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 CONSENT Merle

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La Cour des Miracles
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Merle Consent
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Messages : 372
J'ai : 48 ans
Je suis : Voleur - Maître du Charme au sein de la Cour des Miracles

Feuille de personnage
J'ai fait allégeance à : Au Fils de l'Ombre
Mes autres visages: /
Message Sujet: CONSENT Merle   CONSENT Merle EmptyMer 5 Juin 2019 - 22:29

(nonnon, je n'avais pas oublié  :keu: )

Points principaux :
- Je pense le rajeunir un peu si c'est possible, genre la petite 40e (et changer d'avatar du coup)
- Toujours Maître du Charme, parce que je suis le plus sexy :perv:
- La trame principale de l'histoire resterait identique si c'est possible, entre sa famille qui voyage et lui qui découvre le monde avant de tomber amoureux de Lorgol et de la Cour des Miracles
- Toujours protecteur des enfants, parce que je suis le plus swag  :miguel:
- Un familier  :**:


Chronologie : (je la fais rapidement,mais là je bulle)
-
-
-

Points annexes :
...


Maître de mon destin
Cour des Miracles




Merle

Consent

ft. Joseph Fiennes

« Ne dit-on pas que les enfants sont l'avenir ? Si tel est le cas, comment peut-on les laisser ainsi, sans personne sur qui compter, sans soutien et sans espoir ? Ce n'est pas bien. Ce n'est pas juste. Ce n'est pas moral. Alors lui, il est là. Lui, il les aime et les protège. Quoiqu'il en coûte.»




En bref

Âge : 48 ans
Date et lieu de naissance :  20 mai 955, sur les routes d’Ansemer
Statut/profession : Voleur, Maître du Charme
Allégeance : Au Fils des Ombres
Dieux tutélaires : Sous le regard d’Isil et de Trelor


Protecteur - Fanatique - Fidèle - Susceptible - Adroit - Baratineur - Dévoué - Excessif - Souriant - Séducteur  - Charismatique – Maniaque


Caractère


Derrière l'écran

Dans la vie, je m'appelle Lûhlûh et j'ai trop d’ans. Sur le Net, on m'appelle plutôt Shereen ou Lûhlûh /o/ . J'ai découvert le forum via Yuli et voici ce que j'en pense : je vous le dis dès que j'y ai réfléchi.




Histoire

Je pourrais parler du sable, qui s'introduit dans chaque interstice non protégé et qui vous brûle la gorge et les yeux, et des oasis luxurieux d'Erebor. Ou bien encore me souvenir des plages et des falaises, avec le bruit des vagues s'écrasant contre elles, du parfum des embruns qui flottent partout en Ansemer. J'ai encore l'odeur des fruits et et des fleurs de Lagrance qui me vient quand je ferme les yeux. Et la neige qui vous aveugle et le froid qui vous saisit au plus profond des terres de Valkyrion. Pourtant...

Pourtant, je me retrouve les yeux écarquillés, à sans cesse tourner sur moi-même, comme si de nouveaux détails, de nouvelles découvertes pouvaient apparaître comme par magie à chaque seconde qui passe dans cette cité aux mille ruelles. Et c'est sans doute possible ici. Les musiciens y jouent sans cesse, avec autant de virtuosité que les aigrefins soulagent des bourses les passants inconscients, et partout des enfants. Certains devant avoir une dizaine d'années comme moi, d'autres plus jeunes, bien trop jeunes pour courir ainsi dans ces ruelles, comme s'ils étaient seuls dans cette immense cité.
Je presse le pas, courant presque pour rejoindre maman et la caravane, souriant de plus belle en la voyant se tourner vers moi et me tendre les bras. Elle m'entraîne avec elle et nous rejoignons les quelques danseurs situés au milieu des troubadours.

C'est ainsi que tout devrait tout le temps se passer, entre rires et amour, entre protection et amusement. Mais je sais que je suis un privilégié. J'ai beau ne pas avoir ce que la plupart appellent une maison, j'ai beau être sans cesse sur les routes, j'ai plus de chance que la majorité de ses va-nu-pieds et autres mendiants abandonnés. Je suis entouré et protégé. J'ai une famille.

