Les Voltigeurs Marianne d'Orsang Messages : 1217 J'ai : 44 ans Je suis : Voltigeuse, médecin Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Ibelin officiellement, mais aussi à l'Audacia !Mes autres visages: | Sujet: Marianne d'Orsang ♦ Un exercice de haut vol Lun 1 Fév 2016 - 19:14 | |
| Maître de mon destin Les Voltigeurs ️️️️ Lemon tart
Marianne
d'Orsang ft. Amanda Tapping « La médecine est l'art d'aider la nature, mais il faut parfois donner un sacré coup de pouce ! »
De l'époque où elle voguait sur l'Audacia, Marianne a gardé avec elle le Noiraud, un chat terrible un brin toxicomane. L'apprentie Voltigeuse s'est décidée à le sevrer à dos de griffon, mais il est devenu dépendant aux acrobaties de Iode. Qui sait, peut être qu'un chat volant peut se révéler utile après tout...
En bref ️️️️ Namras Âge : 44 ans Date et lieu de naissance : Le 16 novembre 959, à Orsang (Bellifère) Statut/profession : Médecin, Voltigeuse du griffon doré Iode Allégeance : A elle-même, à l'Audacia... et ses patients Dieux tutélaires : Placée sous la protection de Valda, déesse des Astres, à sa naissance, Marianne a toujours une pensée pour la déesse dans son quotidien. Elle consacre sa vie à Callia la Guérisseuse en exerçant la médecine. Elle prie également Messaïon, Amir, et respecte Sithis. Douce - Déterminée - Mauvaise perdante - Impulsive - Intuitive - Malicieuse - Caractérielle - Loyale - Orgueilleuse - Susceptible
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Marianne a un caractère bien trempé ! Sensible et attentionnée à l'égard de ses patients et ses amis, elle n'a pas volé son surnom de "Douce Marianne" parmi les pirates. Patiente et à l'écoute, Freyja l'a désignée comme marraine de la jeune Lou-Ann. Mais ne vous y laissez pas prendre, elle est aussi malicieuse, toujours prête à quelque espièglerie ou remarque un peu piquante. Et elle peut se révéler mauvaise perdante à ce petit jeu. Déterminée et sûre d'elle, elle a pris en main les rênes de sa vie et tient à rester maîtresse de son destin. Cultivée, elle a su rester curieuse de tout malgré son âge, et soigne efficacement ses malades à l'aide de son expérience, mais aussi d'une intuition bien aiguisée. Elle est bien consciente de ses capacités, ce qui peut la rendre orgueilleuse et elle a une haute opinion d'elle-même. Elle se montre susceptible lorsqu'on met en doute ses décisions. Une fois sa confiance acquise, Marianne est d'une loyauté sans faille et fera tout pour venir en aide aux personnes auxquelles elle tient. Caractère ️️️️ Love Derrière l'écran Dans la vie, je m'appelle Anne et j'ai 28 ans. Sur le Net, on m'appelle plutôt Namras (ou Chaton le plus souvent). J'ai découvert le forum via un écureuil à l'imagination infinie et voici ce que j'en pense : rien n'a changé, Arven et ses merveilles me font toujours autant rêver . Pour les inventés : Je ne vous autorise pas à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé. Histoire Fille de Balian d'Orsang, chirurgien habile de Bellifère, et de Zaraïde, erebienne accoucheuse, nul doute que Marianne était née sous la protection de la déesse de la médecine. Pourtant, la vie de Zaraïde s'éteignit au moment où celle du nouveau-né s'alluma ; loin des dunes et de sa vocation, cantonnée à son foyer malgré tout l'amour de son époux, les coutumes de Bellifère eurent doucement raison de la gitane des sables. Refusant que sa fille ne connaisse le même sort, Balian rejeta les traditions qui lui avaient volé sa femme, élevant Marianne comme héritière. L'enfant s'épanouit librement, aimée, entourée, intelligente et cultivée. Et fascinée dès son plus jeune âge par le vivant ; le pauvre Balian dû faire avec sa manie de recueillir les animaux errants qui croisait sa route. Son domaine devenait parfois le refuge de quelque caneton égaré ou matou affamé, et une colonie de hérissons a même fini par élire domicile près du quartier des