Les Voltigeurs Mayeul de Vifesprit Messages : 3250 J'ai : 32 ans Je suis : Voltigeur de Nuage, Major du Vol de Valkyrion, division de Svaljärd
Héritier de Vifesprit, petite barronie à l'Ouest de Sombreciel Feuille de personnageJ'ai fait allégeance à : IbélèneMes autres visages: Arsène Albe - Maximilien de Séverac | Sujet: VIFESPRIT (DE), Mayeul Dim 14 Avr 2019 - 18:27 | |
| A voir : Mayeul plus jeune Caractère : Moins d'excès suite à son expérience Action d'éclat pendant sa captivité ? CHRONO : *Naissance le 29 Décembre 971 de Mathilde et Mayeul à Vifesprit, petite baronnie à l’extrême Ouest de Sombreciel. Ils ont un frère aîné, Marceau, né en 968. *Juin 980, sa mère meurt d'une overdose. Mayeul est dévasté, son comportement change et il se replie sur lui-même. *Janvier 982, l'enfant qu'il était revient peu à peu, avec une peur de l'abandon décuplée et un caractère changeant. *Septembre 984, il intègre l'Académie pour un cursus ???, de même que sa sœur jumelle Mathilde. *Septembre 989, il sort diplômé. *Décembre 989, il est choisit par Nuage et devient Cadet *Juin 994, il devient officiellement Voltigeur et rejoint le vol de Sombreciel. *Août 996, le père de Mayeul meurt à son tour. Mayeul s'étourdit dans les drogues et les orgies cielsombroises,jusqu'à être menacé de mise à pied. Marceau, son frère aîné, devient baron de Vifesprit. *septembre 997, suite à un pari, Mayeul s'aventure sur le territoire erebien, sport en vogue. Il est capturé, condamné et réduit en esclavage pour une durée de trente mois. Etant donné son statut de Voltigeur, il sert la caserne de Vivedune. EN VRAC : * Voltigeur en Sombreciel * Un grand frère, Marceau, une soeur jumelle Mathilde décédée depuis peu * A tenté de faire le malin en Erebor, échec lamentable -> condamné à 30 mois d'esclavage en Erebor (sert sa peine à la caserne de Vivedune) * Un lien très très fort avec Nuage conservé malgré ses déboires en Erebor * Réconforté par Reja à la mort de sa soeur *Bon Voltigeur mais très casse-cou * Moins de problème de drogue CARACTERE : Plus casse-cou, plus arrogant aussi. Plus excessif. Ne sait pas résister à un défi A perdu sa mère très jeune (syndrome de l'abandon ?) - Spoiler:
Sous le regard des Dieux Voltigeur
️️️️ Lemon Tart |
Mayeul
de Vifesprit
ft. Eoin Macken
« "Non", ce n'est pas un mot que Mayeul a entendu très souvent. Il faut dire que le Voltigeur possède une ouïe particulièrement sélective, et qu'il est passé maître dans l'art d'ignorer ce qui ne lui convient pas, à moins qu'il ne décide que ce mot est un défi supplémentaire. Dès lors, il s'efforcera de prouver qu'il peut faire le contraire,avec succès, parfois. Mieux vaut retenir le positif. » |
En bref
️️️️ LadyNadira |
Âge : 32 ans Date et lieu de naissance : 29 décembre 971, à Vifesprit (Sombreciel) Statut/profession : Voltigeur du griffon Nuage, Major de Svaljärd (Valkyrion), Héritier de la baronnie de Vifesprit (Sombreciel) Allégeance : A Ibélène Dieux tutélaires : Si sa soeur jumelle a été placée sous la protection d’Asma, Mayeul lui a été confié à Alior. Désormais, il adresse ses prières à Valda et Mirta, bien qu’Aïon l’inspire parfois pour adresser des poèmes à ceux qu'il apprécie.
