Quête 4.1 • L’ire du Tisserand, la désertion du Panthéon, le Tourment des vivants

Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.

Quête 4.1

L’ire du Tisserand,
la désertion du Panthéon,
le Tourment des vivants

Cassiopée • Maelys • Octavius • Thomas

Quête animée par Elnaie

1er tour

La journée semble douce, dans ce petit bourg à proximité de Port-Liberté. Et vous comptez bien mettre ce temps clément à profit, réunis tous les quatre. Profitant de la présence de Cassiopée et de Thomas, vous avez dégusté des mets locaux dans une taverne – tant pour ne pas goûter aux plats de Maelys que pour interdire à Cassiopée de faire un repas qui aurait nourri un Vol complet de Chevaucheurs revenant d’entraînement et pour avoir la chance de la voir hors des fourneaux.

Vous en sortez d’ailleurs repus, l’esprit léger, et peut-être un peu embrumé par le rhum que vous avez consommé – pas assez pour ne pas être en pleine possession de vos moyens, juste assez pour préférer agir au lieu de réfléchir. Vous discutez à bâtons rompus, ou vous donnez cette impression du moins, même si une voix domine au sein du groupe. Pas assez, pourtant, pour dissimuler les voix grondantes de colère qui vous parviennent. Est-ce le rhum qui vous pousse à vous diriger vers l’origine de ces éclats de voix ? Car vous ne pouvez ignorer ces cris ! Ces échos d’affrontement, qui semblent se frayer un chemin jusqu’à vous. Vous ne voyez guère ce dont il s’agit, pour le moment, et les questions fusent dans votre esprit. Est-ce des marins qui, pour fêter une traversée sans encombre, ont trop bu ? Ce ne serait pas la première fois, probablement pas la dernière non plus ! Mais plus vous approchez, moins vous comprenez. Alors que vous avancez en direction des sons, des sanglots vous parviennent, en plus des cris.

Si l’odeur de brûlé peut-être une surprise pour les deux Lagrans, de même que de voir une jeune femme en pleurs ramasser des morceaux de bois ou d’entendre un homme vociférer qu’il « n’achètera pas leur maudit gouvernail » à des silhouettes qui s’éloignent à l’opposé d’eux, ce n’est probablement pas le cas d’Octavius et de Maelys. Ces derniers expliquent d’ailleurs qu’il se murmure un peu partout en Ansemer que ces actes de destruction ou ces tentatives d’intimidation se propagent, depuis la disparition des dieux. Qu’il se dit même que de nombreuses disparitions inexpliquées auraient eu lieu. Des enlèvements en série. Pire, peut-être. Mais ils ne savent pas démêler le vrai du faux…

Que faire alors ? Partir à la poursuite des gens qui s’éloignent, pour éviter qu’ils ne disparaissent ? Se rapprocher de la jeune femme et l’aider, pour en apprendre davantage ? Interroger l’homme ? Voir, éventuellement, si d’autres lieux ont été victimes d’un même sort ? Ou, peut-être, poursuivre votre balade digestive, arguant que les autorités locales s’occuperont de ce grabuge ?

Consignes

IRP : La date de votre quête est à votre libre appréciation, tant qu’elle a lieu pendant de chapitre. Merci de me le signaler dans votre QG de quête, afin que je puisse recenser ce sujet.
IRL : Ce premier tour va durer jusqu'au jeudi 24/01, 23h59.

• Cette quête suivra la modèle d’un livre dont vous êtes le héros. Plusieurs choix se proposeront donc à vos personnages. Un choix individuel, et un choix commun sur la direction que vous empruntez pour lequel vous pourrez vous concerter dans votre QG. La suite de votre quête dépendra de ces choix.

• Pour ce premier tour, vous êtes donc à proximité d’une maison bâtie sur le front de mer et juchée sur pilotis. Votre personnage doit décider s’il souhaite

démêler la situation
poursuivre la balade dans le bourg

Votre prochaine destination commune sera :

la maison de l’homme et de la femme
le chemin emprunté par les hommes fuyant la scène
le bord de mer, où des pêcheurs semblent rassemblés
l’intérieur des terres

• Vous êtes libres de poster autant de fois que vous le souhaitez, à condition de faire des messages de 400 mots maximum, et que tous vos partenaires aient posté avant vous sauf mention contraire de ma part. (Utilisez impérativement ce site pour compter.)