domestiques. Avec son père comme premier enseignant, la jeune fille s'initia aux arcanes de la médecine, avant d'approfondir son savoir en entrant à l'Académie. Bâtisse merveilleuse, respirant la science et la magie dans chacune de ses salles, elle fit forte impression sur la jeune Marianne. Il n'était pas rare de la retrouver perdue, le nez en l'air à admirer l'architecture, ou cachée derrière une pile de livres, à même le sol marbré de la Bibliothèque des Eaux Vives. Elle obtint son diplôme sans mal au bout des cinq années d'études et retourna assister son père dans sa pratique quotidienne, usant autant de son savoir que de son instinct. Mais les mœurs de Bellifère ne convenaient guère à une jeune femme élevée avec autant d'ouverture d'esprit, et pour rien au monde Marianne n'aurait échangé sa liberté contre une vie de femme au foyer, soumise à un époux qui ne la traiterait pas comme son égal. La vie lui offrit une autre alternative à ses vingt-six ans quand une amie d'enfance, Freyja de Brunante, lui envoya un message intrigant : celle-ci la priait de la retrouver à Lorgol au plus vite pour lui venir en aide. Marianne ne se fit pas prier, et elle retrouva la Ville aux Mille Tours avec plaisir. Mais qu'elle ne fut pas sa surprise de découvrir son amie propriétaire d'une taverne dans la Ville Basse, enceinte jusqu'au cou, et pirate jusqu'au bout des ongles ! Elle l'aida à mettre au monde la petite Lou-Ann, dont elle devint la marraine. Puis lorsque l'Audacia revint chercher l'épouse de son capitaine, elle embarqua à sa suite, envoûtée par toutes les histoires contées à la Taverne de la Rose, répondant à l'appel de l'aventure et de la liberté. Et les années passèrent à bord de la vivenef, riches de rencontres et d'aventures. Marianne se découvrit le pied marin, s'épanouissant dans son métier en pleine mer, respectée par les pirates autant pour son talent que son attitude, délicate et patiente à l'égard de ses malades. Comme Freyja, elle laissa son nom à terre et adopta rapidement celui de « Douce Marianne ». S'il reflétait bien l'expertise de la médecin de bord, il dissimulait aussi son fort caractère pour qui ne la connaissait pas. Et d'après son amie, « une fourberie traîtresse digne du Kraken en personne ! ». C'est qu'elle mettait du cœur à la tâche, lorsque qu'il fallait un plan pour capturer l'épouse du capitaine et la débarquer, rageant et pestant sur son équipage, avant que sa nouvelle grossesse ne la mette en danger. Et tandis que le capitaine Philippe regagnait au plus vite son bâtiment, sous le courroux de sa bien-aimée, Marianne l'accompagnait à la Taverne de la Rose à chaque fois, sans se départir de sa bonne humeur. Elle participa à la venue au monde de tous les enfants Jeddidah : après Lou-Ann vint la jolie Lena, puis la mignonne Lucy, et enfin bébé Léo compléta la joyeuse tribu. Profitant des mouillages hivernaux à Lorgol et de ces péripéties d'enfantement, elle continua de s'instruire à l'Académie, sans chercher pour autant à obtenir un autre diplôme. Détonnant quelque peu parmi les autres apprentis, pleine d'assurance de par ses connaissances, elle légua autant qu'elle découvrit quantité d'informations dans le domaine du vivant. Elle transmit à l'institution deux de ses meilleures trouvailles : un point de pression dans le dos atténuant les douleurs lors de l'accouchement, miraculeux pour Freyja, et une colle transparente à base d'algues, aussi pratique pour colmater les tonneaux que pour fermer et cicatriser une plaie. Enfin, après presque dix ans passés sur l'Audacia à sillonner les mers, Marianne voulu vivre de nouvelles aventures en cédant à l'appel des airs, et franchit les portes de Val-Griffon. Reprenant son titre de Dame d'Orsang, elle se présenta devant les griffons volontaires, curieuse de se retrouver ainsi examinée, jaugée par ces créatures pleines de sagesse. Un moment passa, puis un griffon