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 Audience à cœur ouvert

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Mélusine de Séverac
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Je suis : marquise de Sinsarelle, dame de Séverac, Voleuse de la Cour des Miracles

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Message Sujet: Audience à cœur ouvert   Audience à cœur ouvert EmptyLun 4 Avr 2016 - 18:29


Livre I, Chapitre 3 • Les Amoureux du Vent
Sitara d'Erebor & Mélusine de Séverac

Audience à cœur ouvert

entre filles du sable et du roc



• Date : 28 avril 1001
• Statut du RP : Privé
• Résumé : En séjour à Sinsarelle, Mélusine a rencontré Saraj, soeur aînée de Sitara. Sur son chemin de retour à Lorgol, elle passe par le palais ducal apporter une bonne nouvelle à sa duchesse.

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Message Sujet: Re: Audience à cœur ouvert   Audience à cœur ouvert EmptyLun 4 Avr 2016 - 18:32


Audience à cœur ouvert
Entre filles du sable et du roc
Sita & Mélu • 28 avril 1001


Comme la chaleur du désert m’a manqué ! Assise sur le chameau qui m’emmène vers Vivedune, confortablement installée sur le cadre léger garni de coussins réservé aux passagers de marque, je me laisse entraîner par la caravane sur le chemin des dunes. Les yeux à demi-clos sous le voile clair recouvrant ma personne, je me baigne dans la chaleur torride émanant du sable, savourant la caresse embrasée du soleil sur ma peau. J’ai toujours été amoureuse de la flamboyance ardente d’Erebor, petite fée solaire nourrie de l’or des dunes. Mélisende est bien plus cielsombroise, fille des deux lunes et créature pétrie de la nuit. Je suis dans mon élément ici, et même si mon marquisat est du roc, j’aime à m’aventurer sur le sable, sincèrement éprise de ce duché fier et sauvage qui coule dans mes veines, dans ce sang légué par ma mère qui a vu le jour ici.

Retrouver Sinsarelle il y a trois semaines m’a fait du bien. Après la disparition de Melsant au cours d’une mission en mer, et m’être fait taper sur les doigts à la Cour des Miracles, j’ai eu besoin d’un retour chez moi. Pour rassurer mes parents, déjà : certes, Melsant est porté disparu, mais si quelqu’un a de la ressource et les moyens de se tirer de ce mauvais pas, c’est bien mon grand frère. Et puis… Et puis, j’ai besoin de ma cure de soleil. Sur les terres du nord où se situe Lorgol, le soleil est froid et distant : moi, j’ai besoin de sa flamboyance intense pour me ressourcer et renouveler mon énergie. C’est une cure d’Erebor qu’il me fallait, en fait : un bain de chaleur, un océan de cette lumière si pure qu’on ne trouve qu’ici. J’avais besoin des danseuses des dunes et des arabesques de leurs voiles, des chants des gitans au crépuscule, du son des violons qui éveille mille échos surnaturels le long du roc. Les quelques jours passés à Sinsarelle m’ont fait beaucoup de bien. J’ai eu la surprise d’y voir passer une mienne cousine, Saraj Kamar, accompagnant le clan de son époux dans leur lente traversée du désert au pied de mes terres, et j’ai eu le plaisir de la rencontrer – enfin. Je me suis toujours tenue relativement à l’écart du clan Kamar, la fuite de Mère en Sombreciel et la transmission de leur domaine familial à ma tendre Mélisende me semblaient autant de raisons de ne pas les provoquer, même si je suis très protocolairement allée plier le genou devant notre sultane Sitara à son couronnement. Je ne me suis pas attardée : je pensais que ma vue lui rappellerait la déchéance du nom qu’elle porte, et je me suis esquivée une fois mon devoir accompli.

Le discours que m’a tenu Saraj il y a quelques jours est bien différent. L’aînée des sœurs Kamar m’a parlé de son enfance, de ses choix, de ses parents ; et s’est montrée satisfaite que Sinsarelle, en ce qui me concerne, soit entre les mains d’une femme estimant pleinement sa juste valeur. J’ai promis, en retournant à Lorgol, de profiter de mon passage par Vivedune pour saluer sa cadette et lui apporter une excellente nouvelle : sous ses voiles de fille des sables, le ventre de Saraj est bien rebondi, et une nouvelle naissance devrait bientôt avoir lieu dans son clan. Je lui ai souhaité le bonheur et la santé, et j’ai fait mes bagages pour entamer la longue route de retour…

Me voilà à Vivedune, à présent. Le maître de ma caravane a détaché un de ses aides pour me conduire au palais de mes souverains et m’y attendre ; c’est donc sans crainte que je m’aventure sur les dalles de marbre qui pavent le grand hall d’audience. Un étrange sentiment étreint mon cœur, tandis que je foule le sol sacré du palais ducal dans mes voiles richement brodés d’erebienne ; comme si ma maison, c’était ici au fond. Plus vraiment Séverac dans les vergers de Sombreciel, pas vraiment les mille tours de Lorgol non plus. Mais ici, au cœur du sable, protégée par le roc. C’est la gorge serrée que je m’incline devant la sultane, seule à cette heure sur le trône du palais ducal. Sûrement Anthim est-il retenu ailleurs par ses obligations ; en attendant, je relève d’un geste rendu mécanique par l’habitude le voile qui protégeait mon visage, tandis que le héraut près du trône annonce Mélusine de Séverac, marquise de Sinsarelle.

« Votre Grâce, je vous adresse mes respects. »

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Message Sujet: Re: Audience à cœur ouvert   Audience à cœur ouvert EmptyMer 6 Avr 2016 - 16:25

Cyria avait fait des siennes, ce matin, et aucune de mes suivantes n’osaient l’approcher. D’une part, comment gronder une aussi adorable créature? Mais d’une autre, cette si délicate petite chose mordait au sang quiconque la pourchassait et mordillait le tapis savamment tressé qui ornait avec une grâce incroyable le sol de ma chambre privée. La tâche ne m’incombait probablement pas, les titres dont on m’avait coiffée me préservaient sans doute des moindres travaux ingrats. Toutefois, ce jeune fennec m’appartenait et la culpabilité me semblait aussi lourde que la couronne que je devais porter, à présent. Si je n’étais pas partie vers Lorgol, en la laissant seule, loin de moi. Si je n’avais pas tardé à lui trouver une compagne de jeu pour lui tenir compagnie. L’idée de m’adresser à l’Académie me traversa l’esprit; étudiaient-ils l’art de dresser les animaux sauvages, là-bas, à l’instar des grands domaines d’études? J’ai vite dû abandonner mes songes pour soulever Cyria entre mes bras câlins. J’étais sa maîtresse. Moi seule. Il n’y avait qu’à moi qu’elle obéissait, pour le moment, et dont elle désirait maintes caresses. Je savais que si elle se montrait féroce envers Anthim, ou pire, avec mon enfant, je devrais lui trouver un autre foyer ou accepter sa mort. Ce problème, pourtant si simple alors que je devais m’occuper d’un duché au bras de mon époux, me brisait le coeur. Cyria était le présent le plus cher que je possédais de mon mariage. La simple idée de m’en séparer me serra la gorge. Il ne s’agissait, après tout, qu’une petite créature des dieux. Elle n’avait rien demandé et se trouvait cloîtrée dans ce palais comme l’une des femmes du harem.

