SITARA D'EREBOR - « Cet homme a donc une lueur de pitié dans son âme ; de cette lueur je ferai un incendie qui le dévorera. » (terminée)

Âge : vingt-neuf ans. Date et lieu de naissance : 8 juillet 971, à Chamaar (Erebor) Statut/profession : Duchesse d’Erebor Allégeance : Anthim, duc d’Erebor ; Augustus, empereur d’Ibélène. Groupes : Ibélène - Noblesse Anecdote : Au lendemain de mon couronnement, j'ai rédigé une longue lettre à destination du duc de Sombreciel, où j'évoque mon désir de mieux le connaître et d'apaiser les relations de part et d'autre de la frontière. J'ai pris le temps de choisir chaque mot, de ponctuer chaque phrase, j'étais assez fière de ma lettre. Mais alors que je l'eus terminée, un doute m'envahit : en avais-je le droit, devrais-je en parler à Anthim ? Après mûre réflexion, je décidai de la plier sagement. Cette belle missive dort toujours au fond d'un tiroir : je n'ai pas encore suffisamment de courage pour oser l'envoyer...

Introvertie. Elle a le don de cultiver le mystère. A ce qu'il paraît, c'est ce qui fait son charme. Il est bien chose difficile d'arriver à décrypter les pensées de Sitara. Elle parle peu mais agit • Douce. La douceur est l'une des qualité les plus développé chez elle. La douceur est l'un des traits qu'elle a hérité de sa mère. Ces anciens amants pourront en témoigner, la nature a donné à Sitara la douceur des gestes mais aussi des mots • Courageuse. Sitara reste forte malgré les épreuves qu'elle peut traverser. Elle ne craint pas l'inconnu, la nouveauté et se jette corps et âme. Alors même qu'elle voulait prouver qu'elle était libre et maître de son destin, Sitara est allée s'enfermer dans un harem avec ses règles et ses dictas. • Exigeante. Que se soit fait comme il se doit, avec l'art et la manière de préférence ; la politesse et le savoir-être. Sitara est intransigeante avec cela. Elle respecte les règles, et gare à celui qui ne possède pas son exigence en la matière. • Rigoureuse. Tout ce que Sitara touche est fait de manière finie et complète. Elle parfaire, elle possède de la finesse et ne supporte pas qu'un projet soit abrogé avant son terme. Cela ce caractérise par une logique, une rigueur parfaite, une exactitude sans défaut. • Peu sûre d'elle Sitara n'a pas une grande confiance en elle. La jeune femme doutera souvent de ses capacités à obtenir ce qu'elle désire. Pour autant, elle redouble d'efforts afin de compenser ce manque de confiance. Elle essaie de se raisonner, de se donner les moyens, d'oser tout simplement • Précieuse. Sitara apprécie les belles choses, mais comme toutes femme étant ornée d'or et de diamant elle peut avoir tendance à ne plus voir la misère qui l'entoure • Empathique. Sitara ressent les sentiments et les émotions d'un autre individu. Elle est très proche des émotions et du ressenti des personnes qu'elle peut être amenée à côtoyer • Maternelle. La jeune femme s'est découvert un instinct maternel à la naissance de son fils. Avant, elle n'avait jamais imaginé sa vie avec un enfant. Non pas qu'elle ne souhaitait pas en avoir, mais elle n'y avait jamais sérieusement pensé. Après une grande période de doute et de peur de ne pas surmonter le fait de devenir une mère,  elle a accueilli cet enfant les bras ouverts. Ce dernier a été comblé  d'amour et d'affection. Elle est fière aujourd'hui de pouvoir dire sans aucune gêne qu'elle est une bonne mère. Une de celle que l'on voudrait tous. • Radicale Sitara n'est  pas du genre à apprécier les entres-deux. C'est tout ou rien. C'est noir ou blanc. Aucune demi-mesure, aucun compromis n'est possible ou n'est acceptable. Elle est très à cheval sur la bonne conduite et le respect des règles établies. Son exigence la pousse à être radicale dans ses discours et ces décisions, ce qui lui est souvent reproché par son entourage. • Patiente On dit que la patience est une vertue, mais Sitara n'a pas toujours été douée de cette qualité. Il lui a fallu du temps pour développer la patience qu'elle possède aujourd'hui. Plus jeune, elle brillait par son impatience. La jeune femme supportait avec difficulté les choses ou les personnes importunes. Elle ne savait et ne pouvait pas patienter, attendre avec calme. Aujourd'hui, avec l'âge, elle a su maîtriser son impatience. Son enfant l'a aidé dans ce processus.

