| | Neve l'Embrun ♦ blanc comme neige ? | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Neve l'Embrun ♦ blanc comme neige ? Dim 27 Déc 2015 - 11:14 | |
| Neve l'Embrun feat. Gaspard Ulliel « Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy |
Âge : 27 ans Date et lieu de naissance : 19 avril de l’an 973, à Port-Liberté (Ansemer) Statut/profession : Chevaucheur Allégeance : Chimène, qui mérite une chance Dieux tutélaires :Groupes : Faërie, ChevaucheurAnecdote : Afin de symboliser l’équilibre fragile de la vie à Avren, claudiquant entre magie et science, et dans le but de se souvenir irrémédiablement de l’harmonie que Neve défend entre ces deux entités, le jeune ansemarien s’est fait tatoué sur l’avant-bras gauche un arbre équivoque, qui a d’ailleurs laissé perplexe le Faë convaincu et borné qui, à Port-Liberté, lui a inscrit ce dessin dans la chair.
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Dans la vie, Neve est…
Neve est un personnage ambigu. En ce sens, il oscille entre tourments (voir histoire), qui le harcèlent, et profonde sensibilité. Sa grande empathie fait de lui quelqu’un de très fragile, mais qui jamais ne le laissera paraître ; bien au contraire en vérité. D’une carrure plutôt frêle, relativement maigre, on ne peut pas dire qu’il semble redoutable en tant que Chevaucheur, mais sa sensibilité aiguë et son intelligence très fine font de lui un très bon mage, toujours à l’écoute de la magie, et lui ont permis de nouer une relation très étroite avec le dragon qui le reconnut comme étant son Chevaucheur. Neve est un personnage plutôt pragmatique. De prime abord, il reste ouvert d’esprit et à l’écoute, enclin à la conversation, aux confrontations d’idées, au partage. Mais lorsqu’il s’agit de creuser davantage dans une relation, de nouer, d’accorder sa confiance, de promettre, il n’existe plus. Cette façade sensiblement douce est une véritable arme sociale qui lui permettra, il l’espère, de gravir les échelons, tandis qu’il se maintient à distance des passions, destinées à s’étioler, et des trahisons, qui sont l’apanage de l’altérité. Le jeune ansemarien est quelqu’un de juste, plus que tout, qui accorde une grande importance à la valeur de la vie, ainsi qu’à la magie, qu’il pense à la base de toutes choses. Il aime à comprendre le monde, le réfléchir, le relativiser parfois. Malgré son évidente inaccessibilité dans les relations, Neve n’hésitera pas à aider quiconque dans le besoin, sans rien attendre en retour, mais préfèrera toujours sa grande solitude à un dîner de famille convivial. Il ne rejette ni les habitants d’Ibélène, ni les peuples libres de Lorgol, qu’il a toutefois du mal à considérer comme réellement libres. Enfin, Neve exècre de ne pas avoir le contrôle, aussi bien de soi que des entités qui gravitent éventuellement autour de lui. Les découvertes, le hasard, l’imprévu ne lui font pas réellement peur, mais lorsqu’il se sent en contradiction avec lui-même, ou encore aliéné, qu’il sent qu’il ne maîtrise ni ne comprend pas entièrement ce qu’il pense, ce qu’il dit, ce qu’il fait, cela lui est insupportable. En dialogues, il ne cherchera pas à prendre le dessus sur l’autre ou à avoir le dernier mot, mais à rester intègre et entier. Lorsqu’il sent que les intentions d’une personne envers lui sont néfastes ou dangereuses, il mettra un terme le plus sèchement et rapidement possible au rapport, sans rien laisser paraître de fragile chez lui.
