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 Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais

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Message Sujet: Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais   Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais EmptyVen 19 Fév 2016 - 16:21



       

       
Livre I, Chapitre 2 • Le Carnaval des Miracles
Chimène de Faërie & Bartholomé d'Ansemer

       
Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais

       
Sa jeunesse est preuve de son incompétence

       

       


       
• Date : 27 février 1001
       • Statut du RP : Privé
       • Résumé : Une rencontre bien hasardeuse entre un homme de la mer et une princesse dans son palais.

       
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Message Sujet: Re: Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais   Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais EmptyVen 19 Fév 2016 - 17:26

La journée m'allait être d'autant plus longue que mon entretien avec l'un des conseillers de l'Impératrice était retardé. Je me dois donc de patienter dans l'immense château d'Alfaë. Je serais poète ou bien même amateur de paysages terrestre, je vous conterais la beauté de Cibella, ses collines ondulées, bercées par les vents, ce soleil brillant de mille feux, malgré la froideur tenace de l'hiver, mais voilà, mon esprit est bien ailleurs et virevolte par delà l'horizon, vers les flots d'Ansemer. Je suis resté dehors, tentant de retrouver l'iode marin qu'un vent compatissant aurait pu m'apporter jusque là, mais je ne sens que la richesse de la terre, l'humidité de l'atmosphère et la pierre froide et blanche du château. Je tourne mon regard vers celui-ci, qui se dresse majestueusement. Je n'ai jamais apprécié les bâtiments de cette taille, de cette... impassibilité immobile. J'aime le bois d'un bateau, celui qui craque, celui qui plie sous une mer chantante. Je soupire, que le temps passe lentement lorsque l'on est à terre.

Mais vient un page qui m'invite à entrer de nouveau. Le conseiller ne devrait plus tarder, je puis me rendre à son cabinet. Je marche donc silencieusement à travers corridors et cloitres. Je ne fais guère attention aux tableaux et sculptures qui ornent mon passage, je reste tout de même étonné de la magnificence du marbre blanc. Plafonds, murs, sols, tout est lumineux, irréprochable. Cela semble, un temps tout du moins, égayer mon cœur et je redresse la tête, saluant au passage quelques gens de la noblesse se trouvant là. Je suis d'un naturel aimable, même loin de la mer et je ne veux faillir à ma réputation. C'est donc vêtu d'un pourpoint bleu et d'un surcot marron que je traverse le palais impérial. Tout deux sont de bonne épaisseur afin que le vent ne vienne pas me faire frissonner. J'ai également pris la peine de me parer d'une lourde cape de loup gris pour passer l'hiver, sur ma tête un chapeau où figure l'emblème même d'Ansemer, le dauphin et l'ancre. Il ne me reste qu'un étage à escalader et bientôt je pourrais m'entretenir avec l'un des conseillers. Je grimpe donc l'immense escalier blanc et manque de renverser quelqu'un.


- Je vous demande pardon... Me rendant compte que ce quelqu'un est une quelqu'une et pas n'importe laquelle. Votre Grâce. J'incline la tête et le haut du corps, une main à plat sur mon torse. Je regarde un instant par terre avec de me redresser. Bon sang, elle semble encore plus jeune de près que de loin. Vous aurais-je bousculée par mégarde? Tout pressé que j'étais, je n'ai pas regardé où j'allais. J'espère ne point vous avoir effrayée.
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Message Sujet: Re: Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais   Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais EmptyMar 23 Fév 2016 - 20:35


