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 Entretien en toute simplicité - PV Bartholomé d'Ansemer

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Message Sujet: Entretien en toute simplicité - PV Bartholomé d'Ansemer   Entretien en toute simplicité - PV Bartholomé d'Ansemer EmptyMer 12 Juil 2017 - 9:43


   
Livre II, Chapitre 4 • De Glace et de Sang
Armandine de Faërie & Bartholomé d'Ansemer

   
Entretien en toute simplicité

   
Quand une princesse se cherche des alliés

   


   
• Date :21 juin 1002
   • Météo (optionnel) : ensoleillé
   • Statut du RP : privé
   • Résumé : Armandine prépare des discours pour ses visites prochaines tant à la caserne de la flamme que vers les troupes et a la visite surprise du Duc d'Ansemer. Elle espère s'en faire un allié au même titre qu'il l'est pour son père
   • Recensement :
   
Code:
• [b]21 juin 1002[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t2413-entretien-en-toute-simplicite-pv-bartholome-d-ansemer#73173]entretien en toute simplicité[/url] - [i]Armandine de Faërie & Bartholomé d'Ansemer[/i]
    Armandine prépare des discours pour ses visites prochaines tant à la caserne de la flamme que vers les troupes et a la visite surprise du Duc d'Ansemer. Elle espère s'en faire un allié au même titre qu'il l'est pour son pèrerésumé
   

   
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Message Sujet: Re: Entretien en toute simplicité - PV Bartholomé d'Ansemer   Entretien en toute simplicité - PV Bartholomé d'Ansemer EmptyMer 12 Juil 2017 - 9:46

Une semaine que ma rencontre avec Abigail s’est terminée et à quelques jours de ma rencontre avec les chevaucheurs… je dois aussi aller rencontrer les cadets à la caserne de la Flamme. Depuis quelques temps j’ai troqué mes appartements et la compagnie de mes dames pour me retrouver dans mon bureau spécialement aménagé par mon père. Je sais que Lauriane n’est jamais loin, probablement juste à côté en train d’écouter le moindre de mes échanges avec mes « visiteurs ».

J’écris mon discours, je le regarde, je souris avant finalement de le froisser et de le mettre de côté. Je soupire avant de me remettre debout, me diriger face à une fenêtre et regarder la beauté des jardins du palais. Le soleil répand ses rayons un à un. Ce que j’aime cette contrée ; mon regard se trouve absorbé par quelques dragons à peine plus loin.

Je retourne à mon bureau après ces pensées volages sans même nullement savoir ce que je dois écrire ; je vais pour prendre la plume avant finalement de la reposer. Je prône le naturel, peut-être est-ce ainsi que mon discours sera le mieux. Laisser sortir les mots de ma bouche en regardant chaque homme, chaque femme ; faire de leur réaction ma prochaine parole. De la crispation signifiera que je devrai temporiser mes propos, des sourires accentueront le chemin que je prends durant ma prise de parole.

Des sourires, j’en espère mais comment peuvent-ils en être habités face à ma personne ? Le Duc d’Outrevent m’a lui-même parlé de la terreur due à cette incompréhension de cette magie qui m’habite. C’est le propre de l’humain d’être plongé dans la peur face à l’inconnu après tout. C’est bien pour cette raison, d’ailleurs, que j’ai décidé de leur montrer qui je suis réellement sans fioriture aucune ; faire face à ces visages interrogateurs, sans honte ni peur… alors qu’elle m’habite, simplement leur tendre la main… démontrer que malgré la manière dont notre accession au trône s’est déroulée je reste humaine.

Je sais que chacun de mes déplacements est scrupuleusement étudié, voire même analysé que ce soit par ma famille ou les nobles. Le moindre faux pas sera aussitôt pointé du doigt ; nul droit à l’erreur ; si une erreur se produit, nos détracteurs profiteront probablement de cette déroute pour nous rabaisser.

La tête sur la main, seule je me laisse aller à mes songes, rêveuse, empreinte de pouvoir et d’espérances les plus folles pour moi-même. Je n’entends pas le garde entrer dans un premier temps alors que j’ai les yeux mi-clos. Je suis presque limite assoupie quand un « excusez-moi » me fait sursauter sur mon fauteuil.

