vol de l'Escadron de Chevaucheurs de Lagrance
Marquis d'Amar Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Fluctuante. S'il était fidèle à l'impératrice, il l'est nettement moins à l'empereur, bien qu'il se soit éloigné de Chimène de son vivant, par son attitude envers les mages du Sang. Il est malgré tout toujours fidèle à son duc, à son duché, et à Faërie.Mes autres visages: Grâce de Sombregemme | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Sam 5 Mar 2016 - 18:32 | |
| Une journée de plus de passée. Infructueuse, qui est plus. Si les catacombes de l’académie auraient pu être une piste fructueuse, notre trop grand groupe a attiré l’attention, et nous avons été mis dehors en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire… Ou qu’il n’en faut à Ismaïl pour caqueter. Je ne suis pas mécontent qu’il ait été ensorcelé, les regards qu’il m’a lancés pendant toute l’escapade m’ont franchement mis mal à l’aise. Je ne sais comment ça se fait, que Marianne et Siméane n’aient pas été réellement subjuguées par cette bénédiction – ou malédiction – qui m’est infligée, mais ça me convient mieux que les yeux de merlan frit du marin qui nous accompagnait. Enfin bref, nous nous séparons, eux vont faire je ne sais quoi, alors que je vais rejoindre Ferveur, qui se trouve à la caserne de flamme. Il est temps que nous repartions ensemble. J’ai fait un crochet par mon logement pour l’occasion, afin de me changer. Plus d’Élise. Peu importe, si les mères ne me reconnaissent pas et ne se sentent pas de me parler davantage parce que je suis une femme. Si elles n’acceptent pas mon aide… eh bien, je continuerai à chercher, sans la leur.
Je ne sais ce que vont faire mes camarades, mais j’hésite un instant à me rendre au-dessus de l’eau, à la poursuite de la Marie Sanglante, dont les murmures disent qu’elle a quitté la ville à l’aube du second jour du carnaval. Cependant, rien ne me garantie de pouvoir retrouver sa trajectoire, ou la rejoindre. Soupirant, je pars avec Ferveur en direction du Poney qui tousse. On dit qu’il s’agit là d’un endroit où l’on peut trouver de tout. Peut-être les enfants… J’en doute, cependant. Mais à défaut, peut-être y obtiendrais-je des informations. Si l’on y trouve de tout, je ne peux qu’espérer trouver cela. - Spoiler:
304 mots. Tristan va au Poney qui tousse.
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| | | Les Voltigeurs Grâce de Séverac Messages : 5649 J'ai : 39 ans Je suis : Voltigeuse, major de la division d'Est d'Erebor, sigisbée de la cour d'Erebor, dame de Sombregemme, marquise d'Automnal Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Anthim, duc d'EreborMes autres visages: Astrée Aubétoile, Tristan d'Amar | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Sam 5 Mar 2016 - 18:55 | |
| Je salue brièvement Marianne, avant de me diriger vers Philippe. Corail s’est envolée mais je la sens non loin. Je sens grâce à notre lien le vent qu’elle ressent, l’air salin, bien des sensations qu’elle ressent. Secouant la tête, je me concentre sur mon interlocuteur, lui exposant mon incursion de la veille, et lui demandant si lui et ses marins ont eu des informations. Je sais qu’il doit se faire un sang d’encre pour ses enfants, au moins autant que Freyja, Marianne et moi, et dans une moindre mesure peut-être Siméane et Ismaïl – que je vois à côté de Marianne. J’écoute attentivement le capitaine, puis prend congé de lui, non sans le remercier. Je ne m’attarde pas sur des futilités en lui disant qu’on va les retrouver et en essayant de le rassurer. Il sait que nous faisons de notre mieux, et que si l’impossible doit être fait, alors nous ferons l’impossible. Des paroles creuses ne le rassureront pas, de toute façon.
Soupirant, je m’approche de Marianne, saluant Siméane et Ismaïl. « Je vais interroger les commerçants. Peut-être ont-ils eu des informations, eux aussi. Des fois qu’ils aient des clients bavards… Et les clients de la Loge du Canal m’ont dit qu’en plus des enfants, il y avait une moindre fréquentation des marins, cette année, pour le Carnaval. Ça n’est peut-être qu’une coïncidence, mais les autres marins ancrés à Lorgol pourront peut-être m’en informer. Ils doivent avoir d’autres réseaux d’information que les pirates. Espérons le. On se rejoint ce soir à la Taverne, pour rassembler nos informations ? »
Nous conversons quelque temps, jusqu’à ce que Corail me fasse sentir son impatience, et son agacement de survoler l’eau sans raison. Souriant, je monte sur ma griffonne, et reprend la direction de l’autre port de la ville. Je me glisse à terre, faisant signe à Corail de se poser où elle le peut. Je ne voudrais pas froisser les marins et commerçants en envahissant leur pont. J’interpelle malgré tout une des personnes qui semblent gérer les choses, lui demandant permission de monter à bord, tout en lui expliquant ce que je lui veux. Pourvu qu’il me donne des réponses. - Spoiler:
358 mots. Grâce interroge Philippe, signale à Marianne qu’elles pourront recouper leurs infos en se rejoignant un peu plus tard à la Taverne, puis part interroger les navires commerçants et leurs équipages, des fois qu’ils aient des informations. Elle interpelle un capitaine de navire/un marchand, lui demandant si elle peut monter à bord et lui exposant sa recherche.