• Indiquez sous spoiler le nombre de mots de vos messages, et votre décision (à indiquer en RP aussi).

Les tempêtes se succèdent, mais aujourd’hui, une bienvenue accalmie accompagne les deux couples dans leur sortie au coeur du bourg où résident les Fer-Vaillant. Un soleil un peu pâle, mais présent, et un rhum suffisamment fort pour avoir fait monter le rose aux joues d’Octavius. Ces instants de détente ne sont pas de trop, franchement !

Thomas et lui parlent peu, ombrageux chacun à leur façon, tandis que Cassiopée pépie joyeusement, arrachant de Maelys, et parfois des deux hommes, des bribes d’une conversation qu’il ne suit que peu. Leurs paroles ne peuvent toutefois pas éteindre les éclats de colère qui viennent jusqu’à eux - sanglots, pleurs, cris. Un mélange peu heureux qu’ils découvrent, en arrivant sur les lieux de ce qu’Octavius suppose être le crime. Lequel, il n’en sait pas, et il ne veut pas savoir. Se mêler de ses affaires est une leçon qu’il a appris tôt, dans la vie, et il a bien l’intention de la suivre. « J’ai pas envie d’m’en mêler », grogne le guerrier, qui constate ces scènes un peu trop souvent à son goût, depuis quelques semaines. Il n’empêche qu’un certain malaise ne le quitte pas, à la vue de la jeune femme en pleurs. « Au moins elle n’a pas été enlevée, celle-là. » Les regards intrigués de Cassiopée et de Thomas augmentent son malaise. Ce qu’il connaît de la situation politique en Faërie lui vient de la Guilde des Compagnes, des ragots rapportés par les dames inquiètes, qui demandent de plus en plus les services de lui et des guerriers, afin de les protéger contre des clients grossiers. « Y’a pas mal de trucs bizarres, ce temps-ci, en Ansemer. »

Spoiler:

Maelys avait promis que son déménagement en Ansemer n'aurait pas raison de leur amitié et elle avait eu raison. Thomas et Cassie avaient profité de quelques jours pour rendre visite à Maelys et son compagnon, visitant un peu Ansemer et faisant connaissance avec cet homme qui leur avait ravi leur amie. Elle avait eu raison : Octavius et Thomas se ressemblaient sur plusieurs points et ce n'étaient clairement pas eux qui faisaient la conversation. Mais Cassiopée parlait facilement pour trois alors...

Le jeune Chevaucheur s'étira une fois sorti de la taverne, profitant de l'air plus frais pour éclaircir ses idées. Il ne consommait presque jamais d'alcool, gardant de mauvais souvenirs de son enfance sous le joug d'un père alcoolique. Mais il se laissait parfois aller à trinquer et boire modérément. Ce qui, étant donné son peu d'entraînement, le grisait assez facilement. Et il n'aimait pas spécialement ce sentiment d'ailleurs. Cependant, cela ne l'empêcha pas d'entendre des éclats de voix et de se diriger vers leur origine, pour assister à un triste spectacle. Il fronça les sourcils, songeur, alors qu'il écoute les explications de ses compagnons sur ces scènes qui se reproduisent un peu trop souvent. Même... des enlèvements ? Octavius ne semblait pas enclin à en parler, pourtant... "Personne ne fait rien ?" C'était scandaleux... Les dieux avaient disparu, mais les hommes pouvaient encore agir... Si personne ne protégeait les plus faibles, alors ce serait le chaos.

Et si Thomas était Chevaucheur, ce n'était pas pour fermer les yeux face à la misère. Si Octavius voulait faire l'autruche, grand bien lui fasse. "Mae, tu vas détourner les yeux toi aussi ?" Son amie aurait grandement changé si c'était le cas.

Spoiler:

« Je ne suis pas soûle ! » Mais évidemment, a voir le regard de Thomas... Cassiopée chercha donc du soutient chez Maelys qui...détourna les yeux l'air de pas y toucher.... Cassie croisa les bras sur sa poitrine, sa bouche arborant une moue boudeuse et son regard frondeur ne disait rien qui vaille...Du moins, jusqu'à ce qu'elle se dégonfle comme un ballon... « Oui bon, peut être un peu pompette... » admit elle du bout des lèvres avant de laisser un grand sourire éclairer son visage et que, de deux bras, elle entoure la taille de son fiancé. Revoir Maelys, rencontrer son mari, ce n'était pas les raisons de boire qui manquait n'est ce pas ? Et si Thomas était relativement prudent, la jeune mage elle, ne s'était pas privé de porter des toasts a tout va. « N'empêche Mae...si je n'étais pas déjà fiancée, j'aurais peut être tenté de voler ton mari... » fit elle avec une mine malicieuse avant de rire légèrement. « Laisses moi l'empâter pour me faire plaisir ! »