doré qui l'observait de loin se décida à s'avancer, le regard malicieux. Marianne vit d'étranges images défiler dans sa tête, lui rappelant les embruns et l'odeur de la mer : son compagnon des airs s'appelait Iode, et il venait de la choisir comme Voltigeuse. Leurs personnalités un peu salées se faisaient écho, et la quarantenaire ne se lassait pas de leurs conversations pimentées, elle en parlant tout haut, lui en renvoyant des visions parfois saugrenues. Habituée à déambuler sur le pont d'un navire malmené par la houle, l’entraînement au vol ne lui posa guère de problème...contrairement à l'apprentissage des techniques de combat. En effet, la médecin a toujours catégoriquement refusé de porter une arme. Qu'importe qu'elle fut cadette en formation : elle soignerait en vol, esquiverait les coups au besoin, laisserait Iode les défendre au pire, mais jamais elle ne reviendrait sur cette décision. Elle assista néanmoins aux séances, observatrice et attentive, et son griffon redoubla d'efforts de son côté, nullement offusqué par le choix de sa coéquipière. Médecin de bord, puis médecin de Vol, elle continue d'exercer son art sans se lasser, vivant entre sa garnison à Euphoria, et ses visites à Lorgol, Orsang ou l'Audacia. • Pendant le livre I : Sa formation achevée, Marianne ne fut pas affectée au Vol de son duché natal, mais à celui de Sombreciel, bien plus ouvert sur le fait d'accueillir une femme refusant de tuer son adversaire... De part son statut particulier, elle appris à voler en solo pour pouvoir devenir ensuite ailière de son major, Melsant de Severac, sans l'entraver dans son commandement de l'escadron. Mais le Destin lui réservait quelques surprises... un matin, elle retrouva un bébé abandonné à la porte de sa caserne, sans aucune explication. Ses recherches ne menant à aucune piste, elle décida de l'adopter et le baptisa Edouard, avant de le remettre aux bons soins de la nourrice de la Taverne de la Rose. Car des disparitions avaient eu lieu sur tout le continent, et Marianne embarqua sur l'Audacia avec d'autres Voltigeurs volontaires à la poursuite des vivenefs ravisseuses. Elle découvrit les Amoureux du Vent et leur prêta main-forte pour éveiller les vivenefs-enfants. Mais le sort des vivenefs abandonnées à l'Île des Murmures, l'esprit estropié et incomplet, la bouleversa, et elle se fit la promesse de trouver un jour le moyen de les apaiser. Durant la nouvelle édition du Tournoi des Trois Opales, Marianne fut choisie pour représenter son duché parmi les autres champions. Un choix qui déplût fortement aux bellifériens, mais elle leur prouva sa valeur lors des épreuves, la deuxième lui demandant une sacré dose de courage : pour vaincre l'illusion magique, elle se fit égorger par Ljöta, qui la voua à Sithis. La réussite de ce tableau lui permit d'être récompensée de l'Opale Blanche, avant que les actes de l'Ordre du Jugement ne se fassent plus insistants, jusqu'à saboter la cérémonie de clôture, dans le feu et le sang. Marianne se remit de ses blessures à Orsang et sur l'Audacia, où elle diagnostiqua et annonça avec joie les grossesses de ses deux amies Freyja et Ilse. C'est lors de sa convalescence à Orsang qu'elle fit un songe où elle rencontra Cyselle de Lagrance, l'esprit de la Tour Blanche. Elle accepta la proposition devenir un écrin de la Rose Écarlate, et à l'aube Albâtre vint la trouver, lui remettant Omniscience. Et la menace d'une guerre continua encore de couver... de retour à Sombreciel, elle voulu participer à la Samhain et fêter les défunts, mais elle découvrit plutôt un ancien Sablier qui la projeta dans le passé avec d'autres voyageurs du temps. A leur retour, l'Ordre avait répandu à nouveau la mort autour d'eux pour mettre la main sur l'artéfact. Ajouté à la mort de l'impératrice faë, remplacée par Gustave soutenant l'Ordre, le conflit semblait inévitable, au grand regret de Marianne. • Pendant