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 Études mortelles et Inquiétude nouvelle

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Tim l'Escampette
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Message Sujet: Études mortelles et Inquiétude nouvelle   Études mortelles et Inquiétude nouvelle EmptyMer 2 Jan 2019 - 21:11


Livre IV, Chapitre 1 • Les Labyrinthes de Sithis
Adonis le Lys & Tim l'Escampette

Études mortelles et Inquiétude nouvelle

En tous les cas, faire des études, ca tue.




• Date : le 20 novembre 1003
• Météo (optionnel) : venteux et humide
• Statut du RP : en cours - privé
• Résumé : L'Audacia est arrivée pour l'hivernage et Tim compte bien ne pas traîner pour prendre des nouvelles de ses camarades surtout avec ce qui s'est déroulé à l'Académie il y a peu encore !
• Recensement :
Code:
• [b]le 20 novembre 1003 :[/b] [url=http://arven.forumactif.org/t4426-etudes-mortelles-et-inquietude-nouvelle]Études mortelles et inquiétude nouvelle[/url] - [i]Adonis le Lys & Tim l'Escampette[/i]
L'Audacia est arrivée pour l'hivernage et Tim compte bien ne pas traîner pour prendre des nouvelles de ses camarades surtout avec ce qui s'est déroulé à l'Académie il y a peu encore !



Dernière édition par Tim l'Escampette le Jeu 3 Jan 2019 - 10:28, édité 2 fois
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Message Sujet: Re: Études mortelles et Inquiétude nouvelle   Études mortelles et Inquiétude nouvelle EmptyMer 2 Jan 2019 - 21:19

Splaf, firent mes bottes sur les pavés humides des quais de la Ville-Basse. Je venais de terminer ma sortie de l'Audacia par un petit saut triomphant, saut que je gratifiais moi-même de quelques applaudissements et révérences. Dommage qu'il n'y avait personne pour suivre le rythme ou pour m’accueillir. Je ne pu d'ailleurs m’empêcher de jeter des regards envieux et de tirer une moue boudeuse quand quelques femmes vinrent 'poupouter' des grands gaillards de la vivenef. L'hivernage promettait d'être long si je ne m'activais pas dès aujourd'hui à faire autre chose que râler. Heureusement, j'avais déjà quelques trucs en tête à faire. Et pas des moindres !

D'abord, il me fallait aller déposer mes affaires chez mon cousin qui, je l’espérais, ne relèverait pas trop la senteur maraîchère qui me collait à la peau. Hélas pour moi, j'étais certain qu'il savait ce que je faisais de mon temps. Après tout, Liselotte n'avait pas traîné à le comprendre et Théodore était aussi futé qu'elle. Surtout vu les derniers événements s'étant déroulés à l'Académie.

Ensuite, je comptais partir à la recherche de mes camarades. Vérifier qu'ils allaient bien était en haut de ma liste avec ce qui s'était passé durant notre absence. Les nouvelles circulaient vite. Roméo, le mage qui m'avait parlé via Outreparole, m'avait indiqué qu'Adonis n'était pas présent. Mais vu l'ambiance et compte tenu de son duché, pouvais-je réellement lui faire confiance ? Je ne pouvais m’empêcher de douter des mots de ce garçon tout aussi Lagran que mon ami. Qui plus est, je n'avais rien demandé sur Eponine, ce que je regrettais amèrement pour le coup. Dès lors, il me fallait partir à leur recherche, ce qui pouvait prendre du temps - ou non.

Je comptais naturellement aussi me renseigner sur le fameux Roméo ainsi que sur les incidents survenus à Lorgol. Cela m'occuperait pas mal je me disais. Comme cela me préoccupait assez à dire vrai. Encore une fois, je ne pu m’exclamer en moi-même : Qu'est ce que j'avais bien fait de quitter l'Académie ! Les études étaient véritablement mortelles la-bas.

Enfin, il y avait une chose qui me tenait à cœur de réaliser. C'était de faire un tatouage. Ce tatouage dont j'avais si souvent parlé pendant le voyage. La représentation de ce dernier avait germé petit à petit au fil de nos traversées, mais elle avait véritablement pris forme dans mon carnet dès le mois de juillet. J'avais laissé tomber l'idée d'y mettre de la couleur, cela aurait coûté beaucoup trop cher sinon, et je n'aurai probablement pas eu assez malgré la bonne part de butin que j'avais gagné pour mon travail. J'avais également laissé tomber l'idée de le faire durant une de nos escales à trop courte durée. Après quelques conversations entre pirates, lesquels doutaient sincèrement, je cite : de mes couilles à aller jusqu'au bout, j'avais décidé d'attendre l'hivernage pour le faire. On m'avait même indiqué un bon tatoueur à Lorgol.

Bref, je ne manquais pas d'occupations mais je ne pouvais remercier les Dieux pour ça non plus. Non pas que je me doutais qu'ils n'écoutaient plus. Messaïon n'avait pas été au rendez-vous sur les mers d'Arven mais je me disais qu'il devait être bien trop occupé pour répondre à tout le monde à la fois.