Mais sa bonne humeur s'envola au son de pleurs et de cris. Surprise, elle leva sur Thomas un regard curieux avant de le poser sur ses amis. Comprenant enfin ce qu'il se tramait, elle affecta une mine littéralement choquée. « Comment ça pas t'en mêler ?! Tu comptes rester là avec un regard d'huitre mal dégrossie ? Je ne porte pas de jugement hein, moi même j'ai été virée pour avoir porter assistance a quelqu'un mais franchement...Si c'était a refaire, je referais pareil ! » Effectivement, la jeune mage n'était pas connue pour son égoîsme et même si le fait de se mêler des affaires des autres était un défaut, elle l'assumait totalement. Agrippant le bras de son chevaucheur de fiancé, elle s'avança résolument vers la jeune femme en larme. « Viens Thomas, on va voir ce qu'elle a et ce qu'il s'est passé... »

Spoiler:

Je m’étirai, à la sortie de la taverne, avec un doux sourire aux lèvres. La journée s’annonçait sous d’heureux auspices. Le temps clément nous permettrait de nous attarder un peu plus longtemps dans le bourg, et je projetai déjà de les emmener faire une promenade au bord de mer. Je ris de bon cœur, à voir Cassiopée se défendre, arguant qu’elle n’avait pas trop bu, avant d’enfin le reconnaître à demi-mots. « Le rhum d’Ansemer tape un peu fort, surtout quand on n’a pas l’habitude… » Marcher un peu lui ferait le plus grand bien, surtout quand les paroles de la mage se firent plus taquines… Tenter de me voler mon mari ?! « Quoi ?! » Ma réaction fut plus vive qu’attendue, sans doute parce que j’avais, moi aussi, un peu trop profitée de ce bon rhum. Ma moue se fit boudeuse, tandis que je me rapprochais ostensiblement d’Octavius, pour lui attraper le bras. Nul doute qu’une autre que Cassiopée aurait déjà volé dans le décor…

J’oubliais bien vite les facéties de Cassiopée, à entendre les cris et les sanglots, non loin. L’odeur de brûlé ne m’inspirait guère… Je poussai un profond soupir, à surprendre les éclats de voix, quelque peu ennuyée par ces fauteurs de troubles. « Ils remettent ça ? » En effet, ce n’était pas le premier cas que nous avions à dénombrer avec Octavius, et nous avions plutôt de quoi nous occuper, ces derniers temps, de par nos missions respectives. Octavius clama ne pas vouloir s’en mêler, et Thomas me prit aussitôt à parti, me piquant aussitôt au vif. « Ce serait mal me connaître, Thomas. » Ces histoires me fatiguaient, mais jamais je n’aurais tourné le dos à une situation conflictuelle, sous prétexte que je n’étais pas en service.

Je dardai un regard sévère à Octavius, levant le menton d’un air effronté pour pouvoir le fixer, puis le tirai en avant par la main pour l’entraîner à ma suite. Je rejoignis rapidement Thomas et Cassie, qui déjà s’avançaient à la rencontre de la femme éplorée. Me penchant pour ramasser un des morceaux de bois restants que je lui tendis, je soufflai à demi-voix : « Excusez-moi… Je suis Maelys Fer-Vaillant, Chevaucheuse du Vol d’Ansemer. » Comme si on avait encore besoin de me présenter ici. « Il y a un problème, avec ces types ? »

Spoiler:

Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.

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L’ire du Tisserand,
la désertion du Panthéon,
le Tourment des vivants

Cassiopée • Maelys • Octavius • Thomas

Quête animée par Elnaie

2ème tour

C’est donc d’un pas vif qu’ils partent tous vers la jeune femme en pleurs, malgré l’air bougon et mécontent d’Octavius, traîné par Maelys à la suite de Thomas et Cassiopée. Il lui fallut quelques temps pour s’arrêter de sangloter à la question de la Chevaucheuse. Oh, ils étaient bien connus, elle et Octavius. Les gens du village s’étaient interrogés sur eux, à leur arrivée, et leur mariage n’avait pas manqué d’attirer leur attention. Même si c’était surtout ses fonctions de Chevaucheuse qui permettaient à Maelys de se distinguer, maintenant.

