Alix Tranchefer, apprentie mage

La famille Tranchefer est composée de quatre personnes. Bérénice Tranchefer née Grisplume, mère d’Alix, Philipe Tranchefer père d’Alix, Alix Tranchefer et Hugo Tranchefer, frère de 4 ans le cadet d’Alix.
Les quatre premières années de sa vie, Alix n’en garde que de vagues souvenirs de rire, de balades, d’exploration et de première leçon. Être une noble, même de faible envergure, demande une bonne éducation dès le plus jeune âge.  Dès la naissance de son jeune frère, la petite rousse fut capable de tous retenir.  
Alix décida très rapidement de donné elle aussi quelques cours à son frère et souvent les cours consistaient à apprendre à échapper à la surveillance de leurs parents et de leur nourrice pour aller dans la ville jouer avec les autres enfants. Bien sûr, cela ne se passait pas toujours comme elle le voulait. Et quelques fois, elle rentrait, couverte d’égratignures et sale.  Hugo aussi bien sûr.  Hors de question de laisser passer ça, surtout pour Philipe que trop soucieux de sa famille face bonne figure. Aussi Alix se souvient de tous les coups dont elle avait droit, de toutes les gifles qui lui laissaient les joues en feu et de toutes les larmes de douleur qu’elle n’arrivait ou ne voulait pas ravaler. Heureusement, elle pouvait toujours compter sur sa mère qui venait la retrouver ensuite dans sa chambre pour la consoler.  C’est ainsi, qu’un des soirs après c’être encore une fois fait disputé, alors qu’Alix avait 8 ans, elle entendit sa mère lui raconter une histoire, l’histoire de ses origines :
« - Tu sais Alix, nous ne sommes tous originaires de Bellifère. Comme tu le sais grâce à tes leçons, il y a bien d’autres pays. Ta grand-mère par exemple, est née en Faërie, moi aussi d’ailleurs. Mais à cause d’un mariage arrangé, je suis devenue une Tranchefer.  Ma chérie, j’aimerais tellement que tu es une vive plus belle que la mienne.  J’aimerais tellement  que tu puisses voyager et connaitre la magie. Elle est mal vue aussi, mais dans notre sang coule de la magie. Ma chérie, apprend, apprend tout ce que tu peux et pars, voyage.  Ne reste pas ici. »
Pour son neuvième anniversaire, Alix recevait une jeune jument à la robe grise et à l’esprit aussi fougueux qu’elle. Elle fut baptisée Lilas et devient le compagnon de jeu des deux petits. Du haut de ses 5 ans, Hugo faisait déjà penser à un petit homme prêt à reprendre les affaires de leur  père.  Alix, elle, commençait à s’intéresser aux armes. Elle commença à demander à son père de lui faire prendre des cours d'arts martiaux médiévaux. Bien sûr, il refusa. Mais un maitre escrimeur arriva bientôt pour donner des leçons au petit roux. Bien vite, Alix se mit à y assister. Son père, pour la punir, interdit au maitre d’armes de lui dire ses erreurs où même qu’elle se ne se batte contre lui. Alors, elle finit par apprendre seule.
Dans sa dixième année, Alix va tomber très malade. Bien que sa vie ne soit pas en danger, la peur la tenaille toutefois dans le fait qu’elle puisse mourir un jour. La chose qui ne va pas plaire à son père c’est que dès lors qu’elle va mieux, elle se rebelle encore plus contre lui.
Ensuite, rien de plus pendant trois ans, mais à sa treizième année, il se passa quelques choses qui changeront pour toujours le cours de sa vie. La magie. Celle dont lui parlait sa mère et que son père répugnait tant, la magie qui par son sang coulait dans ses veines, cette magie apparut en elle. Ce fut un soir, elle rentra encore une fois pleine de boue et des trous dans ses vêtements.  Son père, une nouvelle fois, éclata et leva la main pour la punir. Alix se cacha derrière ses bras.
« - Ne fait pas ça, hurla l’homme.
- Mais j’ai rien fais, Père ! Me frappez pas.
- On dit NE me frappez pas s’il vous plait, père ! Gamine indigne ! »
Et il frappa sa fille pour lui apprendre la leçon. Du moins, il le voulu. Mais il se passa quelque chose auquel ni eux deux, ni Bérénice, ni Hugo s’attendirent. En tombant en arrière pour essayer d’échapper à la menace,  Philipe disparut. Un hurlement venant de dehors permit de le localisé dans le prés de Lilas. Pour la mère de la rouquine, aucun doute, le sang des Faë qui coulait dans les veine de sa fille, venait de se manifesté.