Aussitôt je fixe l’homme me faisant face « vous souhaitez ? » je lui demande simplement. Le garde s’inclinant honorablement se rapproche de mon bureau « une visite de votre père Monsieur le Duc d’Ansemer souhaite s’entretenir avec vous, cela vous est-il possible princesse ? ».

Tiens donc, je le connais ce Duc, il fait partie des plus proches alliés de mon père, mais pourquoi donc souhaite-t-il me rencontrer ? Puis une idée germe en ma personne… tellement habituée à nuls soutiens, l’homme pourrait m’aider dans mes divers déplacements ; il a voué allégeance à mon père mais vouera-t-il la même à sa propre fille mage de sang ? « faites le entrer je vous prie » ; lorsque l’homme rentre quelques minutes après je me lève, m’inclinant je lui demande « votre Grâce, je vous remercie de votre visite, pardonnez ce bureau un peu sobre » puis désignant un fauteuil présent juste devant « je vous en prie installez-vous, notre entretien n’en sera que bien plus agréable » lui dis-je en un sourire franc.
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Message Sujet: Re: Entretien en toute simplicité - PV Bartholomé d'Ansemer   Entretien en toute simplicité - PV Bartholomé d'Ansemer EmptyMer 12 Juil 2017 - 12:22


Bartholomé d'Ansemer et Armandine de Faërie

Entretien en toute simplicité

21 juin 1002




Adossé à sa confortable chaise de travail, Bartholomé d’Ansemer étudiait attentivement le nombre de feuilles incalculables qui se trouvaient devant lui. Cartes du duché, recettes et dépenses de la trésorerie, entretien des troupes,… Chaque élément composant la complexe toile organique du duché des océans était analysé par le duc.

Ansemer était un duché puissant, à la tête d’une économie maritime extrêmement florissante. « Maritime ». Là était bien tout le problème ;  car si beaucoup se complaisaient dans leurs habitudes ansemariennes, le duc s’inquiétait de plus en plus de la dépendance totale qu’avait ses terres vis-à-vis de la mer.

Concentré, Bartholomé relisait pour la quatrième fois les accords commerciaux qui le liaient à Lagrance — lui permettant ainsi de nourrir son peuple. Il griffonna quelques notes sur le documents puis le repoussa sur le coté dans un soupire. La survie de ses gens dépendait beaucoup trop du commerce extérieur à son goût et la situation, pourtant quasi-séculaire en Ansemer, allait devoir changer ! Pour cela, Bartholomé s’attelait à un projet d’envergure : il avait fait venir à Port-Liberté les meilleurs architectes ansemariens et travaillait avec eux de concert afin de moderniser en profondeur l’intégralité du trafic fluvial du duché. Ainsi, espérait le duc, d’une part le commerce se verrait simplifié — et donc augmenté — et d’autre part la culture des terres ansemariennes connaîtrait un renouveau jamais atteint de mémoire ducale. Bref, les choses avançaient et Bartholomé était bien décidé de faire d’Ansemer la première puissance de Faërie.

Sentant ses muscles ankylosés après tant d’heures dans la même position, le quadragénaire se leva et grogna de satisfaction en s’étirant. Dans la force de l’âge, il sentait son corps au sommet de sa force physique mais les heures passées — de plus en plus nombreuses — assis à son bureau commençaient sérieusement à se faire sentir. Un peu d’exercice ne lui ferait pas de mal, pensa-t-il.

Des bruits de pas attirèrent son attention alors qu’il se dégourdissait les jambes dans les couloirs ouest du palais ducal et il se retourna sur Jehanne et Bertille. Dès que la fillette posa les yeux sur son père, elle lâcha la main de sa mère et fonça vers lui avec un grand sourire, les bras écartés.

— Papaaaaaaaaaa !

En riant, le duc saisit sa fille en pleine course et la prit dans ses bras en se redressant.

Oulala Bertille, fit-il l’air faussement surpris. Si tu continues à grandir comme ça, c’est bientôt toi qui devras me prendre à bras !

— Ah ben non Papa, t’es beaucoup trop gros, lâcha sa fille avec un sérieux tout enfantin.