Et voilà comment il en est arrivé là. Neve a toujours considéré sa vie comme ayant débuté le jour où Nomane, son frère, est rentré d’une interminable croisière sur les flots. Il était parti cinq années durant, mais jamais ses parents ne l’avaient pensé mort, si bien qu’ils avaient entretenu dans l’esprit de Neve, né peu après son départ, un mythe illusoire. Et puis la vie de Neve pris fin le jour où Nomane est mort. Une vie dans une vie, imbriquée. Avant lui, c’était la mer, et après lui, ce furent les airs. Neve est venu au monde dans une famille de pêcheurs, très humbles, francs, qui offrirent au jeune garçon une enfance heureuse. Ils demeuraient à Port-Liberté, dans une demeure étroite, coincée entre deux rues, qui s’apparentait davantage à une cabane ; la cabane de pêcheurs. Malgré tout, le jeune ansemarien n’entretenu pas de relation privilégiée ou complice avec ses géniteurs. Leurs rapports, très platoniques, ne s’encombraient pas d’étreintes ou de baisers ; Neve était un enfant très solitaire, un peu sauvage, qui préférait de loin la mer froide et ses coquillages (qu’il collectionnait avec soin) à la chaleur de l’âtre. Il reçut la meilleure éducation que ses parents pouvaient lui offrir, malgré leurs modestes moyens. Il s’agissait davantage d’une éducation de la vie que d’une éducation académique. Neve ne parla que très tard, et ses premiers pas dans la parole correspondirent plus ou moins au retour de son frère qui, immédiatement, exerça sur lui une attraction démesurée et sensible. Nomane incarnait tout à la fois : de solides et belles valeurs, de grandes aspirations, des rêves qui outrepassaient toutes les barrières idéologiques d’Arven. Il parlait de voyages, de liberté, d’océan, et Neve buvait ses paroles et s’en nourrissait comme d’une aubaine. Tous deux se ressemblaient beaucoup, et le jeune ansemarien entretenu un grand mimétisme envers son frangin, comme d’un idéal vers lequel tendre. Nomane enseignait d’une part la pêche à son jeune frère, d’autre part il lui parlait du grand large, attisant sa curiosité. Parfois Nomane s’absentait des jours, des mois, des semaines durant, sur la mer, mais c’était toujours le même homme qui revenait, bien qu’aguerri et grandi. Et puis un matin, un autre frère, un autre fils est rentré. Il était parti un mois sur un vaisseau qu’il avait coutume d’emprunter pour partir en mer ; il connaissait l’équipage, les pêcheurs, et la plupart étaient devenus ses amis. Trente jours plus tard, ce n’était plus vraiment lui. Nomane n’avait pas coutume de relater en détails ses croisières, mais cette fois-là, il ne pipa mot, se contentant d’afficher un sourire bancal pour satisfaire ses parents. Neve avait quinze ans ; il l’avait attendu longuement, tout émoustillé à l’idée de lui confesser son désir de se consacrer de tout son être à la magie. À cette époque, le jeune ansemarien découvrait ses talents de façon inédite, fasciné, ensorcelé par cette force qui avait guidé la Faërie des siècles et des siècles durant. Sa sensibilité trouvait comme un refuge dans cette énergie qui faisait croître toutes choses. Lorsque Neve ne venait pas en aide à ses parents, à la pêche ou dans leur petite bicoque, il courait chez Némo, un très vieil ami des Embrun, qui avait été mage de l’Hiver, avant que la vieillesse ne le rattrape. Il relatait des heures durant à Neve les possibilités extraordinaires qu’offre la magie, et surtout, sa place essentielle dans l’équilibre d’Arven. Les parents du jeune ansemarien tâchaient de ne pas enflammer cette ardeur qui grandissait en leur fils, au regard de la magie. Suivre la voie de la magie, c’était quitter Port-Liberté et s’installer à l’Académie, à Lorgol, pour étudier ; ce n’était pas ce destin qu’ils avaient envisagé au cadet de la famille. Depuis toujours ils étaient pêcheurs, marins, depuis toujours ils vivaient à Port-Liberté ou sur les flots, et bien que la magie eut une place toute particulière dans leurs cœurs, leur plus jeune enfant aussi. De ce fait, ils ne s’avançaient pas, et cherchaient à relativiser la passion soudaine et la curiosité grandissante de Neve à l’égard de la magie, sans pour autant le contraindre. Lorsque le jeune ansemarien relata cette attirance nouvelle qu’il vouait à la magie à Nomane, ce dernier arbora ce même sourire bancal, instable ; faux, assurément faux. Une semaine après son retour, il était mort. Neve l’appris un soir, en rentrant de chez Némo, des étoiles plein les yeux. Deux pêcheurs connus de ses parents étaient dans le salon, sur les quelques oreillers disposés à même le sol. L’endroit était si exigu qu’on les aurait crus dans une boîte à sardines. Et puis le père et la mère de Neve étaient là aussi, à deux pas, enlacés, et ils pleuraient. Subitement, sans que personne ne se détourne pour le voir entrer ou ne tente de lui expliquer, Neve compris. Il s’assit sur le sol, maladroitement ; ils sentaient ses membres trembler. Ses yeux écarquillés dans le vide exprimaient un mélange de terreur et de désarroi. Le chagrin ne vint pas immédiatement, mais lorsqu’il apparut, il l’abandonna à un profond mutisme, assis sur le sol. Les deux pêcheurs avaient été témoins de l’acte de Nomane, au loin, sur leur petit rafiot de pêche. Ils n’en dirent pas plus, et lorsque la nuit commença à tomber, ils s’en allèrent. Neve ne sut jamais vraiment de quelle façon Nomane avait mis fin à ses jours. Il songea aux nombreuses falaises d’Ansemer, et il jugea que c’était évident. Un bruit courut en ville que la Confrérie Noire se dissimulait derrière cette mort, mais Neve considéra ces ragots comme improbables. Il perdit goût à beaucoup de choses, pour ne pas dire à tout. Il n’aima plus ; ni ses parents, ni la mer, ni les marins, ni Port-Liberté, ni même Némo et ses histoires rocambolesques. Il n’aimait que Nomane. Les jours qui suivirent, il n’émit aucun son, mangea peu, ne réfléchit pas. Il n’assista pas aux funérailles de son frère, et ne sut pas non plus où ses cendres avaient été dispersées. Il songea à nouveau aux falaises, et jugea que c’était de nouveau évident. Durant ces heures sombres, il découvrit un remède aux chagrins du monde : la poésie. Il lut, dans des vieux bouquins qui se transmettaient dans la famille. Une littérature qui n’était pas de haute voltige, ni grandiose, mais qui certainement le sauva. Vingt jours, ni plus ni moins, après le suicide de Nomane, Neve demanda à ses parents la permission de partir. Ces derniers, sans n’émettre aucune contrainte, le serrèrent dans leurs bras et le laissèrent s’en aller, désorientés, les yeux toujours embués depuis la mort de leur fils. Ils confirent à Neve leurs maigres économies, pour parvenir jusqu’à Lorgol et subsister s’il n’intégrait pas l’Académie. Ils lui firent promettre de revenir. Neve ne promis pas et partit – la nouvelle année était proche. La ville de Lorgol était, dans l’esprit du jeune ansemarien, un mélange d’architectures extraordinaires et de bas-fonds obscurs. Il ne la craignait pas, ni elle, ni ses peuples libres. Tout ce qu’il avait pu craindre jusqu’ici avait trouvé son apogée dans la mort de Nomane. En arrivant à l’Académie, Neve n’avait aucune idée précise. La magie qu’il ressentait était loin d’être offensive, et correspondait, sans que cela semble insolite, à la saison de l'Hiver. Il fit tout pour être intégré, et ses efforts portèrent leurs fruits. Neve fonçait tête baissée dans les études, cherchant dans un travail quotidien et approfondi à oublier Nomane. Nomane. Ce prénom seul le déchirait de part en part dès qu’il songeait à lui. Mais jamais il ne pleura à l’Académie, et ce furent durant ces années coupées de son passé qu’il entretenu une façade avenante et ouverte, un peu timide sans doute, qui lui permis tout de même de rencontrer bien d’autres élèves et d’éclairer son quotidien. La magie de l’Hiver le conduisit au plus près des sources de la vie, lui permettant de parfaire son empathie envers la magie, la nature, les plantes, les animaux, les hommes aussi. Il se heurta aux décadences de l’altérité, aux dangers des amitiés, et ne noua aucun lien très fort à l’Académie, même si certains élèves passèrent avec lui des moments agréables. Et puis au cœur de son cycle d’étude de la magie, Neve se heurta aux dragons. Il constata qu’il n’en avait jamais réellement vu jusqu’ici. Parfois, dans le ciel d’Ansemer, survolant la mer calme, on pouvait apercevoir leurs silhouettes se découper dans les nuages. Mais lorsque, de façon impromptue, Neve se retrouva nez à nez avec une de ces créatures gigantesques, alors qu’il introspectait paisiblement sur un balcon de l’Académie, il en eut le souffle coupé. Il recula de quelques pas, subjugué, et l’évidence le gifla avec une force démesurée. La créature représentait tout ce en quoi il croyait, toutes ses convictions ; elle était le paroxysme de l’empathie et de la magie. Neve ne se remit jamais vraiment de cette première rencontre, et tous ses efforts se concentrèrent alors dans l’optique de devenir un Chevaucheur. À l’époque, ce mot seul le faisait frissonner, mais très vite, il fut contraint de se rendre à l’évidence : les Chevaucheurs étaient des combattants droits et braves, résistants plus qu’aucun autre, et lui n’était qu’un ansemarien en exil, bien trop fragile et sensible pour supporter quoique ce soit, à la carrure mal équarrie et frêle, maigre, aux gestes maladroits. Il n’avait jamais pâtit de ne pas être guerrier, ou même marin, dans l’âme, mais devant cette impasse, il se sentit incapable et stupide. Après cinq ans de dur labeur, son cycle de magie initial pris fin, et il eut le choix de se spécialiser dans sa Saison, mais aussi celui de devenir Chevaucheur. Il craignait qu’aucun dragon, jamais, ne le reconnaisse ; il se sentait écrasé par la noblesse et la majesté de ces créatures. Neve ne se trouva pas de taille. Il avait alors vingt ans, mais ne se sentait pas homme. Toutefois, peut-être par désespoir de cause, il tenta, et se présenta aux dragons volontaires. Il pensa tout d’abord qu’il ne devait pas sembler faible devant ces sublimes créatures, et puis ensuite qu’il ne devait pas se mentir, rester intègre, entier, et sincère. Il échoua de part et d’autre, n’ayant pas le courage d’être lui-même, ni la prétention d’être quelqu’un d’autre. Cette rencontre au goût d’épreuve lui sembla interminable. Longuement, il subit les regards profonds, immenses de ces reptiles magnifiques, sans jamais qu’aucun ne le reconnaisse. La résignation s’était enfoncée dans le ventre de Neve, comme le couteau de la défaite, lorsqu’un dragon, dans son dos, le poussa délicatement du bout du museau. Le jeune ansemarien sursauta ; les écailles froides sur son échine lui firent l’effet d’un électrochoc. Le dragon qui venait de le reconnaître l’observait avec des yeux profonds, au fond desquels brûlaient une grande sagesse. Son regard était très clair, très doux, comme une bise marine. Il n’était pas plus petit que les autres dragons, pourtant son gabarit semblait plus fin, moins imposant. Ses écailles étaient d’un bleu-gris très doux, comme le courant paisible des rivières qui se déversent dans la mer, sans bruit. « Mon nom est Inespéré. » la voix s’était immiscée délicatement dans l’esprit de Neve. Alors il sut ; les barrières de son esprit tombèrent et il relâcha la bride de son empathie, tout comme celle, oubliée loin dans ses entrailles, de son amour. Les cinq années passées à s’entraîner aux côtés d’Inespéré endurcirent Neve, mais firent aussi de lui quelqu’un de bien. Le dragon était patient, le jeune ansemarien, déterminé. Il se sentit renaître. Au commencement de leur relation, Neve n’osait pas s’immiscer dans l’histoire et le vécu du dragon, si calme, si sage, et pourtant « inespéré » ? Et puis un soir, tandis que l’entraînement prenait fin, le jeune ansemarien glissa la question, sans brusquer son ami. Il vit s’allumer dans le regard du dragon une étincelle rieuse, mais maladroite, qui finit par s’essouffler. Il n’abandonna pas la question dans un suspense nuisible, mais se contenta de répondre : « Ceux qui nous sauvent de notre vie ne savent pas qu’ils nous sauvent. » Etrangement, Neve sourit, d’un grand sourire heureux ; c’était tout ce dont il avait besoin. Aujourd’hui encore, cette phrase lui paraît très obscure sur certains points, tout comme évidente sur d’autres, mais quoiqu’il en soit, le jeune Chevaucheur a conscience que le temps seul offre les réponses les plus impérissables. L'été de sa troisième année, il retourna à Port-Liberté, accompagné d’Inespéré ; la promesse qu’il n’avait jamais faite à ses parents lui revint. Quelque part, ni son père ni sa mère ne l’avaient vraiment quitté. L’air marin emplit ses poumons, et il lui sembla qu’il venait déterrer un cadavre, et que peu à peu, sa peau blafarde reprenait des couleurs. Arrivé au seuil de la cabane de pêcheurs, il hésita, mais la présence toute proche d’Inespéré lui donna du baume au cœur et du courage. En le voyant, grandi de presque une dizaine d’années, sa mère resta quelques secondes interdite, avant de le prendre dans ses bras. Et comme pour chasser les détracteurs qui rôdaient autour de ce retour, elle posa une question qui parlait d’elle-même : « – C’est toi ? – C’est moi. » - Spoiler:
Dans sa tête, ça se bouscule. Que penses-tu des compétences de la toute nouvelle impératrice de Faërie, la jeune Chimène ? La trouves-tu légitime, penses-tu qu'elle va réussir sa période de probation ? Neve prête allégeance à la jeune impératrice, Chimène, qui malgré son jeune âge et sa frêle expérience, semble en mesure de porter sur ses épaules le destin de Faërie. Il pense que la meilleure attitude à promouvoir pour sauvegarder les peuples liés à la magie, c’est de soutenir leur nouvelle dirigeante, tout aussi légitime qu’aucune autre sur ce trône. Neve lui offrira son aide et sa magie aussi longtemps que Chimène le désirera, afin que sa maigre expérience enrichisse quelque peu celle de la nouvelle impératrice. Le jeune ansemarien pense qu’un conflit majeur pourrait notamment être déclenché par le déni et le rejet de Chimène du trône, qui serait comme l’étincelle faisant crépiter la poudre.
Envisages-tu de prendre part au conflit si une guerre entre Ibélène et Faërie devait se déclarer ? Quel parti prendrais-tu, et pourquoi ? Comment participerais-tu à la lutte ?
Neve est persuadé que la magie est l’essence même de toute vie sur Arven, qu’elle est le mouvement qui fait croire tous les êtres, la force qui régit et habite toute chose, de Faërie à Ibélène, en passant par Lorgol. Malgré tout, le jeune ansemarien se sent profondément déchiré entre deux mondes, deux univers qui pourtant, semblent destinés à s’imbriquer. Si une guerre devait à nouveau tourmenter les terres d’Arven, malgré son allégeance à la jeune impératrice Chimène, Neve chercherait à sauver des vies, et en dernier recours seulement, il consentirait à combattre les peuples d’Ibélène. Son allégeance première va à la vie sur Arven, qu’il convient de préserver, et selon lui, seule la magie serait en mesure de rétablir un équilibre et une forme de concorde entre tous les êtres de ces terres, si par malheur la guerre devait les ravager et les mener à leur perte.
Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ?
Neve ne peut concevoir que la liberté existe sur Arven. Selon lui, Lorgol est une façade attractive, certes, mais malsaine, qui se présente comme l’opium d’un peuple malheureux, qui vit dans la peur d’une nouvelle guerre. Il s’agit d’une liberté illusoire, car la plupart des habitants de Lorgol, notamment ceux résidants dans la Ville Basse, sont asservis par des pulsions criminelles ou des instances obscures qui les gouvernent. Comment se prétendre libre lorsque notre liberté se résume au vol, à la corruption, au meurtre ? Selon Neve, seuls les élèves et les professeurs de l’Académie peuvent prétendre à cette soi-disant liberté. L’étude de la profondeur de la magie et de l’immensité du savoir les rend capables de mesurer, de comprendre et de protéger le monde dans lequel ils vivent. Neve ne se sent pas oppressé par la capitale des peuples libres. Il eut l’occasion de la parcourir à de nombreuses reprises, dans son apprentissage de la magie à l’Académie, dans le but de devenir Chevaucheur. Pragmatiquement, il ne craint pas les peuples soi-disant libres. La seule entité de la capitale capable d’oppresser, ou plutôt d’impressionner le jeune ansemarien, c’est son gigantisme extraordinaire. Ce soir, on danse !Derrière l'écran Dans la vie, je m'appelle Emma, alias Zoh, et j'ai 17 ans. J'ai découvert le forum via un top-site et une bonne dose de hasard, d’ailleurs il faut que je vous raconte plus en détails cette découverte ! (oui, je me délecte de raconter ma vie) J’allais me résigner à m’inscrire sur un forum RPG de fantasy quelconque (pas mauvais, mais quelconque), car je me sentais en grand mal d’écriture, quand soudain, juste avant de cliquer sur le bouton « s’enregistrer », je me suis dite : « Non, quand même, je vais refaire un tour sur Internet, je trouverais bien mon bonheur. » sachant que ça faisait des jours que je cherchais en vain (eh oui). Sur un top-site, je tombe sur « Les Chroniques d’Arven », et ce n’est ni la description, ni la position du forum dans le top-site qui m’ont attirée, mais la consonance en [en], qui m’ont faite penser à mon sapin dans le jardin, que j’ai baptisé Vallen le radioactif… voilà, voilà. Ce que j’en pense, de ce forum ?Il est incroyablement bien rédigé et détaillé, le contexte offre des possibilités de jeu incroyable, c’est fantastique :) (beaucoup de superlatifs dans cette phrase !). J’ai vraiment hâte de me remettre à RP, sur les terres d’Arven ! Pour les inventés : Je vous autorise à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé. Avatar • Icône
Dernière édition par Neve l'Embrun le Mer 20 Avr 2016 - 21:09, édité 33 fois |
| | | | Sujet: Re: Neve l'Embrun ♦ blanc comme neige ? Dim 27 Déc 2015 - 12:11 | |
| Eh bien nous remercierons donc ce sapin radioactif qui t'a guidée vers nous ! C'est très bien de suivre ainsi les signaux émis par la nature ! Bienvenue sur Arven, et bon rp parmi nous ! |
| | | | Sujet: Re: Neve l'Embrun ♦ blanc comme neige ? Dim 27 Déc 2015 - 12:17 | |
| C'est une jolie expression pour parler du hasard, "les signaux émis par la nature" De toute manière, maintenant que j'ai vu que vous avez des lamas qui sautent en rythme, je ne pourrais plus jamais m'en aller x) Merci bien ! |
| | | La Noblesse • Admin Alméïde de Sombreflamme Messages : 17441 J'ai : 33 ans Je suis : dame de Sombreciel et médecin Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : Castiel, duc de Sombreciel, mon époux ; l'empire d'IbélèneMes autres visages: Ilse, Liselotte, Teagan | | | | | | | | | Sujet: Re: Neve l'Embrun ♦ blanc comme neige ? Dim 27 Déc 2015 - 15:16 | |
| Bienvenue parmi nous, Neve J'admets, j'aime beaucoup la façon dont tu es arrivé parmi nous, merci pour le fou rire Bon courage pour ta fiche, n'hésite pas à me MP encore au besoin |