Très rapidement, la fille avoua vouloir apprendre la magie. En apprendre plus. Son père s’y opposa mais quand la fille lui fit remarquer, qu’il pourrait dire qu’elle n’était plus là et qu’il ne la verrait plus pendant plusieurs années,  il se dit que finalement ça ne serait pas une mauvaise chose. Il lui dit donc de s’en aller. La séparation avec sa mère fut triste mais celle avec Hugo fut encore plus touchante. Les deux enfants ne s’étaient jusqu’alors jamais  séparer. Toujours l’un avec l’autre,  alors Alix prit sur elle et ordonna à son frère de ne pas pleurer. Mais hors de la vue de tous, elle éclata en sanglots.
Elle n’y alla pas seule, son père avait fait demander à des personnes de l’escorter. Alix avait 14 ans, elle quitta sa maison, son foyer, et se dirigea vers l’Académie. Elle y arriva pour le début des audiences.  Elle dut faire un discours, elle… Elle n’était pas une grande bavarde et cela fut une terrible épreuve.
« - bon… hum… Bonjour ! Je suis Alix… Euh… Alix Tranchefer et… Je veux rejoindre votre Académie. Euh… Pardon ? Pourquoi ? Ah… Euh… Hum… Oui. Pardon ! Je possède un don… euh… Je suis capable de faire des portails. Je veux en apprendre plus sur la magie parce que je suis de Bellifène alors je n’y connais rien. Hum… euh… Et je ne veux pas être dangereuse pour quelqu’un alors je veux maitriser ma magie.  Laissé moi apprendre pour me rendre utile par la suite, s’il vous plaît ! »
Quelque temps plus tard, la réponse tombe, Alix devient une apprentie mage. La joie qui se lit sur son visage fait plaisir à voir. Les études de se poursuivent.  Un jour, dans le parc de l’Académie, Alix remarqua une chienne et ses petits. Les jeunes chiots étaient curieux mais leur mère les rappelait souvent à l’ordre. Pourtant, l’un d’eux attirait l’attention de la jeune fille et du haut de ces  19 ans, la rouquine voulait l’approcher.  Aussi après plus d’un mois de tentatives, alors qu’elle se promenait dans le parc dans l’espoir de voir le petit. C'est alors qu'elle le vit, là juste devant elle. Depuis combien de temps la regardait-il ainsi ? Elle ne le savait pas mais elle fit quelques pas vers lui et tendit la main vers sa truffe. Le canidé finit le chemin entre l'humaine et lui. En la touchant, ils devinrent officiellement lier. Ce qui fut marquant ce fut surtout que les deux personnes ne bougèrent plus pendant plus d'une heure, peut-être ayant peur que s'ils ne se touchaient plus le lien qui les unissait se briserait. Il fallut que les fourmis dans les jambes accroupies de la fille lui fassent si mal qu'elle en tomba en arrière. C’est ainsi qu'Alix et Aristote, dit Ary, firent lier. Ary était un petit berger australien d’environ 3 mois. Et la première phrase que le petit offrit à la fille fut :
« - j’ai faim ! ».
Aujourd’hui, à 20 ans, la jeune fille veut arrêter ses études alors qu’elle était en 6ème. La raison ? Elle veut rejoindre son frère et se rendre utile pour la guerre. Tant pis pour ses études.

L'Ordre du Jugement sème le chaos sur le continent, en réclamant le retour des magies scellées et des savoirs perdus, sacrifiés pour entériner la trêve il y a mille ans. La guerre est à présent déclarée. Qu'en penses-tu ?
• acharné, votre guerre va être mené à bien et jusqu'au bout. Alix n'aime pas la guerre mais mais une chose est sur c'est que celle-ci se trouve belle et bien au porte du monde. Alors que L'ordre trouve rapidement ses savoirs à la noix et qu'il laisse de nouveau le continent en paix.

La Rose Écarlate tente de sauver les vestiges de la Trêve pour ramener la paix sur le continent. Trouves-tu leur combat pertinent ? Que penses-tu de ces douze agents ?
• A rose à toujours été porteuse de paix. Sa mission est belle mais pour Alix, vouer à l’Échec. L'ordre du jugement souhaite beaucoup trop fort les secrets perdus pour laisser la paix se faire. Qu'en aux agents de la rose.... on ne juge pas les gens que l'on ne connait pas.

Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ?
• C'est un endroit fort intéressant. La cour des miracle doit être visité, du moins Alix le pense. Il doit y avoir tant de choses merveilleuses à découvrir. Elle cacherait toute fois bien sa bourse de peur de la "perdre".