******

Je lui vante les beautés de l'architecture de Lagrance, lui murmure quelques mots sur les parfums et les fleurs qui ne rivalisent guère avec sa douceur et sa beauté, je ne fais qu'effleurer du bout des doigts son cou dans un geste audacieux. Et je la vois rougir et lancer des regards autour de nous alors même que j'arriverais presque à lire en elle comme dans un livre ouvert. Bien évidemment, je lui parle de mon travail, des connaissances que j'ai accumulé au travers mes voyages, de la difficulté de se faire une place et un nom dans cette ville alors que l'on ne connait personne, et que l'on est personne. Et j'ai un sourire en coin en croisant son regard. Elle a l'air tellement innocente que c'en serait presque un crime je l'avoue. Mais elle ne l'est point tant que cela, pas de cette façon, pas alors qu'elle me regarde avec ses yeux-là. Malgré tout, je me sentirais presque coupable de lui mentir ainsi, de lui vendre ainsi mon désir de me faire une place en tant qu'architecte, rêve impossible à atteindre pour le pauvre être que je suis.
Mais pas pour elle. Elle est riche, elle a les moyens. Rien que ses boucles d'oreilles doivent valoir une petite fortune. Pourtant, j'espère plus que de simplement pouvoir les lui retirer. Ne suis-je pas en train de parvenir à la convaincre d'investir en ce fabuleux jeune homme au destin éblouissant pour peu qu'on lui laisse sa chance ? Oui, je l'ai dit, je me sentirais presque coupable. Presque.
Je souris et attrape une mèche de cheveux avec laquelle je commence à jouer. Et c'est elle qui me propose de l'accompagner chez elle, pour parler affaires, c'est elle qui la première va voler mes lèvres ce soir-là.

J'effleure son dos avec douceur, avant de l'embrasser sur l'épaule quand elle bouge, sans se réveiller. Je me rhabille et fais le tour de la pièce, récupérant la somme qu'elle a voulu me confier. Et ces si jolies boucles d'oreilles assorties au collier déjà dans ma poche. Oh, elle va me détester, mais je doute qu'elle se souvienne véritablement de moi. Et puis, que pourrait-elle faire ? Ne m'a-t-elle pas invité chez elle en m'offrant une confortable somme d'argent ? Peu importe, je serais déjà loin quand elle se réveillera.

Je sors et je m'arrête quelques mètres plus loin, alors que je le vois. Lui, je le connais, de loin, de nom, de renommée. Maître voleur de ce qu'on dit. Il me fait signe d'approcher, nonchalamment appuyé contre un muret, avant de se redresser quand je fais mine d'hésiter. Je soupire, et m'approche de lui avec un sourire innocent, les mains enfoncés dans les poches. S'il pense pouvoir me voler mon propre butin, tout maître qu'il soit, il se trompe lourdement. Mais non. Il me jauge et finit par rire alors qu'il m'enjoint à lui raconter, avant de s'en retourner à la Cour, s'assurant que je reste sagement dans son sillage, murmurant quelques paroles que je ne comprends que plus tard. Moi, apprenti ?
Les épreuves du Solstice avaient eu lieu quelques jours plus tôt, et me jouer d'eux a été aussi facile que de séduire la demoiselle, ou presque... Et à priori, cela lui avait suffisamment plu pour qu'il songe à moi en tant qu'apprenti.

******

Je lève l'index pour attirer leur attention, avant de faire un geste de la main. Je retiens un sourire alors que je vois presque tous les regard suivre le mouvement. Quelques-uns regardent ailleurs, encore trop jeunes et inattentifs pour s'y intéresser vraiment, et d'autres, peu nombreux, me regardent moi et essaient de voir. De comprendre. Ceux-la, je les cale dans un coin de mon esprit pour plus tard, car ils ne sont pas nombreux ceux qui, tout enfants qu'ils soient, ont déjà le réflexe de prêter attention à tout l'ensemble, ceux qui savent que bien souvent la gestuelle large et les intonations cachent davantage que ce que l'on veut montrer. Bien évidemment, en l'occurrence, c'est la simple envie de leur montrer un tour de magie qui me place face à eux.