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| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Dim 6 Mar 2016 - 17:21 | |
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« Vous savez, quat’vingt-dix-huit ans, ça passe comme un rafiot emporté par le vent ; piouf, d’une deux et c’en est plus. Mais non, vous n’savez pas, regardez vos mimines toutes candides, avec vos joues roses comme des bambins. J’vais pour vous l’dire, moi, pourquoi que ça fait depuis quat’vingt-dix-huit ans que j’le fais plus, ce Carnaval. C’est pas que j’les aime pas, ces bouffons peinturlurés, mais vous comprenez, le rire, c’est bien qu’ça s’apprend pas. J’étais haute comme trois œufs de dragons, que vous voyez, six, peut-être sept printemps, et les parents, eux, s’peu intransigeants, nous laissaient galoper entre les bourre-pifs et les étables du Carnaval des Miracles. C’t’était un grand mot, pour sûr, mais moi, j’n’ai pas ri mes cocos ! Colette, ma sœur ainée, la bonne coco qui f’sait s’retourner les biéreux tout rigolos et les grandes dames dans leur flanelle parfumée, coco se trimbalait sans s’soucier d’ces gus et d’ces guenons. Moi j’la quittais pas des yeux, dans sa beauté si ostentatoire. Pour sûr, v’là que j’tourne les yeux pour escarmoucher ce grand dindon malhabile, et la v’là disparu, ma Colette. Disparue, t’entends toi, et toi t’entends ? Piouf, comme c’te rafiot que t’crois avoir vu sur la mer. À l’époque, c’tait pas c’te foutue cité d’hypocrites et de libertaires, c’tait Hacheclair, que vous voyez ? Mais c’tait tout pareil, puis les frérots, puis qu’tous les mioches du pays, que j’vous dis. Sachez qu’vos p’tites investigations magnanimes, j’les ai toutes vécu, et j’peux v’dire une chose : vous trouverez rien. »
La vénérable mage des portails s’en retourna et disparu dans une petite bicoque de pierres transies, un peu malades, comme des briques âgées. Neve demeura interdit, les mots de la vieille dame s’amoncelant dans son esprit comme des pierres, usées de chagrin et de fatigue, et le sens devint peu à peu lucide. Des enlèvements similaires, partout en Arven, était-ce une vérité si fatale qui se trouvait impliquée ? Pourtant, de mémoire d’homme, jamais Neve, ni jamais ses parents n’avaient ouï dire de telles atrocités. Des enfants disparus comme par miracle, ou par magie. Mais Hacheclair, la capitale de Bellifère, n’est animée d’aucune effluve magique, alors vers quelle entité se tourner ? La Confrérie Noire ? La Cour des Miracles ? C’était il y avait quatre-vingt-dix-huit ans, soit près d’un siècle, et la mémoire du passé renaissait sans crier gare. Neve jeta un regard chargé de sens et d’émotions à Eo, demeurée elle aussi silencieuse avec les dures révélations de la vénérable mage des portails. Cette piste n’était pas à écarter, mais devenait moins vraisemblable. Des portails magiques à Hacheclair, l’idée seule était difficilement crédible.
Neve, écoute-moi. Si ces évènements ne sont qu’une mesure lugubre dans une mélodie bien plus ancienne et que tout est destiné à se répéter, il vous faut agir avant la portée finale. Tant que le Carnaval perdure, une chance infime demeure de retrouver ces enfants. Il vous faut en apprendre davantage sur les recherches qui ont précédé les enlèvements à Hacheclair, les rares indices ayant mené à la fatale vérité de cette disparition. Inespéré avait prononcé ces mots dans une pensée lourde et inévitable, hissant Neve au-delà de sa triste posture. Mais qui, et où rencontrer des âmes suffisamment usées, suffisamment vieilles pour avoir subi l’enlèvement de Hacheclair, un siècle auparavant ? Cette vénérable mage des portails était comme une aubaine dans la quête insensée et désespérée pour retrouver les enfants, mais ces mots, assourdissants : Vous ne trouverez rien. Neve s’élança dans la bicoque branlante, et d’une voix ferme lança à l’intention de la vieille dame, sans croire un seul instant à ses propres mots :
– Les recherches d’antan n’ont pas pu ne soulever que du vide !
- Spoiler:
619 mots. Neve et Eo s'interrogent sur les lugubres révélations de la vieille mage. Prenant peu à peu conscience que les évènements sont en réalité cycliques, ils décident d'étudier les moindres indices révélés par leur interlocutrice, pensant avoir une chance de renverser la fatale destinée des enfants.
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| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Dim 6 Mar 2016 - 23:08 | |
| Quand la femme s’exclame que son enfant a disparu, un frisson d’effroi me traverse de part en part. Arsène ? Je ne l’avais pas vu depuis le début du Carnaval et si lui aussi avait disparu ? Si je m’attendais à ça en ces jours de festivités... Moi qui pensais pouvoir profiter de ces journées de Carnaval. Le coeur n’y est plus. J’arpente les rues de Lorgol sans réellement y croire, toujours dans la même tenue, un peu plus dépareillée qu’au premier jour - je ne me suis pas changée depuis l’annonce de la disparition des enfants. Ils ne sont nulle part, plus de bousculade, plus de rire. Arsène est introuvable. Dans le tumulte, sous des masques, c’était simple d’enlever des enfants, mais pourquoi... ? Je pouvais d’or et déjà oublier la théorie de la Confrérie Noire, ce n’était pas eux - je l’aurais su. J’opte pour un marchand d’esclaves, je ne vois que ça ou alors je ne regarde pas au bon endroit ? Pour moi, ils sont déjà loin. Ils ont quitté Lorgol ou sont enfermés dans la Ville Basse, dans les coins sombres et reculés. J’avais commencé mes recherches par là, la Tour des Assassins se trouvant dans un quartier mal famé - endroit propice pour retenir des enfants et pourtant aucune trace. Malheureusement pour moi, je suis mauvaise espionne et mes qualités de traqueuse laissent quelque peu à désirer.
Dans Lorgol, je vois les gens affolés courir dans tous les sens, cherchant dans les moindres recoins une trace, un signe, un murmure, un indice. Tout est en vain. D’autres profitant du Carnaval, peu concernés par ce qu’il se trame. Je ne sais que faire. Je suis impuissante face à cela. A force de mes pas, je me retrouve, à nouveau, là où tout a commencé, là où le drame a été révélé dans le quartier du port pirate. J’en vois certains chercher des renseignements dans les tavernes. Bizarrement... personne ne semble ne rien avoir remarqué... ? Je suis restée en retrait, faisant mes propres recherches sans succès, comment ne pas paraitre concerné alors que mon cœur de mère est complètement désemparé ? J’écoute les murmures, les histoires, les hypothèses. Je ne sais que faire, où aller, comment agir, vers qui me diriger pour apporter mon aide.
- Spoiler:
380 mots - Rien du côté de Mélisende, elle n'est pas vraiment en état de faire quoi que ce soit, elle observe ce qu'il se passe près des tavernes. Un peu perdue.
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| | | PNJ • Admin Le Destin Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.
| Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Lun 7 Mar 2016 - 19:26 | |
| Chroniques d'Arven Le Carnaval des Miracles Intrigue 1.2 Intrigue animée par Aura· Le Carnaval des Miracles Le troisième jour se lève sur le Carnaval. Traditionnellement placé sous le signe de la création, il célèbre les prouesses et honore les six Dieux des arts et des sports. Ainsi, dans les rues, des estrades ont été montées, des compétitions sont-elles organisées, pour que les convives se mesurent les uns aux autres ou découvrent des coutumes d'autres duchés. Tout le monde va masqué, artistes inclus : la beauté de l'instant réside dans l'anonymat des participants. La plupart n'ont en tête que de plaire à Asil et Asma, Aïon et Aïda, Albys et Alior ; mais certains n'ont pas le cœur à la fête.
Les parents éperdus continuent à chercher les enfants, tandis qu'aussi bien Chevaucheurs et Voltigeurs rentrent bredouilles. Mais une information est venue dans la nuit : l'une des Chevaucheuses, Marianne d'Orsang, a tenu un long conciliabule avec Rhéa, figure de proue de la vivenef Audacia. Histoire glaçante, histoire terrible, que les lèvres de bois ont formulée pour l'ancienne pirate de son bord.
RHÉA : « J'étais jeune encore. Bien plus jeune que tu ne peux le concevoir, ta vie est trop éphémère ; mais j'étais neuve, oui, nouvellement éveillée, et c'était ma première traversée. Je n'étais pas pirate encore, j'étais enchaînée à la volonté d'un marchand d'esclaves ; et nous étions au tournant d'un siècle. J'ai entendu résonner sur l'océan le chant intense des sirènes, et j'étais trop faible encore pour y résister. J'y ai succombé, toute entière captive, et mon équipage y a succombé également - car tant qu'ils ont leur logis sur mon pont leur cœur est à moi, comme tu le sais bien. Les sirènes voulaient des enfants ; je les leur ai donnés, tous ceux de ma cargaison - et les adultes, aussi. Je leur ai tout offert, jusqu'à mon capitaine ; et j'ai vogué seule sur les flots ensuite, errant désolée et désespérée, jusqu'à ce que le Pavillon Noir ne me libère de ma solitude. J'ai entendu les sirènes m'appeler à nouveau à chaque nouveau siècle, mais l'horreur de ce que j'ai fait m'en tient éloignée à jamais. Une vivenef n'est pas le jouet de la volonté d'autrui, et je serai ma seule maîtresse désormais ; seul mon capitaine peut m'ordonner, et celui-là ne me demandera jamais de trahir mes engagements. Je suis forte aujourd'hui, petite, j'entends leur chant depuis deux nuits et puis leur fermer mon oreille ; mais d'autres le sont moins, et j'en connais des plus jeunes qui, peut-être, n'ont pas su résister... »
Et maintenant, se pose cette question propre à glacer le sang des parents inquiets.
Où, où donc en vérité, peuvent bien se trouver les vivenefs mentionnées... ?
Cinquième Tour Consignes IRL : du lundi 07/03 au dimanche 13/03. IRP : le 31 mars, jour 3 du Carnaval.
• Lou-Ann, Lena et Aurore : vous voguez sur les flots. Vous savez à présent que vous êtes sur un navire : le bois qui craque, la houle, l'odeur salée de l'océan sont caractéristiques. Un "plouf" vigoureux et des acclamations vives laissent à penser que Quartz a été abandonné à la mer... Sur une chaloupe, certes, on ne tue pas un Seigneur du Ciel, mais abandonné tout de même, et lorsqu'il reprendra conscience la vivenef aura glissé derrière l'horizon depuis longtemps. Il va falloir tâcher de sortir par vos propres moyens...
• Les adultes non concernés par les disparitions : pour vous, la fête continue, sauf si vous choisissez de venir en aide aux parents morts d'inquiétude.
• Les familles concernées et les forces de l'ordre (Chevaucheurs et Voltigeurs) : on reporte la disparition d'Aurore et de Quartz ! Les informations délivrées par Rhéa incriminent une vivenef. Que faire ? L'Audacia ne peut quitter le port, mais vous avez des dragons et des griffons... (Note : Pour l'instant, vous ne pouvez atteindre la vivenef fugitive, mais vous pouvez quand même trouver le pauvre Quartz à la dérive...)
• Chaque RP devra compter moins de 700 mots : indiquez le nombre de mots + un résumé de vos actions sous spoiler à la fin de votre message.
Bonne chance à tous !
► Marianne d'Orsang : Tu gagnes 20 points pour avoir interrogé Rhéa.
► Rhéa par ceruleanvii. |
| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Ven 11 Mar 2016 - 18:46 | |
| Quelle journée merveilleuse ! D'abord je me réveille dans un lieu inconnu, une cellule qui plus est, entourée d'enfants, le crâne en sang et amnésique. Je me rends compte de l'absence de Quartz de par la noirceur de son sommeil. Que pouvait-il m'arriver de pire ? Ah oui, un mouvement de la structure me fit basculer en avant et ma tête heurta les barreaux, juste histoire d'arranger mon crâne. Juste une bosse de plus, rien de grave. Je me contentai de m'asseoir. Paniquer ne sert que rarement la cause, on me l'a jadis enseigné. Alors, afin de respecter cette doctrine et pallier à l'angoisse grandissante face à un destin incertain, j'essayais d'employer mon esprit à trouver un moyen, une entourloupe, qui puisse nous sauver. Point positif, la mémoire me revint enfin, bribe par bribe. Merveilleux, n'est-il pas ? Tout ce qui s'était passé jusque-là : le Carnaval, la disparition soudaine des enfants, les recherches, le coup sur la tête, etc... Tout devint subitement plus clair ! Était-ce grâce à cette chute? Ne restait plus alors qu'un seul détail à éclairer: sur quel vaisseau nous trouvions nous ? J'avais beau fouiller aux tréfonds de ma mémoire, le nom m'échappait toujours. De plus, j'ignorais toujours pourquoi nous étions ici, ni même pour combien de temps et quelque chose me disait que la fin du voyage n'allait guère me plaire. Une chose était certaine en revanche: nous devions sortir d'ici. Nous tous. Soudain, un plouf retentit, accompagné par des cris de joie. J'ignorais l'origine de ces acclamations jusqu'à ce que je sente Quartz s'éloigner progressivement. Mon sang ne fit qu'un tour. Auraient-ils osé ? Auraient-ils osé les fourbes ? Je frappe le mur jusqu'à m'en faire saigner la main, je hurlai à pleins poumons. Colère, haine, ces émotions firent naître les prémices des représailles, de la vengeance. Il fallait à tout prix que je sorte, que j'aille me battre. Peu importe la manière, tout ce que je désirais pouvait se résumer simplement : la castration jusqu'à la dixième génération. Illogique ? Certainement. Mais comment faire ? Seule et désarmée contre un équipage entier... cela laissait supposer une approche plus furtive. Les possibilités étaient là : soit je tentais de crocheter la serrure -sans connaissances en la matière, ni instruments-, soit je parvenais à attirer un geôlier pour lui subtiliser les clefs, soit je passais à l'action à l'heure de la pitance. Je pouvais aussi attendre que mes confrères arrivent. Ils n'auraient pas manqué d'inspecter les bateaux et les flots, ils pouvaient donc tomber sur Quartz ! *Pourvu qu'ils le repêchent.*En tout cas, il était hors de question d'impliquer les enfants là-dedans ! Cependant, au vu des circonstances, la chose se révélait plutôt ardue, sinon impossible. Que faire ? Nous ne pouvions rester là tout de même ! Comment savoir si et quand la cavalerie arriverait. * Perdu pour perdu, me dis-je, autant tenter.*J'arrangeais mes cheveux, mon visage. En un rien de temps, me voilà pouponnée. Enfin, autant qu'on puisse l'être au fin fond de la cale d'un vaisseau. J'attendais là que l'on vienne jeter notre maigre pitance, prête à jouer mon grand numéro de séduction, prête à attraper les clefs à la moindre occasion. Que voulez-vous ? Dans de telles situations, il faut savoir se salir les mains. Naturellement, je demandais une intervention divine. *Que Mirta me vienne en aide... faîtes que ça marche!*- Spoiler:
589 mots. Aurore opte pour la manière douce et se prépare à jouer son numéro de séduction à la première occasion pour voler les clefs.