Toujours est-il que la jeune femme les regardait avec des yeux brillants – de larmes ou d’espoir, difficile à dire. Et elle se mit à raconter en hoquetant. « Ils veulent nous vendre un gouvernail, pour remplacer le nôtre. Celui que vous voyez représentait Messaïon et Atal. On y trouvait les symboles de chacun, pour qu’ils nous guident à chacune de nos sorties en mer. Ils estiment que seul Atal devrait y figurer. Ma sœur devait leur rendre visite pour leur dire de cesser de venir, ce matin… Elle n’est pas revenue, mais eux oui. Nombre de nos voisins ont été forcés à acheter leurs gouvernails après leurs visites… »

Vous avez la possibilité d’aller voir le navire de plus près, d’aller dans une maison voisine, de vous rendre dans les ateliers ou d’emprunter le chemin par lequel les hommes sont partis et d’aller à leur recherche.

Consignes

IRP : Votre quête se déroule le 15 décembre.
IRL : Ce deuxième tour va durer jusqu'au jeudi 15/02, 23h59.

• Cette quête suivra la modèle d’un livre dont vous êtes le héros. Plusieurs choix se proposeront donc à vos personnages. Un choix individuel, et un choix commun sur la direction que vous empruntez pour lequel vous pourrez vous concerter dans votre QG. La suite de votre quête dépendra de ces choix.

• Pour ce deuxième tour, vous êtes donc à proximité d’une maison bâtie sur le front de mer et juchée sur pilotis. Votre personnage doit décider s’il souhaite :

observer les morceaux de bois
obtenir davantage d’informations sur les hommes et les voisins concernés

Votre prochaine destination commune sera :

le navire dont provient le gouvernail
une maison voisine
le chemin emprunté par les hommes fuyant la scène
les ateliers où les gouvernails vendus par les hommes sont conçus

• Vous êtes libres de poster autant de fois que vous le souhaitez, à condition de faire des messages de 400 mots maximum, et que tous vos partenaires aient posté avant vous sauf mention contraire de ma part. (Utilisez impérativement ce site pour compter.)

• Indiquez sous spoiler le nombre de mots de vos messages, et votre décision (à indiquer en RP aussi).

Il n’avait pas d’illusions sur le fait que personne ne voudrait se mêler de cette histoire, et il avait bien raison de ne pas se faire naïf de toutes ces choses : Thomas, Cassiopée et Maelys sont tous les trois de l’avis d’aller voir ce qu’il se passe. Aussi prévisible qu’inévitable. Octavius se laisse docilement mener par la petite Chevaucheuse, qui l’entraîne par la main comme s’il était un animal récalcitrant, sans toutefois quitter sa mine renfrognée. Quoiqu’il préfère encore être ici, avec eux tous. Deux Chevaucheurs forcent le respect, Et la jovialité de Cassiopée la confidence, mais son épouse a la faculté incroyable de se mettre dans le pétrin sans même s’en rendre compte.

La jeune femme confie ses tourments, dans une litanie où Octavius comprend bien mal l’intention des vandales. Il ne voit pas pourquoi on enlèverait un dieu d’un gouvernail, alors que c’est justement le seigneur des flots. Atal ne naviguera pas loin, sans océan ! « Vot’ soeur a disparu ?, répète-t-il, un brin d’inquiétude dans sa voix grave. Il n’aimerait pas du tout que ses soeurs disparaissent, lui non plus. Est-ce que y’a d’vos voisins qui ont disparu, aussi ? » Et forcés d’acheter leurs gouvernails ?
Octavius jette un coup d’oeil à l’océan, dubitatif et méfiant. Ce n’est plus le temps de sortir en mer, avec l’hivernage, et encore moins avec les tempêtes qui sévissent plus souvent qu’autrement, depuis plus d’un mois.
Ils sont étranges, ces Ansemariens, quand ils le veulent.

Le guerrier regarde Thomas, Cassiopée et Maelys. « Faudrait les arrêter. » Les hommes, partis sur la grève après leur méfait. S’ils les arrêtent, les problèmes (enfin, une partie de ceux-ci) s’arrêteront sûrement.