Ils n'ont pas grand chose et la plupart ne connaissent rien d'autres que les ruelles et les caches de la Cour. La plupart savent comment couper le cordon d'une bourse, mais ils sont aussi encore trop petits pour être vraiment doués. Trop jeunes en vérité pour être là et pour y être seuls. Le bon côté, c'est qu'ils sont aussi trop jeunes pour ne pas croire, pour ne pas espérer, pour ne pas encore rêver. Et puis, ils ne sont pas vraiment seuls, il y a toujours quelqu'un pour s'en occuper... un peu... De temps en temps.

Et surtout, moi, je suis là. Ils le savent. Ils viennent me trouver pour parler, pour se confier, pour avoir une chance, pour rire, ou pour pleurer sur mon épaule. Qu'importe la raison, je suis là depuis bien trop longtemps maintenant pour que quiconque puisse ignorer ma tendresse ou ma patience à leur égard. J'arrive à les distraire de leur vie quotidienne et à leur changer les idées. J'ai toujours de quoi prendre soin d'eux. Car s'il est vrai que d'autres s'en occupent, ce n'est ni permanent ni suffisant. Alors, je suis là, toujours, pour eux.

Et je fais apparaître devant eux quelques bibelots en bois et nombre de bonbons. Comme par magie. Ce n'en est pas réellement évidemment, je suis doué de mes mains, mais pas pour la magie. Uniquement pour délester les honnêtes gens et faire quelques tours devant des enfants ébahis. Ou avec les dames effectivement.
Les enfants sourient et s'écrient, me demandent comment j'ai fait, avant de se précipiter pour avoir une sucrerie. Je ris en passant à leur côté, faisant un clin d’œil aux deux ou trois qui froncent les sourcils en essayant de se rappeler des mouvements.

Et, en toute honnêteté, qu'importe d'où ils viennent et qui ils sont. Ce ne sont que des enfants. Des enfants de la Cour. Mes enfants.

******

Je soupire et me passe une main dans les cheveux. Sans doute se trouve-t-il plus malin mais il se trompe. Le grand stratège, l'arrogant et intolérant second... J'inspire lentement. Se poser en observateur est une chose que je peux comprendre. Mais laisser la guerre empirer et embraser tout le continent en est une autre. Oui, je sais bien que cela nous est favorable et que les petites mains peuvent d'autant plus facilement faire leur office. Malgré tout... si cette guerre se propage et arrive jusqu'ici, que se passera-t-il ? Les Filles et les Fils de la Cour ne sont pas des guerriers. Oui, un certain nombre d'entre eux sauront s'en sortir, parce qu'ils sont rapides, adroits et courageux. Mais les autres ? Si les combats, si quoique ce soit se passait à la Cour... la plupart ne sauraient se protéger. Le Conseil est là pour ça non ? Le Fils des Ombres veille sur nous tous et nous, nous veillons sur les Enfants des Miracles. C'est comme ça que ça marche...
Lorgol est neutre, fort heureusement, mais qui sait ce qu'il pourrait se passer malgré tout. N'est-ce pas notre rôle de protéger ces enfants ?

Et voilà comment je me retrouve à envisager d'accepter la proposition de la femme qui me fait face. Et si elle me sourit, si j'arrive néanmoins à la faire rougir et minauder, elle ne m'a pas abordé en ce sens. Oui, parce que c'est bien elle qui est venue vers moi. Cela arrive parfois, mais en général, je choisis malgré tout. Alors je l'observe et enregistre les détails, les intonations et les informations. Celles qu'elle transmet comme celles qu'elle omet, qui sont ma foi tout aussi, si ce n'est plus, importantes. Je suis Maître au Conseil, place enviée et convoitée, et je suis plus que bien placé pour obtenir et fournir des renseignements et murmures.
Mais si je les rejoints, si j'accepte d’œuvrer avec eux, ce n'est pas pour eux, pas réellement. Si je les aide, c'est pour les miens. Et pour moi accessoirement... Si cela m'aide en plus à évincer Tyr et à, pourquoi pas, prendre sa place...
Qu'Isil m'en soit témoin, je ferais mon possible pour protéger cette famille. Même si pour cela je dois collaborer avec l'Ordre du Jugement.