« Merci, merci ! » Poussais-je à un public imaginaire avant de faire signe à quelques pirates. Je les retrouverai bien vite dans le coin. Surtout Vira, aussi figure de proue que Rhéa. Et tout aussi fidèle à la vivenef.

Je me mis en chemin pour la maisonnée et boutique de Théodore. Il constituait ma première 'escale' sur Lorgol. Quand je me présentais à lui, il ne fut pas aussi surpris qu'attendu. Peut-être le fait que je me doutais de ses connaissances me concernant m'aidait à ouvrir les yeux. Quoiqu'il en soit il était ravi, il aurait une paire de mains pour nettoyer la boutique pendant l'hiver. Mon cher cousin m’accueillit donc et me conseilla, avec fort mouvement vers une bassine, de me laver. Il avait le nez fin. Et le mien était devenu bouché fallait croire. Je fis mine de lui offrir quelques pièces de la part de mes 'parents', une fois propre. Il me trouverait des tâches sans difficulté disait-il, et je le croyais sans problème. Je filais ensuite de son chez lui avant qu'il n'ai pu me parler de quelque chose d'important, d'une lettre pour être plus précis. Je la découvrirai plus tard, j'avais le temps !

Mes pas me menèrent vers une chaumine de la Ville Haute mais proche en même temps de la Ville Basse. C'était là qu'Adonis m'avait indiqué se rendre de temps en temps la dernière fois. Il avait une sœur, disait-il. Une grande. Plus grande qu'Ortie. Et je craignis un instant en frappant à la porte d'y voir son sosie. Sauf que la porte s'ouvrit sur un grand homme à l'air aussi farouche que fatigué... tout sauf tendre. D'un pas en arrière, prêt à foutre le camp, je songeais m'être trompé d'endroit et d'être tombé sur le repère de quelques brigands. Heureusement pour moi, ce ne fut pas le cas !

« Je. Je. » bredouillais-je en regardant après une issu de secours – au cas ou.
« Tu ? » relança l'homme qui prenait presque toute la hauteur et la largeur de la porte.
« Adonis. » Je ne trouvais que ça à répondre. C'était bref mais intense. Le sujet de ma phrase. Le point le plus essentiel. Soit il le connaissait soit il ne le connaissait pas... et je serai alors dans le caca.
« Oh ! » fit-il. Et sans crier gare à ma plus grande surprise, il me saisit par le bras avec force et m'attira à l’intérieur de la maison, avant de crier :

« Adonis ! Y a un p'tit gars pour toi ! »
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Message Sujet: Re: Études mortelles et Inquiétude nouvelle   Études mortelles et Inquiétude nouvelle EmptyVen 11 Jan 2019 - 21:52

Adonis seul dans sa chambre tourne en rond. Il en a rencontré des personnes depuis ce qu’il s’est passé à l’Académie. Il en a échangé des mots mais les maux ne se guérissent pas. La tristesse et l’inutilité subsistent dans sa tête de gamin. Depuis son retour d’escapade aux alentours de l’Académie il ne s’y est pas risqué de nouveau comme conscient du danger qu’il court en allant à l’encontre des interdits.

Adonis fait également face à ce silence inexorable qui le plombe. Il a certes appris avec le temps que son avenir n’appartient qu’aux actions qu’il fera de par le monde mais les dieux, absents, l’incitent à se poser encore plus de questions pour son futur.

Quand bien-même il pourra à nouveau fouler de ses pas le sol de l’Académie, son devenir et ses choix restent à présent à ce jour bien incertains. A quoi bon envisager de chevaucher lorsque les études se trouvent entravées ? Ce lieu de savoir est marqué depuis deux ans par des batailles, des morts et c’est un fait la peur peu à peu s’empare de son esprit. Lui le vaillant garçon d’Edenia doute mais ce serait faiblesse et couardise d’avouer un tel fait. Puis en y réfléchissant à deux fois ce n’est pas particulièrement ce ressentiment c’est plutôt la colère qui s’empare de lui. L’incapacité de répondre à ses questions de la part des adultes, des responsables, de Braham même en bas qu’il entend aider sa sœur… rien ne va dans le bon sens, celui qui est censé calmer les ardeurs du jeune mage.

Il regarde par la fenêtre fronçant les sourcils en regardant l’horizon. Qu’y a-t-il là bas sur les flots qu'il imagine  Tim a peut être eu raison après tout de choisir l’évasion, embrasser une liberté. Nulle entrave juste le choix d’une vie qui pourrait presque devenir la sienne s’il s’y attardait un instant. Mais il détourne les yeux pour s’emparer d’un bouquin qui traîne là. Non s’il a fait ce choix, celui de rester vers ses amis sur terre, celui de rester à proximité de sa sœur c’est en toute connaissance de cause.