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Aimable : Mayeul a toujours su qu'un sourire et quelques mots gentils lui ouvriraient bien des portes. Rieur, agréable, charmeur, il a toujours su se faire aimer sans trop de difficulté. Il sait mettre les gens de son côté. Impulsif: D'accord, Mayeul ne réfléchit pas beaucoup avant d'agir ou de parler. Si sa promotion au grade de major le force à faire de gros efforts, ce n'est pas toujours une réussite. Mayeul préfère foncer, quitte à s'en sortir par une pirouette après coup : jusqu'à présent, cela n'a pas trop mal fonctionné. Rêveur Dans les nuages, plutôt. Jamais les pieds sur terre, ce qui semble parfait pour un voltigeur. Pour la réflexion, on repassera. La concentration, il est vrai, ce n'est pas le point fort de Mayeul Insolent: Mayeul est le premier à l'avouer, il n'est pas le plus respectueux qui soit, et cela lui a valu bien des déboires. Il aime provoquer et se faire remarquer, et il a parfois du mal à se taire. Encore maintenant, cela lui vaut des ennuis, mais il lui est pourtant bien difficile de s'assagir. Loyal: Il tient toujours ses engagements Mayeul, même lorsque cela s'avère difficile. Dévoué à Ibélène et à la Voltige, il a parfois du mal à concilier les différents aspects de sa vie, ce qui ne l'empêche pas de s'y essayer aussi fort qu'il le peut. Etourdi : C'est vrai, il lui arrive d'oublier des choses. De nombreuses choses. Si quelqu'un lui pose la question, Mayeul pourra certifier que c'est parce qu'il a trop de choses à penser pour s'attacher aux détails. La vérité, c'est qu'il est tout simplement parfois trop tête en l'air pour son propre bien. Courageux : Une chose est sûre, Mayeul ne manque pas de courage : il en faut pour foncer tête baissé comme il a pu le faire. Il ne recule pas le Voltigeur, malgré la peur ou les doutes. Il suffit de les ignorer,et Mayeul est extrèmement doué pour ignorer les choses. Buté : Absolument pas. Mayeul n'est pas du genre insister pour avoir raison coûte que coûte, et à tout faire pour exprimer son opinion. Il accepte sans souci qu'on lui dise non et ne cherche pas à n'en faire qu'à sa tête. Ou presque. Et de toute façon, être buté est bien une qualité, non ? Immature : C'est un des reproches qui lui est adressé le plus souvent, et Mayeul considère que c'est en partie vrai seulement. Est-ce de sa faute, si les gens pensent qu'il se comporte parfois comme un enfant qui fait uniquement ce qu'il a envie de faire ? Mayeul est très responsable, au contraire. Lorsqu'il a décidé qu'il est temps de l'être. Casse-cou :Mayeul a toujours aimé prendre des risques, depuis qu'il est tout jeune. Cela ne s'est pas réellement amélioré avec l'âge, au grand désarroi des médecins de son escadron. Désormais qu'il a plus de responsabilité, Mayeul -rectification, Nuage surtout – s'efforce de calculer davantage les risques, mais ce n'est pas toujours le cas.
| Caractère
️️️️ Insane |
Derrière l'écran Dans la vie, je m'appelle Céline et j'ai 34 ans. Sur le Net, on m'appelle plutôt Danette. J'ai découvert le forum via un top site ? Je crois ? et voici ce que j'en pense : je me suis enchaîné à ce forum. Pour toujours toute la vie.:na :. Pour les inventés : Je vous autorise/ne vous autorise pas à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé. Histoire Nous sommes nés un soir d'hiver, avec une pluie battante qui résonnait dans les carreaux. Nous ? Moi, et ma sœur. Des jumeaux, si semblables à la naissance qu'il aurait été difficile de nous distinguer, si je n'avais été un garçon, et elle une fille. Mayeul. Mathilde. Une même initiale, pour une même destinée. Enfants différents et pourtant unique. En théorie. Nous avons grandi à deux, nous avons toujours tout fait à deux. Inséparables, jamais l'un sans l'autre, toujours prêts à se soutenir, pour les bêtises ou les bonnes actions. Nous étions libres, nous étions forts, nous faisions ce que nous voulions. Après tout, Vifesprit, où nous sommes nés, est une petite baronnie de Sombreciel, réputée pour ses drogues et l'esprit de ses habitants. Nos parents se chargeaient des drogues, nous nous chargions de l'esprit. Nous jouissions d'une grande liberté, et si notre mère se chargea de notre éducation, lire, écrire, compter, et