le livre II : La guerre qui éclata la prit totalement au dépourvu, littéralement. Séparée de son escadre lors de la bataille au-dessus d'Erebor, elle se réfugia dans le Palais des Soupirs avec Melsant, Mayeul, Reja, Grâce et Solange. Les Voltigeurs s'enfoncèrent dans les profondeurs des souterrains jusqu'à réveiller la Vouivre et ses multiples rejetons. Marianne mit cependant la main sur le journal d'Amir - précieux ouvrage erebien sur les Sables du Temps - pendant leur fuite en catastrophe. Dans les jours qui suivirent, Marianne déchiffra une partie du Journal grâce à Reja et le remit à la Rose Écarlate - sans savoir que sa cousine en avait subtilisé des chapitres. Pendant des mois Marianne fut mobilisée au front ou à l'infirmerie de sa caserne. Elle fut brutalement projetée dans la Trame Alternée le 14 Avril, enceinte, battue, cloitrée dans son propre domaine. D'abord abattue par sa nouvelle vie Quitterie lui donnera la force de s'enfuir la nuit même. Mais le Destin n'en avait pas fini avec elles : renvoyées de l'Académie, manquant d'être tuées dans Lorgol... Quitterie se creva les yeux dans un élan de désespoir, puis succomba malgré tous les soins de Marianne. Le déni de leurs grossesses aura été sa perte, la laissant seule au camp avec sa culpabilité. Sans la présence de Géralt et de Sable, le frère de couvée de Iode, la médecin aurait sombré dans le désespoir le plus noir. Elle fit le choix de se souvenir de ce temps distordu, pour se rappeler de Sable, de l'existence auquel elle a échappé, et de sa négligence qui a coûté une vie. Elle a donc oublié ce qu'elle a vécu dans la trame principale du 14 Avril au 1er Juin, notamment qu'elle a aidé Freyja à accoucher de Luke et Leia. Quand le temps reprit sa course, elle se jeta au secours de Quitterie avec les pirates, Rackham et Lionel. Le père Géraud avait décidé de vendre sa fille cadette au plus offrant suite à sa participation au Tournoi des Trois Opales. Mal lui en prit, l'Audacia attaqua la Lande aux Perles la nuit du 10 juin, écourtant la vie du père et de deux fils. Marianne fit la rencontre de Gédéon et Désirée, et aida Ilse à mettre au monde sa petite fille, Ariane. Lors d'une dernière soirée alcoolisée à Lorgol, la Voltigeuse demanda Géralt en mariage et repartit au front. Elle s'éloigna ponctuellement de la guerre en rendant visite à Mayeul ou en mission pour la Rose, mais elle participa à la chasse aux mages durant l'Épidémie, bien à contrecœur. Marianne put à nouveau se rendre à Lorgol en novembre, permettant à Géralt de l'enlever et sceller leur mariage. Quelques jours plus tard eu lieu le Jour des Anciens. Soirée tragique marquant la libération de la Chasse Sauvage et la disparition de la Rose Écarlate. La morts de tant d’innocents et la perte de Cyselle plongèrent la médecin dans un état d’abattement et de confusion peu commun chez elle. Les discussion qui suivirent avec Géralt furent longues et remirent en question ses convictions. • Pendant le livre III : Le début d'année fut difficile pour Marianne, entre la tentative de suicide de sa cousine Reja puis sa disparition ainsi que celle de son mari Géralt. La résurrection du nouvel empereur Octave la laissa pantoise mais elle n'était ni effrayée, ni dégoûtée par un tel coup du sort, et sa curiosité resta inassouvie. Elle passa la majorité de l'année à sa caserne à Euphoria, excepté pour le mariage de la princesse Ljöta d'Evalkyr en juin et celui de ses amis Grâce et Melsant en juillet. Lors des soupçons d'attentat de l'Ordre contre l'Académie, une des élèves poussés à se battre la contacta, en vain. Marianne ne put que constater le carnage qui s'était déroulé sans pouvoir intervenir. Et depuis l'événement, les dieux semblaient silencieux à leurs prières. Elle resta à Lorgol pour attendre le retour de l'Audacia : Ilse n'allait pas tarder à devenir maman pour la deuxième fois, et Marianne devenir la