Dernière édition par Aurore d'Astreciel le Lun 14 Mar 2016 - 13:12, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Sam 12 Mar 2016 - 0:12 | |
| Malgré tous ses efforts, grand-père n'avait réussi à atteindre la dragonne avant qu'elle ne s'envole. La foule s'était rapidement densifiée et les gens, pris de panique, se bousculaient les uns les autres. Tout essoufflé et en sueur, papi Lucas sentait son cœur se serrer dans sa poitrine. C'était comme lors de son tout premier vole. Au moment ou son griffon entama sa descente, il avait cessé de respirer et tous ses muscles s'étaient crispés. Il était tétanisé, submergé par toutes les sensations nouvelles que son corps dû endurer en même temps. Heureusement, ça n'avait duré qu'un court instant, mais il ne l'a jamais oublié. Cette sensation, cet éclair qui a raisonné sur chacun de ses nerfs, le laissant au bord de l'arrêt cardiaque. Ces quelques secondes où il avait douté de sa capacité à être voltigeur, douter de son propre corps. C'était exactement la même stupeur qui gagnait son être, sauf que cette fois ses deux pieds touchaient terre. « Ca… Cannelle, on ferait mieux de trouver un hôtel pour la nuit. » *** Nous nous sommes donc arrêtés dans le premier établissement venu. Grand-père disait qu'il était un peu fatigué du voyage, et nous avons donc passé le jour suivant enfermés dans notre chambre. Mes supplications et questions l'ont finalement convaincus de profiter de ce dernier jour de festivité. Après un bon petit-déjeuner, nous nous sommes mis en route vers l'estrade la plus proche : une compétition de vers rymés. J'attend ça depuis qu'on a quitté Vivedune, mes hymnes à Aïon le Poète vont enfin pouvoir trouver autres oreilles que les miennes et celles de maman… J'espère que je ne vais bafouiller. « Les gens ne vont pas se moqués, hein ? Je crois que j'ai le traque...» « Ne t'inquiète pas, tu vas être fantastique, et je pourrais enfin écouter tes poèmes. Tu me l'as promis, tu te souviens ? Tu ne plus faire demi-tour. » J'attends mon tour, un peu, non, très anxieuse. Plus que deux concurrents avant moi. Heureusement que grand-père est là, juste au deuxième rang pour m'encourager… Papi… pourquoi es-tu aussi blanc, c'est quand même pas ton maquillage ? Tu souris bizarrement aussi je trouve… qu'est ce qui se passe… C'est mon traque qui me fait avoir des hallucinations ?- Spoiler:
374 mots. Après avoir passé toute une journée à l'hôtel pour laisser papi Lucas se reposer, je m'apprête à participer à une compétition de poésie. Grand-père est parmi les spectateurs, il tente tant bien que mal de me dissimuler son malaise.
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| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Sam 12 Mar 2016 - 16:43 | |
| Un masque... Voilà ce qu'il me faudrait pour masquer la colère et la frustration sur mon visage. En cette période de carnaval dans la Cité aux Mille Tour, les événements ont tourné en cauchemar suite à ces enlèvements d'enfant. Dès le premier soir des festivités, tandis que la majorité profité des merveilleuses animations du carnaval, d'autre avez en tête d'autre projet. On avait rien rien vue venir, en ma position de Milicien , je n'avais eu seulement qu'à séparer quelque hostilité au recoin d'une taverne ou bien attraper un voleur peu habile. La musique des fanfares et les chants de la foule avaient laissé place au pleur des parents désemparés. Je fus envoyé pour apaiser les tensions, heureusement ma carrure calmer les ardeurs et laissait place à la discussion afin de retrouver les disparues. Chevaucheurs , Voltigeurs, Milicien... Nous remuâmes ciel et terre pour retrouver les enfants, de Haut en Bas aucune trace des enfants, nous avions regroupé peu de témoignages concrets de la part des citadins. Dans la nuit du deuxième jour de festivité, l'enquête commençait à avancer, les Voltigeurs et Chevaucheurs avaient récupéré de précieuses informations. Une Vivenef était mise en cause mais je n'appris cela qu'au premier rapport du matin.
En ce troisième jour de festivité sous le signe de la création, de nombreux cavaliers des airs avaient chevauché leur monture en direction de la mer. Pour nous, Miliciens, nous avions pour ordre de redoubler de vigilance avec cette agitation les voleurs et autres fauteurs de troubles risqueraient de s'en donner à cœur joie. Je patrouillais en armure dans les rues, ma colère ne voulait redescendre et je continuais à penser au sort des pauvres enfants. À côté de cela, les carnavaliers festoyé comme si de rien n'était, ce qui avait don de m'agacer. Au détours d'une rue, une estrade accueillant des chanteurs m'interpella , j'entendis une douce chanson que chantaient mes sœurs , tous sa me rappelait mon Duché , ma famille... Cela faisait un moment que je n'avais pas vue ma mère et mes sœurs. Elles étaient tous pour moi et j'avais tous donné pour elles , elles sont ma plus grande force ... Je repris vite mes esprits quand une altercation entre deux hommes commença à quelque mètre de là. J'attrapai les deux éméchés par le col qui à ma vue se transformèrent en doux agneau inoffensif, ils repartirent avec un rappel à l'ordres. J'espère le calme après les tragiques événements du premier jour, mais tous me laissent à croire le contraire.- Spoiler:
439 mots Je m'introduis dans les festivités, frustré de l'enlèvement des enfants n'ayant rien pu faire contre. Je patrouille dans les rues sans rien d'incroyable pour l'instant.