Spoiler:

Il ne fallut pas beaucoup insister pour que la jeune femme nous déballe tout ce qu’elle savait. Je détaillai le gouvernail qu’elle nous désignait, dont les symboles de Messaïon et Atal étaient méconnaissables. Je me mordis la lèvre et poussai un soupir retentissant en réponse, avant d’expliquer à mes deux camarades lagrans : « C’est à cause des tempêtes et des navires perdus en mer. Depuis que Messaïon nous a abandonnés, les catastrophes se multiplient. Qu’ils soient en colère, je peux le concevoir, mais ils n’ont pas à s’en prendre à eux. »

Je ne prêtai guère plus d’attention au gouvernail, mon regard tourné vers le chemin où ils venaient de s’éloigner après leurs menaces proférés. Je me retournai ensuite vers la jeune femme, résolue. « On va retrouver votre sœur. Vous pouvez nous la décrire ? » Oui, et s’assurer personnellement qu’ils ne causent plus de tort à personne. J’énumérai, avec un vague air réfléchi, à l’adresse de Thomas. « Enlèvement, menaces, dégradation du bien d’autrui… On peut leur coller une bonne rouste et les mettre au frais derrière les barreaux, non ? » Je lui rendis un sourire mutin. « Tu en penses quoi ? »

Spoiler:

La réaction sincère de Maelys fit rire la jeune mage, mais ce rire ne fut qu'un écho lointain devant le récit de la jeune femme. Cassie regarda Thomas : « Je n'en avais pas entendu parler et toi ? Bon il faut dire que nous ne sommes pas des côtiers.... » fit elle en observant la jeune femme... « Atal ? Mais que vient faire Atal la dedans ? » Puis elle fronça légèrement les sourcils avant de hocher la tête. « Je suis d'accord et en plus, on leur arrachera peut être plein de renseignement ! Si vous me laissez faire avant de leur sauter dessus...je suis sûre qu'ils sont caché quelque part, si on pouvait les suivre discrètement, il n'y aura alors aucune parole qui m'échapperait...Voyez vous ? »

Cassie ne parlait que très rarement de son pouvoir, de même qu'elle ne parlait pas de sa fonction auprès du Duc d'Outrevent. Thomas le savait, bien évidemment, mais Cassie, malgré sa langue bien pendue, était assez fine pour ne le dévoiler qu'a un nombre restreint. Autrement dit, Mae, Thomas. « Et ainsi, avoir toute la bande. » Chose dont elle les laisserait s'occuper, elle n'était pas une guerrière loin de là.

Spoiler:

Cassiopée était plus qu'un peu pompette alors qu'elle allait même jusqu'à annoncer à Maelys qu'elle lui aurait bien volé son mari, ce qui fit bondir la jeune chevaucheuse qui se rapprocha de son mari pour bien rappeler à qui il était. Quant à Thomas, il jeta un regard morne à sa fiancée. "Heureusement que tu n'es pas pompette souvent." Un soupir et plus rien. Parce qu'ils furent interrompus par une scène d'un drame a priori quotidien, dont tout le monde se fichait la plupart du temps. Pas cette fois. Même si Octavius et Maelys semblaient avoir déjà croisé pareille scène. Et si le premier ne voulait pas y aller, la seconde, piquée au vif par son camarade, ne se fit pas prier et alla droit vers la femme. Le groupe se retrouva donc à l'interroger, Mae prenant la parole la première. Rien de ce que dit la pauvre femme ne fit vraiment sens. Du moins, Thomas ne comprenait pas vraiment les motivations des personnes qui les harcelaient. Il secoua négativement la tête à l'interrogation de Cassiopée. Les affaires d'Ansemer ne les concernaient pas en temps normal.

Une sœur disparue, de l'intimidation... "Avez-vous une idée de qui sont ces hommes ? Les avez-vous vu auparavant ?" Des marchands ? Des bandits ? Des marins superstitieux ? Au moins Octavius semblait vouloir en découdre maintenant. Et Maelys aussi. Thomas se fendit d'un sourire léger. "Je pense qu'il faut rappeler à ce genre de brutes que c'est facile de s'en prendre aux plus démunis mais que c'est autre chose de tomber sur des adversaires à leur taille." Même si Cassiopée avait envie d'expérimenter une manière un peu plus subtile. "Ma foi, on peut faire à ta façon, puis à la nôtre."

Spoiler: