Quête 4.1 • L’ire du Tisserand, la désertion du Panthéon, le Tourment des vivants

Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.

Quête 4.1

L’ire du Tisserand,
la désertion du Panthéon,
le Tourment des vivants

Bastien • Maximilien • Melbren • Tim

Quête animée par Elnaie

1er tour

L’atmosphère qui régnait en Sombreciel était loin de l’allégresse et de l’insouciance que l’on prêtait au duché. Les craintes des conseillers du duc de Sombreflamme devenaient réalité. Les dieux les avaient quittés, et les paris risqués de leur duc leur attiraient des ennuis. Qui aurait cru que les mages commenceraient soudainement à disparaître ? Tout semblait s’être bien passé, pourtant, après le couronnement d’Octave. Mais les choses pouvaient-elles réellement être qualifiées de normales, avec tout ce qui frappait Arven ? Les conseillers s’accordaient à dire que non – et à dire qu’ils devaient comprendre rapidement ce qui arrivait aux mages, et agir.

Maximilien s’était proposé pour s’en charger – et ça semblait être un choix censé, lui-même ayant un fils mage. Il espérait qu’il serait averti de certaines disparitions, et pourrait lui permettre de se rendre auprès des familles concernées. Et, comme ça, il serait en mesure de garder un œil sur lui. D’empêcher qu’il ne lui arrive quoi que ce soit.

Il le trouva sans surprise avec Bastien Aigrépine, s’accordant avec lui pour envoyer des Voltigeurs de son équipe auprès des familles de mages évoquées par Melbren. Quant à eux… C’était dans une des maisons de la famille Passefil, qu’ils se rendaient. Un mage que Melbren avait connu à l’académie et perdu de vue, revenu il y a peu à Euphoria, auprès de sa famille. Ils furent accueillis par une vieille dame, et un jeune garçon, qu’elle leur présenta comme étant son petit-fils, un savant étudiant à l’Académie, dont elle était très fière ! Elle parlait beaucoup, et très fort – partiellement à cause de sa surdité, mais aussi pour cacher la détresse qu’elle ressentait, sûrement. Cinq jours, déjà, qu’elle n’avait aucune nouvelle de son petit fils – l’un des rares mages de la famille. Il ne se passait normalement pas une journée, pourtant, sans qu’il ne vienne la saluer et lui amener des biscuits ou du thé, ou une collation quelconque, et passer quelque temps avec elle.

C’est pour ça, disait-elle, que le jeune Timothée était là. Parce que tous s’inquiétaient pour elle, et qu’ils ne pouvaient rester toute la journée avec elle. Alors que Tim, lui, était libre comme l’air. Venu rendre visite à ses parents, il n’avait aucune obligation. Elle vous indiqua en quelques mots l’emplacement de la chambre de son neveu, dans la maison – et qu’il cherchait un logement pour lui seul, maintenant qu’il était définitivement de retour à Euphoria, où il n’était pas accepté il y a peu encore. La voix chevrotante, faible, elle vous proposait un thé et des biscuits, pour vous dire tout ce qu’elle savait de son petit-fils disparu, et de ses habitudes, ici, habitudes que Tim lui-même ne connaissait pas.

Plusieurs choix s’offraient à vous – écouter la vieille femme, et en apprendre plus sur le mage en question, sur sa vie à Euphoria et ses fréquentations, ou vous rendre dans la chambre qu’il occupe, pour parcourir ses affaires. Vous pouviez aussi décider de vous rendre dans des lieux qu’il avait l’habitude de fréquenter.

Consignes

IRP : La date de votre quête est à votre libre appréciation, tant qu’elle a lieu pendant de chapitre. Merci de me le signaler dans votre QG de quête, afin que je puisse recenser ce sujet.
IRL : Ce premier tour va durer jusqu'au jeudi 24/01, 23h59.

• Cette quête suivra la modèle d’un livre dont vous êtes le héros. Plusieurs choix se proposeront donc à vos personnages. Un choix individuel, et un choix commun sur la direction que vous empruntez pour lequel vous pourrez vous concerter dans votre QG. La suite de votre quête dépendra de ces choix.

• Pour ce premier tour, vous êtes donc dans une maison à Euphoria. Vos personnages peuvent choisir :

d’interroger la grand-mère
de fouiller les effets personnels du mage Passefil

Votre prochaine destination commune sera :

la chambre du mage
une taverne où il avait ses habitudes
la guilde des Poètes, où il voulait travailler

• Vous êtes libres de poster autant de fois que vous le souhaitez, à condition de faire des messages de 400 mots maximum, et que tous vos partenaires aient posté avant vous sauf mention contraire de ma part. (Utilisez impérativement ce site pour compter.)

• Indiquez sous spoiler le nombre de mots de vos messages, et votre décision (à indiquer en RP aussi).

Une missive des parents. C'est cela que me tendit Théodore quand je revins vers lui après avoir pris des nouvelles de tous mes amis. Une missive pleine de sentiments qui me demandait de rejoindre Euphoria. Pour les rassurer sur ma bonne santé. Pour s'assurer de l'avancée de mes études. Pour s'assurer, enfin, que je n'avais pas été traumatisé par les différents événements survenus à l'Académie. Un appel à rejoindre la famille que je n'avais pas pu refuser au final, malgré la crainte que la vérité sur mon cas n'éclate.

Mensonge répété, histoire abracadabrante bien ficelée, moi, Tim l'Escampette, finis par prendre un portail pour Euphoria. Timothée Passefil, me revoilà. L'étreinte de mon père failli me briser les os et celle de ma mère, mon cœur - de culpabilité. Partir sur l'Audacia avait été la meilleure décision que j'avais prise, mais partir en ne laissant que des lettres à la volée à leur attention en passant par Sybille avait été assez lâche et cruel de ma part, je m'en rendais finalement compte. Non pas que cela changeait réellement mes projets. Je m'aperçus rapidement que le secret sur mon cas avait été préservé. Mais d'ici la fin du séjour, au moins, je leur indiquerai préférer la mer. Viser la vie d'un brave marin. Dans un bateau respectable. Naturellement...

Pour l'heure et par des faits étranges, j'avais fini par tenir compagnie à Ernestine Passefil, laquelle avait le goût pour les histoires – comme moi, mais qui s'inquiétait également beaucoup pour son petit fils mage qui ne donnait plus signe de vie. Elle me posait des questions parfois également sur ma propre existence et je prenais soin de lui en citer les contours. Cela étant, ses petits yeux brillants derrière un voile de vieillesse, arrivaient à me faire croire qu'elle lisait parfaitement à travers moi et qu'elle se jouait de mes bobards. Sacrée Passefil.

Je fus soulagé lorsque des invités se profilèrent à l'horizon pour mener une enquête sur mon cousin éloigné. Et je n'avais qu'une seule envie, celle de le retrouver. Et celle de quitter les lieux. J'aimais ma famille, mais j'en avais une autre également ; l'Audacia.

« Messieurs, » les saluai-je bien poli alors que Ernestine Passefil m'indiquait de faire de la place pour les accueillir correctement.

Spoiler:

Les mages disparaissent en Sombreciel depuis quelque temps et il n'y a a priori aucune piste pour l'instant. Ton père est chargé d'organiser les recherches et tu vois dans ses traits son inquiétude. Celle pour les sujets du duché, mais également pour toi. Tu as comme une impression de déjà-vu, tes souvenirs te ramenant au voyage jusqu'à Erebor. Tes tripes se nouent sous l'anxiété. Tu détestes que ta magie soit à nouveau la cause de souci.

Tu prends sur toi, cependant. Une affaire plus urgente vous attend. Bastien a réparti certains de ses éléments pour aller mener l'enquête dans les foyers des personnes disparues. Tu te joins à cette visite-là car tu connais le mage en question. Un ami de l'Académie, Azraël, que tu n'avais pas revu depuis des années. Alors, après avoir rejoint Bastien, vous avez tous les deux retrouvé ton père non loin de la maison d'Ernestine Passefil – non sans lui avoir soufflé discrètement juste avant qu'il était particulièrement alléchant dans sa tenue de Voltigeur.

Quelques coups à la porte et une dame âgée apparaît devant vous, les traits tirés malgré l'effort qu'elle fait pour vous sourire. Vous vous présentez et expliquez la raison de votre présence. Tu ajoutes ensuit : « Nous sommes sincèrement désolés de ce qui arrive à Azraël, Mme Passefil. Nous étions amis à l'Académie et nos ferons notre maximum pour le retrouver. » Tu espères sincèrement que vous le retrouverez.

La voix de la vieille porte, quand elle vous répond. Beaucoup. Tu grimaces discrètement alors qu'elle agresse tes tympans, mais lui offres un sourire que tu espères suffisamment compatissant. Elle vous présente ensuite son petit-fils présent et tu réalises que tu le connais : la boutique de Théo, à Lorgol. Tu lui sers la main en haussant les sourcils, mais n'ajoutes rien d'autre.

Elle vous installe dans la pièce principale pour du thé et des biscuits que vous pouvez difficilement refuser, puis se lance dans une vague d'explications et d'informations, capturant définitivement votre attention.

Une fois qu'elle a fini, tu te permets de demander : « Avant sa disparition, quelque chose vous a-t-il paru suspect ? Dans ses paroles ou dans son comportement ? A-t-il parlé de quelqu'un en particulier ? Une nouvelle connaissance, peut-être ? »

Spoiler:

Le spectre de la maladie qui a touché les mages semble planer autour des disparitions récentes et Maximilien a bien du mal à cacher son appréhension. Que la magie soit à nouveau la cause de tant de drames est une bien mauvaise nouvelle pour Arven, mais également à titre personnel. Il ne peut s'empêcher de jeter quelques coup d'oeil en direction de Melbren, dans la crainte infondée qu'il lui arrive à nouveau quelque chose. Il semble pourtant disposer d'une garde rapprochée en la personne de ce Voltigeur qu'ils ont rencontré en Erebor... tiens tiens, coïncidence ?

Ils sont donc trois à se présenter devant la vieille dame qui leur ouvre la porte avant de les accueillir chaleureusement malgré son évidente inquiétude. Melbren lui offre quelques mots de circonstances avant qu'ils ne s'attablent tous devant du thé et quelques gâteaux en compagnie du petit-fils de la vieille dame, Timothée. Ernestine essaye alors de les éclairer sur ce qu'il s'est passé avant la disparition , Melbren prenant la direction de l'interrogatoire. Une initiative que Maximilien lui laisse sans problème aucun, son fils étant celui qui connaît le mieux le disparu, après tout. "Mise à part votre famille, quelqu'un connaît-il le statut de mage de votre petit-fils ? Vos voisins, quelqu'un qui aurait pu vous entendre en parler ?" Parce que Maximilien le sait, le retour des mages n'est pas apprécié par tous et leur disparition est peut-être liée à cette rancœur. Peut-être la vieille dame pourrait-elle les éclairer ? "Des courriers suspects, peut-être ?" Si c'est le cas, peut-être la vieille dame ou le disparu les ont-ils rangés quelque part ?

Spoiler:

Le tueur de mage chargé de rechercher les motifs de disparition des mages. Certains auraient pu trouver l’ironie mordante mais ceux-là n’ont jamais connu la vérité qui se cache derrière ce surnom que je porte bien mal. Je n’ai pas cherché à démentir. Ceux qui importent le savent, c’est ce qui compte et je ne suis plus à une rumeur près. Sans compter que j’ai bien d’autres problèmes en tête actuellement.

Ces disparitions donc. Accompagner Melbren me rassure, on ne va pas se mentir. Au moins je eux avoir un œil sur lui, sait-on jamais. Je me sens évidemment un peu moins à mon aise à croiser le regard de son père mais je me focalise sur ma mission. La famille Passefil. Je reste en retrait alors que Melbren prend sur lui de l’interroger, grand bien lui fasse et je regarde autour de moi avec attention, mon regard s’attardant un bref instant en direction du jeune homme que je salue d’un mouvement de la tête. Je ne m’assois pas à table, préférant rester debout et avoir une vision d’ensemble de la scène. J’espère que la vieille dame ne m’en tiendra pas rigueur mais je gage qu’elle est déjà fort occupée avec les Séverac pour s’en rendre compte.

Parce que Maximilien s’est joint à l’interrogatoire et je laisse faire, écoutant d’une oreille attentive les réponses qu’elle ne manquera pas de donner. Quant à moi, je préfère me concentrer sur les effets personnels du jeune homme. Peut-être que je pourrais trouver des informations nous indiquant ce qu’il a pu faire réellement juste avant sa disparition.

Et je laisse filer un silence, attendant les réponses aux questions posées. Avant de souffler, d’une voix tranquille. « Pourrions-nous jeter un œil à sa chambre madame ? Elle nous permettrait d’en savoir plus sur ce qui a pu lui arriver. » Après tout, s’il y a bien un endroit où il devait être à son aise, c’est bien là non ? Sur son territoire.