marraine du futur bébé. Chronologie • 16 Novembre 959 : Naissance de Marianne • Septembre 976 à Juillet 981 : Passage à l'Académie • Mars 987 : Marianne devient médecin de bord de l'Audacia • Janvier 996 : Marianne se présente à Val Griffon, à 36 ans. • Décembre 997 : Décès de Balian d'Orsang, père de Marianne • Janvier 1001 : Fin de sa formation de Voltigeuse, affectation à Euphoria • 21 Avril 1001 : Apparition de bébé Edouard • 27 Septembre 1001 : Championne de Bellifère au Tournoi - Opale Blanche • 8 Octobre 1001 : Marianne devient écrin de Cyselle de Lagrance, Tour Blanche de la Rose Écarlate • 26 Janvier 1002 : Début de la guerre, découverte de la cache d'Amir l'Inspiré • 30 Avril 1002 - Trame Alternée : Rencontre de Sable, frère de couvée de Iode ; rencontre de Géralt • 25 Novembre 1002 : Mariage de Géralt de Rives et Marianne d'Orsang • 27 Novembre 1002 : Jour des Anciens, disparition des pièces de la Rose Écarlate, libération de la Chasse Sauvage • 31 Janvier 1003 : Libération de l'Accord, disparition du baron d'Orsang • 28 Mars 1003 : Réapparition du baron d'Orsang. Le 29 Marianne fait partie des Voltigeurs en ronde à l'extérieur lors du couronnement à Ibelin. Elle voit la Chasse Sauvage passer sous nez pour ressusciter l’empereur Octave • 3 Juin 1003 : Mariage de Matvei de Hvergelmir et de Ljöta d'Evalkyr • 28 Juillet 1003 : Invasion de momies à Automnal lors de la fête qui a suivi le mariage de ses amis Grâce et Melsant de Séverac • 30 Octobre 1003 : Une élève piégée à l'Académie contacte Marianne par outreparole. Elle se rend à Lorgol par portail mais ne trouve que des morts à l'ouverture de l'Académie le 3 Novembre 1003 Questions - Livre I:
Que penses-tu des compétences de la toute nouvelle impératrice de Faërie, la jeune Chimène ? La trouves-tu légitime, penses-tu qu'elle va réussir sa période de probation ? • Je lui souhaite bien du courage, à ce brin de femme. Je n'envie pas sa place. Prendre le trône si jeune, alors qu'il a été fatal pour une sœur, et est convoité par une autre. Mais si elle a été choisie pour gouverne Faërie, c'est qu'elle en a les capacités. J'espère qu'elle est bien entourée et qu'elle a la sagesse nécessaire pour embrasser une telle charge. L'avenir nous le dira.
Envisages-tu de prendre part au conflit si une guerre entre Ibélène et Faërie devait se déclarer ? Quel parti prendrais-tu, et pourquoi ? Comment participerais-tu à la lutte ? • Si j'étais restée pirate et que les deux empires étaient entrés en guerre, je serai probablement restée au large, à attendre que la tempête passe, soignants tous les infortunés de la guerre qui croiseraient ma route. Mais en tant que Voltigeuse à présent, je ne peux pas me permettre d'éviter ce conflit. Évidemment je prendrai le parti d'Ibélène en suivant mon escadron, par contre ne vous attendez pas à ce que je prenne des vies pour le bon plaisir d'une couronne et ses caprices ! J'assurerai le soutien médical pour limiter les dégâts des batailles, et Iode nous défendra si la situation devient critique. Puisse Callia me soutenir dans cette tâche, et pourvu que toutes les têtes pensantes d'Arven mettent vite un terme aux hostilités.
- Livre II:
L'Ordre du Jugement sème le chaos sur le continent, en réclamant le retour des magies scellés et des savoirs perdus, sacrifiés pour entériner la trêve il y a mille ans. La guerre est à présent déclarée. Qu'en penses-tu ? • Quelle folie, quel gâchis ! Comment peut-on vouloir récupérer anciens Savoirs et Magie à tout prix ? Et surtout, au prix du sang de tant d'innocents ! Ça me dépasse, à croire que la paix ne vaut rien pour ces gens-là. J'ai vu ce que l'interdiction de la Magie du Sang a fait aux Amoureux du Vent, mais il devait bien y avoir moyen de trouver un terrain d'entente sans répandre mort et souffrance. Maintenant que la guerre est déclarée, je n'espère qu'une chose, qu'on y mette un terme au plus vite.