J’avais réussi à contenter de caresses mon jeune fennec et à calmer les élans de chagrins qui me traversaient la poitrine lorsqu’on vint me chercher pour accepter les hommages d’une visiteuse de qualité. Si j’appréhendais ces moments purement protocolaires, en l’absence d’Anthim, je me réjouissais sincèrement de la venue de Mélusine de Séverac au palais. Certes, les querelles familiales avaient blessé profondément notre génération, mais plus encore celle nous précédant, mais la tombée de nos titres respectifs avaient créé, je l’espérais, un moment de calme, une trêve dans cette guerre qui ne nous concernait que si peu. Je fis retarder son entrée dans le hall d'audience... Si peu. Je m’en voulais de faire attendre une aussi grande dame, mais je craignais plus encore de me présenter à elle sans être suffisamment présentable.  Plus l’invité était grand, plus il m’impressionnait par son humanité, ses titres ou son importance, plus je me sentais petite, et plus je me montrais pointilleuse dans ma tenue et mes ornements. On vérifia, puis revérifia, à ma demande, que le caftan de soie erebienne qui me cintrait la taille tombe parfaitement sur mes reins, puis une main assurée dégagea ma lourde chevelure sur mon épaule et repositionna me diadème sur mon front. Je confia ma chère Cyria à ma plus fidèle suivante en la conjurant de l’emmener suffisamment loin pour que la Marquise de Séverac ne souffre pas de l’entendre japper ou glapir.

C’est une fois posée sur le bout de mon siège orné, délicate comme l’une de ces fameuses fleurs de cactus, que je me permis d’inspirer profondément afin de recouvrer mon courage. La pointe d’appréhension me tenaillait toujours le ventre, mais je relevai le menton avec dignité pour accueillir comme il se doit la Marquise. Elle ne devait pas souffrir de mon manque d’aisance quant à ces civilités. En dépit de la beauté de cette femme et de son assurance, ce fut le bruissement léger de ses soieries qui me charma, en cette fin de matinée.

- Votre Grâce, je vous adresse mes respects.
- Ma chère Marquise… Votre présence à Vivedune ravit mon coeur. Mais rassurez-moi, le voyage fut-il calme?

Au-delà des civilités, il y avait la sincérité. Ma question était franche et profonde, alors que mes prunelles d’obsidiennes s’enracinèrent dans les siennes. Sa réponse m’intéressait, et si le moindre problème aurait pu noircir son séjour jusqu’au palais, il était de mon devoir de tout mettre en oeuvre afin qu’elle en oublie le malheureux incident. Une main sur mon coeur pour témoigner de ma sincérité, l’autre, paume vers le ciel, en sa direction pour l’inciter à se redresser, je patientai sa réponse avant d'enchaîner d’une voix douce mais nuancée de timidité ou d’appréhension. Celle d’un potentiel refus.

- Aimeriez-vous profiter d’un thé en ma compagnie? ...Il me semble que notre dernière rencontre à si loin… Et la douceur du moment vous fera oublier ce long périple dans les dunes.
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Message Sujet: Re: Audience à cœur ouvert   Audience à cœur ouvert EmptySam 9 Avr 2016 - 19:50


Audience à cœur ouvert
Entre filles du sable et du roc
Sita & Mélu • 28 avril 1001


Cette salle est impressionnante. Je connais bien le palais de Castiel, à Euphoria : tout de pierre et de marbre, de tapisseries et de soies veloutées. La couronne cielsombroise est pleine de raffinement et de détails, et pourtant, pourtant – pourtant, la splendeur écrasante de la couronne erebienne m’a toujours séduite. Ces dorures éclatantes, l’incroyable palette de tentures richement colorées, flottant au vent du désert, ces pointes effilées, ces arabesques, ces dômes et ces colonnes – Erebor parle à mon âme, et je m’y sens réellement chez moi. Cette salle est... majestueuse. On y sent peser le poids des siècles passés, riches d’histoire et de mémoire, de légende et de merveille. Cette salle est un écrin à la grandeur des rois barbares de jadis, et la perle précieuse qui s’y niche présentement fait honneur aux sultanes qui l’ont précédée. Elle est menue, la petite duchesse de Vivedune – toute fine et timide, cela se perçoit dans la légère crispation de ses doigts, le pli de ses lèvres, l’éclat de ses yeux. Timide, mais pleine de cette flamme intense qui vibre dans le sang des Kamar, et qui coule dans mes veines également. Elle est belle, Sitara – pleine de majesté et de grâce, une étoile au visage de déesse portant le nom d’une simple femme.