Spoiler:

Ô les jolis gens que voilà, me fis-je en les regardant rentrer bien intrigué.

Mise à part l'homme aux traits moins fins et à la carrure plus musclé, les deux autres ne ressemblaient guère à des enquêteurs anodins. Ils étaient même plutôt richement vêtus en comparaison de mes vêtements pourtant loin d'être d'un style pauvre. J'en reconnu d'ailleurs un de profil avant même d'en voir la face ; Melbren de Séverac. Un client de de mon cher cousin Théodore. Un magnifique client pour être honnête. Un brave dont on chantait quelques balades aussi. Il avait prit un carreau sur deux à la place d'Octave d'Ibélène... si pas vingt selon certains. J'aurai pu me mettre à en chercher les cicatrices si la situation avait été plus adéquate. À la place de quoi, je me mis à écouter grand-mère Ernestine raconter, ce qu'elle faisait très bien, et répondre à l'investigation tandis qu'un des trois fouillait quelques effets.

Pour ma part j'étais attentif au moindre détails de son récit, surtout de sa manière de le conter, d'en poser les détails tout en prenant soin d'y englober les réponses aux questions posées. Les mots semblaient couler comme un fil sur une toile. Une vraie Passefil. Une vieille Passefil. Et quand on proposa de voir la chambre de mon cousin éloigné, j'étais plus que captivé d'en faire partie. De prendre part à cette belle quête... en espérant qu'elle finisse bien. Pourvu qu'Azraël soit sain et sauf !

Spoiler:

Messages : 1321 J'ai : un âge au dessus de toute raison.

Quête 4.1

L’ire du Tisserand,
la désertion du Panthéon,
le Tourment des vivants

Bastien • Maximilien • Melbren • Tim

Quête animée par Elnaie

2ème tour

« Entrez mon petit, entr… » Elle se tait, en reconnaissant subitement Maximilien de Séverac, et en comprenant qui se trouve face à elle. Elle regarde instinctivement les parties apparentes de son corps pour déceler des traces du carreau ou de la flèche qui l’ont transpercé à la place d’Octave d’Ibélène, ou de membre coupé suite à un coup d’épée pris à sa place. C’est presque une moue déçue de ne rien voir qu’elle arbore, avant de s’effacer et de leur amener un thé et quelques biscuits. « Il semblait particulièrement troublé, un soir. Il avait un courrier en main, et il sentait l’alcool. Je pensais qu’il s’était rendu dans une taverne avec quelques amis, mais il semblait sobre. Je sais qu’il s’était rendu à la Guilde des Poètes, dans la matinée… » Elle s’arrêta un instant, comme déroutée, perdue, avant de se saisir de la théière et de servir tout le monde. « Il ne s’en est pas vraiment caché. Pas avec les accords que son Altesse de Sombreflamme a pu négocier. En ce qui concerne les courriers… » Elle les désigne, précisant qu’elle les avait sortis pour les montrer à Timothée. Bastien les prend sans se faire prier, découvrant une missive de la Guilde des Poètes, disant qu’ils seraient ravis de recourir à ses services – tant pour rédiger différents textes que pour les acheminer à leurs clients. Une autre, dans laquelle on lui donnait rendez-vous dans une taverne d’Euphoria – non signée, mais venant de quelqu’un avec qui il travaillerait à la Guilde des Poètes. Le reste n’est que des ébauches de poèmes.

Ernestine continue à parler au Séverac, faisant signe à Tim de refaire chauffer de l’eau pour du thé, jusqu’à ce que Bastien l’interpelle. « Eh bien, monsieur… Qui êtes-vous déjà ? Je n’y vois aucun inconvénient. Elle est à l’étage, Tim vous y conduira. »

C’est ainsi qu’à la suite de Tim, vous montez. Vous pouvez voir un lit défait, un bureau impeccablement rangé, avec de multiples tiroirs, une poubelle débordant de papiers, et une armoire entrouverte, comme si quelque chose en bloquait la fermeture.

Consignes

IRP : Votre quête a lieu le 20 décembre.
IRL : Ce deuxième tour va durer jusqu'au jeudi 15/02, 23h59.

