Histoire
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Argon, aidez moi et donnez moi la force de réussir cette tâche que je dois accomplir, avec sagesse. Levor, donnez moi l’impulsion nécessaire de m’affranchir de ces chaines qui m’étouffent, que votre Vent détache la fleur que je suis de cet arbre qui me retient. Grâce énonçait cette prière une nouvelle fois, dans le secret de son esprit, tremblait encore à l’idée de s’adresser à un Dieu outreventois, peu désireuse de tourner le dos à Kern, mais incapable de rester, encore, sur place.
Destin, aidez-moi. Guidez-moi sur ce chemin que j’emprunte, et vers ce monde terrifiant et inconnu qui se présente à moi. » Elle tournait le dos à Maari, à Nep. Qu’il lui semblait difficile de fuir ce foyer qui lui avait été imposé avec le fils du commandant de la garde de Brumecor. Grâce frissonnait encore de peur à l’idée de tout abandonner, de ne pas se limiter à être l’épouse que sa famille voulait faire d’elle. Quand avait-elle changé à ce point ? Quand avait-elle cessé de penser que les histoires merveilleuses qu’elle découvrait grâce à Freyja n’étaient pas qu’un rêve à jamais inaccessible ?
La jeune femme n’en savait rien, mais elle avait pris conscience que l’amour qu’elle ressentait pour ses enfants ne lui suffisait pas. Il ne lui avait jamais suffi, en réalité. Elle n’était pas cette épouse sage et effacée, cette mère de famille qui ne sortait pas de l’ordinaire. Elle ne pouvait plus tolérer cette mascarade. Si Freyja rejoignait un navire, Grâce ne pouvait-elle pas trouver sa voie ? Freyja ne l’y aiderait-elle pas ? C’est sur cette impulsion incertaine, qu’elle rassembla ses affaires, et fuit au milieu de la nuit, abandonnant ses quatre enfants au soin de son mari, le 31 décembre 984. Son mari, bien conscient de l’affront, sollicita l’aide de sa belle famille pour retrouver sa femme en fuite.
Femme en fuite qui, sous l’impulsion désespérée d’un besoin de liberté, était bien déterminée à rejoindre Lorgol. La Taverne de la Rose. Freyja serait-elle déjà partie ? Elle ne l’espérait pas. Serait-elle seulement là-bas ? Elle avait bien indiqué à Grâce qu'elle pouvait espérer l'y trouver, mais rien n'était sûr pour la jeune femme, et pourtant elle espérait grandement que ce soit le cas. Elle était son seul secours. Grâce ne prenait même pas le temps de regarder derrière elle, de se reposer avant qu’elle ne s’écroule de fatigue, de s’estimer en sécurité. Elle ne le serait pas. Elle ne pouvait pas le croire, jamais sa famille ne la laisserait s’enfuir impunément. Ils devaient forcément la traquer, et vouloir la ramener dans une prison qui serait bien moins brillante qu’avant, alors qu’elle ne l’était déjà pas énormément.
Ce qui la poussa à se rendre à la Caserne de Serre, sinon y trouver refuge ? Elle n’en savait rien, mais elle ne pouvait pas aller à la Taverne. Elle se serait perdue dans la ville qu'elle ne connaissait pas, et elle aurait certainement été rattrapée bien trop rapidement. Mais pouvait-elle vraiment se présenter à la Caserne ? Elle aurait très bien pu être rendue à sa famille, refusée par tous griffons, pas revendiquée. Avait-elle réellement idée de demander à rejoindre les rangs, avant d’être mise devant le fait accompli ? Inconsciemment, très certainement. Mais elle ne le regrettait pas. Pas un seul instant, depuis que Corail s’était présenté à elle, elle n’avait souhaité revenir en arrière. Corail était sienne et l’avait réclamée comme sienne aussi, et cela lui convenait. Un mélange surprenant que la noble en fuite et la griffonne malingre ? Peut-être. Inconvenant ? Non. Une association inattendue, éclatante et explosive, mais incroyable. Si Corail n’est pas aussi puissante que les autres griffons, elle compense en agilité. Grâce a fui ses responsabilités ? Non, elle les a embrassés en rejoignant la Caserne. En se battant pour faire ses preuves. Elle vole seule ? Peu importe. Elle a décidé en quittant Bellifère de voler de ses propres ailes, et si elle n’a pas de partenaire, quelle importance ? Elle a prouvé en quittant son mari qu’elle pouvait s’affranchir de cette nécessité. Bien qu’elle y pense, surtout depuis son retour en Bellifère, à l'été 989. Qu’elle pense à ses enfants. Mais pas assez longtemps pour regretter son choix.
