Loïse

Cibellane pure souche, Loïse a été élevée dans un univers régi par les lois matriarcales et les valeurs martiales. Sa famille compte de nombreuses guerrières dont certaines de renom en dépit de leur origine modeste et peu de mages. Alors le monde des armes, des confrontations, des blessures et de la mort, elle le connait la petite. Entourée, la petite se voit déjà brandir les armes auprès des siens, forte de ce que lui ont raconté ses proches. Les légendes des héros arveniens ont bercé son enfance et elle aimerait bien que son nom s’inscrive dans l’histoire. Mais le strabisme qu’elle développe lui ferme les portes du combat, car elle ne peut voir que sur une faible distance et ses repères sont biaisés. La petite fille ne se laisse pas abattre pour autant et développe un penchant pour l’étude des conflits. Lorsque l’absence de magie se confirme à sa puberté, elle choisit de se tourner vers la stratégie après avoir discuté longuement avec sa mère et postule pour l’Académie.

Intégrant l’établissement à l’aube de ses douze ans, la petite Loïse devient apprentie savante et commence l’étude des guerres et des stratégies. Elle considère qu’un bon commandant doit savoir analyser et utiliser les avantages et inconvénients à son profit. Elle le met parfois en pratique quand elle est confrontée à des conflits avec d’autres élèves. D’ailleurs, quand ont lieu les compétitions mensuelles de stratégie, elle en profite pour tester les idées qu’elle imagine en cours d’année et gagner lui procure une joie inouïe, joie qu’elle dissimule vu qu’elle concoure sous une fausse identité. En deux ans de présence, Loïse a tissé des liens avec d’autres étudiants, qu’ils soient bons ou tendus. Certaines personnes l’agacent profondément, comme cette Eglantine qui se joue d’elle, et Loïse n’a pas l’intention de se laisser rabaisser par cette petite mage et ses plaisanteries. D’autres ont attiré son attention par leur potentiel, comme Flaminius qui a la fibre d’un commandant même si beaucoup ne le voient pas. Alors elle observe la petite Loïse, elle jauge et elle exploite les possibilités qui s’offrent à elle.