Aujourd’hui, je profitais des jardins du palais malgré la morsure du froid de février. Je profitais de cet instant loin des grandes salles, loin des réunions interminables. Je m’accordais une parenthèse dans mon emploi du temps chargé d’impératrice. Ou plutôt je me lançais dans une véritable opération séduction. Recueillir des soutiens était une priorité et en ce jour, le château d’Alfaë recevait un hôte susceptible de nous apporter son soutien si une guerre il devait y avoir. Je refusais cette option, mais devais tout de même m’y préparer. Dans mes plus beaux vêtements d’une couleur semblable à celle du marbre qui ornait l’ensemble du palais, je paradais donc à ses côtés, sous bonne garde. Je tentais de faire bonne impression. Enfin quelque chose qui était dans mes compétences premières. J’avais été éduqué pour faire la conversation,  me montrer calme et plus ou moins docile, tout en ayant mes propres opinions. Je n’avais donc aucun mal à m’intéresser à son passé. Nous parlions de choses futiles. Il était inopportun de discuter alliance.  Mais aucun de nous ne se faisait d’illusion. Le geste n’était pas désintéressé.

Je me retrouvais seule et profitais de ce moment pour vagabonder dans les longs couloirs. Je profitais de l’agitation environnante. Les murs semblaient prendre vie à cette heure de la journée. Je m’extasiais devant les couleurs des tenues qui se pressaient devant moi, un véritable spectacle. Je retournais dans ma chambre pour enfiler ma deuxième tenue de la journée, bien moins cérémonieuse. J’avais l’intention de m’accorder un peu de temps dans la fabuleuse bibliothèque. La robe était rose pâle avec des dessins de fil plus foncé formant les dessins et notamment les armoiries de ma famille. Je détachais mes cheveux, me contentant de dégager mon visage à l’aide de tresses, retenues par une broche en or. En me regardant dans le miroir pour constater le résultat, j’en étais assez satisfaite. Toutefois, je ne pouvais que m’attarder sur mes traits juvéniles. Ils avaient longtemps été un atout. Les jeunes femmes sont plus faciles à marier et on aimait me dire que je portais la bonne santé sur mon visage. Mais maintenant que j’étais impératrice, les gens s’attendaient à me voir plus vieille, quelques rides et un air tiré, signe de grandes réflexions. Je soupirais. L’apparence était primordiale dans cette quête du pouvoir, de son maintien.

En descendant les escaliers, je me remémorais mes dernières notes. C’était donc dans mes pensées que je heurtais quelqu’un, ne  prenant pas la peine de regarder devant moi. Je relevais la tête surprise par ce contact si soudain. Je réajustais les pans de ma robe. « Il n’y a pas de mal. ». Je répondais dans un hochement de tête respectueux et d’une voix douce. Ce n’était pas grave. Je n’étais guère soumise aux sautes d’humeurs de ma défunte sœur. Peut-êtreu un peu plus réfléchi. « Je crains être également en faute. Je ne peux m’empêcher de contempler ces magnifiques tableaux lorsque j’utilise cet escalier. Qu’en pensez-vous cher duc d’Ansemer ? Bien que je suppose que vous êtes plus sensibles à la vision d’une grande étendue d’eau indomptable.» Je lui offrais mon plus grand sourire. J’avais beaucoup entendu parler de Bartholomé d’Ansemer. Je savais qu’il n’était pas l’un de mes plus fervents adeptes. Cette rencontre était-elle sous le signe de cette providence. « Je ne puis résister à la curiosité de vous demander ce qui accapare de cette façon toute votre attention. » Ma question était des plus innocentes. La curiosité était un terrible défaut.
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Message Sujet: Re: Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais   Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais EmptyMer 24 Fév 2016 - 9:40

Au moins, il y avait bien une chose que l'on peut lui concéder, c'est sa gentillesse. Jamais je ne me serais permis de bousculer feue son aînée. Une question me vient alors à l'esprit. Est-ce volontairement, alors, que je l'ai heurtée? Non voyons, je ne regardais point où je me rendais, mes yeux rivés sur les marches de marbre blanc. Néanmoins, c'est une question à méditer. Ne perdant que quelques secondes pour me rendre compte de la situation embarrassante, je présente mes respects dans un salut courtois et digne de la bienséance. Puis je m'excuse de mon comportement. J'aurai dû faire attention, ne pas rêver, ne pas laisser mon esprit errer au gré de ses envies. Sans compter sur le fait que la personne que j'ai bousculé s'avère être notre Impératrice. Même si en aucune façon nous l'avons choisie, elle l'est devenue par la plus horrible des façons, en perdant une soeur. Sincèrement, je compatis. Le lien que j'ai avec mon frère est particulièrement fort et puissant et rien ne pourra le briser si ce n'est la mort. Alors oui, j'ai de la peine pour Chimène, mais ce n'est pas pour autant que je l'accepterais comme reine.