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| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Sam 12 Mar 2016 - 18:27 | |
| Après avoir appris davantage de détails sur l'affaire qui secoue une partie de Lorgol, je me suis rendu à la Caserne de la division des Votigeurs de la ville pour apporter mon aide. Malheureusement, il n'y a pas eu grand-chose à faire d'autres par manque d'informations concrètes utiles. Certains groupes n'étaient pas revenus de leurs enquêtes. Je me suis donc joint aux patrouilles afin de me rendre utile malgré tout. Nous sommes malheureusement – mais sans étonnement – rentrés bredouille. Ce n'est que durant la nuit qu'il y a eu de nouvelles informations. Tu m'as réveillé en sursaut en m'envoyant des images de Quartz et Aurore d'Astreciel. Je n'ai pas compris de suite mais je t'ai immédiatement rejointe au sommet de la tour. Au premier coup d’œil, j'ai compris que quelque chose n'allait pas : tu piétinais et battait des ailes à intervalles réguliers. J'ai tenté de te calmer pour mieux comprendre mais tout ce que j'ai pu t'extirper était qu'il fallait se rendre au plus vite à la Caserne. Chose que nous avons faite après que je me sois rapidement changé et que j'aie prévenu Traeja. Sur place, l'un des gradés m'a expliqué que la jeune femme et son griffon étaient portés disparus alors qu'ils enquêtaient eux aussi sur les disparitions d'enfants. A côté de cela, on m'a relayé le discours prononcé par la figure de proue de l'Audacia. Je me suis à nouveau joint aux expéditions de recherche et ai été assigné à un groupe. Le but : parcourir la mer pour tenter de trouver la vivenef qui a certainement succombé à l'appel des sirènes – la Marie-Sanglante ayant quitté le port le jour d'avant, cela concorderait. Nous voici donc, mon groupe et moi, parcourant les airs au-dessus des flots depuis quelque temps déjà. Chacun d'entre nous guette les vastes horizons et l'un des Voltigeurs dispose même d'une longue-vue. Je sens l'impatience et la nervosité qui t'habitent, ma Soie, mais je ne peux rien y faire pour l'instant. Il nous faut prendre tous notre mal en patience. - Spoiler:
339 mots | Après avoir aidé aux recherches la veille, Melsant est réveillé par Soie au milieu de la nuit. Ils se rendent à la Caserne pour finalement se joindre aux nouvelles recherches lancées. Melsant et Soie sont actuellement en train de survoler une partie de la mer.
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| | | Les Voltigeurs Marianne d'Orsang Messages : 1217 J'ai : 44 ans Je suis : Voltigeuse, médecin Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Ibelin officiellement, mais aussi à l'Audacia !Mes autres visages: | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Dim 13 Mar 2016 - 23:51 | |
| Plus j'écoute Rhéa me conter ce qui lui était arrivée, il y a des siècles de cela, plus mon sang se glace dans mes veines. Des sirènes. Capables de soumettre les vivenefs à leur volonté. Réclamant des enfants en tribut. Dépouillant un vaisseau de tout son équipage. Rhéa avait vécu un véritable cauchemar. Dans quel but ces créatures enlevaient des petits ? Je vois rouge. Est-ce ma colère d'avoir perdu un jour et deux nuits, ou la vision du navire aux voiles écarlates que me transmet Iode ? Les coupables ne font plus aucun doute, la Marie-Sanglante est tombé dans le même piège que l'Audacia des centaines d'années plus tôt ! Elle doit être loin au large à présent, Messaïon seul sait où ! Il ne fallait plus laisser filer le temps. Siméane et Ismaïl me rejoignent à la proue. A voir leur visages inquiets, je dois être livide. Je ne vais pas leur offrir de bonnes nouvelles. « Siméane, tu avais raison, les enfants sont à bord de la Marie-Sanglante ! La vivenef a dû succomber au chant des sirènes, comme l'Audacia il y a des siècles, et elle a quitté le port hier matin pour leur livrer les enfants qu'elle a enlevé ! » « Je ne sais rien de ces créatures. Des dragons du Vol de Saphir pourraient en savoir plus, mais je n'ai plus le temps d'investiguer. Je dois avertir la Caserne de Serre et tous les cavaliers du ciel que je croiserai. Il faut agir au plus vite pour retrouver la trace de la Voltigeuse, de son griffon, et de nos fuyards ! »Iode glapit et me presse de le rejoindre, volant autour du vaisseau. Sans plus attendre, je saute par dessus le bastingage et me réceptionne sur son dos, direction la Caserne. Sur le trajet, je résume l'histoire de l'Audacia aux Voltigeurs et Chevaucheurs que je croise, accusant la Marie-Sanglante, tandis que mon compagnon imprègne l'image de la vivenef dans la conscience collective de nos amis plumeux. Corail et Grâce ne vont pas tarder à être mises au courant sans les informer nous-mêmes. Val-Griffon grouille déjà d'activité lorsque nous arrivons, nos capitaines et majors présents organisent les recherches. Je change le harnais de Iode, y fixe ma sacoche médicale avec tout mon nécessaire d'urgence, une gourde d'eau, quelques vivres. Le vol pourrait être long : trouver un bateau en pleine mer, parti depuis une journée complète, est presque illusoire. Nos supérieurs comptent donc sur le lien mental de nos seigneurs du ciel pour nous diriger vers Quartz, leur frère disparu. Je rejoins le groupe de mon nouveau major de division, Melsant de Severac, et nous partons à l'assaut de l'océan. Je doute que la figure de proue accepte de retourner au port de son plein gré, il faudra compter sur les Chevaucheurs ou une frégate pour ramener les enfants à Lorgol, à moins que les Mages connaissent un moyen de rompre l’envoûtement dont est victime la vivenef. - Spoiler:
493 mots. Marianne diffuse autant que possible les informations obtenues de Rhéa et rejoint le groupe de Melsant à la poursuite de la Marie-Sanglante et de Quartz.
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| | | PNJ • Admin Le Destin Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.
| | | | | | | | PNJ • Admin Le Destin Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.
| Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Lun 14 Mar 2016 - 5:10 | |
| Chroniques d'Arven Le Carnaval des Miracles Intrigue 1.2 Intrigue animée par Aura· Le Carnaval des Miracles La nuit tombe sur la clôture du Carnaval.
La Cour des Miracles compte ses bénéfices, les riches et les puissants se félicitent des excellentes transactions menées.
Les informations délivrées par Rhéa, la figure de proue de l'Audacia, ont permis aux seigneurs des airs de partir à la recherche de la Marie Sanglante, mais sans succès. Ils ont trouvé Quartz, étourdi sur la barque où il a été laissé à la dérive, mais point de trace de la vivenef fugitive.
C'est seulement à l'aube du premier jour d'avril que Melsant de Séverac, Grâce Martel et Marianne d'Orsang aperçoivent les voiles écarlates qu'ils recherchent... Les Chevaucheurs patrouillent loin d'ici, et les autres Voltigeurs ne sont pas à portée - alors, à eux trois, ils se posent vaillamment sur le pont hostile, au milieu du chaos...
En effet, Aurore d'Astreciel est parvenue à sortir de son cachot, libérant les petits par la même occasion. Vaillamment, elle défend la troupe, mais le nouveau-né dans ses bras rend le combat délicat... L'arrivée des Voltigeurs et de leurs montures équilibre un peu le combat, mais les pirates sont vaillants, nombreux, et portés par Maria, la figure de proue ensorcelée, qui hurle à la mort...
MARIA : « Qu'on les prenne ! Qu'on les enferme, tous, les jeunes, si tendres, si pleins de ce sang porteur de promesses ! Elles les veulent, elles les appellent, les sirènes du crépuscule - qu'on les prenne, qu'on les enchaîne, pour que je les leur amène ! Tuez les autres, tuez les hommes adultes, tuez les femmes qui saignent ; tuez-les, car ils n'ont pas de valeur ! Tuez les rois des cieux qui ne savent voguer sur les flots, que les rivières de leur sang se diluent dans l'océan ! Elles appellent, elles demandent, elles réclament - ah, les maîtresses de mon âme chantent pour moi, et mon cœur de bois leur appartient ! Mon capitaine, accomplis ma volonté, car c'est la leur que je te transmets ! »
Et le combat fait rage sur le pont en furie. La magie de la vivenef dote les pirates d'une force sans pareille, et les Voltigeurs sont obligés de refluer. Alertés par Quartz, encore faible et incapable de voltiger, mais déterminé à aider sa cavalière, quelques Chevaucheurs arrivent en renfort : Neve l’Embrun est là, avec Quitterie Aubenacre et Tristan d’Amar.
[Et là intervient le lancer de dé, entre nos sept seigneurs du ciel : Aurore, Grâce, Marianne, Melsant, Quitterie, Neve et Tristan].
Tant bien que mal, entre les coups et les cris, les petits sont répartis : Aurore et Quartz repartent à vide, les bobos du griffon l’empêchant de porter qui que ce soit d'autre que sa cavalière ; Tristan emmène avec lui le petit Arsène qui ouvre de grands yeux ébahis et s’accroche à sa ceinture, la bouche grande ouverte ; Neve a devant lui le petit Aymeric qui gigote beaucoup ; bébé Leo est entre les bras de Marianne, et bébé Qasim dans ceux de Grâce. Melsant s’apprête à installer Lena entre les griffes délicates de Soie, lorsqu’un tir d’arquebuse touche la griffonne qui bascule par-dessus bord avec un hululement plaintif. A la proue, Quitterie use de sa magie pour tenir à distance les assaillants. Elle a installé Lucy sur le dos de son dragon et Lou-Ann s'apprête à la rejoindre ; mais lorsque la griffonne est touchée, Serment la rattrape d’une patte griffue, profitant de sa stature plus grande. Hélas – une brume magique se lève autour de la Marie Sanglante, les défenseurs ailés doivent s’écarter du navire pour éviter les gouttelettes acides.
Sur le pont, il ne reste que Quitterie et Melsant, défendant vaillamment les deux aînées des Jedidiah, Lou-Ann et Lena, restées avec eux attendre les secours. Hélas : quand les renforts arrivent sur place, le vaisseau n'est plus en vue : les dernières rescapées ont disparu...
[Cool les lancers de dé, hein ? ]
Sur le pont de l'Audacia où les Voltigeurs et Chevaucheurs ont déposé leur précieux chargement, les parents éplorés et proches inquiets acceptés à bord pour cette chasse vengeresse effrénée récupèrent leurs petits. Personne n'ose regarder le capitaine et sa seconde, qui ont retrouvé leurs cadets mais dont les premières-nées sont toujours portées disparues...
Dans le silence oppressant, c'est la voix de Rhéa, soudain, qui s'élève, tandis que la vivenef fait demi-tour d'elle-même, reprenant le chemin du port.
RHÉA : « Nous ne les retrouverons plus maintenant. Il est trop tard, mon capitaine : Maria les a emportées au-delà du bout du monde. Je vous ramène au port ; et si tu me le demandes, je t'emmènerai là où elles sont allées, toi et ceux qui voudront t'accompagner. Je ne peux te promettre que tous vous en reviendrez... C'est un choix qui vous appartient, faites-le en connaissance de cause. Seules les femmes au cœur de bois ont jamais pu leur échapper, car nous n'avons pas de sang à sacrifier. Et pourtant, capitaine, ô mon capitaine, pourtant - combien de larmes salées j'ai pleuré jadis, pour ceux qui furent massacrés... »
Sixième (et Dernier !) Tour Consignes IRL : du lundi 14/03 au dimanche 20/03. IRP : la nuit du 31 mars au 1er avril.
• Lou-Ann, Lena, Melsant et Quitterie : vous vous êtes noblement sacrifiés. Soie et Serment sont avec l'Audacia. Vous êtes donc prisonniers sur le navire : on vous a ligotés étroitement, et attachés près de la figure de proue qui vogue dans une brume étrange. Maria chantonne doucement dans les embruns, et vous commencez à entendre une chanson inconnue, comme une mélodie sans parole, qui résonne au plus profond de vous... (vous êtes donc captifs pour la prochaine MàJ, félicitations. )
• Les adultes non concernés par les disparitions : pour vous, la fête s'est finie tranquillement.
• Les familles concernées et les forces de l'ordre (Chevaucheurs et Voltigeurs) : vous avez récupéré Quartz, cinq des sept captifs, mais perdu deux fous des airs ! L'Audacia a pris la mer avec à son bord les volontaires, mais une partie des disparus n'ont pas pu être sauvés. Lou-Ann et Lena, ainsi que Melsant et Quitterie, sont désormais le tribut de Maria, figure de proue de la Marie Sanglante, et Rhéa vous propose de l'accompagner dans un voyage risqué. Si vous vous portez volontaires, sachez que vous passerez la prochaine MàJ en mer !
• Chaque RP devra compter moins de 700 mots : indiquez le nombre de mots + un résumé de vos actions sous spoiler à la fin de votre message.
• Bien sûr, vous pouvez raconter le combat dans votre RP !
• Hé oui, c'est la fin ! Que voulez-vous, la MàJ approche... Merci beaucoup de votre participation à cette intrigue, elle manquait un peu de peps de mon côté, j'en suis désolée, j'ai pris des notes, la suivante sera plus animée ! N'hésitez pas à me faire vos retours sur le contenu et le format de cette intrigue, je veux améliorer ma manière d'animer !
• Melsant, du coup, toutes mes condoléances : avec Quitterie comme seul soutien, t’es mal barré. On va passer la prochaine MàJ à tenter de pas mourir, d’accord ?
Amour sur vous !
► 15 points à tous les personnages participant à ce tour de clôture. Et une surprise aura lieu à la fin…
► Rhéa par ceruleanvii.