Soudain la voix de Braham résonne à son encontre et il hausse un sourcil. Une visite ? Qui donc pourrait bien venir le voir

« J’arrive » alors que déjà il commence à descendre les escaliers quatre à quatre. Puis au même niveau que son beau-frère il croise le regard de ce jeune homme Tim. Un fin sourire, malheureusement absent depuis quelque semaines sur les lèvres d’Adonis, apparaît alors qu’il attrape un pardessus « M’ci Braham on va faire un tour c’est Tim t’sais un ami qu’jai connu au début à l’Académie ». Un échange courtois, rapide alors qu’Adonis invite d’ores et déjà Tim à le suivre à  l’extérieur de la maison. Quelques pas pour s’éloigner dans une rue adjacente à l’abri de la foule des jours « Ca y est tu es revenu ? » un constat alors qu’il a presque envie de prendre son ami aussi dans ses bras « J’te jure il s’passe pas un jour sans qu’je me demande si j’aurais pas du faire comme toi ; t’sais ce qu’il s’est passé ici ? T’sais quoi au fait ? » oui il darde son ami de questions. Peut-être que Tim a plus de réponse que lui-même après tout ? Ce serait bien surprenant mais il n’est plus à ça près au final.
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Message Sujet: Re: Études mortelles et Inquiétude nouvelle   Études mortelles et Inquiétude nouvelle EmptySam 12 Jan 2019 - 17:54

« Adonis ! Y a un p'tit gars pour toi ! »

Dans le même temps où je fis mine de résister à la force du grand gaillard, ne souhaitant guère me faire happer aussi facilement, regrettant également de ne pas avoir une arme courte sur moi pour me défendre au corps-à-corps, je sentis un poids en moi se lever, flotter et disparaître loin. Le fait qu'il appela Adonis, mon ami, confirmait en une seconde que le fameux Roméo avait dit vrai. Adonis était vivant. Dans quel état ? Aucune idée. Mais vivant ! C'était le principal alors que je cessais de me débattre piètrement, me contentant de me dégager le bras quand il relâcha sa poigne.

L'arrivée de l'adolescent, de moins d'un an mon cadet, me fit montrer les dents dans un sourire qui s'étendit d'une oreille à l'autre. Que cela faisait longtemps ! Que c'était bon de le revoir ! Qu'il avait tout aussi l'air ravi que moi de nos retrouvailles. Et sans plus attendre, ne pouvant me retenir, sans gêne aucune comme d'habitude, j'effectuais à mon tour quelques pas dans la demeure pour le rejoindre en bas des escaliers et lui offrir une étreinte amicale et fraternelle avant même qu'il n'ait eu le temps de s'habiller de son manteau. Ou de dire un mot. Mots qui suivirent ensuite rapidement à l'adresse du grand homme au regard suspect devant mon comportement audacieux et familier. Peut-être trop familier ? Enfin bon, c'était mon meilleur ami, c'était normal à mes yeux de l'enlacer limite comme ça. Non ? Je mis fin à l'étreinte en m'éloignant d'un pas pour faire face ensuite à l'adulte de la maison.

« Merci Monsieur d'avoir appelé Adonis et de prendre soin de lui, c'est un ami précieux, le meilleur. » Je devais bien me montrer beau parleur devant cet homme. Je n'en pensais d'ailleurs pas moins. Pure vérité que voilà alors qu'Adonis s’apprêtait pour sortir et que je le suivais après un signe plein de politesse à l'homme.

À quelques pas derrière lui, le suivant comme son ombre, je me retenais de vomir plein de questions sur comment il allait et sur ce qu'il s'était passé. Heureusement, la retenue ne dura pas et Adonis brisa directement le silence avec entrain.

« Ca y est, tu es revenu ? »
« Fraîchement débarqué même ! Et regarde le beau gosse que je fais. Et mes muscles ! Après un tour sur moi-même, je relevais une de mes manches pour lui montrer la fermeté de mon bras, j'affichais également les couleurs d'un soleil ayant travaillé mon corps pâle. Tu peux toucher si tu veux, ricanais-je bien crânant. Enfin, tu m'aurais vu descendre, j'étais loin d'être de toute fraîcheur crois-moi ! » Un mot. Une question. Et voilà que je vidais mon sac d’ânerie et de vantardise.

« J’te jure il s’passe pas un jour sans qu’je me demande si j’aurais pas dû faire comme toi ; t’sais ce qu’il s’est passé ici ? T’sais quoi au fait ? »

Une chance qu'Adonis était tout aussi causant que moi sinon j'aurai fini par faire un monologue. Je poussais le rire un peu devant ses premiers mots. « Il est jamais trop tard pour changer d'avis, tu sais. Je suis certain qu'il y a encore de la place en prime. Y en a toujours. » Surtout après des affrontements ou après une tempête, pensais-je sans l'ajouter pour autant. Pour le reste et ses questions, je repérai bien vite quelques fracas de caisses sur lesquelles me jucher dans la ruelle où nous nous trouvions. Une fois installé sur mon trône miteux, tel un prince sur un tas de bouse, je lui répondis enfin, prenant quelques aisances pour rendre cette conversion haletante et théâtrale au moins un peu.

« Un gars m'a contacté par Outreparole pendant que j'étais en mer. Pendant que je dormais pour être plus précis. C'était vraiment étrange... et angoissant. Messaïon que j'étais inquiet pour toi, si tu savais. J'avais du mal à trouver le sommeil. Puis sentant que quelque chose m’empêchait de m'élancer davantage en parlote, mon estomac semblant noué, je posais à mon tour, inquiet : Mais dis-moi d'abord, tu as des nouvelles d'Éponine ? Tu sais si elle va bien ? » Sans ça pour confirmer, notre conversation risquait de virer au court pour une ruée à la recherche de ma fidèle écoutante.
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Message Sujet: Re: Études mortelles et Inquiétude nouvelle   Études mortelles et Inquiétude nouvelle EmptyVen 25 Jan 2019 - 21:44

Le retour de Tim et sa venue dans la maison de Braham autant de faits qui poussent Adonis à se comporter  d’une manière bien étrange pour son ami. Non pas qu’il a honte de son amitié avec le jeune homme mais c’est plutôt l’ambiance actuelle qui le conduit à être un peu plus mesuré. Bien entendu, il aurait pu le prendre dans ses bras pour lui adresser une accolade plus que méritée, en réponse à la sienne, mais ce serait mentir sur sa morosité actuelle. Il n’est pas volage à passer du rire aux larmes ou inversement d’un claquement de doigt, non et il adresse un sourire à Braham alors que Tim remercie ce dernier. Il ne peut même pas s’empêcher  de lever les yeux au ciel devant tant de déférence.

Une fois dehors, dans une ruelle un peu plus calme, il laisse sortir les questions, seulement quelques unes. Ils ont toute la journée voire des semaines entières pour laisser libre à cours à des échanges retenus depuis quelques mois. Il se doute que Tim est venu le voir en premier avant de s’enquérir, des autres, de ceux qui comme lui ont été évacués de l’Académie. Il ne retient pas un soupir à la mention des muscles pour le moins saillants qu’il aperçoit  sous la chemise de son ami. Un haussement de sourcil accompagné d’un sourire pour le moins courtois sont les seules réactions qu’il lui présente. Il ne veut pas le vexer outre mesure et ponctue la question de Tim par une affirmation lourde de sens.

« Je vois qu’le large te forge l’physique  et tu n’as pas perdu ta pareille quant à ton habileté » un rire s’ajoute histoire de détendre une atmosphère somme toute un peu trop sèche de son côté « J’aurais bien voulu voir ton acrobatie tu me montreras ta vivenef dis ? » une demande si ce n’est une supplication histoire de penser à autre chose. Ainsi il pourra dessiner ce sur quoi Tim vogue des mois durant. Cela changera de ces croquis de dragons qui recouvrent peu à peu les feuilles dans sa chambre. Dessiner la vivenef lui permettra de sentir son ami un peu plus proche. Car Adonis rêve des fois de faire comme lui, s’éloigner des terres pour embrasser un avenir tout autre et il secoue la tête en réponse à l’invitation de ce dernier « Non, non… j’préfère pas ; j’ai toujours voulu chevaucher et j’suis pas sûr qu’’t’accepterais que j’sois meilleur mousse que toi à bord » un clin d’œil pour parachever cette petite moquerie.

De toute manière, il n’est même pas sûr le jeune mage qu’il ne souffrirait pas de ce mal de mer. Il aime bien trop Edenia, Lorgol aussi avec ses ruelles à la fois mystérieuses mais aussi dangereuses. Certes l’étendue bleue qui s’offre à ses yeux quand il se rapproche du port lui offre un rêve d’aventure tellement vaste qu’il est pris de vertige. Ses doutes et craintes sont écartés lorsque son regard se tourne vers les cieux où se produit un ballet infini de créatures. Son imagination et son avenir se déroulent là-haut, au-dessus des autres, dans les cieux.

Puis de nouveau les paroles de Tim le tirent de sa rêverie. Il se retourne aussitôt. Tout sourire a quitté son visage alors que son ami lui explique que lui, à des lieux de l’Académie, a eu des informations. Lui, Adonis, n’a rien eu, que dalle si ce n’est des inquiétudes palpables. Bien entendu qu’il a revu Eponine, il est même allé se recenser avec elle. Il reste sans voix à l’égard de Tim comme scotché de l’évidence. Ils sont combien à avoir eu des liens avec les prisonniers de l’Académie ? Et Braham lui cacherait-il une telle chose ? Et les enseignants ? Et l’Archimage ? La fureur cohabite avec une tension palpable qu’il maîtrise comme il peut.

« Oui j’suis allé me recenser avec elle » il est un peu trop abrupt alors que Tim n’y est absolument pour rien « T’es l’premier à m’dire qu’il a eu contact avec ceux à l’intérieur ; j’sais pas du tout c’qu’il s’est passé ; t’sais Braham m’protège j’ai même pas droit d’m’approcher des lieux là bas ça craint » les paroles du désespoir du dépit alors qu’il s’installe à son tour sur les caisses.

« T’m’as dit qu’il s’appelait comment l’mec qui était à l’intérieur d’jà » pris dans ses pensées il ne sait même pas si son ami lui a donné le nom de l’étudiant ou pas.
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Message Sujet: Re: Études mortelles et Inquiétude nouvelle   Études mortelles et Inquiétude nouvelle EmptySam 26 Jan 2019 - 21:14

Adonis, ce cher Adonis, mon précieux ami. Il n'avait de cesse de me surprendre. De me faire rire aussi car, quand il me demanda à voir ma vivenef d'une telle façon appuyée d'un regard presque suppliant, je ne pu que glousser en lui répondant un léger et moqueur : « Entre meilleurs amis, on se montre tout, je suis certain par contre que ma figure de proue te bat. »
J'lui fis ensuite des signes de la main pour souligner et chasser en même temps mes bêtises. Il n'avait pas l'air bien et je savais le rire le meilleur remède. J’espérais donc dès lors, entre deux phrases, avoir pu alléger son esprit et son cœur. Pour sûr, les événements à l'Académie avaient dû raviver quelques vieilles blessures, les miennes ne s'étaient jamais fermées non plus, mais je faisais avec. Et je savais qu'elle aurait voulu qu'Adonis en fasse autant. Vu leur lien, c'était plus difficile pour lui que pour moi, je m'en doutais bien. Je me doutais également qu'il refuserait ma proposition. Ce n'était pas la première fois que je la lui faisais, ni la première fois qu'il la refusait. La petite provocation passa au-dessus d'un petit ricanement, après le coup de la vivenef, je lui laissais volontiers le dernier mot. Pour cette fois seulement, pensais-je tout en m'installant sur ce trône de caisses pour répondre à ses prochaines questions, lesquelles portaient sur l'Académie.

Je commençais ainsi à déballer au sujet du gars et de l'Outreparole qui m'avait sorti de mon quart-dodo, de mon inquiétude vis à vis des événements, mais surtout de ma crainte pour mes amis les plus proches. Je m'étais arrêté ensuite dans mon élan théâtrale pour lui demander des nouvelles de mon écoutante. Lui, était vivant, mais elle ? Lèvres en suspens, j'attendis sa réponse, prenant son air soudain plus sombre comme traduction à une question qui aurait dû être posée de ma part plus tôt. Je me mordis un peu la langue en guise d'excuse quand il me répondit.

« Oui j’suis allé me recenser avec elle »

Elle allait bien. Elle aussi se portait bien. Par les dieux, merci. Par les dieux disparus, d'avis de beaucoup, merci. Je soupirais de plus belle de soulagement, encaissant sa sécheresse facilement.

« T’es l’premier à m’dire qu’il a eu contact avec ceux à l’intérieur ; j’sais pas du tout c’qu’il s’est passé ; t’sais Braham m’protège j’ai même pas droit d’m’approcher des lieux là bas ça craint »

Ah... sa mauvaise humeur venait donc de là. Mais je n'avais pas demandé à être contacté ! Je gardais cette réplique pour moi, regardant le sol sale alors qu'il prenait place à son tour non loin. Ça n'avait pas dû être facile pour lui. Je comprenais son ressenti sur le fait de ne pas avoir eu de réponses à ses questions. Pouvait-il se douter du mien ? Une inquiétude croissante alors que j'étais loin des lieux ? Lui, était plus proche, certes il ne savait pas le pourquoi du comment, mais il avait su qui était potentiellement mort ou vivant en posant son nom dans le livre de recensement.  C'est du moins la conclusion que j'en tirais en moi-même.

« T’m’as dit qu’il s’appelait comment l’mec qui était à l’intérieur d’jà »

« Ah, je ne te l'ai pas encore dit c'est pour ça. Un certain Roméo de Flétribranche, un truc du genre... Et avant même de lui laisser le temps de réaliser ou autre, j’enchaînais sur une autre question, une révélation plutôt : Mais attends, t'as pas essayé de t'y rendre par un des nombreux passages que tu connais ? »
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Message Sujet: Re: Études mortelles et Inquiétude nouvelle   Études mortelles et Inquiétude nouvelle EmptyDim 27 Jan 2019 - 12:32

Oh qu’il est habile en paroles ce Tim. Il sourit Adonis quant à l’idée de voir la vivenef et cette figure de proue. Il hausse même un sourcil risquant pour la première fois depuis leurs retrouvailles à sourire

« J’demande qu’ç’à la voir ; on verra bien on a l’temps toute manière ».

Qu’importe, ils le savent bien tous les deux que le sujet essentiel de leur discussion est ces événements au sein même de l’Académie. Adonis sait très bien également qu’il n’a pas besoin de parler pour que son ami le comprenne. Les blessures ont certes cicatrisé en une année mais ce nouveau coup les réveille. Il grimace à l’évocation de l’écoutante et rassure le jeune mousse quant à leur amie commune. Il faudrait peut-être qu’ils aillent la voir tous les deux, cela lui ferait du bien aussi à  la petite. Il aime bien lui tapoter sur la tête et après la prendre dans ses bras juste pour la rassurer. Elle avait été là le jour où il avait rendu un dernier hommage à Ortie et depuis ils ne manquaient pas tous les deux, malgré des saisons différentes, de travailler ensemble.

Le regard d’Adonis dévie un peu lorsque Tim lui précise qu’il a eu un contact avec un de ses camarades enfermés. Il grimace sous le nom de Roméo. Pour sûr qu’il le connaît. Certes, il n’était pas de la même saison que lui mais il venait à peu de chose près  même endroit. Roméo, oh Roméo pourquoi ne m’as-tu pas contacté se dit-il au fond de lui-même. Mais qu’aurait-il pu faire lui pauvre gamin perdu dans les rues de Lorgol cherchant en vain comment les aider eux pauvre victimes innocentes ? Oui des victimes innocentes et des dieux aujourd’hui absents qui plongent encore plus Adonis dans une incompréhension qu’il se refuse d’avouer.

« Ouais j’le connaissais de nom ; l’était en 2ème année j’crois, en printemps j’suis pas sûr » il grince des dents sous la douleur d’évoquer une personne de sa connaissance morte encore. Il désigne les cieux secouant la tête « Et eux qui nous répondent plus ; j’crois qu’ils nous punissent d’nos agissements mais j’vois pas c’quon peut faire ».

Il soupire encore plus et secoue la tête lorsque Tim le questionne envers ces passages qu’il aurait pu emprunter « Ah bah ça s’il y avait pas une horde de professeurs qui nous empêchent d’accéder ce serait fait ; j’ai essayé et j’suis tombé sur M’sieur de Hverglemir y’a pas si longtemps que ça ; j’ai déguerpi aussi vite que  j’ai tenté de pendre un passage ; l’a pas été tendre et j’m’y risquerai pas une deuxième fois » il se rappelle la remontrance reçue par Braham « D’ailleurs l’autre là ça lui a pas plus mon escapade »


Adonis est bien dépité il n’a pas de solution franche hormis des balades dans les rues de Lorgol pour trouver des réponses aussi minuscules soient-elles. Il se reprend se mettant debout et fait face à son ami

« Bon allez t’façon ça n’sert à rien d’rester là à rien faire t’voulais faire quoi ? Voir d’autres personnes ? Aller boire un coup ? On va pas rester là des lustres on a trop d’temps à rattraper tous les deux » et il murmure se rapprochant de lui « dis mois les nanas à bord elles sont comment ? » ; le gamin qu’il est rentre dans l’adolescence et peu à peu une nouvelle envie s’éveille, celle de plaire ; qui sait peut être que Tim pourrait lui donner des leçons ?
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Message Sujet: Re: Études mortelles et Inquiétude nouvelle   Études mortelles et Inquiétude nouvelle EmptyMer 30 Jan 2019 - 13:55

Oh, Adonis avait compris le sous entendu ! Au moins avais-je eu raison de parler de ça, de poser une phrase aussi déplacée qu'audacieuse, aussi cielsombroise. Il l'avait acceptée en souriant légèrement avant d'en revenir par la suite au sujet qui fâchait davantage ; l'Académie.
Cette même Académie que je ne regrettais nullement d'avoir quittée vu tout ce qui s'y était déroulé depuis mon départ. En revanche, mes proches n'avaient pas tous suivi mon merveilleux exemple, raison pour laquelle je m’inquiétais ; raison pour laquelle j'avais interrompu mon théâtre sur mon trône de caisses pour avoir des informations quant à la santé d'Éponine.

Et encore, il y avait tellement de personnes à qui je songeais. Sybille, est-ce qu'elle allait bien ? La sœur de Lou-Ann ? La famille des pirates de l'Audacia qui s'y trouvait peut-être ? Même l'état de Moira m'inquiétait alors qu'elle me sortait parfois par les yeux, elle et ses airs... brrr.

Roméo. Je citais son nom approximativement quand il m'en demanda les détails. Je ne savais pas grand chose sur lui et peut-être était-ce pour le mieux. Lui qui s’inquiétait plus pour sa belle que pour lui-même n'avait eu que très peu de chance de survivre malgré tous mes conseils égoïstes de fuite et de cache-cache. Il aurait pu survivre sinon... moi, j'aurai survécu si je m'étais écouté, si j'avais suivi mes conseils – c'était certain. Je lui avais même donné une localisation de passage secret qu'Adonis connaissait bien. Et pourtant, tout cela n'avait servi à rien. Moi, et ce malgré ma gorge sèche, je n'avais rien à me reprocher. J'avais fait ce qu'il fallait pour celui qu'Adonis disait connaître un peu. Je me raclais la gorge alors qu'il poursuivait sur les dieux.