Et voilà comment j'en suis arrivé là.

Mes parents avaient prévu pour moi un mariage somptueux avec un noble. Ca, c'était ce qu'ils avaient projeté pour mon avenir, sur le papier. La réalité fut bien plus parsemée d’embûches pour leur dessein. Mon caractère étant fait ainsi, il m'était insupportable de respecter leurs exigences et pour les en priver, j’entrai au harem ducal l’année de mes vingt-quatre ans sur un coup de tête, une volonté doublement effrontée. Je n’appréciais pas que l’on me dicte ma conduite et je tenais à le faire savoir, d’une manière ou d’une autre. Je ne l’avais jamais accepté. Ni maintenant, ni jamais. Ma sœur aînée, ayant épousé un gitan en reniant nos parents et ma seconde sœur, s'étant vouée au célibat, elles me laissaient seule combler tant bien que mal les ambitions de nos parents avaient depuis fort longtemps. Renforcée dans mes projets d'émancipation, je découvris le harem avec hâte et fascination. Il y avait des règles, des us et coutumes que j’ignorais. Je mis bien du temps à me mettre au diapason. Moi, si têtue, j’en acceptais pourtant les règles. Pour autant nouvelle arrivée, je devins rapidement la favorite, de par ma douceur et mon manque absolu d’ambition. Non, je n’étais pas là pour Parmi les concubines, j’étais l’une des rares à ne pas chercher la couronne de sultane du désert, mais simplement l’affection d’Anthim. Je m’étais attaché à son caractère et ses attentions. J’en devinais qu’il s’était éprit de moi au fil des mois. Les mots qu’il me soufflait, les regards qu’il me lançait ne mentaient pas. Je comprenais au fil des mois l’intérêt que j’avais alors suscité en lui. J’estimais les autres concubines fausses et intéressées mais je me gardais bien de donner mon avis à qui que ce soit. Ne faire confiance à personne, c’était ma règle d’or.

Quatre ans plus tard, je tombais enceinte d’Anthim – et là où les autres ne lui avaient donné que des filles, c’est un fils que je mis au monde, à la plus grande joie du duc qui se voyait enfin en position de faire de moi son égale. J’étais tellement fière de lui avoir donné un héritier. Si fière de devenir l’une des favorites d’Anthim. Je dissimulais cette victoire aux vues des autres concubines.  J’avais la réussite humble. C’est donc ensemble que nous dirigeons maintenant Erebor. Mes parents tentèrent bien d’en tirer profit – jusqu’à ce que je les menace de les renier s’ils continuaient leurs tentatives de manipulation. Depuis, j’élève Qasim dans la sérénité du palais, comblée. Grace à cet enfant, j'étais reconnue comme une sultane, une épouse couronnée et non plus comme la simple favorite d’un harem. J’étais celle qui avait surpassé les autres de par ma simplicité et mon manque d’ambition. Et pourtant, aujourd’hui, je savourais ce moment, cette période. Je ne savais si cette plénitude allait durer. Si mon destin allait être serein encore longtemps. Je craignais des revirements de situation, des complots contre ma position actuelle, des jalousies des autres concubines... Qu'une autre favorite prenne la place que j'occupais actuellement. Autant je ne m'étais pas battue pour en arriver là, autant je pourrai sortir les griffes pour conserver la place que j'occupais actuellement. Je n'étais pas une compétitrice dans l'âme. J'étais arrivée la presque par hasard. Je n'avais pris la place de personne, je n'avais évincé aucune autre femme.

Dans la vie, je m'appelle Dyxie et j'ai 26 ans. J'ai découvert le forum via un partenariat et voici ce que j'en pense : très beau forum, j'aime les couleurs, l'ambiance et l'accueil des membres !! Un petit truc à améliorer selon moi : il serait plus plaisant de développer le profil des membres avec d'autres champs à compléter pour en apprendre plus sur les personnages ainsi que la possibilité d'ajouter des gifs..