► Maria par shylesque. |
| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Ven 18 Mar 2016 - 9:51 | |
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Inespéré fendit le ciel de Lorgol dans un élan empli d’écailles bleutées et de détermination. L’air sifflait, mordant et cruel, et dans le jour qui pointait déjà à l’horizon fuyant, tous les espoirs se confondaient. Au cœur de la nuit, les rues de la capitale avaient été secouées de nouvelles inquiétantes. Tous les dires convergeaient vers le port, que la Marie Sanglante avait quitté bien des heures auparavant, emportant en son sein les enfants disparus. Le danger électrisait l’air marin, le relent de la mer rappelant aux milices et aux parents les sombres desseins de la Marie Sanglante. Soucieux de son amie, si frêle et pourtant si assurée, Neve la déposa sans crier gare sur les pavés de Lorgol, ne lui laissant pas le temps de protester. Lui-même, dans sa carrure faiblarde, ne ferait pas long feu contre des pirates résolus et cruels, mais les enjeux de cet évènement étaient trop déterminants pour demeurer sur le port. Dans les nuances du matin, Neve rencontra Louison, sur le dos du sérieux Serment, et Tristan, son courageux ami, aux côtés de Ferveur. Leur présence à tous deux sembla le rassurer, de façade pour le moins.
Le temps distendu se brouilla au-dessus des flots. Le silence qui bercait Chevaucheurs et Voltigeurs était intenable. Enfin, se dessinant dans la venue du soleil, la Marie Sanglante aux voiles vermeil déchira l’horizon. Un tumulte sans nom secouait le navire, les pirates s’égosillant dans des cris lugubres, couvrant les inquiétantes paroles de Maria, la vivenef furieuse. Inespéré poussa un puissant grondement et s’abatit comme une furie sur le pont, bousculé par les combats. Les évènements furent confus, Neve tentant tant bien que mal de venir en aide aux enfants effrayés et de soigner les blessures d’un griffon bien mal en point. Ses efforts laborieux ne menèrent leurs fruits qu’à moitié, et bientôt il fallut quitter le navire. Inespéré empoignait de ses griffes acérés les malins qui s’approchaient avec hardiesse des enfants, et les projetait dans la mer. Déjà, les Chevaucheurs et les Voltigeurs s’éveruaient à tirer les enfants de la gueule de Maria, vociférant sans cesse. Inespéré installa vélocement un jeune garçon sur son dos, ignorant ses gestes apeurés et confus. Neve se hissa prestemment à ses côtés, assenant un cruel coup de pied dans la mâchoire sur pirate qui tâchait de les désequilibrer.
Inespéré, si vif, persévérait dans sa furie, mais sa petite carrure le rendit très vite vulnérable, la multitude de pirates jouant en sa défaveur. Tristan et Ferveur prirent bientôt leur envol, tout comme le griffon douloureusement blessé, et sa Voltigeuse. Neve chercha des yeux Louison, pour s’assurer qu’elle quittait le navire sans encombre. Mais l’espace d’un instant, son regard fut détourné par un tir d’arquebuse grondant, qui toucha de plein fouet une griffonne, basculant lourdement dans le vide. Serment, avisé, parvint à la soutenir dans ses larges griffes. Louison n’était pas sur son dos. Le jeune ansemarien chercha des yeux sa camarade, mais une brume opaque et acide s’installa sur le pont de la Marie Sanglante, brouillant toute piste. Les enfants épleurés se cramponnaient aux montures, les Chevaucheurs et les Voltigeurs cherchaient tant bien que mal de percer le sortilège qui les tenait éloignés du navire ; mais tout portait à croire que le combat était fini. Neve n’avisa Louison nulle part. Tristan, aux côtés d’un enfant rescapé, était lui sain et sauf. Le retour sur l’Audacia fut douloureux.
Secoué, abruti par le cheminement des évènements, affligé par la disparition de Louison, qu’il espérait saine et sauve, Neve posa pied à terre sur le pont de l’Audacia, le cœur lourd. Les enfants rescapés retrouvèrent, leurs joues candides baignés de pleurs, leurs parents morts d’inquiétude. Très vite, la sentence tomba : tous n’étaient pas revenus. Les paroles de Rhéa tranchèrent le silence pesant et douloureux du pont, et chacun de ses mots pesait comme des pierres sur la conscience des rescapés. Elle évoqua un lieu transi, loin de toutes les terres connues d’Arven, des chances minces et des enfants massacrés. Neve songeait à Louison et à sa cessité, à Serment dont le sérieux et la dignité s’étiollaient certainement au regard de cette perte, et aux enfants prisonniers. Auprès du capitaine, il se porta volontaire.
- Spoiler:
700 mots. Neve et Inespéré se précipitent vers la Marie Sanglante, abandonnant Eo à Lorgol. Ils rencontrent Tristan et Quitterie et parviennent enfin au navire. Ils prennent part au combat, Neve tâchant de soigner tant bien que mal les blessures de Quartz. Inespéré s'empare d'Aymeric, Neve tâchant de retrouver Quitterie. De retour sur l'Audacia, il se porte volontaire auprès de Philippe.
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| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Ven 18 Mar 2016 - 16:26 | |
| J'attendais. J'attendais patiemment que le geôlier vienne tomber entre mes bras, qu'il vienne goûter à la sombre tentation des plaisirs charnels. J'attendais dans ce silence de plomb, écorché de temps à autre par une plainte infantile. Que pouvais-je faire de plus sinon tenter de les rassurer ? Un sourire, quelques paroles, la promesse d'une liberté retrouvée, voilà tout ce que j'avais à offrir ; étais-je seulement capable de respecter mes engagements ? Je m'en persuadais. En attendant, la seule chose que nous pouvions faire était d'attendre, encore et encore. Soudain un bruit perça le silence, sourd, lourd, il approchait ; le geôlier était enfin de retour. Le bois craquait sous ses pas, sa gueule patibulaire pointa au détour d'un escalier et les bras chargés de pain rassis. Il lançait sans ménagement ces briques dans les cellules, quand il daigna m'accorder un regard. Louée soit Mirta ! Il parut intéressé, très intéressé même, au point d'ouvrir ma porte. Une fois à portée, j’attrape son arme aussitôt et le tue sans sommation. Était-ce par haine ? Était-ce vengeance ? Par épuisement ? Un peu de tout sûrement. Mais pas le temps de songer ! Il fallait fuir. Libre, je me précipite pour ouvrir les cellules. Je sers contre moi le nourrisson et dans ma main, une lame. L'alerte était donnée. L'heure était enfin venue ! Naturellement, je pris la tête de cette troupe d'enfants, n'hésitant jamais à faire tremper ma lame dans le sang. Et si la peur nouait mon estomac, la haine, le devoir ainsi que l'adrénaline poussaient mon corps à tenir face aux assaillants. Malgré cela, nous sommes parvenus à nous frayer un chemin jusqu'au pont où la