Bartholomé éclata de rire puis reposa sa fille en grognant qu’il n’était pas gros et que si elle continuait à parler à son père sur ce ton, il allait demander aux cuisiniers de la rôtir pour le dîner. Bertille abandonna son père sur un « qu’est-ce que t’es bête Papa ! » puis elle couru dans le couloir jusqu’à ce que Bartholomé la perde de vue, laissant ses parents seuls.

Alors que son regard n’avait pas encore quitté le coin de couloir où sa fille venait de disparaître, Bartholomé senti l’ambiance changer drastiquement. Un silence oppressant écrasait à présent le duc qui tourna les yeux vers sa femme, constatant qu’elle le fixait sans un mot, l’air froid et indifférent.

Ta journée se passe bien ? Tenta-t-il malgré tout.

Jehanne détourna les yeux de son mari pour les fixer droit devant elle et reprit sa marche comme si elle était seule depuis le début. Elle passa devant Bartholomé en l’ignorant puis disparu à la suite de leur fille.

Maudite bonne femme, grommela le duc.

Une soudaine envie de changer d’air prit Bartholomé à la gorge, comme un besoin impérieux. Passer une journée de plus enfermé dans le palais avec sa mégère de femme était au dessus de ses forces et il avait de toute façon prévu plusieurs visites diplomatiques durant le mois de juin.

François ! Tonna Bartholomé en sachant que le domestique personnel du duc d’Ansemer n’était jamais très loin — malgré les menaces à peine voilées de celui-ci pour qu’il lui lâche la grappe.

Comme il s’y attendait, ledit domestique pointa aussitôt le bout de son nez comme s’il avait toujours été dans le couloir.

— Votre Grâce ? Fit-il en se fendant de sa révérence habituelle.

Fais préparer le carrosse François, lâcha le duc en se demandant une fois de plus si son domestique n’avait pas un lien avec une magie quelconque. Et va chercher le cocher.

— Bien sûr Votre Grâce. La destination Votre Grâce ?

Cibella. Au palais impérial.




Les bras croisés dans le dos, Bartholomé se promenait dans les couloirs du palais impérial, les yeux dans le vague, perdu dans ses pensées. Son entrevue avec l’empereur Gustave  de Faërie avait été des plus amicales. Bien qu’entretenir de bonnes relations avec le dirigeant de l’empire était un enjeu politique majeur pour le duc d’Ansemer, il ne voyait pour une fois dans ce devoir rien de bien contraignant. Doté d’une grande force de caractère, Gustave de Faërie avait toujours traité Bartholomé avec les égards du à son rang, et le duc espérait même pouvoir dire avoir gagné son respect et sa confiance — si un homme dans la position de l’empereur pouvait se permettre de faire confiance à quelqu’un.

Depuis la montée de Gustave sur le trône de Faërie, Bartholomé prenait soin de se rendre quelque temps à la cour impériale tous les deux ou trois mois, afin d’une part de montrer ouvertement l’alliance d’Ansemer au trône impérial et d’autre part de consolider la position de son duché dans les jeux de pouvoir qui régissaient la politique de l’empire. Il avait eu le plaisir durant plusieurs de ses visites de rencontrer le prince héritier Antonin — un jeune homme fougueux s’il en était — ainsi que l’impératrice Laurianne. Pour une raison qui lui était inconnue aucune rencontre officielle n’avait été organisée avec la princesse impériale Armandine et bien qu’il ait toujours trouvé cela intrigant, Bartholomé n’avait bien évidemment jamais questionné si impertinemment la politique interne du palais impérial. D’un autre coté, aucune interdiction ne lui avait été faite et puisqu’il allait résider dans les quartiers des invités de marque pendant encore plusieurs jours, le duc d’Ansemer décida qu’il était de bon ton de rencontrer l’ensemble de ses hôtes.