Elle s’enquiert de mes conditions de voyage, et un sourire nostalgique accompagne ma réponse. « Il y avait longtemps que je n’avais pas traversé l’océan doré d’Erebor, retrouver le sable des dunes et le soleil sur ma peau m’a été fort agréable, Votre Grâce. La caravane qui m’a escortée m’a rappelé ma jeunesse à la lisière du désert, et je fort ravie de ce voyage. » Mots polis, discours aseptisé, quel dommage – le ton de cour m’empêche d’insuffler à mes paroles la passion de Sinsarelle qui étincelle dans mon âme. Que je l’aime, mon domaine perché dans les montagnes ! Ses mines, ses gens âpres mais loyaux, et le petit bout de désert à son pied avec cette chaleur sèche et torride qui réchauffe mon cœur et panse ses plaies. Je n’y passe pas autant de temps que je le voudrais, et une petite voix dans ma tête persiste à me demander si, vraiment, je ne serais pas plus heureuse loin de Lorgol et de ses tourments, lovée dans mon joyau du roc et entourée de ces êtres fiers et droits dont ma mère est issue. J’écarte férocement cette pensée, comme à chaque fois – j’ai prêté serment, par Mirta !

Je me redresse lorsque ma duchesse m’y autorise, de ce geste d’invite empreint d’élégance qu’elle a dû apprendre après son couronnement. Sa proposition est séduisante, et je m’empresse d’acquiescer d’un léger hochement de tête, frappant dans mes mains pour appeler à mes côtés le jeune page qui m’a suivi et porte un coffret de bois poli posé sur ses avant-bras. « Cela me plairait fort, Votre Grâce ; toutefois, souffrez que je vous remettre céans cette babiole, afin de rendre mon serviteur à ses fonctions sans plus le fatiguer. » Soulevant le couvercle sculpté, j’en tire un hochet d’argent muni d'une clochette cristalline, serti de citrines et de minuscules diamants, dont l’éclat pur rappelle la flamboyance du désert sous les rayons du soleil, lorsque le sable étincelle tellement qu’il en parait presque blanc. « Ceci est le présent de Sinsarelle au dauphin nouveau-né de la couronne d’Erebor, le prince Qasim votre fils. J’espère qu’il lui agréera. » Je l’ai fait sculpter par les plus fins artisans de Sombreciel, et sertir par l’excellente Astarté aux doigts de fée. C’est une bien jolie pièce, et j’espère réellement que le poupon auquel il est destiné l’appréciera. « Tous les enfants de Sombreciel conservent leur hochet de naissance, c’est une coutume appelant la chance, j’ai moi-même toujours le mien – puisse ceci porter bonheur à votre enfant, ma Dame. » Refermant le coffret, je congédie d’un sourire mon jeune page, le renvoyant se désaltérer à la halte où nos chameaux sont stationnés, et j’avance d’un pas vers la sultane pour lui présenter l’objet entre mes mains tendues, inclinant le buste en une manifestation de respect. Je sais que ses parents n’aiment pas les miens, j’ai intercepté lors de mon passage à son couronnement leurs regards hostiles, mais je n’ai ressenti d’agressivité de la petite duchesse envers moi. Je tiens à lui montrer que je n’en nourris aucune – espérons que ce petit présent à son fils, mon futur souverain, sera la base d’une relation cordiale.

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Je suis : Voltigeuse, major de la division d'Est d'Erebor, sigisbée de la cour d'Erebor, dame de Sombregemme, marquise d'Automnal

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Message Sujet: Re: Audience à cœur ouvert   Audience à cœur ouvert EmptyLun 1 Aoû 2016 - 21:14

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