lutte se fit plus féroce encore. Les cris retentissaient, sinistres. Ma lame dansait. Les perles de sang giclaient, volaient. Je résistais. Je combattais, je tuais au nom de ces petits autour de moi. Combien fois ai-je pris peur en voyant une de ces lames frôler l'enfant dans mes bras ? Combien de temps pouvais-je tenir encore face à ces brutes sanguinaires ? Une question dont je craignais la réponse. Mon œil glisse un instant vers les cieux ; des ombres au loin approchent. Mon cœur bondit de joie à la vue de Melsant, Marianne et Grâce, mais la joie fut de courte durée. La Marie-Sanglante, maudite soit-elle, a enhardi le cœur de ses pirates afin de nous écraser. La bataille fut terrible, confuse. Les assaillants affluaient de tous les côtés, renforcés par l'influence de la vivenef. Un sabre manqua de m'embrocher, un autre de me décapiter. Bientôt, des chevaucheurs se mêlèrent au chaos, et la donne changea. Nous allions pouvoir battre en retraite. Parmi les nouveaux venus, se trouvait mon partenaire Quartz. Quand bien même il avait fait l'objet de soin de la part d'un chevaucheur, il restait, hélas, bien mal en point. Ses ailes étaient cependant assez vaillantes pour me porter, pas assez cependant pour prendre en charge un enfant. M'installant promptement sur son dos, le griffon s'envola tant bien que mal. Peu de temps après, une brume acide entoura le vaisseau qui disparut sur les flots. Sur le pont de l'Audacia, l'heure était au bilan. Les parents retrouvèrent enfin leurs bambins, sauf le capitaine. Melsant et une chevaucheuse manquaient à l'appel ainsi que deux enfants. Quelle victoire douce-amère que fut celle-ci. Quant à moi, je pus souffler et constater l'ampleur des dégâts sur mon corps mutilé, à l'image de Quartz blessé. Malgré tout, lorsque l'on demanda des volontaires pour partir à la poursuite de la Marie-Sanglante, je me portai volontaire. Je devais le faire. Il en allait de mon devoir de voltigeuse. Leur sécurité était ma priorité... Ma tête tournait, le monde devint flou. Puis je m'écroulai sur le sol, épuisée. - Spoiler:
630 mots Aurore combat les pirates. Elle retrouve Quartz sur le pont de la Marie-Sanglante puis repart à vide. Considérant qu'elle a une part de responsabilité, elle se porte volontaire, et ce, malgré ses blessures et celles de son griffon. Elle finit par s'écrouler sur le sol.
Dernière édition par Aurore d'Astreciel le Dim 20 Mar 2016 - 20:12, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: INTRIGUE GLOBALE 1.2 • Le Carnaval des Miracles Sam 19 Mar 2016 - 18:42 | |
| Les terribles révélations de Rhéa sur le destin funeste qui attend les enfants, continuent de me hanter alors que l'Audacia vogue à la recherche de la Marie-Sanglante. Mes soupçons se sont confirmés, même si je m'étais fourvoyée sur les véritables raisons de l'enlèvement des enfants. Mais comment retrouver ce maudit navire au milieu des flots ? Certes la présence de Melsant de Séverac, de Grâce et Marianne à nos côtés est un atout de poids. Leurs fidèles griffons leur permettent de patrouiller bien plus efficacement que l'Audacia ne pourrait le faire même avec la meilleure volonté du monde. Même si jusqu'à présent ils sont revenus bredouilles.
L'ambiance reste très tendue sur le pont, chaque parent, chaque marin guettant désespérément les voiles écarlates de la Marie-Sanglante. Ismaïl a repris son poste de cartographe au sein de l'équipage, et moi j'essaie tant bien que mal de rassurer, consoler. De temps en temps, je jette un œil vers le capitaine et son épouse, parents éplorés et courageux, mais je me sens trop mal pour aller les voir. J'ai perdu Lena, leur petite princesse, alors que j'avais promis de prendre soin d'elle. Par tous les Dieux, j'espère que nous la retrouverons bientôt notre jolie fée rose …
Et puis soudain le bruissement des battements d'ailes des griffons déchire le lourd silence de l'aurore vermeille. Enfin des nouvelles ! Et ils ne sont pas seuls, des dragons volent à leurs côtés. Les pleurs bouleversants d'un enfant les accompagnent, ravivant la flamme ténue de notre espoir. Aussitôt c'est le branle-bas de combat pour accueillir Voltigeurs et Chevaucheurs. Les parents se précipitent vers les enfants rescapés, Le coeur battant je cherche la frimousse de Lena, autour de moi la joie des familles qui se retrouvent fait plaisir à voir. Seulement je dois me rendre à la terrible évidence que ma petite amie n'est pas parmi les arrivants, ni sa sœur d'ailleurs. Si les deux plus jeunes enfants Jedidiah ont été rendus au capitaine et à leur mère, les deux aînées sont restées captives, tout comme Melsant et une Chevaucheuse répondant au doux nom de Quitterie …
Affligée par ce bilan mitigé, je m'écarte du groupe de parents et d'enfants d'où fusent cris de joie, pleurs et rires. C'est trop douloureux de les entendre se réjouir, quatre prisonniers sont encore à bord de la Marie-Sanglante, et qui sait ce que cette cruelle vivenef leur réserve. Je me glisse vers Ismaïl, j'ai besoin de le sentir à mes côtés dans cette épreuve, et j'ai bien l'intention de rester sur l'Audacia aussi longtemps le capitaine me le permettra pour aider aux recherches. Le bateau change de cap, constatant qu'il n'est plus nécessaire de rester en mer pour l'instant, Rhéa fait demi-tour, et nous dirige vers le port alors qu'elle s'adresse à nous. Elle peut nous conduire où se trouvent les captifs, mais ce sera au péril de nos vies …
Bien évidemment je veux être du voyage, et je me porte volontaire auprès de Philippe Jedidiah, arguant qu'un médecin ne sera pas de trop si l'Audacia et la Marie-Sanglante s'affrontent. Marianne ne pourra pas être partout à la fois. Je devrais sans doute convaincre Ismaïl que j'ai pris la bonne décision. Je ne suis pas une combattante, c'est certain, mes armes ne sont que les potions et les onguents que renferme ma besace, ainsi que mon expérience. Expérience qui est déjà sollicitée, car devant moi s'écroule la Voltigeuse intrépide qui a délivré les petits prisonniers des cales de la Marie-Sanglante. Je me précipite à son chevet, découvrant l'ampleur de ses blessures. Je réquisitionne aussitôt deux pirates pour la porter au calme afin de lui donner les premiers soins. La pauvre est épuisée et de nombreuses coupures plus ou moins profondes constellent son corps. Elle est désormais ma priorité alors que nous regagnons le port pirate de Lorgol ...
- Spoiler:
638 Mots. Siméane se porte volontaire lorsqu'elle constate que Lena n'est pas parmi les enfants libérés. Elle se précipite au chevet d'Aurore lorsque celle-ci s'évanouit. Elle la fait porter au calme pour la soigner au mieux.
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