« Et eux qui nous répondent plus ; j’crois qu’ils nous punissent d’nos agissements mais j’vois pas c’quon peut faire ». 

Suivant son regard, haussant un sourcil, je lui répondis :

« Je n'ai rien à me reprocher personnellement. Peut-être se concentrent-ils sur une chose qui nous dépasse tous ou peut-être ont-ils besoin de repos tout simplement. Tout le monde a besoin de repos. »

Je terminais ma phrase en baillant. Les dieux reviendraient. J'en avais la certitude. Et je refusais de toute façon de penser le contraire. Pourquoi nous tourneraient-ils le dos ? Je faisais honneur à Mirta. Je priais souvent Messaïon et remerciais Atal. Aïon même ne pouvait dénier mes efforts sur la poésie. Seule Aïda avait des raisons de partir en courant et en pleurant me concernant.

Quant à ma question, ma surprise, sur les passages secrets, elle trouva réponse dans le nom 'de Hvergelmir'. Cet homme était le gardien des lieux, c'était pas possible autrement. Un mort-vivant comme l'ancien empereur Octave d'Ibélène, peut-être. Je l'avais moi-même croisé dans des circonstances similaires à Adonis. Je me grattais un instant l'épaule qu'il avait 'tenue' en m'emmenant à l'intérieur de l'Académie. Il avait été froid, je pouvais comprendre la réticence de mon ami à renouveler l’expérience... quoiqu'il était du genre fonceur contrairement à moi. Il avait été froid, mais il avait été juste aussi. Compréhensif également à sa manière. Il l'avait été me concernant. Je m'étais même senti soutenu un moment face à l’adversité glaciale que j'avais eu à affronter. Et il avait tenu à m'informer concernant Ortie. Il avait tenu sa parole. Aussi douloureux en fut l'effet en lisant sa lettre. « Il fait son travail, on peut pas lui en vouloir.... » Je plissais mes yeux légèrement en m'entendant marmonner entre mes dents pour défendre un professeur. Mon marmonnement était tombé à la suite de la phrase concernant le 'second homme'. Adonis pourrait dès lors songer, s'il m'avait entendu, que je disais ça pour le second, par respect, plutôt que pour le premier qui lui avait mis des bâtons dans les roues.

Dans un petit brouhaha de caisses desquelles on s'extirpe, mon ami me refit face, plein d'envie de repousser le sujet douloureux de l'Académie, plein d'envie de rattraper le temps perdu... plein d'envie de se faire tabasser aussi vu sa dernière question qui me fit écarquiller les yeux.

« Trop violentes pour toi, crois-moi. J'imaginais d'ailleurs très bien Lou-Ann lui balancer un crochet du droit dans le nez... sans mal. J'imaginais également le regard de mépris ou de supériorité pour quelques autres face à un mioche leur faisant du charme. Le mot 'nana', le ferait couler directement qui plus est. Mais tu pourrais en croiser quelques unes en allant à la Taverne de la Rose,  tu comprendrais mieux ainsi et je pourrais peut-être y voir Éponine. Et toi Moira si elle s'y trouve... » Oui, je lui laissais volontiers se charger de distraire Moira loin de moi si elle s'y trouvait. Je grimaçais un peu à l'idée de voir cette dernière, même si la savoir en vie me soulagerait également quelque part aussi. Je retrouverai même peut-être Lou-Ann la-bas, tout en espérant qu'elle ai retrouvé sa sœur saine et sauve.


Dernière édition par Tim l'Escampette le Mer 30 Jan 2019 - 17:48, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Études mortelles et Inquiétude nouvelle   Études mortelles et Inquiétude nouvelle EmptyMer 30 Jan 2019 - 16:57

Au fil de la conversation Adonis se rend compte que son ami est bien plus posé que lui. On dirait bien que le grand large apporte cette sérénité qu’il manque au mage. Ou bien est-ce simplement cette sensation de liberté qui le rend si… adulte. Il le regarde, envieux et jaloux en même temps. Le garçon s’est forgé le physique, le caractère. Il voit dans son attitude tout ce plaisir qu’il éprouve probablement à avoir fui l’Académie et des cours plus que barbants. Toutefois, Adonis ne démord pas de sa volonté farouche d’apprendre. La vie est faite de difficultés, d’écueils jamais insurmontables il en est la preuve vivante.

L’absence des dieux, la perte des êtres chers et l’absence de ses amis les plus proches le rendent ma foi quelque peu amer des fois. Malgré tout, il est conscient que l’on n’obtient jamais rien sans rien. Il questionne bien maladroitement, il fait des recherches tout aussi difficiles cela soit-il, ses efforts paieront, il l’espère. Il angoisse de la rencontre dans quelques années avec un dragon, a peur d’un échec qui le rendrait orphelin de projet inachevé. Le garçon ne sait pas vraiment à qui se confier quant à cette crainte qui l’étreint. Il ne veut pas en faire part à son ami car il ne le comprendrait pas. Adonis aimerait bien rencontrer des cadets de la Caserne pour avoir leur retour quant à ce lien qui les unissent à leur Dragon. Il est  pressé et se pose mille questions vis-à-vis de comment cela va se dérouler.