Non, elle est la première femme voltigeuse en Bellifère, et elle ne tournera jamais le dos à cela. Si elle peut revoir ses enfants, si son mari l’autorise, s’ils le veulent… Très bien. En attendant, elle espère qu’ils verront de loin la fière Voltigeuse habillée par la couturière de l’Impératrice, sur son Griffon. Qu’ils l’admirent, aussi. Et si elle doute, alors Freyja est une oreille attentive – sur l’Audacia, ou à la Taverne.
Pendant le livre I : Protégeant Sixtine d'Ibélène, elle s'est retrouvée captive de la Marie Sanglante, à qui elle s'est liée pour s'échapper, appelant de son sang sa figure de proue, Maria. Cette mésaventure lui a permis de renouer avec un ami proche, Melsant de Séverac, grâce à qui la fuite de ses filles de Bellifère a pu avoir lieu. Elle a ainsi obtenu une arme enchantée, dont elle ne se sépare plus, Châtiment, lié à l'esprit d'Adélaïde. Sa nomination comme Championne d'Erebor a indubitablement changé son avenir la contraignant à changer de Vol pour celui d'Erebor, alors qu'elle tournait le dos à son duché de naissance - un mal pour sa fierté, mais un bien pour son esprit. Son sauvetage de l'héritier d'Erebor lui a valu bien des avantages : cette position, dans son nouveau duché, mais aussi la confiance de la famille ducale, la gratifiant de la position de Sigisbée.
Si son passé a menacé de la rattraper lors du Tournoi des Trois Opales et de la Samhain, par la faute de son époux et de ses fils, elle est définitivement débarrassée d'eux, et espère ne plus les redouter. Moins encore depuis qu'Aragorn, ancien Maréchal de Serre et fantôme qui la suit depuis la Samhain, la conseille sur la Voltige - y compris pour l'aider, alors qu'elle a rejoint la division inter-ducale du Grand Banditisme, et a maintenant en Rejwaïde une ailière, chose qu'elle n'a jamais eue. Trame alternée (intrigue 2.3 La Roue Brisée) : Grâce n'était plus Voltigeuse, elle était pirate, mère des enfants Jedidiah, fait qu'elle a compris en retrouvant ses souvenirs sur l'Audacia, le 29 avril 1002. Elle a vécu son accouchement, assez mal sachant que ce devait être les enfants de Freyja, d'autant plus en sachant qu'elle a apprécié tenir les nouveaux-nés dans ses bras. Elle se souvient de tout.
Pendant le livre II : Grâce n'a pas déploré la guerre - son devoir est et sera toujours de défendre Ibélène, et se battre ne l'effraie pas, elle qui s'est battue toute sa vie, bien que différemment. Si elle a apprécié l'avancée des Ibéens en Faërie lors de l'épidémie, bien qu'elle se soit inquiétée pour ses proches mages, elle n'a pas réellement apprécié de savoir qu'une épidémie du genre pouvait frapper tant de gens. Parce que rien ne dit qu'ils ne seront pas les prochains... La Chasse Sauvage, en revanche, l'inquiète bien plus que la guerre - même si elle apprécie l'idée de s'opposer à ces créatures dangereuses et ancestrales, tout comme elle avait apprécié l'idée de se confronter aux vouivres en Erebor, idée à laquelle elle pense encore quelques fois. Elle espère sincèrement ne connaître personne qui sera un jour victime de ces massacres, malgré tout. Elle a, aussi, demandé Melsant en mariage, assurée de vouloir reconstruire sa vie à ses côtés, bien qu'elle cherche encore à se rapprocher de ses filles.
