C’était fini ?
Là comme ça ?
Antonin avait vu arriver les renforts, il avait aidé à repousser les chiens, énormes, cauchemardesques. Le jeune prince avait entendu des hennissements à glacer le sang.
Il n’y avait plus rien désormais, à part des lamentations et le rouge, partout et de toute part. Jamais il n’aurait pu imaginer que l’Académie puisse être dans un tel état, être le lieu d’une telle tragédie. Il avait envie de hurler, de vomir, de cogner tout à la fois. Mais il devait rester digne. Des renforts étaient venus de toute part. Envoyé par son père, par d’autre duché et….contre toute attente, les membres de la Rose, sans voile, sans masque, sans magie. Maëlys…. Almeïde la princesse et Castiel le duc fou.
Il ne savait qu’en penser, se sentir trahi ? Que devait-il faire, parler ? Pardonner ? Il l’avait fait pour le capitaine de Lagrance, du moins avait-il pu mettre ses différents de côté, mais…Maëlys avait été une amie, qu’elle ait participé à cette mascarade lors de l’Ordalie ? Comment avait-elle pu lui mentir aussi facilement ? Sa magie était-elle si simple à contourner ? La confusion se perdait dans les questions, mais pour l’heure il devait aider. Même blessé, il l’était moins que la plupart. Se montrer digne, se montrer fort. C’est ce qu’Agonie ferait, celle-là même qui vibrait de fureur de n’avoir pu intervenir plutôt et dévorer de son feu ces chiens enragés.
Il aide à transporter les blessés comme il observe et voit les tragédies de toutes parts. Melbren courant après son frère, la froideur animant les yeux du second. Tristan, désemparé devant des restes désarticulés d’un membre de sa famille. Les pleurs d’une enfant et les hurlements d’un ami. Il y avait tant de misère dans un lieu qui n’aurait dû être que lumière.
L’Ordre en était-il à l’origine ? Ou bien la Rose avait elle-même couru vers sa perte provoquant la pire des catastrophes qui soit ?
Antonin n’avait pas la réponse et l’esprit trop embrumé, il ne voulait pas s’arrêter, quand bien même les médecins le sommaient de se reposer. Il aurait bien le temps plus tard, il avait déjà passé des mois alité. Sa blessure ne saignait déjà presque plus grâce au secoure remarquable de mage de guérison.
Il faudrait qu’il parle et comprenne, c’était un fait, mais il y avait un temps pour tout et trop d’évènement était en train de se passer sous ses yeux sans qu’il ne puisse y faire quoi que ce soit.
Il prendrait le temps d’analyser et de comprendre, mais dès qu’il serait rentré et aura pris un peu de repos. Courir pour échappait à la mort était épuisant.
- Spoiler:
446 mots Antonin aide les blessé plein de question, il n'ose pas aller voir Maëlys se promettant de le faire plus tard,. Malgré la confusion et la fatigue, il observe tous ce qu'il peu et remarque une tension entre Melbren et Castiel