• Cette quête suivra la modèle d’un livre dont vous êtes le héros. Plusieurs choix se proposeront donc à vos personnages. Un choix individuel, et un choix commun sur la direction que vous empruntez pour lequel vous pourrez vous concerter dans votre QG. La suite de votre quête dépendra de ces choix.

• Pour ce deuxième tour, vous êtes donc dans une maison à Euphoria. Vos personnages peuvent choisir de :

fouiller le bureau
faire le lit
regarder sous le lit
regarder dans la corbeille
fouiller dans l’armoire

Votre prochaine destination commune sera :

la taverne où il avait rendez-vous

la guilde des Poètes, où il voulait travailler

• Vous êtes libres de poster autant de fois que vous le souhaitez, à condition de faire des messages de 400 mots maximum, et que tous vos partenaires aient posté avant vous sauf mention contraire de ma part. (Utilisez impérativement ce site pour compter.)

• Indiquez sous spoiler le nombre de mots de vos messages, et votre décision (à indiquer en RP aussi).

Mes mirettes n'avaient de cesse de passer de grand-mère Ernestine aux invités présents. Que de grosses pointures réunies sous ce toit. Mon cousin, une fois retrouvé, se sentirait aussi honoré que gêné qu'un tel groupe se soit formé autour de sa personne. Moi, en tout cas, j'étais bien impressionné comme intrigué par la recherche qui commençait. Pouvais-je espérer, par cette occasion, gratter subtilement des points au nom des Passefil ? C'est qu'une occasion de ce genre ne se représenterait pas de si tôt et que, le jour où ma famille aurait vent de ce que je faisais réellement, peut-être le 'choc' passerait-il mieux en songeant à ce que j'avais pu faire à côté...

« Veuillez me suivre, Messieurs. » Je pris les devants, tout poli, pour les conduire à la chambre d'Azraël située à l'étage.

J'en profitais dans le même temps pour baver auprès du plus âgé « Sachez Monsieur de Séverac que c'est un immense honneur de vous rencontrer. J'ai énormément de respect pour votre personne et pour votre famille aussi. Je jetais un coup d’œil au fils de Séverac, puis un autre, plus suspicieux de son identité, à l'homme le moins raffiné parmi les invités – sans m'y attarder naturellement, avant de revenir à la charge sur Maximilien d'un regard admirateur. Vous êtes incroyable. Vous êtes un modèle pour la jeunesse. Le mien en tout cas. » Non, il ne l'était pas, contrairement à Philippe Jedidiah par exemple, mais soit, ce mensonge ne tuait pas et puis, il était vrai que j'avais beaucoup d'admirations quand même.

« Nous y sommes. » À présent arrivé, j'ouvris la porte de la chambre en leur faisant signe de pénétrer les lieux.

Dernier à entrer, je me dirigeais vers la corbeille inondée de papiers à première vue. J'étais habitué aux petites tâches sur l'Audacia, les petites ingrates comme on les appelait entre mousses, alors me salir les mains dans la corbeille ne me posait aucuns soucis.

Spoiler:

Il sentait l'alcool mais semblait sobre ? Tu fronces les sourcils. Elle cite ensuite la Guilde des Poètes et tu te fais la réflexion qu'il vous faudra y passer. Tu la remercies chaleureusement quand elle te sert avant de saisir ta tasse. Tu écoutes diligemment la suite, ton regard se reportant sur Bastien lorsqu'il s'affaire à lire les courriers. Tes yeux s'appesantissent sur ses mains, sur leurs gestes, sans que tu ne le réalises et tu te perds un instant. Tu reviens à toi quand la voix d'Ernestine connaît une montée aigüe et te rappelle indirectement à l'ordre.

Tu hausses un sourcil quand elle semble ne pas se rappeler de l'identité de Bastien. Tu suis malgré tout le mouvement quand elle vous autorise à vérifier la chambre d'Azraël, non sans lui adresser une légère inclinaison de la tête pour la remercier. Vous entamez l'ascension des escaliers et un sourire naît sur tes lèvres aux paroles de Tim. Tu captes son regard sur Bastien et toi. Tu échanges un regard avec le Voltigeur, sourcil haussé, à la suite des paroles du jeune homme, avant de secouer la tête, amusé.

Vous pénétrez dans la chambre et elle est somme toute bien rangée. A part le lit défait et la corbeille remplie de papiers. Tu fronces les sourcils. A-t-il quitté la pièce à la hâte ? Tu passes devant le lit tout en observant l'endroit. Tu souris doucement quand tu remarques une coupe qui te ramène à l'Académie, lors d'un concours dont tu ne te rappelle plus le thème mais dont Azraël était sorti vainqueur. Le gribouillis gravé dessus te rappelle par contre la soirée arrosée qui avait suivie.

