Symphorien la Sotie

Aventures en Arven ou les chroniques d'un poète courageux

À propos de l'auteur.
Comment commencer le récit d'une aventure épique sans parler de celui qui va la vivre et vous la retranscrire.

Je suis né en l'an 970, un 26 novembre dans un petit village nommé Sombreplume, dans le duché de Sombreciel.
À des milles au nord de notre bourgade, j'imaginais la vie des gens d'Euphoria. Je suis le second fils et comme tous les second je fus choyé par ma mère et repoussé par mon père.
Tout petit, je m'imaginais alors devenir le fils prodigue, le bien aimé. À chacune de mes escapade dans la forêt, un monde inconnu s'ouvrait devant moi. Un simple lézard prenait les traits d'un terrible monstre qui hantait les bois, un merle devenait un grand corbeau annonciateur de malheur et quoiqu'il advienne, je triomphais toujours face à l'ennemis, sauvait le village de mes bras d'enfant et courrait raconter mes exploits le soir venu autour de la table. Mais la reconnaissance de mon père ne vint toujours pas.
Alors que je grandissais, je prenais en carrure et en charisme. Mieux lotis que mon grand frère, les jeunes filles me désiraient et les jeunes hommes me jalousaient. Pendant mon adolescence, comme tout à chacun à Sombreciel, je connu bien vite les plaisirs de l'alcool et des femmes. Accomplissant des prouesses dans ces deux domaines, je ne fis qu'aggraver mon cas auprès de mon grand frère et gagner toujours plus d'indifférence auprès de mon père.
J'entrepris alors d'écrire mes ressentiments, les questions que je me posais sur le sens de la vie, sur le sens de ma ie. Dans ma besace, ne me quittait plus ma plume et mon livre dont les pages blanches commencèrent à devenir noires d'écritures. Entremêlés d'aventures et de réflexions philosophiques, mes carnets étaient mon refuge.
Un beau matin, ma mère tomba sur l'un d'eux et en entreprit la lecture. Lorsque je reviens du marché, elle m'attendait. Nous étions seuls et elle me parla avec une franchise déconcertante. Elle m'ordonna presque de continuer à écrire, de poursuivre dans cette voie. J'avais alors dix sept ans et de ce jour jamais plus je ne quitterai l'idée de devenir un grand écrivain. Faisant de mes escapades faussements aventureuses, des récits épiques, grandioses et que je laissais à la disposition de chacun dans la bibliothèque de Sombreplume.
Très vite je devins Symphorien la plume dansante, celui qui contait les histoires aux enfants, qui faisait rêver les femmes et donnait de la bravoure aux jeunes hommes.
Mais l'envie de vivre de vraies aventures ne me quittait plus, je devais voir le monde. J'entrepris de partir pour Euphoria, la grande capitale.
C'est un matin, ma besace autour de ma taille, armé de ma plume et de mes livres et de quelques denrées pour le voyage que je partis pour la grande ville.
Euphoria comme son nom l'indique m'a rendu dans un état Euphorique, je goûtais aux plaisirs de la chair à outrance, buvait le soir des breuvages d'exceptions, rencontré des personnes extraordinaires dont les aventures aux quatre coins de la planète aurait redonné vie au plus mort des morts.
Les jours se transformaient en semaines, les semaines en mois et les mois en années. Bien sûr je faisais quérir des lettres à mes parents, leur expliquant ma vie, mes rencontres et mes amours. J'écrivis quelques livres qui eu un succès mérité, racontant tantôt les prouesses d'un jeune chevalier tantôt les envolées d'un jeune orphelin élevé parmis les dragons.
Et un jour, je quittai Euphoria, ses histoires de Ducs et de Duchesses, ses libertinages et cabotages et c'est ainsi que neuf ans plus tard je revins à la maison.
Lorsque ma mère me revis elle fondit en larmes, mon père m'attendait le sourire aux lèvres et mon frères, lui, avec toutes sa marmaille me présenta mes neveux et nièces. Mes écris étaient venus à la portée du village, mes livres arborant les faibles étagères de notre bibliothèque.
Je ne m'étais pas plus aperçu, durant ces années, de l'homme que j'étais devenu. J'étais maintenant un homme instruit, je parlais le langage d'Euphoria, je me tenais droit et ma stature avait triplé. J'arborais la barbe des poètes et mes yeux bleu transperçait le coeur des femmes.
J'étais devenu Symphorien la Sotie, fils de Maximilien la Sotie. J'avais enfin trouvé grâce auprès de mon père et reconnu en tant qu'écrivain émérite.
Je restais deux ans auprès de la maison familiale à raconter à qui voulait bien l'entendre les anecdotes de la grande ville. J'en appelais souvent à la grande Mirta qui, je le savais, avait toujours veillé sur moi.
Mais il était temps pour moi de repartir. Faire encore plus grand. Il me fallait explorer le monde et j'entrepris d'écrire le livre d'aventure le plus épique, le plus aventureux et le plus ambitieux d'Arven. Il s'intitulerait : Voyage en Arven ou les chroniques d'un poète courageux.

Ibélène a regagné les terres perdues pendant la guerre et en a même regagné de nouvelles. Le conflit a donc pris un nouveau tournant en faveurs des Ibéens, en es-tu satisfait ?
• Pourquoi ne serais-je pas ? Bien que je m'intéresse assez peu à tout ce qui touche les différentes guerres, je sui surtout satisfait d'avoir de nouvelles histoires à raconter ! D'ailleurs, ça me donne l'idée d'une suite pour mon héros, le chevalier Clark.
"Chevalier Clark : Le monde perdu"

L'épidémie d'il y a quelques semaines a eu pour conséquence la révélation de nombreux mages, quel que soit leur royaume d'appartenance. Que penses-tu de cet état de fait, trouves-tu que l'Ordre du Jugement a eu raison de les exposer ainsi à la vue de tous ?
• Il y a des choses qui parfois devraient rester dans un cercle plus fermé et pas forcément montré aux yeux de tous ! Un jour j'avais écris une histoire courte, elle s'intitulait : Capitaine Euphoria : Guerre Civile". Elle opposait deux groupes, d'un côté des héros masqués voulant garder leur identités secrètes et de l'autre un groupe de héros voulant la révéler.

Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ?
• Je pourrais le dire quand j'y serais allé.