Pendant le livre I : Non joué - pour les évènements importants, cf. chronologie.

Pendant le livre II :
→ Merle a accompagné le convoi à Roc Epines, alors que la maladie frappait mages, chevaucheurs et autres sans distinction, annulant la magie chez quiconque la possédait. Il a cru perdre nombre d'entre eux, mais fort heureusement, grande était la force en lui, car il a su convaincre le patriarche de leur bonne foi, tous ont reçu un remède et se sont remis. Il a entendu de nombreuses confidences, entre délires et pertes de conscience, qu'il garde pour lui évidemment.
Entre ça et la trame alternée, Merle est un peu perdu, voulant protéger les siens, ses enfants, sa famille, malgré ce léger mais persistant sentiment de ne pas être à la hauteur face à la magie.

TRAME ALTERNÉE (Intrigue 2.3 La Roue Brisée)
→ Dans la famille de Merle, on voyage depuis des générations. Sa caravane de gitans est spécialisée dans un commerce bien particulier : celui de la traite des enfants. En effet, ils kidnappent et revendent tous les bambins mal surveillés qu'ils croisent sur le chemin. Ce commerce lucratif a fait de lui un homme riche : il envisage d'ailleurs d'étendre son champ d'activité pour y ajouter des rançons et du chantage.
→ Je ne sais pas ce qui est le pire. Avoir fait quelque chose d'aussi horrible ou m'en souvenir. Quoique je préfère savoir malgré tout, même si cela me brise le cœur.
Je me suis réveillé à Lorgol, chez moi ou presque, le 30 avril, en croisant les mômes. Les miens. Mes petits voleurs. Et tout est revenu quand je me suis tourné vers ceux qui m'accompagnaient, qui n'ont guère compris l'engouement des enfants à mon sujet d'ailleurs. Et Grâce m'a expliqué. Et ça m'a rendu malade, alors que je me rendais compte que ça aurait pu être eux. Que peu importe au final, j'avais enlevé et fait tuer des enfants. Pour les revendre donc, comme ma famille le faisait depuis longtemps, devenant riche à ne plus savoir qu'en faire.
Et j'ai beau me dire que c'est fini, que jamais je ne ferais une telle chose en réalité... Tout ce que je vois, ce qui me hante, ce sont les visages de ces gosses, de celui moribond que j'ai négligemment poussé du pied, de leurs regards perdus et horrifiés...

Pendant le livre III :
→  Cette année est bien trop vite passée et a, ma foi, été plus que bien remplie. J’avais déjà un nombre incalculables d’enfants, dont je prends soin et sur qui je veille. Dorénavant, ils auront une petite sœur sur qui veiller à leur tour. Je ne pensais pas que cela arriverait un jour, encore moins que ce soit Tara qui m’offre ce cadeau, mais je suis bel et bien devenu papa. J’ai une fille, de mon sang. C’est étrange non ?
Cela ne change rien concernant les autres, ils sont et resteront toujours mes enfants.

Chronologie


• 20 mai 955 : Naissance sur les routes d’Ansemer

• 973 : Entré à la cour des Miracles comme apprenti voleur.

• 994 : Il devient Maître du Charme

• 27 mars 1002 : Merle rejoint l'Ordre du Jugement.

• Du 1er avril au 31 mai 1002 : Merle se retrouve dans la peau d’un trafiquant d’enfants, se souciant autant de ces derniers et de leurs sorts que de sa première amante. Il les enlève et les revend, engrangeant les bénéfices comme sa famille l’a toujours fait avant lui.
A son réveil, il va apprendre tout ce qu’il a fait durant la trame alternée, ce qui va énormément le perturber. Il a beau chercher à se convaincre que ce n'était pas lui, pas vraiment, cela continue de hanter ses nuits.

• Du 6 août au 22 septembre 1002 : Il accompagne le convoi jusqu’à Roc-Epines, aux côtés de nombreux mages et amis souffrants. Il apprend la vérité concernant l’histoire de Tara Mille-Visages et de son lien avec Tyr Parle-d’Or.