« Je crains être également en faute. Je ne peux m’empêcher de contempler ces magnifiques tableaux lorsque j’utilise cet escalier. Qu’en pensez-vous cher duc d’Ansemer ? Bien que je suppose que vous êtes plus sensibles à la vision d’une grande étendue d’eau indomptable.»

Je tourne ma tête vers lesdits tableaux. Certains montrent quelques natures mortes, d'autres des paysages hétéroclites et les derniers les portraits de nos illustres personnalités ayant vécu ou vivant encore dans ce chateau. Quand elle me demande ce que j'en pense, mes yeux se posent à nouveau sur elle. Je garde un instant la bouche fermée car Chimène n'a pas terminé de parler. Puis lentement je hoche du chef. C'est exact, je préfère vivre la peinture dans la réalité et non pas la voir reproduite niaisement sur une toile.

- Il est vrai, Votre Grâce, que la mer qui vous emmène n'a rien à voir avec la mer que vous voyez là. L'océan, quand vous le vivez, a une histoire à vous raconter. Alors qu'ici... il n'y a rien d'autre qu'une image figée et qui ne raconte rien. Néanmoins, je dois reconnaître que les autres tableaux sont tout à fait remarquables.

Là est mon goût pour la peinture. Véritablement. A Port-Liberté, au Chateau Ducal, il n'y a pas de représentation de la mer, si ce n'est les armoiries du duché. J'ai toujours détesté cet instant amorphe et immobile qu'on cherche à représenter de la mer avec quelques couleurs. Pour moi, la mer est vivante, son histoire ne peut s'arrêter, il faut la vivre, il faut la suivre, la comprendre et chérir le tout. On ne peut pas arrêter les courants ou l'eau qui coule. Verser de l'eau dans un gobelet, en moins de deux secondes l'eau s'arrête... Ce n'est pas ça la mer. La mer est une force de la nature, sauvage, indomptable, terrible, maîtresse. Rien ne peut la faire plier, pas même le Temps, pas même le Vent, le Feu ou une barrière. Rien. La Mer est Tout.

Voilà que comme sortie des limbes, la voix de l'Impératrice me ramène sur terre. Je me ressaisis, encore une fois, j'étais dans un monde qui n'appartient qu'à moi seul. Décidément, ce chateau fait errer mon esprit et mes pensées. Ce qui...? Ce qui accapare mon attention? Je ne peux décemment lui dire qu'il s'agit encore et toujours de la mer et de mon envie de partir loin, explorer d'autres coteaux. Pourtant, j'incline à nouveau ma tête. Je m'en vais lui dire la raison du pourquoi je suis venu, loin de l'océan que je chéris tant et cette belle journée. Une simple affaire ducale. Pourtant, au fond de moi, je voulais voir, connaitre, découvrir, comprendre sa réaction. Comment réagira-t-elle à demande? Certes, je suis venu voir l'un de ses conseillers, mais si je peux avoir son accord directement, peut-être marquera-t-elle un point en sa faveur. J'ai bien dit "peut-être"...

- Il se trouve, Votre Grâce, que de nombreux pirates lorgnent les terres d'Ansemer et pourtant, restent dans les eaux d'Outrevent et de Lagrance. Si je suis venu aujourd'hui ici, c'est que je dois rencontrer l'un de vos conseillers pour peut-être trouver une solution. Les frontières du duché sont bien gardées, néanmoins, les pirates nous narguent et j'ai bien peur que certains de leurs bateaux aient pu passer. Je venais également demander plus de fonds pour lever des frégates plus rapides afin de les retrouver. Ces mêmes bateaux pourraient alors servir aux troupes faëes...
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Message Sujet: Re: Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais   Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais EmptyJeu 25 Fév 2016 - 18:18


Je restais calme, presque impassible face à ce malencontreux accident. J’aurai, bien entendu, pu hurler à plein poumon qu’il était inconcevable de bousculer ainsi l’impératrice de Faërie, voir faire dans le mélodramatique mais ce n’était pas mon genre. Je ne souhaitais pas attirer l’attention sur moi pour de mauvaises raisons. Je n’avais vraiment pas besoin de ça. Je me montrais donc polie et courtoise envers cet homme qui ne m’était pas inconnu. Le duc d’Ansemer. Ce n’était pas l’un de mes plus grands admirateurs. Je détournais la conversation de l’incident en lui parlant des tableaux et de leurs beautés. Je les connaissais par cœur, de telle manière que si j’avais eu un don particulier pour les arts, j’aurai été parfaitement capable de les reproduire. Je lui demandais ce qu’il en pensait. « Je n’en doute pas. Chacune de ses histoires doivent être trépidantes. Votre point de vu se défend. » Il est des plus difficiles de capturer un instant avec précision, rendant les émotions réelles. Peu d’artistes sont réellement capables de le faire. Mais j’aimais regarder ses tableaux et m’inventer des histoires. C’était un jeu auquel j’aimais m’adonner étant enfant, dans ses longs couloirs qui me semblaient si froid à l’époque, parfois effrayant. Je ne voulais pas des histoires officielles, je préférais les miennes. Peut-être était-ce une forme de sensibilité à l’art.

Je me montrais curieuse envers le Duc d’Ansemer. Je n’avais pas eu vent de sa visite de façon officielle. Que faisait-il ici ? Alors que son esprit semblait être à des lieux d’ici. La question était des plus anodines mais je me doutais que la raison de sa présence ne l’était pas. Je voulais être au courant de l’ensemble des affaires en cours. Je l’encourageais à s’exprimer avant de l’écouter avec attention. Il était donc venu pour rencontrer l’un de mes conseillers concernant une affaire de pirates. « Marchons un peu. » lui donnais-je comme réponse. Il n’était pas aisé de discuter au milieu d’un escalier, d’autant que certaines personnes prêtaient surement un peu trop d’attention à notre discussion. Je sentais des regards très curieux. Je soulevais légèrement ma robe afin de ne pas me prendre les pieds dans les différents tissus. « Dites moi en plus. Quels faits vous font dire que les pirates représentent cette fois une réelle menace à l’heure actuelle ?  J’ai souvent entendu parler des eaux d’Ansemer qui semblent faire parti des plus sûres. »La question pouvait paraître déplacée, ou bien stupide, mais je me devais de connaître les détails. Il n’était pas question de prendre des décisions hâtives. « Quelles solutions proposez-vous ? » Je posais à nouveau mon regard sur lui. « Ses fonds pourront également servir à vos explorations n’est-ce pas ? J’ai beaucoup entendu parler de vous Duc d’Ansemer. » Je lui souriais. Ce n'était pas forcément péjoratif. Beaucoup semblaient avoir une certaine estime de cet homme.
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Message Sujet: Re: Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais   Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais EmptyJeu 3 Mar 2016 - 15:34