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Pendant le livre III : L'année 1003 a grandement chamboulé la vie de Grâce. Suite au couronnement d'Octave, et à la sécession d'Erebor, elle prête à nouveau allégeance au sultan et à son épouse, mettant en péril son union avec Melsant. S'ils auraient pu se séparer, leur relation s'en trouve fortifiée et leurs fiançailles entérinées. Ils se marient, le 20 juillet 1003, quelques jours avant que des momies n'envahissent le domaine d'Automnal, causant plus de destructions matérielles que de pertes humaines, mais laissant Grâce courroucée et indécise, quant au silence d'Erebor vis-à-vis de cette invasion. Si le massacre qui a eu lieu à l'Académie ne la concerne pas directement, elle est quelque peu perturbée par lui, remerciant secrètement quiconque pourrait l'entendre de ne pas lui avoir enlevé ses filles. Elle est effrayée, bien qu'elle le nierait, par l'ampleur des pouvoirs de la Chasse Sauvage, maintenant que les dieux les ont abandonnés. Pour autant, et bien qu'elle ait toujours su faire appel à eux et se soit appuyée sur eux, elle ne compte pas se laisser faire par leur disparition. Les Voltigeurs se blessent plus ? Des foutaises ! Valda veillait peut-être sur eux, mais ils se sont tous entraînés pendant des années, pour être à la hauteur. Et ils doivent simplement apprendre à se faire confiance. Prouver à Valda que le regard qu'elle posait sur eux n'était pas vain, qu'ils sont capables de se débrouiller seuls, grâce à ses enseignements. En dépit des chaînes brisées qui les liaient. Et pour cela, Grâce excelle.
Chronologie
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21 octobre 964 : Naissance de Grâce à Brumecor.
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De juin à novembre 979 : Grâce rencontre Freyja de Brunante, noble tenante d'un domaine voisin, le fief de Mandétoile. Réalisant rapidement de l'illettrisme de son invitée, Freyja lui apprit à lire, écrire et compter, tout en nourrissant ses désirs de connaissances jamais assouvis au sein de sa famille.
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De décembre 979 à octobre 980 : Que sa vie lui semble morne, de retour à Brumecor, avec pour autre compagnie personne sinon un ami imaginaire, et des livres soigneusement dissimulés offerts par Freyja, grâce auxquels elle s'entraîne l'écriture.
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25 octobre 980 : Grâce est enlevée par Alban Martel, le fils du commandant de la garde locale. Un enlèvement avantageux, auquel ses père et frères ne protestèrent que mollement. On les débarrassait d'elle sans demander de dot et en apportant un léger prestige militaire à la famille. Elle devint donc Grâce Martel, appartenant à une famille de classe moyenne.
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31 octobre 981 : Naissance de son premier enfant et fils, Anthelme Martel.
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15 juin 982 : Naissance de sa deuxième enfant, Aubrée Martel.
21 novembre 984 : Naissance de ses jumeaux, Arnaut et Agathe Martel.
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31 décembre 984 : Grâce, ne supportant plus cette vie de prisonnière, où ses seules occupations consistaient à nettoyer la maison, répondre au moindre désir de son époux et à être enceinte, fuit en direction de Lorgol, peu après avoir appris que Freyja s'engageait à bord d'une vivenef. Si elle espérait la rejoindre à la taverne lorgoise dont elle lui avait parlé, elle se rend vite à l'évidence quant à son absence en ces lieux, et se rend sans bien savoir pourquoi à la Caserne de Serre, où elle sera choisie par la griffonne Corail.
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De l'an 985 à l'an 989 : Les moqueries ont fusé, nombreuses, sur la noble en fuite, sur la griffonne trop jeune et trop chétive ! Et pourtant, elles ont relevé le défi la tête haute. Grâce était parmi les cadets les plus talentueux, et Corail parmi les griffons les plus agiles.
Grâce a rencontré Melsant, pendant ces cinq années, le fréquentant par moment, malgré les chaînes qui l'entravaient, la liaient à Alban. Ils se sont perdus de vue ensuite.