toutes les subtilités qui tournent autour, elle nous laissait libre d'apprendre par nous même. Très vite, Mathilde et moi nous sommes passionnés pour les sciences, elle la médecine, moi, les relations humaines. Je pouvais passé des heures allongé sur un toit, à observer les interactions de mes semblables. Caché sur un toit serait plus juste : on observe toujours mieux quand personne ne sait que vous observez. Déjà à l'époque, j'étais un véritable acrobate, grimpant aux arbres, sur les toits, dans les granges, défiant l'apesanteur pour le seul plaisir de mieux voir d'en haut. Mathilde, si elle ne partageait pas ma passion pour les sommets, restait toujours à mes côtés lors de mes explorations. Elle n'était pas du genre à me dire non, de toute façon nous étions jumeaux, plus proches encore que des frères et sœurs ne peuvent l'être. Liés. Exclusifs, aussi : à par elle, je n'avais pas de véritable ami. J'aimais charmer les adultes, eux m'apportaient quelque chose. Les autres enfants ? Ils étaient inutiles, et trop envahissants. Peureux, aussi : nous deux qui courions les collines et plongions dans les lacs n'avions pas besoin d'être freiné dans notre vie d'aventuriers. Nos parents râlaient bien quand nous rentrions le soir, mais ils retournaient vite à d'autres choses, plus accaparantes encore que leurs propres enfants. A l'âge de dix ans, notre père essaya de nous séparer, m'enseignant les rudiments du combat tandis que notre mère tentait d'apprendre à Mathilde à tenir une maison. Nous n'étions pas très riches, la fortune des Vifesprit dilapidée à force de liqueurs et de drogues, mais la baronnie lui reviendrait, et elle devait apprendre à la gérer. Sauf que, séparés, nous n'étions pas très productifs. L'idée fut vite abandonnée, et une fois encore, nous nous sommes mis à apprendre. Ensemble. Intelligents ? Sans aucun doute . Motivés ? Encore plus . Séparés... il ne fallait même pas y compter. Nous vivions une enfance heureuse, rythmée par nos apprentissages, nos excursions sur les terres des Vifesprit, et plus loin encore parfois. Mais nous étions avides, avides d'apprendre, avides de connaître, avides de dépasser les frontières de notre petit monde. Nos 13 ans n'avaient pas encore sonnés que nos parents décidèrent d'écouter nos vœux et de nous présenter à l'Académie de Magie et du Savoir. Beaucoup d’appelés, peu d'élus. Jamais l'un sans l'autre. Et nous fûmes pris tous les deux. Ce fut, d'aussi loin que je me souvienne, notre première séparation. Trop jeunes pour loger ailleurs qu'à l'Académie, nous ne pouvions plus partager notre lit comme nous le faisions depuis enfants. Nos cursus respectifs nous éloignaient, elle en médecine, moi en psychologie. Loin, mais pas si loin. Nous nous retrouvions à chaque temps d'étude, à chaque temps de pause, aussi infime soit-il. Séparé, mais toujours unis. Là aussi, les jumeaux de Vifesprit laissèrent une impression durable. Elle comme moi, nous nous faisions des amis, nous apprenions, nous grandissions... mais nous ne vivions toujours que dans l'attente d'être tous les deux. Comme si nous étions deux moitiés et non pas une seule personne. Diplômés, avec les honneurs, à nos 18 ans. Travailleurs, doués, curieux, et avides d'apprendre. Des qualités que Mathilde choisit de mettre au service de la Basse Ville à Lorgol, plutôt qu'à la maison. Je la suivis sans me poser trop de questions : la drogue qui grignotait petit à petit l'esprit de notre famille restée sur les terres ne me tentait pas plus qu'elle, et à Lorgol, au cours de nos 5 années d'études, nous avions créé notre petit monde. Nos amis. Nos habitudes. Notre nouvelle vie. Mais si Mathilde trouva aussitôt quoi faire, moi, je m'ennuyais ferme. Ma jumelle était au service des autres, mais moi, fraîchement diplômé en psychologie, je me demandais bien comment servir. Pourquoi la Caserne de Serre ? Parce que je m'ennuyais, peut-être. Parce que c'était amusant, cette idée complètement folle que je pourrais devenir voltigeur. Lier mon destin à un griffon, à un autre être que Mathilde. Absurde. Ridicule. Risible. Bref, moi dans toute ma splendeur. Et puis, le Destin décida qu'après tout, pourquoi pas. Imaginez la surprise de Mathilde quand je revins avec la nouvelle, improbable s'il en était, qu'un griffon m'avait choisi. Elle avait cru à une blague... moi aussi d'ailleurs. Mais Nuage n'était pas une blague, il était tout ce qu'il y a de plus vivant, de plus imposant aussi. Dans mon esprit, ça avait toujours été Mathilde et moi, et voilà que débarquait un nouveau venu plumeux et particulièrement envahissant. Il me fallut du temps pour lui laisser une place, du temps aussi pour qu'il s'en fasse une. Mais nous avions tout notre temps : nous étions jeunes. Forts. Avides d'apprendre. J'entrais dans les rangs des cadets, commençant ma nouvelle formation de voltigeur. De ces années, je ne retiens que des souvenirs intenses, une joie indescriptible, un sentiment de plénitude. Parfaite. Ma vie était parfaite, et j'en profitais pleinement. J'aimais la hauteur, Nuage m'offrit ce qui me manquait pour en prendre encore plus. La tête dans les cieux, mon cœur près de Mathilde, et ma tête tout entière à ce que je faisais. Parfait. Il n'y avait pas d'autres mots. Nuage était un griffon plein de vie, j'étais un garçon loin d'être calme, nous nous complétions à merveille. Et cela se voyait : de cadet prometteur, j'accédais rapidement à celui de recrue d'excellence. Rien ne pouvait nous arrêter, et nous étions les rois, lui et moi. Comment définir l'ivresse qui m'envahissait à chaque envol de mon compagnon à plume, cette sensation de ne faire qu'un, avec lui, avec le ciel, d'être enfin celui que je rêvais d'être, secrètement ? Les dieux m'avaient fait homme, pas oiseau... et ils venaient de rattraper leur erreur. J'intégrais le vol de Bellifère, à une distance moindre de Lorgol, pour rester près de Mathilde. Encore et toujours, nous étions ensemble. Heureux. Mais j'aurais dû me souvenir que même les meilleures histoires ont une fin. Que le bonheur peut disparaître, aussi facilement que l'on souffle une bougie. Cela commença par une toux qu'elle ramena de la Basse Ville, pour se finir avec une fièvre qui semblait ne plus s'arrêter quelques semaines après. Mathilde était malade, gravement. Et quand elle succomba, si vite que rien ni personne n'aurait pu intervenir, je perdis pied avec la réalité. Elle avait toujours été mon double. Une autre partie de moi. Mon cœur et mon esprit moururent avec elle, en cet automne 996. Sans elle, je ne pouvais plus vivre. Le voulais-je seulement ? Elle était ma sœur. On comprenait, me disait-on. On compatit. Mais non, juste non. Personne ne pouvait comprendre, pas même nos parents, qui venaient de perdre leur fille. J'ai pensé à me suicider. Je ne pouvais pas vivre sans elle, j'étouffais. Sauf que Mathilde, c'était la vie. Elle était souriante, apportant douceur et réconfort partout où elle passait. Elle n'aurait pas voulu ça. Et puis, il y avait Nuage. Lui aussi n'aurait pas voulu ça, et je ne voulais pas le faire souffrir comme moi je souffrais actuellement. Alors, j'ai demandé à rentrer à Sombreciel. Et là, près des miens, les drogues qui me rebutaient jusqu'à présent m'offrait un échappatoire insoupçonné. Je souffrais tant de sa perte que ça en était physique. Je me réveillais au milieu de la nuit, hurlant son nom, et ne pouvait me rendormir qu'à l'aube. Je n'étais plus rien, que l'ombre de moi-même, que l'ombre de Mathilde. J'ai pensé que cela me soulagerait. Un verre, deux, une bouteille. Des vapeurs colorées, un parfum enivrant, entêtant. Cela suffisait, au début. Petit à petit, j'appris à vivre avec cette absence, et au bout de quelques mois, je redevins capable de donner le change, au moins. Et si mes sourires étaient trop grands, si mon rire sonnait trop faux, personne ne semblait le remarquer. Je vivais avec l'absence de Mathilde, avec sa perte, avec mon deuil. Nuage était là, mais ce n'était pas assez. Alors, quand ça faisait trop mal, je m'envolais par d'autres moyens. De temps en temps, puis plus régulièrement. Plus je prenais ces drogues, moins elles faisaient effet, et plus il m'en fallait. Tous les soirs. Puis tous les jours. Elles étaient ma béquille... elles étaient devenus indispensables à ma survie. Sans Mathilde, je ne pouvais pas vivre. Dans les brumes colorées de mon addiction, dans les songes délirants, au moins, Mathilde était là. Je la voyais, je