Tim a raison en parlant des dieux et Adonis s’en trouve soulagé ; il regard les cieux et un fin sourire s’installe sur ses lèvres comme s’il se trouvait dans cette position d’attente du retour de ces êtres que chacun prie. Il se débrouille par lui-même car cela a toujours été le cas.

S’il est là où il se trouve aujourd’hui c’est à force de travail. Il prie, certes, mais les prières n’ont jamais rien amené. Il sait très bien que c’est depuis qu’il ouvre les livres, qu’il travaille d’arrache-pied qu’il obtient les reconnaissances de ses enseignants.  C’est ainsi que faisait Ortie et c’est ainsi qu’il poursuit sa vie également. Malgré cette nouvelle manière d’être et d’agir Adonis ne supporte pas la pression continue que lui impose Braham. Nul besoin d’être aussi sévère et tous les mots de son plus proche ami n’y suffiront pas à le convaincre du contraire. Rien ne sert de tergiverser outre mesure aussi il hausse les épaules plus par dépit qu’autre chose à son commentaire bien futile

« Si tu l’dis j’veux bien t’croire mais bon j’suis bien assez grand pour savoir quoi faire et pas quoi faire maintenant ; j’suis pas fou non plus ; j’ai grandi et j’suis moins fonceur que je ne l’étais » il l’espère du moins. Il est à 100 lieux de se douter que des fois le cœur et ses faiblesses influencent son attitude. Le garçon qui tente de se contenir n’est qu’un gamin qui, guidé par des sentiments bien étranges, peut succomber  à nouveau à des travers qui font de lui l’adolescent bruyant et  beau parleur qu’il est depuis des années.

Les filles sont cette faiblesse qui conduiront à la perte d’Adonis. Il est bien trop jeune et novice au point de s’enquérir auprès de son ami de celles de l’Audacia. Sa réponse lui arrache un rire pour le moins surprenant. Il en a vu d’autres le gamin, il le pense du moins.  Aussi il est enchanté à la proposition de son ami et déjà il commence à s’éloigner guidé par cette envie de passer à autre chose et de profiter de l’instant présent avec Tim. Il est de son droit de lui prouver que lui Adonis est désormais comme ce prétendu pirate un grand. Il n’est plus ce gamin, cet étudiant joueur, non il devient un homme, un vrai…

« Allons-y qu’est ce qu’attends donc ? » ; oh rêve d’adulte dans un corps d’enfant, oh espoirs fort probablement balayés dans quelques heures. Adonis devrait bien profiter de sa jeunesse avant de vouloir grandir trop vite…
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Message Sujet: Re: Études mortelles et Inquiétude nouvelle   Études mortelles et Inquiétude nouvelle EmptyMer 30 Jan 2019 - 17:54

Qu'il oublie donc cette idée saugrenue ! Sinon ce n'était pas que son beau visage qui serait détruit mais aussi son tululu par un balai tout sauf magique. Du moins dépendant de la personne qu'il offenserait ainsi que de son degré de stupidité. Ce n'était pas qu'il était bête Adonis, mon meilleur ami, mais beaucoup trop imprudent tant dans ses propos que dans ses mouvements. En outre, il me connaissait peut-être, mais ca ne voulait pas dire qu'il connaissait le mot 'pirate' pour autant. Il était bien ignorant sur certains points. Certains points que j'avais expérimentés à plusieurs reprises depuis ma première fois le 25 janvier 1003 ; louées soient Delphine, Liselotte et Mirta.
Mais le savait-il ? Éponine le savait, mais Adonis ? Je ne lui avais jamais encore dit. Je lui dirais pour sûr, mais quand l'affaire de l'Académie serait plus loin. Et quand on se rendrait ailleurs que dans la Taverne de la Rose alors que son esprit était obnubilé par le mot 'nana'. Surtout ailleurs...

Adonis avait beau prétendre qu'il avait changé aujourd'hui. Prétendre qu'il avait grandit et qu'il n'était plus fonceur. Prétendre qu'il n'était pas fou. Prétendre qu'il savait ce qu'il faisait. Je savais que c'était faux, en partie, ou j'en doutais pour quelques points. Preuves seraient à l'appui pour confirmer mes craintes lors du premier mois de la prochaine année. Et je serais le premier alors à lui rire au nez et à lui proposer conseils de séduction.

Je descendis à mon tour de mon trône de caisses miteuses et ouvris le marche. Direction la Taverne de la Rose. Direction le soulagement de revoir mon écoutante favorite ainsi que des visages familiers. Direction vers la découverte, la déception, peut-être, et la prudence également, on y croit, pour Adonis. En tout cas, à la fin de cette journée, mon objectif deux serait en grosse partie atteint ; celui de m'assurer que tous mes amis allaient bien.


***
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