La Rose Écarlate tente de sauver les vestiges de la Trêve pour ramener la paix sur le continent. Trouves-tu leur combat pertinent ? Que penses-tu de ces douze agents ? • La Rose a réussi à maintenir la paix durant un millénaire, ce n'est pas rien ! Je compte sur eux pour empêcher Arven de sombrer dans un conflit sans fin. Encore faut-il qu'ils fassent mieux qu'intervenir qu'au dernier moment. Il est temps qu'ils anticipent les actions de l'Ordre et les prennent de court, où ce sera peine perdue. Mais j'ai confiance en eux.
- Livre III:
La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ? • Je suis effarée. Pour avoir vu ses chiens de près, l’Ordre est totalement fou d’avoir lâché ce fléau sur le continent ! Et la Rose, inconsciente de ne pas nous avoir informés de son existence. La peur et le chaos sont des armes terribles pouvant faire retourner l’homme à ses plus bas instincts, et j’ai peur pour toutes les personnes auxquelles je tiens. Je souhaiterai que l’Audacia file au large le temps de trouver un moyen d’arrêter la Chasse. Si seulement Johan n’avait pas rompu son serment...
Une trêve hivernale a été déclarée entre Ibélène et Faërie. Comment ton personnage voit-il la guerre entre les deux empires ? • Enfin un semblant de paix et de négociation avec cette trêve. Il était temps. Dommage qu’il ait fallu tant de victimes et la libération de la Chasse pour en arriver là. Je prie les dieux pour que les choses continuent de s’améliorer. Les deux empires peuvent bien récupérer leurs héritages sans avoir besoin de s’affronter. La guerre et son lot de malheurs ont été suffisamment difficiles à vivre. Les dieux majeurs ont visiblement déserté le Panthéon. Es-tu croyant ? Qu'est-ce que cette disparition implique pour toi ?• Bien sûr que je suis croyante, j'ai toujours eu une prière pour eux de temps en temps ! Leur disparition m'a ébranlée avec toutes les catastrophes qui se sont enchaînées. Mais honnêtement, je ne dois ma réussite et ma liberté qu'à moi-même. Mes compétences ne sont pas apparues par un miracle des dieux. Alors si nous devons vivre sans leur aide, tout comme nous avons appris à vivre sans les pièces de la Rose, cela ne m'effraie pas. Les gens apprendront à grandir et assumer leurs choix, voilà tout. La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ?• Je suis effarée. Pour avoir vu ses chiens de près, l’Ordre est totalement fou d’avoir lâché ce fléau sur le continent ! Et la Rose, inconsciente de ne pas nous avoir informés de son existence. Le monde continue de tourner malgré sa présence mais j’ai peur pour toutes les personnes auxquelles je tiens. J'entends dire qu'elle fait plus d'une victime par nuit à présent. Si seulement Johan n’avait pas rompu son serment... Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • Lorgol est devenue mon port d'attache, dans tout les sens du terme. Durant mes études de médecine à l'Académie, j’appréciais de flâner dans la Ville Haute entre les tours, mais j'évitais soigneusement les quartiers plus mal famés de la Ville Basse. Ironie du sort, c'est dans cette deuxième partie de la ville que je suis tombée des années plus tard, en retrouvant Freyja. Depuis j'y suis à mon aise, connue par les pirates sous mon surnom de Douce Marianne. Je suis chez moi à la Taverne de la Rose, et j'y laisse mon petit Edouard en toute confiance, en attendant de savoir ou le conflit actuel entre les deux empires va nous mener. La rencontre avec la famille Aubenacre et mon mariage me donnent des raisons supplémentaires de retourner souvent à Lorgol : Quitterie, Géralt, Désirée… Désirée ? Le Carnaval des Miracles Intrigue - Arven 29 Mars 1001 Ce n'est peut être pas le déguisement le plus réaliste du Carnaval, mais vu tous les flashs de couleurs qui défilent dans ma tête, teintés d'excitation et de joie, mon griffon est aux anges. J'ai quitté la Caserne de Serre tôt dans l'après-midi avec Iode, une