sentais ma main sur la mienne, et j'allais mieux. Du moins, je le croyais. J'avais étudié la psychologie pourtant, et je savais aussi que ce que je faisais n'étais pas bon. J'oubliais, tout, souvent. Je n'étais pas concentré, je travaillais dans le brouillard. Je mettais mes camarades en danger, et j'arrivais complètement déchiré à la caserne. Oh, j'étais lucide, parfois. Et dans ces heures de lucidité, je me disais que j'allais arrêter tout ça. Que demain, je ne prendrais rien. Et la douleur venait, revenait, me chuchotant à l'oreille jusqu'à ce que je cède. Demain. Demain je ne prendrais rien. Mais aujourd'hui, j'avais trop mal. Personne ne savait, du moins, c'est l'impression que j'en avais. Mathilde. La douleur, l'absence, la terreur d'être seul. Quand j'étais lucide, ou sobre, ce qui arrivait de moins en moins, je savais que ma place dans le Vol de Sombreciel finissait par être compromise. Que Mathilde n'aurait pas voulu ça. Que Nuage n'avait pas mérité ça. Je le savais, je n'étais pas un idiot. C'était juste... trop dur. Trop douloureux. Demain. Demain, j'arrêterais tout. Même si c'était déjà ce que je m'étais dit hier. 5 ans sans Mathilde, et j'avais souffert, chaque heure, chaque minute. Je ne voulais plus souffrir. Alors, demain. Ou après-demain, peut-être. • Pendant le livre I : Il a souffert, et souffre toujours, Mayeul, de l’absence de cette sœur tant chérie. Il a même créé une Vivenef à son effigie, lorsqu’il a fallut décider d’aider ou non les Mages du sang. Bien mal lui en a pris, il le sait désormais. Les bouleversements sont allés crescendo, jusqu’à sa nomination de Champion de Sombreciel, dans l’édition spéciale du tournoi des trois Opales. Il y a souffert, Mayeul, tant psychiquement que physiquement, retrouvant avec délice la drogue qui lui promet l’oubli. Mais après Bellifère, la Samhain lui a imposé une nouvelle épreuve, et le fantôme de sa sœur l’a convaincu de ne plus toucher à rien. De la laisser partir. De se pardonner. Il lui a obéi, parce qu’il lui devait bien ça. Et s’il se sent toujours coupable, et bien tenté par les drogues de son duché natal, il essaye d’y résister. Sa nomination comme Major de la division de Svaljärd l’a au moins conforté dans cette décision. Le choix de Sigvald de Valkyrion de le choisir comme pièce également. Depuis son retour de l'ïle des Amoureux du vent, le 3 juin 1001, Mayeul est le Cavalier Noir. Grâce aux sages conseils de l'ancien duc de Valkyrion, il peut le redevenir, ce Voltigeur brillant dont se souvient Mathilde. Il peut lui faire honneur. Plus que ça, il le doit. La guerre est aux portes d’Ibélène, et l’on compte sur lui. Mais pourtant, et bien qu’il ne l’avouera jamais, on ne se défait pas aussi vite de ses mauvaises habitudes : en témoigne les quelques feuilles réduites en poudre qui ne le quittent pas, comme un talisman, promesse d’un instant de bien-être qui peut lui coûter très cher. • Pendant le livre II : La guerre, puis plus tard la traque des mages ibéens qui fait rage en Arven n'a pas épargné les Voltigeurs, et pas davantage le Major de Svaljärd. Malmené, souvent blessé, l'incendie de la caserne a été le point d'orgue de l'horreur et Mayeul a vu disparaître une partie de sa vie dans la catastrophe. Ecrin du Cavalier Noir, il se sent responsable de la mort de l'impératrice et les drogues l'attirent encore davantage. Heureusement, il peut compter sur le soutien moral et les produits de Marianne pour se sevrer, ce qu'il a entrepris depuis quelques mois. Et surtout, il y a Reja. Les deux Voltigeurs se sont beaucoup tournés autour mais depuis qu'ils ont franchi le premier pas, leur relation avance doucement. Chaotiquement, même, les secrets étant nombreux de part et d'autre. Maintenant que Mayeul sait que la jeune femme appartient à l'Ordre du Jugement et que l'identité d'écrin du major de Svaljärd est découverte, nul doute que leur relation va devenir légèrement plus intense. Il ne sait plus réellement où il en est Mayeul, ou qui croire. Il sait que la Rose Ecarlate a menti, et reste convaincu que quelques fous agressifs ont manipulé les agents de l'Ordre du Jugement à croire que leur voie est réellement la seule disponible. La guerre, puis la mort de l'impératrice et enfin de