• 15 octobre 1002 : Contre toute attente, Merle et Tyr partagent plus ou moins le même point de vue, concernant l’Ordre du Jugement, et ils sont prêt à œuvrer ensemble contre son influence sur l’actuel Fils des Ombres.

• 26 novembre 1002 : Tyr mène leur petit groupe de Voleurs au sein de l'Académie. Ils en rapportent un coffre ensorcelé et conscient, qui semble avoir un faible pour Tyr. Une bonne trouvaille pleine de secrets encore à découvrir.

• 23 janvier 1003 : Merle apprend que Tara est enceinte, contre toute attente… et que cet enfant est le sien.

• 28 août 1003 : Naissance d'Amarante, fille de Merle et Tara.

• 03 novembre 1003 : Le voile tombe au matin et l'Académie est de nouveau accessible. Les dieux majeurs du Panthéon disparaissent mais Isil semble toujours veiller sur la Cour des Miracles.



Questions


Questions livre II:

Questions livre III:

Les dieux majeurs ont visiblement déserté le Panthéon. Es-tu croyant ? Qu'est-ce que cette disparition implique pour toi ?
• J’ai toujours été croyant, mais cela n’a jamais été au point de devenir fanatique. Les Dieux sont là, étaient là… Mais ils n’ont pas pour rôle ou objectif de définir, de tracer notre avenir. J’ai toujours avancé et construit ma vie en ne comptant principalement que sur moi et sur ce qui m’entoure. Qui plus est, Isil est toujours présente, je sens son regard posé sur nous. Je sais que la Cour est toujours sous sa protection et qu’elle n’a rien à craindre, c’est bien là le plus important. Néanmoins, leur disparition n’augure rien de bon, et si pour le moment seuls certains ne sont plus là, il vaut mieux ne pas attendre que ce soit le cas pour tous…

La Chasse Sauvage est libérée et arpente librement le continent. Qu'est-ce que cela t'inspire ?
• De l’inquiétude évidemment. Comment affronter des ennemis qui viennent et repartent sans que l’on puisse les arrêter ? Qui s’en prennent à celui qui aura le malheur de croiser leur route ? Tout ce qui m’importe est de mettre les miens à l’abri, mais est-ce seulement possible ?

Que penses-tu de Lorgol, la ville aux Mille Tours ? Est-ce que tu t'y promènes sereinement ou est-ce que la capitale des peuples libres t'oppresse ?
• J'en suis tombé amoureux alors que je n'avais pas 10 ans. J'ai visité en long, en large et en travers tous les royaumes de ce continent, j'ai vu des merveilles naturelles incroyables, des trésors d'architectures magnifiques et j'ai rencontré des personnes fabuleuses partout en Arven. Mais c'est à Lorgol que mon cœur est resté attaché, dès le premier jour. J'aime l'ambiance qui s'en dégage, la douceur et la beauté des Tours qui s'élancent vers le ciel, les rires et les soupirs perçus à chaque coin de rue. Et les enfants, courant en tout sens, suspendus autant à vos mots qu'à vos bottes... ou à votre bourse. C'est chez moi. La Cour est ma maison et ceux qui y vivent sont les miens, ma famille. Pour rien au monde je ne changerais cela.



Murmures et rumeurs ne sont que des reflets de vérité

Tara Mille-Visages et Merle Consent

28 mai 1001


Je me passe les mains dans les cheveux pour tenter de les recoiffer alors que je descend les escaliers en silence, avant de sortir dans la rue. Il fait encore nuit, ou presque, le soleil commence tout juste à pointer son nez là-bas plus loin derrière les tours de la cité. Un sourire aux lèvres, je referme ma chemise, avant de sortir la bourse de ma poche. Plutôt pas mal. Les pièces sont nombreuses et les bijoux sont plus que magnifiques, surtout le pendentif en émeraude... Peut-être le garderais-je qui sait...