fois les instructions reçues : garder une attitude exemplaire, maintenir l'ordre, arrêter toute personne prise en flagrant délit... rien de très réjouissant quand on veut prendre part à la fête. Évidemment que j'interviendrai si un larcin se produisait sous mes yeux, mais croire que je vais jouer au bon petit soldat rabat-joie, c'est mal me connaître ! Je compte bien profiter des festivités avec ma chipie de filleule ! En attendant, je m'affaire à satisfaire les caprices de mon seigneur du ciel, quelque part entre Val Griffon et Lorgol. J'accroche un dernier ruban au plumage de mon compagnon, avant de m'écarter pour évaluer le résultat. « Peux-tu étendre les ailes, histoire de voir de quoi tu as l'air ? » Iode s’exécute, étalant ses plumes au maximum. Ses plus grandes rémiges sont vivement colorées grâce à de la teinture, moins collante que la peinture. De longs rubans sont fixés aux ailes, sur le dessus de celles-ci pour ne pas entraver son vol, et tombent jusqu'au sol. Et d'un bout à l'autre de son envergure se succèdent rouge, orange, jaune... jusqu'au violet. Iode se met à piaffer et griffer le sol de ses serres. Impatience. Hâte ! Je m'esclaffe. « J'te confirme qu'au sol, tu ressembles à rien mon ami ! Et t'auras de la chance si tes rubans ne s'emmêlent pas. » Je sens Iode hésiter entre l'indignation et l'indifférence, avant de choisir la malice. D'un grand mouvement me faisant perdre l'équilibre et ébouriffant mes cheveux, il se met à décoller dans un tourbillon de plumes et de tissus. Le temps de reprendre mes esprits, le voici à quelques dizaines de mètres, déployant son costume avec toute la fierté d'un paon. Pour la millième fois, la vision d'un-arc-en ciel s'impose à mon esprit, et je ris pour de bon. Bon, je l'admet, ton déguisement d'arc-en-ciel à de l'allure, à en faire rougir tous les perroquets de la piraterie. Je le taquine encore, mais je suis sincère. Les rubans sont d'une longueur suffisante pour laisser une jolie traînée multicolore à son passage, marquant ses vrilles et ses virages. Si tu es satisfait, je te laisse à tes occupations, je dois m'apprêter pour la fête moi aussi, et une graine de pirate m'attend à la Taverne. L'esprit de Iode me revoie l'image du visage de Lou-Ann, puis m'entoure d'une aura d'euphorie et de remerciements, avant de m'offrir une dernière figure et de s'éloigner. A la Taverne, c'est la frénésie des préparatifs, et je dois esquiver un petit tourbillon de rose bonbon – Lena, les bras chargés de déguisements – pour gagner la pièce où est entreposé mon costume. Une robe légère, sans fioritures, mais d'un orange soutenu. Elle ira parfaitement avec mon masque de renard, orné de quelques plumes turquoises. C'est le Carnaval des Miracles, osons les couleurs vives, parbleu ! A peine ai-je fini de me changer que la frimousse de Lou-Ann apparaît par ma porte. Ah ! Elle me fait fondre, cette petite. Je la câlinerai bien, mais elle protesterai de suite qu'elle n'est plus un bébé, du haut de ses treize ans. De toute manière, c'est une véritable boule d'énergie qui s'introduit dans la chambre, surexcitée par la soirée qui approche. Que se passera-t-il si... « Jeune fille, j'ai une surprise pour toi ! » Je sors un petit paquet bien emballé, puis je vois ses yeux s'illuminer en découvrant le petit masque, un renard assorti au mien. Effectivement, ma filleule peut se monter encore plus énergique. Prêtes toutes les deux, nous sortons dans la rue pour l'inauguration du carnaval, au bras l'une de l'autre. J'ajoute une dernière touche à son fier déguisement en piquant sur son couvre-chef une plume de mon griffon que j'avais mis de côté. « Maintenant, tu as tout le panache d'un vrai capitaine ! » Prend garde Lorgol, Lou-Ann et Marianne arrivent au Carnaval des Miracles !
Dernière édition par Marianne d'Orsang le Lun 10 Aoû 2020 - 21:23, édité 23 fois |
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