| | | | | | | | | | | La Cour des Miracles • Admin Mélusine de Séverac Messages : 5858 J'ai : 34 ans Je suis : marquise de Sinsarelle, dame de Séverac, Voleuse de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Quitterie ♦ Ljöta ♦ Rejwaïde ♦ Faustine ♦ Pénélope ♦ Shéhérazade ♦ Chasteté | Sujet: Re: Neve l'Embrun ♦ blanc comme neige ? Dim 27 Déc 2015 - 17:23 | |
| Melbren, tu sors Bienvenue sur les Chroniques d'Arven ! Merci à ton sapin de t'avoir montré le chemin J'espère que tu vas te plaire parmi nous Le début de ta fiche est fort prometteur (détail : on ne dit pas un Faërien, mais un Faë ) et j'ai vraiment hâte de lire ton histoire Je suis plus ou moins la référente en ce qui concerne la magie, l'Académie et les Chevaucheurs, n'hésite pas à me contacter pour toute question ! Pour ce qui est d'Ansemer, c'est plutôt Perle, tu peux évidemment lui envoyer un MP également Et pour finir, merci, du fond du cœur, pour tous ces compliments qui nous touchent énormément |
| | | | Sujet: Re: Neve l'Embrun ♦ blanc comme neige ? Dim 27 Déc 2015 - 17:34 | |
| Merci à tous pour vos messages de bienvenue, quel accueil chaleureux ! Détail corrigé, merci de m'avoir indiqué la bonne voie J'avais justement des questions concernant les Chevaucheurs et tous ces joyeux hurluberlus, je crois que le mp s'impose ! Merci pour votre grande disponibilité :3 |
| | | | | | | | | | | | Sujet: Re: Neve l'Embrun ♦ blanc comme neige ? Mar 29 Déc 2015 - 15:54 | |
| Ante-scriptum : navrée pour le double-post ! Juste un petit message car je crois que c'est bon, l'histoire de Neve est terminée Je voulais juste savoir si c'est bon, la fiche tient la route, avant de me lancer dans le test rp. Merci d'avance ♪ Post-scriptum : j'ai du bon tabac dans ma tabatière-euh, j'ai du bon tabac, tu n'en auras pas ♪ |
| | | La Cour des Miracles • Admin Mélusine de Séverac Messages : 5858 J'ai : 34 ans Je suis : marquise de Sinsarelle, dame de Séverac, Voleuse de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Quitterie ♦ Ljöta ♦ Rejwaïde ♦ Faustine ♦ Pénélope ♦ Shéhérazade ♦ Chasteté | Sujet: Re: Neve l'Embrun ♦ blanc comme neige ? Mar 29 Déc 2015 - 18:49 | |
| Pour moi c'est bon, elle est vraiment, vraiment bien , ton histoire Du coup, tu m'as décidée à créer ma Chevaucheuse en second compte, je ne savais pas lequel faire en premier, c'est décidé Si tu veux, on fait notre test RP ensemble... ? |
| | | | | | | La Cour des Miracles • Admin Mélusine de Séverac Messages : 5858 J'ai : 34 ans Je suis : marquise de Sinsarelle, dame de Séverac, Voleuse de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Quitterie ♦ Ljöta ♦ Rejwaïde ♦ Faustine ♦ Pénélope ♦ Shéhérazade ♦ Chasteté | | | | | | | | La Cour des Miracles • Admin Mélusine de Séverac Messages : 5858 J'ai : 34 ans Je suis : marquise de Sinsarelle, dame de Séverac, Voleuse de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Quitterie ♦ Ljöta ♦ Rejwaïde ♦ Faustine ♦ Pénélope ♦ Shéhérazade ♦ Chasteté | | | | | | | | La Cour des Miracles • Admin Mélusine de Séverac Messages : 5858 J'ai : 34 ans Je suis : marquise de Sinsarelle, dame de Séverac, Voleuse de la Cour des Miracles Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : la Cour des MiraclesMes autres visages: Quitterie ♦ Ljöta ♦ Rejwaïde ♦ Faustine ♦ Pénélope ♦ Shéhérazade ♦ Chasteté | | | | Les Voltigeurs • Admin Rejwaïde Sinhaj Messages : 530 J'ai : 30 ans Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : l'Ordre du Jugement, et Anthim, sultan d'EreborMes autres visages: Mélusine ♦ Quitterie ♦ Chasteté ♦ Ljöta ♦ Faustine ♦ Pénélope ♦ Shéhérazade | | | | | | | | |
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