Certains diraient que ce n'est guère malin de faire montre de si peu de prudence, mais qu'est-ce que je risque après tout ? Les seuls malandrins qui rôdent à cette heure-là dans les ruelles de la Ville Haute sont les miens.... Enfin, ils sont les seuls à y être quelque soit l'heure en vérité. Oui, je sais, ce ne sont pas tous mes apprentis au sens propres, mais peu importe, ce sont mes protégés. Et ils me connaissent aussi bien que je les connais, alors que puis-je risquer ? Certains s'amusent parfois à essayer, avec plus ou moins de brio je l'avoue. Si certains maîtres ne l'apprécient guère, je trouve cela plutôt amusant personnellement. Pourtant, je suis le premier à s'assurer que les lois sont respectées, mais ce n'est pas pareil, ce n'est pas réellement pour dépouiller un membre de la Cour. Ils essaient, ils apprennent. Et quoi de mieux pour s'entraîner que d'essayer sur les meilleurs ? Je bifurque néanmoins en apercevant au loin une troupe de la milice. Mieux vaut éviter de trop être vu, n'est-ce pas ?
Me contredisant moi-même dans la minute, je m'arrête en passant à l'arrière d'une boulangerie, et achète pour quelques fleurons une flopée de petits pains tout juste sortis du four. Je ne vais tout de même pas voler un honnête travailleur à pied d’œuvre depuis des heures, ça ne se fait pas. Pas aujourd'hui du moins...

Et mon sourire réapparaît en voyant la Ville Basse se dessiner alors que j'avance. Sourire qui s'agrandit en voyant Aldric et Méline déjà entourés par quelques apprentis lève-tôt... ou couche-tard selon, je ne sais trop. Ils me saluent alors que les plus jeunes m'entourent et me sourient, piaillant dans tous les sens. Et vous savez quoi ? Ils sont doués ces petits monstres. Sans que je ne comprenne comment, à coup de sourires et de grands yeux, je me retrouve  dépouillé de presque tout, n'ayant réussi à sauvegarder que deux ou trois malheureux morceaux de pain, leur ayant même laissé une partie de ce qui se trouvait dans la bourse. Certes, ce n'est pas comme si je n'avais pas pensé à eux en en achetant autant.
Je m'échappe en riant de leurs griffes acérées avant de ne plus avoir un seul quignon, et poursuit mon chemin dans le dédale des ruelles sombres.

Et je stoppe en l’apercevant. Est-ce elle ? Je n'en suis pas certain. Je crois. Que ce soit elle ou non, cette demoiselle est bien trop jolie dans les lueurs naissantes de l'aube pour que je puisse l'ignorer. Je souris de nouveau et reprend ma route, avant de m'incliner et de la saluer avec de grands gestes quand j'arrive à sa hauteur.

« Ma Dame. »

Je me redresse et la dévisage, avec un sourire en coin.

« Les murmures que j'ai entendu sur ma route sont-ils exacts ? Dois-je te féliciter et t'appeler Maître à présent ? »

Mon sourire s'agrandit et je lui présente mon bras.

« Es-tu trop occupée ou puis-je espérer profiter de présence ce matin ? Je n'ai réussi à sauver que quelques miettes face à d'affreux brigands, mais je les partagerais avec plaisir avec toi. »


---------

Récapitulatif

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Mise à jour des registres et bottins



♦ Nom de ton avatar : Joseph Fiennes
♦ Compte principal : Oui
♦ Groupes secondaires : Le peuple / La Cour des Miracles

Ne conserver que les lignes remplies
♦ Hiérarchie : Cour des Miracles / Maître du Charme
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Message Sujet: Re: CONSENT Merle   CONSENT Merle EmptyMer 5 Juin 2019 - 22:31

Liens :
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◌ ...
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Message Sujet: Re: CONSENT Merle   CONSENT Merle EmptyMer 5 Juin 2019 - 22:31

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Message Sujet: Re: CONSENT Merle   CONSENT Merle EmptySam 15 Juin 2019 - 17:23

Coucou :cute:

Je ne commente pas encore les points signalés dans ta fiche, si ce n'est que le poste de Merle sera peut-être différent. L'annexe de la Cour vient d'être postée ! N'hésite pas à poser des questions si ce n'est pas clair. :haww:
https://arven.forumactif.org/t4660-nom-de-code-apocalypse-elements-de-contexte#182151
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