Je n'ai jamais prôné la froideur ou la sévérité. Je gère mon duché avec fermeté, mais souplesse également. J'espère simplement être juste, comme il se doit. Je n'ai jamais été un adorateur du tyranisme. Je n'irais pas jusqu'à dire que son aînée était ainsi, mais je regrette pourtant le commandement de Feue l'Impératrice. Chimène me semble bien trop laxiste et le peu de réformes et lois qu'elle tente de vouloir imposer n'est que brise sur eau. Quelques vaguelettes, mais sans grande conséquence pour le navire qui vogue par dessus. Elle manque de prestance, de charisme, de... personnalité. Cela fait plusieurs mois qu'elle a remplacé sa soeur et je ne pense pas qu'elle restera longtemps sur le trône impérial. Je balaie ces pensées quand je me tourne vers les tableaux. Je n'aime vraiment pas les peintures et autre oeuvre d'art de la mer. C'est beaucoup trop immobile. Je ne le cache pas le moins du monde. Mon point de vue se défend? Oui. Je comprends que certaines personnes ont la mer en horreur, tout comme je tiens la terre en horreur. Je comprends qu'on ai pas le même point de vue que le mien, mais il y a quelque chose dans sa phrase qui ne me plait pas. Je ne sais pas comment décrire ça, ou bien si c'est parce que cela vient d'elle, mais je n'aime pas sa formulation. Pourtant, je ne dis rien. Quand elle propose de reprendre la marche, de ne pas rester dans le grand escalier, je l'invite d'une main vers le sommet dudit escalier et le long couloir qui en suit. Puis, je la suis dans la remontée des marches. Je lui laisse un pas d'avance pour afficher mon respect pour son statut, même si d'une certaine manière, cela me coute assez d'un tel retrait.

« Dites moi en plus. Quels faits vous font dire que les pirates représentent cette fois une réelle menace à l’heure actuelle ?  J’ai souvent entendu parler des eaux d’Ansemer qui semblent faire parti des plus sûres. »

Pardon? Pitié, je n'ai nullement envie d'argumenter avec la jeune impératrice. Elle ne comprendrait pas. Déjà que les conseillers sont suffisamment durs de la feuille pour leur faire entendre quoi que ce soit à propos de la marine, mais, je suis encore persuadé qu'elle rêve de Prince Charmant, de chateaux enchantés et autres... tergiversions d'esprits pour les petites filles. Je ne peux décemment parler des abordages, des pirates et de leurs exactions. Mais je ne peux pas rejeter ses ordres. Il me faut user de délicatesse.

- Je ne voudrais pas vous ennuyer, Votre Grâce, cela peut être... soporifique.

Malgré le fait que je ne porte aucun jugement entre homme et femme, je n'ai pas envie de discuter position et guérillas avec une gamine! Je préfère largement parlementer avec son conseiller. C'est son âge qui me dérange, c'est son statut qui me dérange, c'est son origine qui me dérange. Décidément, cette jeune femme, je ne l'apprécie pas suffisamment pour lui faire confiance. Voilà pourquoi je préfère l'excuser sans répondre à la question. Tout autant quand elle me demande pour quelles solutions j'opterais. Encore une fois, il va falloir user de beaucoup de tact.

- Une solution radicale... Mais encore fois, votre conseiller saura au mieux gérer la situation.

Quand elle parle alors des fonds qui pourront servir à mes explorations, je m'arrête brutalement dans mes pas, déglutissant. J'ai encore moins envie d'en parler. Quelqu'un qui n'est pas d'Ansemer ne comprendrait pas. Ca serait impossible pour elle. Comprendre à quel point la mer est toute ma vie. Sans oublier qu'elle pense que j'utilise les fonds publics à mon bon escient. Pour moi, partir en mer, pour mon plaisir. Je reprends la marche subitement, revenant à un pas derrière l'impératrice.

- Non, Votre Grâce. Le... Duc d'Ansemer ne peut plus s'éloigner des côtes de son duché. Je ne me permettrais pas de... renoncer à mes devoirs. Les explorations se font désormais en mon nom, mais... sans moi. Les fonds que je demande ne sont que nous défendre des pirates, Votre Grâce, nullement pour mon bon plaisir.
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Message Sujet: Re: Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais   Chante la mer par dessus le marbre blanc de ton palais EmptyDim 27 Mar 2016 - 20:13

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