l'empereur lui ont fait développer une croissante haine envers les Mages et la paix ne lui semble plus une solution viable. L'accès aux Magies et Savoirs bannis non plus. Mais si ces Savoirs sont la seule façon de combattre à armes égales avec Faërie, ne vaut-il mieux pas qu'ils y aient accès ? ▬ TRAME ALTERNÉE (Intrigue 2.3 La Roue Brisée) Il s’est réveillé à Lierre-Réal le 19 avril en compagnie de Denys, son ami d’enfance, pour apprendre que la femme de ce dernier - Mélusine ? - venait de le quitter et que ses enfants - avec Mélusine ? Dont il est le parrain ? - étaient en larmes. Sans Nuage, qui l’a abandonné à cause de ses problèmes de drogues, en sachant Mathilde vivante, le Voltigeur a un peu perdu pied. La drogue, c’est bien ce qu’il connaît le plus, après tout. La sensation la plus familière qui lui reste. Une fois que l’esprit de Denys s’est éveillé également, les deux amis ont pris la route pour Edenia, avant de se rendre au camp des réfugiés à Lorgol. Mayeul y a retrouvé Reja, profitant de quelques moments intimes avec la Voltigeuse avant de retrouver Nuage et de faire la paix avec lui. Il se souvient de tout : son meilleur ami qui l’a pris pour un fou, les bras de Mathilde autour de lui, les caresses de Reja... et même le meurtre de Denys. • Pendant le livre III : L'année s'avère compliquée pour Mayeul qui ne sait plus du tout où il en est. La tentative de suicide de Reja, la mort de cet enfant qui ne naîtra jamais, sont un rude coup. S'il ne replonge pas dans les drogues tentatrices de son duché natal, c'est bien parce qu'il se jette à corps perdu dans son travail. La mort de sa mère est un nouveau coup dur, notamment parce que Mayeul voit revenir le spectre de cette baronnie dont il est héritier, même s'il s'efforce de l'oublier. Y ajouter les doutes concernant l'Ordre du Jugement fait que tout se mélange dans la tête du major de Svaljärd, et qu'il se met en danger bien plus souvent qu'avant, par son attitude casse-cou et bien trop téméraire. Le retour de Reja assagit ces pulsions mais la relation entre les deux jeunes gens reste compliquée, du fait de la distance et de ces frontières qui sont désormais bien plus difficile à traverser. Mayeul s'intéresse davantage à l'Ordre du Jugement, cherchant à comprendre sa motivation et sa vérité. Pas encore membre, il préfère observer et se faire sa propre opinion, même s'il sympathise avec leurs idées. Chronologie *Naissance le 29 Décembre 971 de Mathilde et Mayeul à Vifesprit, petite baronnie à l’extrême Ouest de Sombreciel. Ils ont un frère aîné, Marceau, né en 968. * Juin 980, sa mère meurt d'une overdose. Mayeul est dévasté, son comportement change et il se replie sur lui-même. * Janvier 982, l'enfant qu'il était revient peu à peu, avec une peur de l'abandon décuplée et un caractère changeant. * Septembre 984, il intègre l'Académie pour un cursus ???, de même que sa sœur jumelle Mathilde. * Septembre 989, il sort diplômé. * Décembre 989, il est choisit par Nuage et devient Cadet * Juin 994, il devient officiellement Voltigeur et rejoint le vol de Sombreciel. * Août 996, le père de Mayeul meurt à son tour. Mayeul s'étourdit dans les drogues et les orgies cielsombroises,jusqu'à être menacé de mise à pied. Marceau, son frère aîné, devient baron de Vifesprit. * février 998, suite à un pari, Mayeul s'aventure sur le territoire erebien, sport en vogue. Il est capturé, condamné et réduit en esclavage pour une durée de trente mois. Etant donné son statut de Voltigeur, il sert la caserne de Vivedune. Questions Questions livre II: L'Ordre du Jugement sème le chaos sur le continent, en réclamant le retour des magies scellés et des savoirs perdus, sacrifiés pour entériner la trêve il y a mille ans. La guerre est à présent déclarée. Qu'en penses-tu ? • Je suis Voltigeur, et je défendrais Ibélène. Je défendrais la trêve, autant que je peux, et peu importe si je dois tuer pour cela. L’Ordre du Jugement essaye d’instaurer le chaos, et ils y sont parvenu pour le moment. C’est du devoir de chacun d’entre nous de les combattre et d’aspirer à la Paix. Certes, il y a eu des victimes, mais toute guerre est faite de victimes, malheureusement. Libérer les savoirs et les Magies n’apportera que la désolation.