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Été 989 : Grâce intègre le Vol de Bellifère, comme de très rares femmes avant elle, tête haute. Les années sont difficiles pour elle, n'ayant aucun soutien au sein du Vol, hormis celui - discret - de Mayeul de Vifesprit, avec qui elle se lie d'une sorte d'amitié.
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De l'an 989 à l'an 1000 : Grâce tient bon, en Bellifère, grâce à Mayeul, malgré la peur de représailles venant des Voltigeurs, qui l'obligent à louer une petite chambre dans la ville au lieu de séjourner à la Caserne. Cela, et les bontés d'Ermengarde de Bellifère - si c'est un secret bien gardé, elle a fait don de terres à Grâce, lui assurant ainsi un revenu qui lui permet de vivre convenablement. Elle déguste cette vie de liberté, bien qu'elle soit entachée par l'absence de ses enfants. Elle n'aurait pu rester à leurs côtés, mais a plusieurs fois failli retourner à Brumecor pour savoir ce qu'ils étaient devenus.
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16 février 1001 : Grâce reçoit un courrier de sa fille aînée, Aubrée, la sommant de les éloigner de Bellifère, elle et Agathe, afin de la sauver d'un mariage qu'elle ne désirait pas.
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4 mars 1001 : Bénéficiant de l'aide de Freyja et de l'Audacia, Grâce enlève ses filles en Bellifère, les conduisant à Euphoria, auprès du duc Castiel, grâce à l'aide de Melsant, à qui elle a demandé secours après des années sans entendre parler l'un de l'autre, alors qu'elle ne pouvait entreprendre cela seule.
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Du 29 mars au 10 avril 1001 : Grâce sauve le prince ducal Qasim d'Erebor, qui avait été kidnappé, et reçoit de la princesse d'Erebor une mine d'agate en Erebor, récompense de la part du duc Anthim, de la duchesse Sitara et de la princesse Alméïde. Elle est aussi nommée Sigisbée, et devient sujette d'Erebor.
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DU 14 mai au 2 juin 1001 : Grâce est capturée alors qu'elle est chargée d'assurer la protection de la princesse Sixtine d'Ibélène. Elle enlève ses filles de l'influence de leur père et renoue avec Melsant de Séverac, qui l'aide à placer ses filles en sécurité. Elle obtient une arbalète enchantée par la magie du Sang.
7 juin 1001 : Castiel s'entretient avec Grâce, à qui il laisse une impression fort peu plaisante. Elle n'est pourtant pas ingrate, et sait lui être grandement redevable, à lui, ainsi qu'à tous les Séverac qui lui ont apporté leur aide. Elle escorte ses filles à Lorgol, grâce aux largesses de Castiel de Sombreflamme.
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Du 14 au 30 septembre 1001 : Nommée championne d'Erebor, Grâce tire un trait définitif sur sa vie en Bellifère, car elle rejoindra le Vol d'Erebor après le Tournoi. La Confrérie noire honore ses engagements après plusieurs mois, et assassine son époux, Alban Martel, alors que leurs fils tentent de kidnapper Aubrée et Agathe.
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1er octobre 1001 : Grâce rejoint officiellement la division du Grand Banditisme, basé à Ibelin, aux côtés de sa nouvelle ailière Rejwaïde Sinhaj.
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Du 31 octobre au 5 novembre 1001 : Grâce se trouve en Sombreciel, pour la Samhain. Elle est agressée par le fantôme de son époux, qui essaye de la tuer, et rencontre celui d'Aragorn, ancien Maréchal de Serre et fantôme qui la suit depuis la Samhain, la conseille sur la Voltige.
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Du 25 au 31 janvier 1002 : Grâce est pleinement touchée par la guerre, obligée de se retrancher dans un monument erebien pour échapper à leurs ennemis. Elle y est blessée par des créatures géantes, ainsi que par leurs ennemis, et est convalescente pendant plusieurs jours.
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18 mars 1002 : Agathe et Grâce se parlent, enfin, mais rien ne se passe comme elles l'auraient voulu. Plus que jamais incapables de se comprendre mutuellement, elles se quittent toutes deux profondément meurtries. Grâce est convaincue que nouer une relation avec sa fille est voué à l'échec.