La princesse impériale Armandine était le sujet de bien des conversations dans les hautes sphères de la noblesse. Mage de sang reconnue — ce qui lui valait l’animosité de beaucoup — la fille de l’empereur frappait aussi par le rôle politique important que ses parents semblaient vouloir lui voir jouer dans la politique de l’empire et ce malgré son jeune âge. Volonté pour le moins étonnante au regard du nombre d’ennemis que la malheureuse princesse s’était crée rien qu’en officialisant son statut de mage de sang, magie pourtant réhabilitée par son père. Si ladite magie était mal vue par beaucoup, Bartholomé, marin de cœur et d’esprit comme nombre de ses compatriotes, se comportait face à l’inconnu comme tout ansemarien qui se respecte : avec curiosité et tolérance. Chef de la flotte de guerre la plus puissante de Faërie avec à sa tête de nombreuses vivenefs puissantes et reconnues, le duc d’Ansemer était naturellement de plus l’une des rares personnes au courant du secret de leur fabrication — du moins théorique — les liants à la magie du sang. Contrairement à nombre sujets de Faërie, les critiques de Bartholomé volaient donc plutôt vers les ignorants pompeux se permettant de juger ce qu’ils ne connaissaient pas plutôt que vers sa princesse.

Quand il sorti de ses pensées, Bartholomé se rendit compte que ses pieds avaient suivi la volonté de son esprit et l’avaient directement mené devant les quartiers de la princesse. Y voyant là un signe des plus explicites, le duc s’annonça au garde en demandant humblement une audience. Surpris par le titre de Bartholomé, le pauvre soldat s’inclina profondément avant de rentrer annoncer l’arrivée et la demande du duc.

La porte s’ouvrit quelques secondes plus tard et le garde laissa entrer le visiteur avec une nouvelle révérence. Le remerciant d’un signe de tête lui signifiant qu’il pouvait se retirer, Bartholomé entra dans la pièce. D’une taille moyenne, décorée sans fioritures — pourtant caractéristique du palais impérial — la pièce était relativement sobre. Agrémentée d’un bureau imposant recouvert de documents manuscrits que le duc devina être de la main de la princesse elle-même, la luminosité était quant-à-elle imposée par l’imposante fenêtre donnant directement sur les jardins du palais.

À l’entrée du duc, Armandine de Faërie se leva de son siège et s’inclina, priant Bartholomé d’entrer. Levant un sourcil d’étonnement en voyant une princesse impériale s’incliner devant un duc, le seigneur d’Ansemer s’inclina à son tour en prenant garde à amplifier sa propre révérence par rapport à celle de la jeune femme.

Votre Altesse Impériale, la salua-t-il respectueusement.

Votre Grâce, je vous remercie de votre visite, pardonnez ce bureau un peu sobre, continua la jeune femme en souriant. Elle lui désigna ensuite l’un des fauteuils présent. Je vous en prie installez-vous, notre entretien n’en sera que bien plus agréable.

Bartholomé gratifia la jeune femme d’un regard reconnaissant et pris place confortablement.

Je vous remercie Votre Altesse, j’espère ne pas vous déranger en plein travail, demanda-t-il en jetant un coup d’œil à la masse de documents éparpillés sur le bureau. Etant de visite au palais pour quelque jours je constatai avec regret de n’avoir pas encore eu la joie de vous rencontrer en personne.

Sachant manier le protocole à la perfection, le seigneur d’Ansemer était pourtant rarement capable de maintenir un discours continu sans fausses notes, caractère d’ansemarien obligeait.

Je vois à présent que les éloges sur votre beauté sont des plus fondées. Je devine donc maintenant aisément pourquoi votre père tenait éloigné un vieux loup de mer comme moi de sa jeune fille, fit-il pour la taquiner quelque peu.

Bartholomé s’autorisa un sourire. Malgré son caractère il devait tenter de se tenir à carreau. Se faire mal voir par la princesse impériale n’aurait rien d’avantageux pour lui, surtout qu’il était venu lui rendre visite animé par une sincère curiosité.

S’agit-il sur votre bureau de vos prochains discours ? J’ai entendu dire que votre emploi du temps était des plus chargés.

« Entendu dire » était l’une des plus charmantes expressions du duc pour parler des rapports que lui remettaient chaque jours ses espions placés un peu partout dans l’empire. Se maintenir à jour et au courant de chaque affaire était une condition sine qua non à toute tentative de réussite en politique.
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