La Rose Écarlate tente de sauver les vestiges de la Trêve pour ramener la paix sur le continent. Trouves-tu leur combat pertinent ? Que penses-tu de ces douze agents ? • Se battre pour la Paix est toujours pertinent. Ils ont raisons, ces souverains d’un autre temps, de désirer sauver la Trêve et protéger Arven du chaos dans lequel la plonge l’Ordre du jugement. La Rose Écarlate est une légende, faite d’héroïsme et de bravoure, de belles histoires et d’abnégation. Je les soutiendrais dans leur combat, autant que je le peux.
Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • Chaque rue, chaque échoppe, le moindre bruit me rappelle Mathilde. Nous avons intégré l'Académie ensemble, nous avons vécu ici ensemble, quand je n'étais pas trop pris par mes devoirs de Voltigeur. J'aime cette ville, je chéris les souvenirs que j'y ai encore. Et même si j'ai été muté loin des Milles Tours, une partie de mon cœur réside ici.
La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ? • Mayeul a affronté la meute alliée à la Chasse Sauvage, et il n'en garde pas un très bon souvenir. Alors oui, cette force le terrifie, parce qu'il sait de quoi elle est capable : lui qui a été écrin du Cavalier Noir ne peut que comprendre la puissance de leur pendant maléfique. La Chasse Sauvage doit être exterminée, par tous les moyens nécessaires.
Une trêve hivernale a été déclarée entre Ibélène et Faërie. Comment ton personnage voit-il la guerre entre les deux empires ? • Une trêve fera du bien au moral et au corps fatigué des combattants, sous pression depuis trop longtemps. Lui qui était contre la guerre à l'origine a cependant changé d'avis : les Magies anciennes sont trop dangereuses pour être laissées à disposition de Faërie, pour qu'elle puisse les utiliser contre Ibélène. Dès qu'il faudra reprendre les armes, il sera là pour défendre son duché.
Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • Si Mayeul a longtemps considéré Lorgol comme un véritable foyer, ce n'est plus guère le cas aujourd'hui. Il admire toujours le mélange hétéroclite que constitue la ville, mais sans pour autant s'y sentir à nouveau comme chez lui: trop de gens, trop de Mages imprévisibles aussi la peuplent. Les dieux majeurs ont visiblement déserté le Panthéon. Es-tu croyant ? Qu'est-ce que cette disparition implique pour toi ?• Je crois en ces Dieux qui nous guident et nous protègent, évidemment. En tant que Voltigeur, ne suis-je pas un protégé de Valda ? Et le retour de Reja, n'est-ce pas une intervention de la Déesse ? Je veux croire, oui, croire que les Dieux nous apportent une plus grande force et nous soutiennent en cas de besoin,qu'ils nous montrent le chemin en cas de nécessité. Ils n'agissent pas à notre place, nous laissent faire nos propres choix mais veillent parfois sur nous. Les savoirs disparus... c'est une impression diffuse qu'il manque quelque chose. Des Dieux ne dépend pas notre bonheur ou notre réussite, non, mais ils sont là pour nous y aider, parfois. La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ?• De la peur, de l’inquiétude pour mes proches aussi. Les chances de leur échapper sont infimes,même si elles existent. Et je ne peux m'empêcher de me sentir coupable pour avoir contribué à relâcher une telle force sur Arven. Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ? • Cette ville que je considérais comme mon foyer adolescent, il y a bien longtemps que je n'y ai plus remis les pieds. Elle était le symbole de la liberté, du mélange des peuples. Avec la guerre, l'effondrement de l'Académie, j'ai l'impression que ce n'était qu'une façade. Ibélène ne saurait vivre en paix avec son voisin, et Lorgol n'est pas une aussi belle réussite qu'on voudrait nous le faire croire. Quand à m'y promener sereinement, il en faut un peu plus pour m'effrayer, même si je ne suis pas stupide:la Ville Basse, mauvaise idée ! TJ vais bien, tout va bien Grâce Martel& Mayeul de Vifesprit 26 mars 1001 Lorgol lui manquait, quand il ne s'y rendait pas pendant longtemps. Cette ville aux mille couleurs, bruyante et pleine de vie, était là où il s'était senti chez lui, pendant longtemps. Depuis ses années à l'Académie, en vérité. Avec la mort de Mathilde, il aurait pu détester cette ville et ses habitants, les tenant pour responsables, mais il n'en était rien. Il y avait ses habitudes, ses