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Du 29 avril au 31 mai 1002 : Grâce s'est réveillée, dans cette réalité alternative, pour se découvrir pirate et non Voltigeuse, mais surtout maman des enfants Jedidiah, de nouveau enceinte, et horrifiée à l'idée de l'être. Horrifiée, aussi, de cette félicité qu'elle a ressenti en tenant les deux nouveaux nés dans ses bras, en accouchant. Elle se souvient de tout, et cela la perturbe grandement.
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26 juillet 1002 : Grâce rencontre les parents de Melsant, qui lui posent des questions qu'elle n'apprécie guère, bien qu'elle comprenne ce qui les motive. Si elle avait répondu avec franchise, la conversation lui avait laissé un goût amer.
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Du 29 au 31 juillet 1002 : Grâce prend conscience qu'elle pourrait perdre la vie en une seconde, et demande à Melsant de Séverac de l'épouser. Elle vit assez durement la perte de l'impératrice et le coma de l'empereur, alors que leur empire est déjà fragilisé.
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18 octobre 1002 : Grâce apprend à mieux connaître la jeune Voltigeuse qui leur a été confiée, à Rejwaïde et elle, Sifaï.
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22 octobre 1002 : Grâce demande officiellement à ses filles l'autorisation d'épouser Melsant de Séverac.
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9 novembre 1002 : Naissance de la princesse Odette de Sombreflamme, héritière de la couronne de Sombreciel.
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27 novembre 1002 : La fin de la Rose Écarlate indiffère Grâce, hormis pour la disparition de la sultane Sitara. La mort de l'empereur est un coup dur pour tout Ibélène, qui n'est pas certaine que leur empire s'en relèvera. De plus, comme tout un chacun, elle craint la Chasse Sauvage, et les ravages qu'elle peut causer. Elle a peur pour ses proches.
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6 février 1003 : Mariage de Castiel et d'Alméïde.
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27 mars 1003 : Alors que leurs relations sont toujours délicates, surtout depuis qu'Agathe a pris possession du domaine de Vigdir, Grâce et sa fille se retrouvent en tête à tête et, pour la première fois, réussissent à briser la glace, commençant réellement à construire une relation mère-fille.
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29 mars 1003 : Grâce est malgré elle obligée de prendre partie à ces événements politiques, avec la secession d'Erebor. Elle renouvelle sa fidélité au sultan et à sa nouvelle épouse, causant des tensions avec son fiancé. Castiel remonte dans son estime, en négociant la liberté des mages dans son duché.
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7 juin 1003 : Grâce va chercher le bracelet de mariage qu'elle a fait confectionner pour Melsant, par Astarté des Sables, une joaillière dont nombre de gens vantent le talent. Elle n'est pas déçue, obtenant un résultat bien meilleur que ses plus hautes attentes pour cela.
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7 juillet 1003 : Avec l'approbation et la compréhension d'Agathe, Grâce nomme Aubrée héritière officielle de Sombregemme.
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20 juillet 1003 : Grâce épouse Melsant de Séverac.
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26 juillet 1003 : Naissance de Meljörn, second fils de Mélusine et Hiémain.
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28 juillet 1003 : Grâce est courroucée, de l'invasion des momies. Non pas parce que c'était sur son domaine, pendant ses festivités de mariage, mais parce qu'elle ne comprend pas pourquoi Erebor n'a prévenu personne. Cela aurait évité de nombreuses pertes, et destructions.
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4 août 1003 : Si elle se refuserait à la reconnaître, la disparition de Bastien, emporté par la Chasse Sauvage, l'ébranle - parce qu'elle ébranle Melsant mais aussi parce quelle l'appréciait malgré elle, et parce qu'elle sent une peur sournoise s'insinuer en elle, à cause de la puissance de la Chasse Sauvage.
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Du 27 octobre au 3 novembre 1003 : La peur qu'a Grâce de la Chasse Sauvage est décuplée, vu que rien ne semble pouvoir les arrêter.