Tu finis par t'arrêter devant le bureau et ne connais aucune hésitation avant de soulever les affaires posées dessus, de les ouvrir, feuilleter, observer. Tu ouvres différents tiroirs et glousses lorsque tu tombes sur un poème érotique coincé entre deux parchemins. Tout en continuant ta fouille, tu t'adresses à Bastien : « Que disaient les courriers que tu as lus ? »

Spoiler:

J’attrape les lettres que je consulte, écoutant d’une oreille ce qu’elle raconte aux Séverac, mon regard se portant de temps à autre en direction du jeune homme. A la question de la vieille dame, j’ai une ombre de sourire. « Aigrépine. Major Aigrépine madame. »

Et nous suivons le fameux Tim donc. Alors que je continue de jeter des coups d’oeil attentif à ce qui nous entoure, partagé entre la curiosité et la perplexité sur ce que nous découvrons. Et, à voir Tim fouiller dans la corbeille, Melbren se diriger vers le bureau, je me sens tout désigné pour ouvrir le placard. A la question de Séverac, je souffle, sourcils froncés. « Des lettres osées d’un amoureux transi. » Je me tourne vers lui, avec une oeillade amusée, avant de reprendre, plus sérieusement. « La Guilde des Poètes. Ils acceptaient de recourir à ses services. Pour rédiger des textes mais aussi pour faire le coursier. Il avait visiblement un rendez-vous dans une taverne. » Tout en parlant, j’ouvre l’armoire, avant de tourner la tête en direction du petit groupe. « Je pense qu’il serait pertinent de se rendre d’abord à la guilde après ça. Pour nous assurer qu’ils ont bien été les auteurs de cette missive. Si ce n’est pas le cas, il faudra aller à la taverne. Enfin, il faudra y aller dans tous les cas. »

Je sais, je ne suis techniquement pas celui qui diligente l’enquête, si l’on peut le dire comme ça. Mais j’ai du mal à ne pas donner de directives. A croire que j’ai vraiment fini par reprendre le pli et me remettre dans mes chausses de Major depuis mon retour de la Chasse. Bien plus vite que je ne l’aurais cru. Même si ça reste parfois difficile. Je soupire pour faire disparaître ces pensées de mon esprit, me focalisant de nouveau sur l’instant présent et sur cette disparition.

Spoiler:

La vielle dame leur sert du thé et des biscuits avant qu'elle ne les invite à explorer la chambre de son petit-fils, à l'étage. Maximilien ignore si c'est le chagrin ou la vieillesse mais elle semble un peu désorientée. Un bref moment, un soupçon le prend qu'il décide de garder pour lui : ne leur cacherait-elle pas autre chose ? Mais déjà, chacun s'avance dans les escaliers et le dénommé Timothée engage la conversation par une avalanche de compliments. Maximilien surprend le sourire de son fils et, amusé à son tour, pose une main sur l'épaule de Tim. "Il est vrai qu'il est difficile d'être le père du renommé Melbren de Séverac." Plaisante le comte avant d’ébouriffer gentiment les cheveux du petit pas si petit. "Le compliment me va droit au cœur, merci." Ajoute-t-il, plus sincère, en entrant dans la chambre d'Azrael.

Leur petit groupe se divise et Maximilien garde l'oreille sur les renseignements délivrés par le major Aigrépine avant de regarder autour de lui. La pièce semble en désordre, et le comte demande à Timothée. "Ton cousin est-il un homme désordonné ?" Après tout, ce n'est peut-être rien d'important. Maximilien finit par se pencher sur le lit en désordre, défroissant les draps avant de remonter la couverture et de tapoter l'oreiller, attentif à ce qu'il n'y est pas un papier qui traîne là. Après tout, le dénommé Azrael ne semble pas être particulièrement méticuleux, alors pourquoi n'oublierait-il pas une lettre cent fois lue et relue avant de s'endormir entre ses draps ?

"La Guilde semble être un bon point de départ." Approuve Maximilien, pensif. Il ignore si quelqu'un de la guilde des Poètes saura les orienter, mais il faut bien commencer quelque part.

Spoiler:

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