amis, du moins, les rares qui ne lui avaient pas tourné le dos désormais. Lors de cette petite virée matinale, il avait laissé Nuage aux bons soins des Voltigeurs de la Caserne la plus proche, sachant qu'il y serait bien, tandis qu'il déambulait à travers les ruelles. Tout ce qu'on lui avait demandé en échange, c'était de déposer plus tard une lettre destinée au Vol de Bellifère. Cela ne le dérangeait pas, évitait de payer un transporteur, et puis, Bellifère avait été son chez-lui pendant quelques années, avant sa mutation. Avant la mort de Mathilde. Durant ces années de bonheur qui lui semblaient envolées à jamais.Une fois son escapade terminée, il avait laissé, à nouveau, Lorgol aux Mille Tours derrière lui, prévoyant une pause à Bellifère pour jouer les messagers. Quand à renouer avec ses anciens compagnons de vol, il préférait éviter. Son esprit, embrumé par les drogues exquises de chez lui et les verres avalés dans une taverne de Lorgol -où l'alcool était bien moins bon, et bien moins fort que dans la plus minable de taverne de Sombreciel, il tenait à le préciser- lui évitait de sombrer dans la mélancolie, mais penser à ce qui lui avait fait quitter l'endroit ne restait pas agréable. L'image de Mathilde flotta dans son esprit, à peine bousculée par le sentiment d'inquiétude de Nuage à son égard. Un sourire que le griffon ne pouvait pas voir, et le jeune homme se força à détendre ses mains sur le harnais, basculant sur le dos. Une position précaire en vol mais qui lui laissait tout le loisir d'admirer l'immensité du ciel, qui emplissait tout entier son champ de vision. Il allait bien. Les pensées les plus désagréables se contentaient de flotter aux limites de sa conscience, et c'était une sensation à laquelle il était habitué. Il allait bien. N'est-ce pas ? Visiblement, le griffon ne partageait pas cette sensation, mais qu'importe. Ils arrivaient en vue de l'espace réservé au Vol de Bellifère, et Mayeul se redressa quelque peu, chassant les nuages qui embrumaient son esprit autant qu'il le pouvait. On lui reprochait souvent d'être un peu trop rêveur ces derniers temps, et il ne pouvait pas dire que c'était faux. Mais c'était agréable, cette sensation de planer, souvent, tout le temps même. C'était agréable d'être détaché de tout, d'être bien. Plus agréable que de se réveiller en pleurs la nuit, en tout cas. Bien plus. Et puis, il savait encore faire son boulot, non ? Enfin… peut-être pas tant que ça. Il repéra un griffon en bas, loin en dessous de lui, et quand Nuage lui transmit l'image, il était trop tard pour faire demi-tour. Il aurait dû le repérer bien avant. Tant pis. Faire demi-tour était exclu, un peu trop suspect, et assez peu correct. Pas que cela lui pose problème, ceci dit. Ou si ? Il n'en savait plus trop rien. Il était difficile de réfléchir, parfois. Peut-être qu'il aurait du ? Le temps de tergiverser, de toute façon, c'était un peu trop tard. En plus, il avait une lettre à livrer, bien sécurisée quelque part. Dans sa poche, peut-être bien. Nuage s'approcha de l'autre griffon, laissant le voltigeur rassembler ses esprit, et il en aurait besoin. Car si Corail était là, cela signifiait que Grâce n'était pas loin. Grâce Martel, envoyée des Dieux pour l'emmener sur le chemin de… de il ne savait trop quoi. Il n'avait besoin de rien, en vérité, il allait parfaitement bien. Il gérait son destin. Bon, avec un peu de cafouillage parfois, certes, mais l'un dans l'autre, ça allait. Si on en oubliait la patience de plus en plus ténue de son Capitaine de Vol à son égard. Et oublier, ça, Mayeul savait parfaitement le faire. Donc, tout allait bien. Le Dieu des explications alambiquées qui n'allaient que dans son sens veillait sur lui. Il n'avait pas besoin de l'inquiétude de Grâce, de sa sympathie à son égard, de sa volonté de l'aider à il ne savait trop quoi, bref, pas besoin d'elle. "Bonjour, belle dame."Salua-t-il la voltigeuse d'une courbette, même pas ironique. Bon, peut-être un peu. Qui sait, elle le prendrait peut-être mal et s'abstiendrait de lui faire la leçon sur son état du jour et sa tenue quelque peu échevelée par le vol. Le vol. En aucun cas l'alcool ingurgité dans cette taverne de Lorgol.
Dernière édition par Mayeul de Vifesprit le Lun 23 Déc 2019 - 11:04, édité 6 fois |
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